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immigration - Page 82

  • L'année du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Joris Karl, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la violente aggravation de la crise que pourrait nous réserver l'année 2013... A titre de mise en bouche, vous pourrez découvrir le scénario noir de 2013, imaginé par France 2 dans son journal de 20 heures du 20 décembre 2012 et évoqué dans l'article.

     


    2013, l'année du chaos ?

    Le Français moyen pense que ça n’arrivera jamais, comme en 1937 il ne pensait pas que 1940 fut possible. Mais la catastrophe approche, inexorablement, mathématiquement. On peut la humer à distance, comme une bête sauvage aux relents de malheurs, qui se faufilerait dans les sous-bois économiques. Les branches craquent dans la nuit, on l’entend toujours plus près, mais on préfère se blottir au fond du lit, en espérant que tout cela n’est qu’une légende. Et pourtant…

    Les médias ne peuvent plus cacher la réalité, c’est à cela qu’on voit ce qui se prépare. Nous avions déjà le président Hollande qui annonçait une année 2013 durant laquelle le chômage ne cesserait d’augmenter, ce qui, pour un homme au pouvoir, était une première assez couillue !

    Nous avions cet étrange docu-fiction de France 2 qui jouait à nous faire peur : « 2013, le scénario noir »

    Et puis, le réveillon à peine digéré, ce dossier paru dans Le Parisien, évidemment repris à la télé (France 3) : les véritables chiffres du chômage enfin dévoilés. Une bombe atomique qui a explosé à l’heure où, personnellement, je sortais mes lentilles du micro-ondes.

    « 9 Millions de chômeurs en France à ce jour ». Je n’osais pas en croire mes oreilles. Même un dur à cuire du FN n’aurait pas osé ce chiffre de malade. Dire que je passais pour un néo-nazi quand j’annonçais cinq millions de chômeurs dans les dîners en ville…

    La réalité éclaboussait tout. Aux 3 millions et quelques d’inscrits métropolitains à Pôle Emploi, on ajoutait ceux de l’Outre-mer. On atteignait alors 5 millions et demi de sans emploi ou en activité (très) réduite. Pour une fois inspirés, les journalistes avaient la terrible idée de continuer l’addition maudite. Et vlan, encore 1 300 000 bénéficiaires du RSA ; et vlan, 1 500 000 personnes « en temps partiel subi » qui vivotent au gré de CDD au rabais. Et bang, encore 830 000 « découragés » qui ont abandonné toute démarche. Sale décompte, sale total. Au pourcentage de la population active, cela fait donc… 30 % de sans emplois. Un chiffre ahurissant, digne des heures sombres de la République de Weimar !

    Pour corser le tout — j’avais tout juste fini d’avaler mes lentilles —, une jolie présentatrice enfonçait le clou : le secteur automobile français obtenait son pire résultat depuis 1997 avec moins 14 % de vente en 2012.

    Après six mois de plans sociaux à répétitions, la France peut regarder avec terreur ses voisins s’enfoncer. De l’Espagne à la Grèce, c’est à qui plongera le premier. « Ils » pourront multiplier les réunions de la dernière chance pour sauver l’euro, remonter les cours de la bourse au cric, au bout d’un moment, l’étincelle jaillira. On ne sait pas où, pas quand. Peut-être en mars, peut-être en septembre. En tout cas, la machine infernale de l’immigration (300 à 500 000 personnes qui débarquent chaque année en France) ne va pas ralentir, au contraire.

    Préparez-vous.

    Le chaos, c’est demain.

    Joris Karl (Boulevard Voltaire, 4 janvier 2013)

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  • 2013 : la France paupérisée...

    Nous reproduisons ci-dessous un article, malheureusement parfaitement juste, de Cathy Cardaillac, cueilli sur Polémia et consacré à la paupérisation galopante qui gagne notre pays...

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    Il pleut dans les couloirs du RER

    La France d'aujourd'hui, c'est la Pologne des années 1980


    Il y a la pauvreté d’abord. La récente « conférence contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale » s’en est inquiétée, débouchant sur un « pacte de solidarité » annoncé par le premier ministre. Autant de jolis mots qui masquent très mal la terrible réalité : 9 millions de personnes, soit 14% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté (fixé à 964 euros par mois pour une personne seule). La réalité crue de la pauvreté nous saute de plus en plus violemment à la figure. Les bidonvilles ont refait leur apparition tout le long du périphérique, le bois de Vincennes est investi été comme hiver par des sans-abris vivant sous la tente, les marchés de biffins permettent à ces pauvres de gagner 5 euros par jour en vendant de la nourriture périmée à d’autres pauvres. A côté de cette misère – très souvent d’importation –, il y a aussi la pauvreté petite bourgeoise, celle de ces Français qui vous demandent discrètement un euro ou deux pour manger, ou qui renoncent à chauffer leur logement. Ce n’est pas l’augmentation prévue du RSA qui va remédier au problème. Si le choix politique de l’assistanat marchait, ça se saurait. La préférence française pour l’assistanat est, au contraire, le terreau de la pauvreté, notamment parce qu’il encourage son importation.

