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israël - Page 16

  • Le printemps des sayanim...

    Né à Meknès en 1944, Jacob Cohen, qui a été professeur à la faculté de droit de Casablanca, s'est lancé depuis quelques années dans l'écriture. Le printemps des sayanim, qu'il vient de publier aux éditions L'Harmattan, est un récit à clefs, assez explosif, qui évoque les sayanim... « Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. » Ce livre devrait permettre aux lecteurs d'ouvrir les yeux sur une réalité rarement évoquée dans les médias. On se rappellera que la revue XXI avait surpris en évoquant le profil étrange de Marek Halter et les soupçons de la DST à son égard...

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    Le Printemps des Sayanim

    Par Jacob Cohen

    Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des Juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.

    L’Etat d’Israël possède ainsi un réservoir extraordinaire et inépuisable d’agents bien introduits dans tous les domaines et pratiquement tous les pays. Il suffit d’évoquer le Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et ses 500 000 membres, tous prêts à défendre Israël à n’importe quel prix. Il y aurait 3000 sayanim en France. Imaginons la contribution de plusieurs milliers de sayanim aux Etats-Unis, ne serait-ce que dans les domaines financier et cinématographique.

    Le premier intérêt du récit, c’est de mettre en lumière cette nébuleuse aussi mystérieuse qu’efficace. Car à moins de se référer à quelques livres écrits par des spécialistes – en particulier anglo-saxons – du fameux Mossad, on ne trouve nulle trace de ces sayanim. Même leur nom n’apparaît pratiquement jamais. Pourtant leur rôle est primordial dans les entreprises d’espionnage et/ou de manipulation médiatique du Service qui les emploie. Cette occultation peut déjà être considérée en soi comme une victoire de ces réseaux. Ils peuvent ainsi agir dans l’ombre, évitant de fait toute contre-attaque, ou même une tentative de créer des réseaux hostiles pour les contrer. On peut aussi se poser des questions sur les médias français qui ont réussi l’exploit de parler d’Israël et du Mossad sans jamais mentionner cette espèce de 5e colonne.

    Il va sans dire que l’auteur n’a eu aucun accès ni à des documents confidentiels ni à des témoignages directs. Mais le fait de connaître l’existence des sayanim, et leur dévouement exemplaire à Israël, lui a permis une lecture particulière de certains événements.

    Un exemple significatif : L’auteur a été approché par des francs-maçons juifs du Grand Orient, sur la base de son identité évidente. En 2002, alors qu’Israël réprimait violemment la seconde intifada, ces frères français voulaient créer une loge juive et sioniste (en violation des règles du GODF) pour aider leur patrie de cœur. Il était évident qu’ils agissaient pour le compte de structures sionistes. D’ailleurs, les conditions d’installation et de fonctionnement de cette loge montrent à quel point celle-ci a bénéficié de la complaisance des instances supérieures de l’obédience de la rue Cadet.

    Le Printemps des Sayanim met également en scène des personnages connus médiatiquement, dont l’influence est considérable, tant par leurs moyens financiers que par leurs réseaux, et qui, sans relâche, défendent la politique israélienne. On l’a vu récemment avec l’attaque brutale de la « flotille humanitaire ». Il s’est trouvé un grand philosophe pour évoquer « la pureté des armes sionistes », et un autre humaniste pour déplorer les « attaques antisémites ».

    Il est impossible de tout citer. Mais on ne peut passer à côté de ce fait longuement détaillé dans le récit : Comment SOS Racisme est devenu un auxiliaire des institutions sionistes françaises, notamment l’UEJF, avec qui il travaille main dans la main.

    Jacob Cohen

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  • A propos d'une re-re-re-diffusion...

