Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

napoléon - Page 2

  • France - Italie : l'autre couple de l'Europe...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°46, juillet - août 2023), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à l'Italie et à sa relation avec la France.

    Conflits 46.jpg

     

     

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    L'autre couple de l'Europe, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    « La relation franco-italienne est stratégique, mais instable »
    Entretien avec Federico Petroni

    IDÉES

    Guerre en Ukraine : avons-nous encore peur de la bombe ?, par Alexis Feertchak

    PORTRAIT

    Lula est-il le cheval de Troie de Biden ?, par Tigrane Yegavian

    ENJEUX

    La Bavière, un autre esprit du capitalisme, par Jean-Marc Holz

    Amérique latine : la « vague de gauche » peut-elle y arriver ? , par Nicolas Klein

    Les Kurdes et le Kurdistan, grands oubliés de Lausanne, par Fabrice Monnier

    La Chine de Xi Jinping sur la ente glissante d'une dictature absolutiste, par Pierre-Antoine Donnet

    GRANDE STRATÉGIE

    Une approche tactique des guerres irrégulières, par Pierre Santoni

    HISTOIRE BATAILLE

    Austerlitz (2 décembre 1805). Un chef-d’œuvre de A à Z , par Pierre Royer

    LIVRES

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    LECTURE

    IDÉE REÇUE 

    RIEN QUE LA TERRE

    FILM

    CHEMINS DE FRANCE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Afrique de l'Ouest

    La diaspora italienne, une perte qui risque de déclasser le pays, par Edoardo Secchi

    Adieu les techniciens. L'Italie à l'épreuve d'un gouvernement politique, par Francesco de Remigis

    Le défi des réformes qui peuvent changer le pays, par Francesco de Remigis

    L'européisme à la sauce tomate ou comment l'Italie espère rebattre les cartes au parlement européenpar Francesco de Remigis

    Le dilemme italien: comment renforcer le pouvoir exécutif ?, par Francesco de Remigis

    Un projet pour la Méditerranée : plus de gaz, moins d'immigrants illégaux, par Francesco de Remigis

    Traité du Quirinale : la France et l'Italie rapprochent leurs intérêts stratégiques, par Edoardo Secchi et Emmanuel Dupuy

    Italie, terre du luxe, par Chloé Payer

    Aérospatiale et défense, l'Italie sur le toit de l'Europe, par M. Bertrand

    Traversées alpines entre la France et l'Italie : des tunnels pour s'affranchir de la géographie, par Côme de Bisschop

    Immigration : pomme de discorde entre les deux pays, par Étienne de Floirac

    Lien permanent Catégories : Géopolitique, Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Le " Lion rouge " de l'Empire...

    Les éditions Perrin viennent de publier Le Maréchal Ney, une biographie du Lion rouge de l'Empire, signée par Franck Favier. Spécialiste de l'Empire napoléonien, agrégé et docteur en histoire, Franck Ravier est déjà l'auteur de Bernadotte, un maréchal d'empire sur le trône de Suède.

    Favier_Le Maréchal Ney.jpg

    " Qui ne connaît pas le maréchal Ney ? Il figure avec Murat, Lannes ou encore Davout, parmi les maréchaux d'Empire les plus connus et les plus populaires. De fait, rien ne lui a manqué pour lui assurer une place prédominante dans l'épopée napoléonienne, ni la bravoure, ni les victoires, ni les malheurs... Sa popularité, le maréchal la gagna d'abord lors des guerres de la Révolution en s'illustrant au sein de l'armée de Sambre-et-Meuse. Avant que sa bravoure à Friedland, à la Moskova – dans une carrière héroïque comptant près de 300 combats et de 50 batailles rangées – n'emporte l'adhésion de ses contemporains. Pourtant, l'homme n'est pas d'un bloc et a eu de nombreux détracteurs ; sa susceptibilité envers ses condisciples ternit son image, également écornée par son inconstance politique notamment manifeste lors de la campagne de France puis durant les Cent-Jours. Sa mort, face à un peloton d'exécution, le 7 décembre 1815, fit cependant de lui un martyr.
    Cette belle biographie met en scène ce personnage de légende en s'appuyant sur de nombreuses archives, qu'elles soient privées ou publiques, sans oublier les Mémoires de contemporains. Lesquels se sont souvent interrogés sur cet homme qui mêla étroitement, au point de les confondre, tant la franchise et la susceptibilité que le courage et l'inconstance. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Zones limites...

