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macron - Page 19

  • Une justice politique...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Régis de Castelnau intitulé Une justice politique - Des années Chirac aux années Macron, histoire d'un dévoiement. Avocat, fondateur du Syndicat des Avocats de France, Régis de Castelnau, qui a enseigné à l’université Paris II, collabore à plusieurs médias de la sphère souverainiste et anime le site Vu du droit.

     

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    " A l’heure où les questions judiciaires occupent un espace médiatique toujours plus important,  toutes  les études  démontrent pourtant que l’opinion publique se défie désormais de la Justice.
    Que s’est-il donc passé  ?
     
    Bien sûr,  la pénurie  des  moyens explique en partie cette image de service public à l’abandon. Mais, selon Régis de Castelnau, cette défiance prend d’abord racine dans  la perte flagrante  par la magistrature  de  sa neutralité au profit d’un exercice politique de sa mission.
     
    En analysant les trois dernières décennies, il montre comment la justice pénale, renonçant à son impartialité, a accepté de devenir un instrument intervenant directement  dans le champ politique.  Castelnau détricote, pièce par pièce, la plupart des grandes affaires politico-judiciaires récentes et révèle leurs mécaniques cachées. Enfin, il démontre comment les différents dispositifs mis en place par François Hollande ont permis à la haute fonction publique judiciaire, en disqualifiant François Fillon,  d’assurer  l’arrivée  à l’Élysée  d’Emmanuel Macron.  Et de devenir ensuite une des pièces essentielles de son exercice du pouvoir.
     
    Depuis 2017, Castelnau expose les éléments qui permettent d’affirmer que la Justice  ralliée au « bloc élitaire » assure la pérennité  d’un système où l’argent joue un rôle majeur. Un système où il s’agit d’abord de protéger les amis, de maintenir une pression constante sur les opposants et enfin de réprimer le Peuple quand il ose exprimer une révolte sociale ou une inquiétude sécuritaire.
    Le tableau final, lourdement documenté, est celui d’une magistrature qui a fait le choix de son idéologie plutôt que du bien commun. "

     

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  • L’Amérique méprise ses courtisans...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Renaud Girard, cueilli sur Figaro Vox et consacré aux dirigeants américains qui ne respectent que les nations qui savent leur tenir tête. Renaud Girard est correspondant de guerre et chroniqueur international du Figaro.

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    L’Amérique méprise ses courtisans

    Boris Johnson prépare psychologiquement le Royaume-Uni au scénario du pire dans ses relations avec l’Union européenne, à savoir le même statut que l’Australie (que son premier ministre a qualifié d’exécrable). Dans la campagne qu’il avait menée pour le Brexit au premier semestre de 2016, le tonitruant Boris avait promis à ses électeurs eurosceptiques monts et merveilles dans la relation commerciale privilégiée que la Grande-Bretagne allait établir avec les Etats-Unis. Une fois élu premier ministre, il avait flatté Donald Trump plus que de raison, afin d’établir un partenariat stratégique d’égal à égal avec les Américains. Rien n’est venu. Boris Johnson s’est trompé, il n’obtiendra jamais son partenariat privilégié, avec les Républicains comme avec les Démocrates. Car l’Amérique est une nation puritaine méprisant la flatterie et une superpuissance sûre d’elle-même, ne concevant aujourd’hui de dialogue d’égal à égal avec aucun autre Etat, hormis la Chine.

    Jusqu’à présent, le premier ministre de sa Gracieuse Majesté n’a pas obtenu autre chose d’outre-Atlantique que la joyeuse perspective d’une invasion de poulets chlorés et de veaux aux hormones, et la réalité concrète d’une hausse de 25% des droits de douane sur le whisky écossais, provoquant une chute de 65% de ses ventes sur le marché américain. Le 1er octobre 2020, Boris Johnson avait fait un discours pour obtenir la fin de cette surtaxe qualifiée de « scandaleuse ». Elle est, à ce jour, toujours perçue par les douanes américaines.