     

    Il pleut dans le RER

     

    La pauvreté n’est pas qu’individuelle. En témoigne l’indigence des infrastructures. Certes, le TGV est formidable, mais de moins en moins de gens le prennent car son prix a explosé. L’usage d’une voiture, et même sa simple possession, étant devenu un luxe, nombreux sont ceux qui sont de fait assignés à résidence, comme l’étaient les malheureux Polonais que nous regardions avec pitié dans les années 1980.

     

    Parlons donc des infrastructures que nous pouvons ou devons utiliser, celles du quotidien en région parisienne. Il pleut dans le RER. Non, j’exagère, il ne pleut pas encore sous terre, mais l’humidité suinte des murs et des plafonds lépreux et l’usager slalome entre les flaques et le troupeau. Le RER est plein toute la journée, mais aux heures de pointe, les gens sont traités comme du bétail. Pas comme des salers sur les pentes du massif Central, non, comme du bétail de batterie. En plus d’être inhumaines et dégradantes, les conditions de transport sont telles qu’elles sont dangereuses. Il y aura des morts un jour, et d’ailleurs il y en a déjà (agressions, « pousseurs »). Autre joie du transport, le défilé de mendiants de toute sorte qui énervent ou émeuvent (et dans le dernier cas finissent par coûter cher). Le métro de Moscou, au moins, était propre, beau et ordonné.

     

    « Vous avez vu leur tête ? »

     

    Et la profonde dépression qui se lit sur les visages… Où est la Parisienne des gravures de mode et celle que s’imaginent les étrangers ? Les femmes que l’on voit dans les transports en commun n’ont pas plus envie de s’habiller que les Polonaises des années 1980. Là, l’argent seul n’est pas en cause. C’est bien l’envie qui manque. L’envie de plaire, l’envie de se plaire, l’envie de se faire beau pour les autres, pour paraître en société.

     

    A quoi bon se faire beau dans une société aussi laide ? En haut, il y a les soi-disant « élites », en fait la nouvelle nomenklatura : footeux, mannequins, acteurs, chanteurs, politiques et « grands » journalistes, en vacances d’hiver à Marrakech en leur riad. Et en dessous il y a tous les autres – même ceux qui ne s’en rendent pas encore compte – voués à des autoroutes trop chères, à des routes saturées, à des transhumances annuelles et à des séjours touristiques de plus en plus brefs. Invités à se précipiter dans des magasins encore ouverts le 23 et le 24 décembre jusqu’à minuit pour pouvoir acheter leurs « derniers cadeaux ». Il y a la consommation pour les pauvres – les cadeaux made in China achetés dans la cohue – et celle pour les riches, l’équivalent français et actuel des magasins d’Etat soviétiques et des beriozka réservées aux possesseurs de devises. La malbouffe pour le grand nombre, et la gastronomie pour les riches. En région parisienne, voit-on encore des ouvriers manger dans des petits restos ? Non, les ouvriers vont à la boulangerie s’acheter une quiche qu’ils mangent dehors, comme les étudiants, comme les « profs » (on n’ose plus parler de professeurs), comme les employés de bureau dont les tickets restaurant couvrent non pas le prix d’un resto mais celui d’une quiche et d’une boisson gazeuse à la Défense.

     

    « C’est la débandade généralisée ! »

     

    La pauvreté collective, c’est aussi celle des services publics en déshérence. Hôpital, école, université, police, justice, armée, la paupérisation avancée gangrène tous ces secteurs. A la poste, vous avez de la chance si vos cartes de vœux ne mettent pas plus d’une semaine à arriver et si vos colis ne sont pas ouverts et pillés. Il est un domaine toutefois où l’Etat français sait encore être efficace : le recouvrement de l’impôt, surtout sur les classes moyennes.

     

    « Joyeuses fêtes ! »

     

    La pauvreté collective est aussi spirituelle. Haine de soi et démoralisation imposée aux Français, avec pour résultat une défrancisation massive, manifeste dans la langue de tous les jours, les prénoms, la disparition de l’histoire de France. La belle fête de Noël est réduite à la surconsommation alimentaire et matérielle, sans plus aucune référence chrétienne. D’ailleurs le mot même de Noël, pas assez « inclusif », tend à être remplacé par celui de « fêtes ».

     

    Big brother est partout

     

    Et pire que tout, le mensonge permanent dans lequel nous vivons, et l’autocensure. Car la police de la pensée rôde, certes, sans violence physique, mais après tout même la Stasi utilisait plus la contrainte psychologique que la violence physique. Est-on libre quand on risque son travail ou un contrôle fiscal pour penser et surtout vouloir faire savoir que l’immigration n’est pas forcément une chance pour la France, que l’avenir européen n’est pas radieux et/ou que le pays est dirigé de façon catastrophique et irresponsable depuis 30 ans ? Pierre Sautarel a été convoqué une quinzaine de fois au commissariat en un an par des autorités qui l’accusent d’être responsable du blog fdesouche. Pour l’affaire de la mosquée de Poitiers, quatre militants ont été mis en examen et contraints à se présenter chaque semaine au commissariat de Poitiers, même quand ils habitent à l’autre bout de la France. Leur porte-parole a été viré de son école et est convoqué au commissariat le 31 décembre au soir. L’arsenal répressif est riche, entre les lois liberticides et les intimidations et vexations de toute sorte.