    Les éditions Bouquins viennent de publier un recueil des récits de Jean-Paul Kauffmann intitulé Zones limites. Journaliste et écrivain, passionné par la période napoléonienne et amateurs de pérégrinations en quête d'un passé en fuite, Jean-Paul Kauffmann a été retenu en otage au Liban, entre 1985 et 1988.

     

    Kauffmann_Zones limites.jpg

    " L’œuvre à la fois puissante et discrète de Jean-Paul Kauffmann a été profondément marquée par la cruelle épreuve de trois années de détention au Liban. « J’écris pour faire disparaître ma condition d’ex-otage et en même temps je ne veux pas qu’on l’oublie », confie-t-il dans une longue préface inédite où il revient sur l’histoire d’une délivrance, le passage crucial du journalisme à la littérature.
    Les textes ici rassemblés constituent la majeure partie de son œuvre. Autant d’étapes d’une longue exploration au rythme lent et réparateur, imprégnées par une même quête de l’ailleurs, une même fascination de l’exil, des univers enfouis et disparus. À cet ensemble s’ajoute son premier texte, Le Bordeaux retrouvé, édité hors commerce peu après sa libération et révélé pour la première fois au grand public, où l’auteur, à peine sorti du dénuement absolu, conjure le chaos de sa captivité par la métaphore du vin.
    L’écriture ciselée de Jean-Paul Kauffmann emmène le lecteur sur ces zones limites que sont les bords reculés du monde, les territoires lisières, les fleuves irrigués par la mémoire des plus grands auteurs, les plaines hantées par les fantômes des batailles d’Empire. L’écrivain y retrouve le chemin, ponctué de rencontres, qui le conduit vers les lieux du retour, au cœur de ses paysages de prédilection. Odyssée de la redécouverte, de l’exhumation des sources, qui doit sa magie particulière à la grâce et la sensibilité d’un grand styliste. "

    Ce volume contient : L’Arche des Kerguelen • La Chambre noire de Longwood • La Maison du retour • Courlande • Remonter la Marne • Outre-Terre ​• Le Bordeaux retrouvé.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'Empire de la paix : quand la France réunissait l'Europe...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier une étude historique d'Aurélien Lignereux intitulée L'Empire de la paix - De la Révolution à Napoléon. Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Grenoble, Aurélien Lignereux est spécialiste de l'empire napoléonien.

     

    Lignereux_L'empire de la paix.jpg

    " De la Révolution française et du Premier Empire, on retient des batailles et des victoires. La France se serait agrandie grâce à ses succès militaires. Jusqu'à constituer, sous Napoléon, un Empire de près de 130 départements. Et si, loin d'être un phénomène guerrier, l'Empire était un phénomène politique et bien souvent pacifique ? C'est la thèse détonante d'Aurélien Lignereux qui rappelle dans ce livre que, contrairement à une idée reçue, le gain de territoires ne provenait pas des conquêtes, en soi insuffisantes, mais d'un processus administratif et politique lourd et complexe : la « réunion ». Autrement dit : il ne suffisait pas de gagner des guerres pour gagner de nouvelles régions. On découvrira avec stupéfaction la complexité des arguments avancés pour opérer le rattachement d'une population à la France. Laquelle charrient des phénomènes jamais identifiés : la francisation de tout un pan de l'Europe et la réciprocité de l'impérialisme puisque la France elle-même change lorsque des Piémontais ou des Hollandais sont nommés préfets à Bourg ou à Nantes ! Si le phénomène impérial a existé, il était bien moins militaire que politique. Napoléon déchu, des centaines de Belges, de Rhénans ou de Génois voudront, par exemple, redevenir les Français qu'ils avaient été sous la République et l'Empire. Un livre magistral d'intelligence, qui renouvelle en profondeur l'état des connaissances relativement aux guerres de la Révolution et de l'Empire. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Sanctions contre la Russie : «Quelles leçons tirer du blocus continental de 1806 ?»

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Olivier de Maison Rouge, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la question des sanctions économiques contre la Russie.