    Le premier ministre britannique aurait tort de croire que l’Amérique est prête à accepter des alliés lui parlant d’égal à égal. Est révolue l’époque de la conférence de l’Atlantique entre Roosevelt et Churchill (août 1941). En novembre 1956, la nouvelle réalité éclata au grand jour lorsque le président Eisenhower ordonna à l’Angleterre et à la France de retirer leurs corps expéditionnaires de la ville de Suez et que le gouvernement de Sa Majesté s’exécuta, suivi par celui de la Quatrième République française. La réalité est que, dans les relations internationales, l’Amérique admet des valets mais pas d’alliés européens lui parlant sur un pied d’égalité. Car, depuis toujours, elle se conçoit comme une nouvelle Jérusalem, dotée d’une « destinée manifeste », qui est de libérer les nations européennes (et leurs anciennes colonies) de leur corruption originelle et d’imposer sa démocratie et sa justice au monde entier. Voilà pourquoi les procureurs américains estiment que le droit américain doit s’appliquer partout sur la planète et qu’ils se permettent d’infliger des amendes gigantesques aux entreprises étrangères prises en flagrant délit de violation des lois américaines.

    Ce n’est pas un hasard si le 44ème président des Etats-Unis a intitulé « Terre Promise » le volume de Mémoires qu’il vient de publier. Il y a, dans ce livre, un passage hallucinant, consacré au 6ème président de la République française. Ce dernier est moqué pour sa petite taille, pour ses talonnettes, pour son langage des mains, pour sa « poitrine bombée de coq nain », pour son allure de personnage de Toulouse-Lautrec, pour son « anglais limité ». Avec son arrogance tranquille d’ancien professeur de droit constitutionnel à l’université de Chicago, Barack Obama ne prend pas la peine de nous expliquer pourquoi, lui, ne parle pas un mot de français, alors que les Pères fondateurs de la République américaine avaient, eux, pour la plupart, lu, dans le texte original, L’esprit des lois de Montesquieu. L’estocade vient à la fin, quand Obama écrit que la conversation de Nicolas Sarkozy « passait de la flatterie à la fanfaronnade ». Obama montre fort peu de reconnaissance au plus pro-américain des présidents de la Cinquième République, à l’homme qui prit la décision de réintégrer la France dans l’organisation militaire de l’Alliance atlantique – décision d’autant plus sympathique à l’Amérique qu’elle fut prise à un moment (2008) où l’OTAN commençait à montrer de sérieuses faiblesses en Afghanistan. Ne souhaitant pas voir les officiers français prendre leurs ordres auprès d’officiers américains, le président de Gaulle avait retiré, en 1966, la France de la structure militaire atlantique.

    Le général avait parfaitement compris que lécher les bottes des Américains n’apporterait jamais rien à la France. Contre leur avis, il l’avait dotée d’une force atomique autonome et d’une politique étrangère indépendante. Et il n’avait pas eu peur de les critiquer ouvertement sur le « privilège exorbitant » de leur monnaie comme sur leur guerre au Vietnam. Mais quand Nixon arriva au pouvoir, sa première visite fut pour de Gaulle, qu’il traita d’égal à égal.

    Dans le programme de Joe Biden, il y a l’idée intéressante d’une union économique Amérique-Europe contre les Chinois. Sachons ne l’accepter que si elle est édifiée d’égale à égale.

    Renaud Girard ( Figaro Vox, 14 décembre 2020)

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  • Élection de Macron, lutte contre Trump, Covid-19, « Grand Reset » : les manigances de la super-classe mondiale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux manigances de la super-classe mondiale pour raffermir son contrôle sur l'Occident...  Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018) et tout dernièrement La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020).

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    Élection de Macron, lutte contre Trump, Covid-19, « Grand Reset » : même complot, même combat ?

    En 2020, l’empire – c’est-à-dire la super-classe mondiale – a contre-attaqué avec succès en Occident. Car s’il n’a pu finalement empêcher le Brexit, il est parvenu en 2020 à empêcher la réélection de Donald Trump aux États-Unis, qui était en lutte contre l’État profond.
    La contre-attaque réussie de la super-classe mondiale contre le leader de la première puissance du monde occidental a reposé sur trois leviers principaux : l’utilisation de la pandémie de la Covid-19, l’orchestration de la haine ethnique entre Blancs et Noirs, enfin l’organisation aux États-Unis d’une fraude électorale à grande échelle. À chaque fois, les médias mainstream ont été mobilisés pour sidérer l’opinion.
    Un précédent qui doit nous alerter sur ce qui risque de se passer pour la présidentielle française de 2022.