     

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    Shoah, le film de Claude Lanzmann repasse une nouvelle fois sur Arte ce soir. Ce ressassement des "heures les plus sombres" de l'histoire européenne finit par devenir un rien morbide, à force... Dans son livre Le XXe siècle à l'écran, paru aux éditions du Seuil en 2004, l'historien israélien Shlomo Sand éreintait la fresque lanzmanienne, que tout le monde se voit sommé d'admirer. Dans une note de bas de page, il ajoutait, par ailleurs ceci :

    " C'est l'occasion de rappeler une information qui n'a pas retenu l'attention du public en son temps, mais n'a pas été démentie :  « L'idée du film a été avancée par le chef du département de l'information du ministère des Affaires Etrangères [israélien], à la veille de la campagne électorale de 1977. Le ministère était intéressé à produire un film d'information historique et s'adressa à Lanzmann pour le faire. Pour éviter qu'il ne soit perçu comme un film de propagande israélien, le financement du metteur en scène fut transféré via une société fictive créée à l'étranger à cet effet », Yoram Yarkoni, « Shoah privée» (en hébreu), Kol Hair, n°476, 23 octobre 1987. Je remercie Levana Frenk de m'avoir communiqué cette information. Frenk traite des questions relatives à la production du film Shoah dans sa thèse de doctorat, en préparation."

    L'information est encore plus intéressante quand on se souvient que le même Lanzmann a aussi réalisé en 1994 Tsahal, un film à la gloire de l'armée israélienne...

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  • Enquête sur les réseaux pro-israëliens en France

    L'historien Paul-Eric Blanrue a publié en juin dernier, chez l'éditeur belge Oser dire, une passionnante enquête consacrée aux agissements des réseaux pro-israëliens en France et à leur influence sur la politique étrangère de notre pays. Intitulé Sarkozy, Israël et les juifs, l'ouvrage est désormais distribué assez largement en France et a réussi à percer le mur du silence médiatique qui avait été construit autour de lui.

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    "Aujourd'hui, en France, parler d'Israël avec sérénité et franchise est devenu impossible. La question est taboue. Quiconque se permet de critiquer l'État juif risque d'être qualifié d'antisémite. Dans la « patrie des Droits de l'Homme et de la liberté d'expression », un délit d'opinion, en politique et en histoire, est établi. En lieu et place de la discussion libre, une dictature de la pensée unique a été instaurée... C'est en 1967, par la voix du président Charles De Gaulle, que la France prit pour la première fois ses distances avec Israël. Sous le régime précédent, ce pays avait bénéficié de grands privilèges, puisque c'est grâce à la IVe République que l'État juif avait acquis la bombe atomique. Les présidents français qui succédèrent au Général s'efforcèrent, à son image, de maintenir l'équilibre entre les parties en présence, palestiniennes comme israéliennes. Mais tout changea soudain en 2007, avec l'élection à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait longtemps été à la tête d'un parti qualifié de « gaulliste ». Mais, sur la question d'Israël, il tourna résolument le dos à la position défendue par le Général. Prônant désormais la défense quasi inconditionnelle d'Israël, Sarkozy met aujourd'hui en oeuvre une politique qui est l'image inversée de celle du fondateur de la Ve République. Pour lui, toute critique d'Israël serait un signe d'antisémitisme. Historien spécialisé dans les mystifications, Paul-Éric Blanrue refuse de verrouiller sa pensée. L'objectif de son livre est de participer à la prise de conscience du danger que représente la nouvelle politique étrangère française. Paul-Éric Blanrue nous ouvre les yeux sur les aspects déjà périmés des choix étranges de Nicolas Sarkozy. Il dévoile pourquoi le président français s'est engagé dans une voie qui va contre les intérêts de son pays et risque d'entraîner bientôt la France dans des conflits majeurs, au Liban, en Iran ou ailleurs. Il décrit un par un les réseaux pro-israéliens qui servent cette stratégie, démontre leur puissance, signale leur aveuglement et fournit les noms des principales personnalités qui en font partie. Il récuse l'assimilation faite systématiquement entre judaïsme et sionisme. Il appelle les juifs de France à se défaire d'urgence de leurs porte-voix officiels, qui ne représentent tout au plus qu'un sixième d'entre eux, et les encourage à se rebeller contre une politique qui, à terme, se révélera désastreuse pour eux comme pour tous les Français. L'auteur avance enfin des propositions qui font revivre la hardiesse traditionnelle de la pensée critique française et qui peuvent à nouveau souder les Français dans un projet généreux, pour en finir avec le communautarisme imprudemment importé des États-Unis."
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