    Avocat, Olivier de Maison Rouge est spécialiste des questions juridiques liées à l'intelligence économique et au secret des affaires. Il a publié deux ouvrages sur le sujet, Penser la guerre économique (VA éditions, 2018) et, récemment, Survivre à la guerre économique (VA éditions, 2020).

     

    Blocus continental_Leipzig.jpg

    Sanctions contre la Russie : « Quelles leçons tirer du blocus continental de 1806 ? »

    Depuis février 2022, à la suite de l'agression militaire de son flanc est, l'Europe a répondu par des sanctions économiques: banques russes bannies du réseau Swift, gels des avoirs des oligarques, quotas, suspensions des commandes, etc.

    In fine, le rouble s'est apprécié, et l'Europe a constaté le niveau élevé de dépendance aux matières premières russes. Est-ce à dire que les sanctions économiques se retournent contre ses auteurs ?

    Prenons l'exemple du blocus européen décrété contre l'Angleterre par Napoléon 1er. Si l'industrie anglaise a dans un premier temps fléchi, elle a en définitive su nouer comme alternative de nouveaux partenariats commerciaux avec son vaste empire, lui permettant de parvenir au faîte de la gloire, sur terre et sur mer, au XIXe siècle.

    Rédigé de la main de l'Empereur, le décret dit «de Berlin» du 21 novembre 1806, institue le blocus continental dans ces termes:

    Article 1er – Les îles Britanniques sont déclarées en état de blocus.

    Article 2 – Tout commerce et toute correspondance avec les îles Britanniques sont interdits. En conséquence, les lettres ou paquets adressés ou en Angleterre ou à un Anglais, ou écrits en langue anglaise, n'auront pas cours aux postes et seront saisis. (…)

    Par le décret de Milan du 17 décembre 1807, l'Empereur ordonne que tout bateau ayant mouillé dans un port britannique, quelle que soit sa nationalité, soit considéré comme battant pavillon britannique et par conséquent susceptible d'être confisqué par l'administration des douanes.

    Avec les victoires napoléoniennes, cette disposition sera étendue aux territoires conquis sur le continent européen. Napoléon 1er voudra ainsi interdire toute marchandise britannique de Lisbonne à Saint-Pétersbourg.

    Par le traité de Tilsit conclu avec le Tsar le 7 juillet 1807, la Russie et la Prusse adhèrent à leur tour au blocus continental, créant un mouvement de «tenaille» territoriale face aux Îles britanniques (la Russie rompra cependant l'alliance territoriale le 13 décembre 1810). Le 6 septembre 1807, les pays scandinaves sont embrigadés à leur tour dans cet embargo (la Suède s'y associe le 6 janvier 1810) tandis que le 23 novembre de la même année, le verrou continental est scellé au Portugal que les armées impériales envahissent.

    Le premier effet a été la crispation des relations entre l'Amérique et la Grande-Bretagne (1812-1814). Au-delà de la rivalité qui préexistait en raison de l'indépendance des États-Unis d'Amérique, le blocus imposé par les Anglais devait contrarier le commerce transatlantique.

    En 1807, la jeune nation américaine devait rompre tout négoce avec le vieux continent. En raison de ce choix forcé de neutralité, la conséquence directe pour la France a été la rupture des approvisionnements.

    L'Angleterre, quant à elle, privée de ses fournisseurs européens, a su nouer de nouvelles relations commerciales, notamment avec le Canada, puis avec les États-Unis et l'Amérique latine.

    Un autre des revers du blocus, est la fermeture des ports aux marchandises britanniques et réciproquement, la coupure des approvisionnements en matières premières issues des colonies ultramarines. En conséquence, le port de Marseille voit ainsi sa fréquentation passer de 200 en 1805 avant de tomber à moins de 50 en 1808 et à 4 en 1812. Il en sera de même pour les ports de Hollande, d'Allemagne et d'Italie.

    La volonté de l'Empereur est manifestement d'effondrer l'économie anglaise en lui coupant ses débouchés commerciaux ainsi que les flux entrants de matières premières destinées à alimenter la production manufacturière (céréales, armes, munitions, coton, laines, etc.). De fait, on estime à 20% la chute des exportations anglaises entre 1808 et 1810.