    Une épidémie opportune

    On ignore à ce jour l’origine exacte de l’épidémie de Covid-19.
    Mais si elle a paru dans un premier temps, aux optimistes, remettre en cause la croyance dans les vertus de « la mondialisation heureuse », l’oligarchie a rapidement pris la mesure des occasions qu’elle lui offrait.

     Aux États-Unis, les mesures coercitives prises au nom de la lutte contre la Covid – notamment le confinement de la population – ont eu pour effet immédiat de plomber le bilan économique positif de Donald Trump.
    Mais à plus long terme, ces mesures jouent en faveur de l’agenda économique des oligarques, détruisant l’économie de proximité au profit des majors de la grande distribution, de l’e-commerce et de Big Pharma. Renforçant également la tendance au développement de la numérisation et du télétravail, c’est-à-dire à l’individuation des rapports de moins en moins « sociaux » justement. C’est ce que l’on nomme le Grand Reset pour faire court.

    Mais ce Grand Reset a des effets politiques directs car il appauvrit et marginalise ceux qui « votent mal » (petits commerces, professions libérales, agriculteurs, salariés, éditeurs ou artistes dissidents, etc.) et il favorise au contraire les grandes entreprises mondialisées, celles qui soutiennent l’oligarchie en adoptant de plus en plus des positions politiques [1]. Et dont 2020 consacre en quelque sorte la domination de plus en plus arrogante.

    La dictature, une idée neuve en Occident

    La dictature sanitaire mise en place à la suite de la Covid a aussi permis de tester, sur une très grande échelle, la mise en condition de toute une population par le matraquage et la censure médiatiques et l’orchestration de la peur. Et elle a démontré que la propagande marchait très bien au xxie siècle !
    Elle a permis de tester la soumission de toute une population à une réduction drastique des libertés fondamentales : notamment la liberté d’aller et venir, la liberté de réunion, la liberté de culte et la liberté de se réunir en famille.

    L’épidémie a aussi renforcé le pouvoir exécutif avec, comme en France, l’invention d’un nouveau motif d’état d’urgence : l’état d’urgence sanitaire. Et une intrusion croissante de l’État dans la vie des gens, puisqu’on prétend désormais réglementer jusqu’au nombre de convives dans les repas de famille et la façon dont les personnes âgées doivent manger ! Et bien sûr imposer de fait une obligation mondiale de vaccination.

    L’épidémie a donc renforcé l’évolution postdémocratique des États en Occident, en imposant la dictature des « sachants », aux dépens des peuples sidérés, muselés et confinés.

    Depuis 2020 la dictature est une idée neuve en Occident.

    L’orchestration de la haine raciale

    En 2020, la super-classe mondiale a ensuite orchestré sur une grande échelle la haine ethnique entre Blancs et Noirs : d’abord aux États-Unis (affaire Floyd) pour nuire à Donald Trump et notamment essayer de pousser l’électorat afro-américain dans le camp démocrate.
    De nombreuses manifestations violentes ont justement eu lieu dans des villes ou comtés démocrates et l’extrême gauche s’est fortement mobilisée dans le mouvement BLM.

    La thématique du privilège blanc – très en vogue dans les universités – a aussi été médiatisée car elle renouvelle l’accusation de racisme et vise in fine à museler les personnes blanches (qui aux États-Unis votaient plutôt républicain).

    Mais il faut relever que cette stratégie a aussi été déployée en Europe et, notamment en France, autour de la thématique des violences policières et de l’affaire Traoré [2].

    Ce n’est certainement pas le fait du hasard lorsqu’on voit Assa Traoré faire la une du magazine Time comme « gardienne de l’année », lorsqu’on sait que l’indigéniste Rokhaya Diallo est passée par les Young Leaders, ou lorsque les ONG Soros soutiennent les No Borders. Et que tous les médias mainstream s’ouvrent largement aux délires indigénistes… au nom de l’antiracisme.