    Le blocus ayant été imposé aux territoires occupés par l'Empire contre leur gré, un détournement sera constaté dans chaque place commerciale, parfois avec le concours de la corruption des séides français. Tout un système de contrebande verra le jour, anéantissant pour partie les effets du blocus. Face à ce contournement, les Douanes françaises vont devoir ajuster les mesures d'embargo et créer en 1809 des licences d'importation et d'exportations accordées à certaines compagnies maritimes, sur certains produits. Elles ne furent en réalité que la reconnaissance de circuits commerciaux clandestins existants.

    Le blocus continental voulu par Napoléon 1er a dans un premier temps fonctionné au bénéfice de l'industrie naissante française, notamment dans le domaine du textile. Cette expansion économique a d'ailleurs permis un rattrapage rapide des années révolutionnaires qui avaient freiné tout développement industriel.

    Mais dans un second temps, les effets du blocus se révélèrent contreproductifs, car la matière première comme les machines-outils ont manqué et les ventes hors d'Europe ne furent jamais compensées. Tandis que l'Angleterre a su forger une économie tournée vers d'autres horizons (notamment l'Amérique latine, favorisée par la chute des Bourbons d'Espagne qui devinrent des alliés de circonstances de l'Angleterre) et asseoir sa puissance maritime face au continent, se créant de nouveaux débouchés qui feront sa fortune au XIXe siècle, la France, centrée sur le seul continent, ne devait pas trouver de relais alternatifs au-delà de ses marchés domestiques. Napoléon 1er n'a pas su nouer au bénéfice de la France une relation particulière avec les États-Unis d'Amérique, alors qu'il aurait pu profiter des relations distendues avec l'ancien suzerain Britannique. Au contraire, il considère les navires marchands américains comme ennemis et les fait saisir.

    Par suite, les puissances européennes qui s'étaient vues imposer des embargos non consentis se tournèrent vers d'autres clients. Les nations européennes avaient payé un lourd tribut à la France qui avait prélevé son impôt sur elles pour financer ses guerres et fermé ses ports. Le retour de balancier n'en fut que plus rude. Le commerce extérieur de la France devait durablement chuter, affaiblissant d'autant son industrie.

    En parallèle, malgré des crises conjoncturelles passagères (1808 et 1810) et une croissance un temps ralentie, l'Angleterre est in fine sortie renforcée de cette épreuve, agrandissant par suite son empire comme sa clientèle et devenant la nation dominante du XIXe siècle.

    Ce faisant, selon François Clouzet, le blocus a eu pour conséquence de déplacer l'axe industriel de la façade Atlantique vers l'est (Alsace, Allemagne, Belgique) participant à l'accroissement des richesses industrielles rhénanes («nouvelle Lotharingie») et jetant les prémices des guerres franco-allemandes qui allaient se succéder jusqu'en 1945, concourant pour affaiblir l'Europe continentale jusqu'à la ruine et le déclassement au bénéfice des États-Unis, autre puissance thalassocratique. D'une guerre économique l'autre…

    Olivier de Maison Rouge (Figaro Vox, 20 juillet 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Escapade dans le Val de Loire...

    Le trente-sixième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré au Val de Loire pour poursuivre le tour de France littéraire entamé dans les numéros précédents...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

    Livr'arbitres 36.jpg

     

    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Editions Æthalidès

    Lionel Lecœur

    Sélection du prix des Hussards

    Venise

    Portrait

    Barbellion

    Prosper Mérimée

    Dossier

    Val de Loire

    Diaristes

    René Fallet

    Christian Millau

    Claude-Michel Cluny

    Christian Dedet

    Gabriel Matzneff

    Roland Jaccard

    Raymond Espinose

    Entretien

    Christian Authier

    Jean-Paul Charygues de Olmetta

    Aristide Leucate

    Domaine étranger

    William Makepeace  Thackeray

    Réédition

    Jacques Chardonne

    Histoire panorama

    Jean de La fontaine

    Dominique Venner

    Saïgon

    In Memoriam

    Dante

    Napoléon

    Dostoïevski

    Brassens

    Nouvelle

    Polar

    Dominique Guiou et Thomas Morales

    Nadine Monfils

    Frédéric Rouvillois

    Jean Ollé-Laprune

    Littérature jeunesse

    Bande dessinée

    Terpant-Giono

    Orwell-L'Herminier

    Jean-François vivier, Régis Parenteau-Denoël

    Drôle d'époque

    Carrefour de la poésie

    Carte postale

    Vagabondage

     

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!