     

    L’horizontalisation des conflits

    La promotion d’un antagonisme racial en Occident s’inscrit en effet dans une stratégie consciente de fracturation sociale.

    Elle vise à développer les oppositions et les clivages sociétaux « horizontaux » (actifs contre retraités, salariés du public contre ceux du privé, jeunes contre vieux, Noirs contre Blancs, musulmans contre chrétiens, laïcs contre croyants, hétérosexuels contre homosexuels, hommes contre femmes, policiers contre citoyens, etc.) pour bloquer toute émergence d’un véritable conflit « vertical », opposant les peuples à l’oligarchie qui les opprime.

    Cette stratégie correspond très bien, en outre, à l’explosion des sociétés européennes, rongées par l’individualisme fanatique et par le chaos migratoire, qui provoque la défiance partout.

    L’extrême gauche joue un rôle central dans cette stratégie car elle contribue par ses violences à « pourrir » tous les mouvements protestataires anti-système, comme on l’a vu en France avec la destruction du mouvement des Gilets jaunes. Et à justifier en retour de nouvelles législations liberticides.

    C’est pourquoi elle reste l’enfant chéri du système, dans tous les sens du terme.

    La post-démocratie en marche

     

    L’organisation aux États-Unis d’une fraude électorale à grande échelle, pour favoriser le candidat démocrate, avec la complicité des médias et des instituts de sondages, constitue enfin l’autre fait marquant de 2020.

    À noter aussi qu’en raison de son âge avancé le candidat démocrate risque de n’être qu’un président de transition, dont l’autorité sortira en outre affaiblie du scrutin contesté. Une proie facile pour l’oligarchie, donc.

    Ce qui s’est passé pour l’élection présidentielle américaine de 2020 montre surtout qu’en Occident les échéances électorales, biaisées par le poids écrasant des médias et des instituts de sondage mainstream, permettent de plus en plus difficilement de faire échec à l’oligarchie.

    Des manœuvres qui donnent à réfléchir

    Cette contre-attaque victorieuse de la super-classe mondiale en 2020 doit en tout cas donner à réfléchir pour la prochaine élection présidentielle française de 2022.

    Président impopulaire [3], Emmanuel Macron devrait, normalement, en effet, affronter l’élection de 2022 dans de mauvaises conditions.

    L’expérience montre que l’image donnée au début d’un quinquennat marque durablement l’opinion ; or l’image dégagée par le début de la présidence Macron est mauvaise : petites phrases méprisantes à l’encontre des Français, affaire Benalla, répression violente du mouvement des Gilets jaunes, réformes impopulaires.

    On ne peut même exclure qu’Emmanuel Macron ne parvienne pas au second tour de l’élection présidentielle, tant il a pu cristalliser sur sa personne la défiance de larges couches de la population, malgré un déversement médiatique de propagande en sa faveur.

    On peut penser que l’oligarchie cherchera alors à promouvoir un candidat de remplacement destiné à conduire la même politique, mais dans un style différent et plus consensuel : les candidats ne manquent pas dans la classe politicienne !

    Mais Emmanuel Macron peut aussi tout mettre tout en œuvre pour assurer sa réélection, coûte que coûte.

    Des événements imprévisibles, vraiment ?

    Emmanuel Macron a d’ailleurs déjà accédé à la présidence de la République française en 2017 non par un choix populaire (il n’a rassemblé que 18 % des électeurs inscrits et La République en marche encore moins, aux législatives) mais à la suite d’un complot judiciaire et médiatique qui a permis l’éliminer ses concurrents et de faire sa promotion publicitaire écrasante.

    On ne peut donc exclure qu’un tel scénario se reproduise en 2022 pour l’élection présidentielle française au profit du candidat de l’oligarchie.

    D’ailleurs Emmanuel Macron nous y invite lui-même lorsque, lors de son interview au média Brut, le 5 décembre 2020, il déclare de façon sibylline : « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. Je n’exclus rien. On a vécu des choses absolument imprévisibles. »

    Rien ne dit qu’un nouveau « risque sanitaire » n’apparaîtra pas opportunément en 2022, pour tenter de museler une nouvelle fois l’opposition à ce que représente Emmanuel Macron. Ou que le risque épidémique (ou l’absence de vaccin…) ne servira pas de prétexte pour écarter certains électeurs ou certains scrutateurs des bureaux de vote [4].

    D’ailleurs des initiatives sont d’ores et déjà prises pour promouvoir les procurations électroniques (pour les élections de 2021) et le vote par correspondance, tous sources de fraude, ce qui ne peut qu’inquiéter.

    2017, 2020, 2022 même complot, même combat ?

    Pour la super-classe mondiale, l’élection présidentielle française de 2022 est en effet tout aussi stratégique que les élections américaines de 2020.

    L’enjeu de la présidentielle de 2022, pour la super-classe mondiale, est tout simplement la poursuite de la déconstruction de la nation française.

    Car une France affaiblie, en passe de devenir l’homme malade de l’Europe, ne peut plus faire contrepoids à une Allemagne qui devient le pilier de l’atlantisme, du libre-échange et de l’immigration en Europe. Et donc la tête de pont de la super-classe mondiale en Europe.

    État-nation par excellence, la France est, pour cette raison, la cible de l’oligarchie mondialiste non seulement en Europe, mais en France même.

    À nous de nous mobiliser pour que 2022 ne soit pas un mauvais remake de 2017 et de 2020 !

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 décembre 2020)

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  • Feu sur la désinformation... (309)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Aux États-Unis, une vidéo enregistrée par une caméra de vidéosurveillance d’un centre de dépouillement de l’état de Géorgie montre que de nombreux bulletins ont été comptabilisés sans que des observateurs républicains soient présents.
    • 2 : Macron : la haine de la France à l’état « Brut »
      Emmanuel Macron a accordé un long entretien au média « Brut ». Il a multiplié les déclarations sidérantes marquant sa haine de l’identité française et sa soumission à l’islamisation de la France.
    • 3 : Revue de presse
      Mobilisation antiraciste planétaire pour des propos mal interprétés, Laurent Ruquier qui rejoint le camp des vilains fachos… Retour sur l’actualité médiatique de la semaine.

    • 4 : Violences d’extrême gauche : un sentiment trompeur d’embrasement ?
      De nouvelles violences ont émaillé la mobilisation de l’extrême gauche contre la loi Sécurité globale. Et les médias ont tout fait pour minorer ces violences.

     

                                               

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  • "Absurdistan" ou stratégie du choc ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Polémia et consacré à la façon dont le gouvernement français utilise la peur, le mensonge et les techniques de dressage pour imposer une politique sanitaire autoritaire. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Macron et le Covid-19 : « absurdistan » ou stratégie du choc ?

    « Nous sommes en guerre. » C’est ainsi que Macron annonça le premier confinement en mars 2020. Et « la première victime d’une guerre, c’est la vérité » (Kipling). Depuis cette déclaration, les mensonges sont omniprésents !

    1- Communication alarmiste et atmosphère de peur

    La communication gouvernementale a été systématiquement alarmiste.

    Lors du premier confinement le directeur général de la santé égrenait chaque jour le nombre de morts attribués au Covid-19. Et depuis, Santé publique France et les médias privilégient systématiquement dans leur communication les informations les plus inquiétantes. Selon les circonstances, ils mettent en avant le nombre de contaminations, ou celui des hospitalisations, ou bien les accès en réanimation ou bien encore les décès. En choisissant toujours le chiffre le plus « parlant » : soit le chiffre brut, soit le taux de progression.
    Les moyennes mobiles sur 7 jours, beaucoup plus pertinentes, mais lissant les effets de pic si utiles pour effrayer les Français, sont rarement utilisées… Et, quand il y a des bonnes nouvelles, elles sont occultées par des annonces négatives à propos de telle ou telle région ou tel ou tel pays. C’est le monde en noir pour générer une atmosphère de peur.

    2- Des mensonges présidentiels

    Les Français ont aussi été exposés aux innombrables mensonges ministériels d’Agnès Buzyn, Sibeth Ndiaye et Olivier Véran. Le président Macron lui-même s’est appuyé sur deux mensonges pour imposer le reconfinement en octobre 2020 en affirmant : « Quel que soit ce que l’on fasse il y aura 9 000 personnes en réanimation le 15 novembre » : pourtant il y en eut moins de 5 000 ! Avant de brandir « si on ne fait rien » le chiffre effrayant de 400 000 morts, soit 6 000 morts par millions d’habitants alors qu’aucun pays – sauf la Belgique – n’a jusqu’ici atteint plus de 1 000 morts par habitant.

    3- Une Dictature sanitaire implacable

    Cet atmosphère effrayante a permis la mise place d’une dictature sanitaire implacable. L’arrêt quasi complet du pays pendant six semaines lors du premier confinement et la mise en place d’une répression d’État spectaculaire : côté plaisant, randonneurs traqués en hélicoptère ; côté tragique, visite aux parents mourants interdite et funérailles quasi impossibles. On pense à Créon refusant à Antigone de rendre les honneurs funèbres à son frère.

    Et même si le reconfinement de novembre est plus souple que celui d’avril, les Français n’en subissent pas moins une formidable régression de leurs libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de réunion, liberté de manifestation, liberté du commerce, liberté du culte (catholique), liberté de prescription et de conscience (pour les médecins). En attendant les prochaines mesures qui pourraient régenter la vie à l’intérieur du domicile et créer une obligation vaccinale (pour un vaccin en cours d’expérimentation…) !

    4- Des résultats médicaux pour le moins incertains

    Le 1er confinement avait pour objectif d’éviter la sur saturation des services d’urgence. Peut-être l’a-t-il permis, même s’il est difficile de savoir ce qui ce serait passé en absence de confinement. La courbe en cloche marquant la progression, puis la régression, du virus aurait-elle été différente ? A minima le doute reste permis.

    Pour le couvre-feu d’octobre et le reconfinement de novembre, les faits sont plus clairs : pour les chiffres des contaminations recensées et plus encore pour ceux mesurant la présence du virus dans les eaux d’égouts, le point d’inflexion des courbes est antérieur aux mesures gouvernementales.

    On ne peut exclure qu’avec un certain cynisme les communicants macroniens se soient dit : « Ces événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs ». Bien sûr, les thuriféraires du gouvernement peuvent aussi faire valoir que les décisions prises ont pu empêcher que les courbes, après une pause, ne repartent à la hausse.

    5- Un bilan global peu convaincant

    Un benchmark de la situation dans différents pays est sévère pour la gouvernance française qui cumule :

    • mesures bureaucratiques et liberticides (l’ « absurdistan français » selon le grand journal allemand Die Zeit),
    • une forte régression économique,
    • un bilan en termes de morts plutôt élevé par rapport aux autre pays : 750 morts par million d’habitants (au 23 novembre) soit un ordre de grandeur comparable à ceux du Brésil et des Etats-Unis, pays accusés par les médias d’avoir très mal géré leur crise et supérieur à la Suède qui n’a jamais confiné…

    Ce qui permet de se poser la question : les libertés et l’économie des Français ont-ils été sacrifié pour rien ?

    6- Mortalité, natalité, morbidités… un bilan encore difficile à établir

    En fin d’année 2020, de l’ordre de 60 000 à 70 000 décès (10 % des morts de l’année) seront attribués au Covid-19. Un chiffre qui sera supérieur à la surmortalité de 2020 sur 2019 ou 2018 (compte-tenu du fait qu’une partie des décès attribués au Covid-19 auraient eu lieu pour une autre cause en absence du Covid-19). Une surmortalité qui selon l’INSEE (en octobre 2020) avait diminué l’espérance de vie des Français de 0,1 an pour les femmes et de 0,2 ans pour les hommes : une chute modeste qui s’explique par le fait que le Covid-19 est très rarement mortel en dehors des populations âgées et à comorbidités.

    Le Covid-19 – et surtout les mesures sanitaires prises pour le combattre – auront d’autres conséquences sur la mortalité, la morbidité, la natalité dans les années qui viennent.

    Sur la mortalité de 2021, trois effets sont possibles :

    • une sous mortalité par effet rattrapage (l’excès de décès de 2020 étant en partie compensé),
    • une poursuite de la surmortalité COVID en cas de nouvel épisode de contagion,
    • et une surmortalité due aux traitements différés de cancers ou autres pathologies.

    Sur la natalité de 2021, deux effet sont possibles :

    • une augmentation des grossesses non désirées pendant le confinement (argument évoqué par les « progressistes » pour justifier l’allongement des délais d’avortement),
    • un décalage des projets de maternités et une baisse des naissances voulues compte-tenu de la crise économique, des incertitudes sur l’avenir et de l’ambiance délétère.
      Difficile aujourd’hui de savoir ce qu’il en est même si les CAF disposent déjà des déclarations de grossesse. Mais l’omerta statistique en France est un sport politiquement correct…

    Sur les morbidités : l’oisiveté, le confinement, l’augmentation du temps passé devant les écrans risquent d’avoir des conséquences sur l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et neurologiques. Sans parler des problèmes cognitifs des jeunes enfants.

    7- Absurdistan et dadaïsme sanitaire…

    Il n’y a pas la moindre preuve de l’efficacité de la politique gouvernementale contre le Covid-19. En tout cas, pas la moindre preuve d’une meilleure efficacité en comparaison des autres pays.

    En revanche, il y des présomptions fortes de nuisances en termes de santé publique durable et de natalité.

    Et il y a des certitudes sur des conséquences économiques et budgétaires catastrophiques.

    Le tout dans un contexte de répression des libertés qui rappelle les années de guerre et les pratiques des États totalitaires.

    Ce qui qui conduit à se poser une question légitime : pourquoi ? Comment expliquer le dadaïsme sanitaire de Macron/Castex ? Par peur des médias et des juges ? Par bêtise de la bureaucratie sanitaire ? Par soumission aux appétits de Big pharma ? Difficile de répondre.

    … ou stratégie du choc ?

    Reste qu’il est frappant de constater que les mesures prises ménagent les plus puissants et promeuvent le monde de plus en plus virtuel des robots. Le confinement a été une formidable aubaine :

    • pour les GAFA et pour Amazon (des commandes passées à des robots et livrées par des esclaves) ;
    • pour les grandes – et très grandes – surfaces commerciales ;
    • pour les médias audio visuels qui ont amélioré leurs audiences et leurs capacités de propagande ;
    • pour les grands de la malbouffe (Mac Donald, Burger King, Colombus, Subway) qui attendent les faillites pour racheter à bas prix les meilleurs emplacements commerciaux (les « corners »).

    Une aubaine pour les grands mais une grosse catastrophe pour les petits :

    • commerces enracinés dans la proximité mais discriminés à mort ;
    • associations conviviales locales privées d’activités, culturelles, sportives, de randonnées, de loisirs ;
    • livres et libraires frappés d’interdits ;
    • bars et restaurants, porteurs d’un savoir-vivre à la française, mais sacrifiés sur l’autel de la dictature sanitaire.

    Tout se passe comme si Macron utilisait la stratégie du choc pour achever de normaliser la société française et de l’assujettir toujours davantage aux oligarques de la superclasse mondiale. Bien sûr ils n’ont pas créé le Coronavirus. Mais ils se servent admirablement de la peur qu’il a suscitée (ou qu’ils ont suscitée en son nom) pour faire avancer leurs intérêts. En domestiquant une population à qui on fait oublier qu’il y a plus important que la santé et le prolongement de la vie : la vraie vie, la vie honorable et digne, tout simplement !

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 24 novembre 2020)

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  • Feu sur la désinformation... (307)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Les journalistes français ont préféré se concentrer sur un détail esthétique plutôt que sur le fond de la conférence sur la fraude des avocats de Donald Trump.
    • 2 : Loi sécurité, clandestins : les journalistes faux dissidents, vrais collabos
      Retour sur l’attitude des journalistes face à la loi sécurité globale et face à l’évacuation de la place de la République par la police. Les journalistes jouent aux révolutionnaires, influencés par l’extrême gauche.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Macron : une allocution et des questions
      Pour la 6e fois depuis le début de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron a longuement pris la parole. Un enfumage de plus ?

     

                                        

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