     

    300 000 à 400 000 citoyens français vivent dans la capitale britannique

     

    Et puis, il y a l’exode de tous ceux qui le peuvent : les riches, mais aussi les jeunes, et ceux qui ont un diplôme vendable à l’étranger. Le phénomène est absolument massif et n’a pas encore fait l’objet de la prise de conscience qu’il mérite. La dette, la paupérisation, les bidonvilles, même, tout cela a fait l’objet ou est en train de faire l’objet d’une prise de conscience : même le JT de France 2 en parle ! Quand les médias parlent de l’émigration – qu’ils préfèrent d’ailleurs qualifier du nom euphémisant d’expatriation – c’est pour la présenter comme un phénomène positif, et non comme la véritable sécession à bas bruit qu’elle est souvent.

     

    La drogue, la recherche du bonheur ou le rejet de la débine ?

     

    Pour ceux qui ne peuvent pas changer de vie, il y a aussi la fuite dans la drogue ou dans les médicaments psychotropes. Les jeunes Français sont les plus gros consommateurs de cannabis et les Français (surtout les femmes) sont champions du monde de la consommation d’antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères. Comme toujours, on accuse les médecins, qui prescrivent trop, paraît-il. Mais ne faudrait-il pas s’interroger plutôt sur le besoin auquel ces médecins répondent ?

     

    Conclusion : les Français sont pauvres et malheureux !

     

    Les Français vivent mal, les Français sont pauvres. Le Tiers-Monde sans le soleil, c’est ça la France d’aujourd’hui. Face à une telle dépression, il n’y a qu’une alternative : la renaissance ou le suicide. En Pologne, pendant l’Avent, il y a des chorales d’enfant, des crèches et des vendeurs de carpes à tous les coins de rue. Toute l’année, les ouvriers et les employés mangent au restaurant, dans des restaurants où la patronne fait la cuisine. Trouverons-nous notre Solidarnosc ?

     

    Cathy Cardaillac (Polémia, 26 décembre 2012)

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  • La libre circulation, également pour les criminels ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Uli Windisch, responsable du site Les Observateurs, qui aborde la question de la souveraineté nationale face aux normes internationales qui viennent l'entraver. Si le texte commente l'actualité suisse, sur le fond il s'applique parfaitement à la réalité française...

     

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    La libre circulation, également pour les criminels ?

    Il est criminel de se dire impuissant face à la barbarie, réelle et massive, au nom du fait que telle ou telle norme internationale nous empêcherait une action ferme, déterminée et expéditive

    La Suisses est à la fois forte et fragile.

    Forte, à condition que les fondements de notre système politique soient respectés, défendus et  mis en pratique .

    Faible, si ces fondements ne sont plus ni respectés ni appliqués.

    Où allons-nous si même les autorités n’appliquent plus les mesures exigées par les résultats d’une initiative populaire acceptée par le peuple ? Pire, lorsque des initiants doivent déposer une deuxième initiative afin d’exiger que les mesures de la première initiative, pourtant acceptée, soit appliquées ? Cas d’école purement théorique ? Pas du tout. C’est ce qui vient d’arriver avec l’initiative de l’UDC sur l’expulsion des criminels étrangers acceptée en novembre 2010 par 53% des votants. Les autorités traînant les pieds pour l’appliquer, l’UDC a déposé, en cette fin d’année 2012, soit deux ans plus tard,  une deuxième initiative  « pour le renvoi effectif des étrangers criminels » (définie comme initiative de mise en œuvre !). Et avec quel succès : en 5 mois  ce parti politique national a récolté 155.000 signatures.

    On croit rêver. Il importe peu ici que ce soit l’UDC qui procède ainsi. C’est le fait lui-même qui est totalement inacceptable et révélateur à plus d’un titre.

    Une telle pratique constitue d’abord un vrai dévoiement de notre démocratie.

    Passons sur le fait du coût et de l’investissement en temps très considérables et nécessaires à la récolte des 100 000 signatures qu’exige une initiative populaire.

    Une telle situation, qui n’a pas l’air de révolter grand monde (parce qu’elle est le fait de l’UDC ?), est pourtant totalement inacceptable.

    Deux ans pendant lesquels la criminalité n’a cessé d’augmenter et de rendre la vie quotidienne de plus en plus insupportable. Cela ne devrait-il pas soulever un vaste mouvement de protestation dans tout le pays ? Ou, autre possibilité,  les électeurs attendent-ils  les prochaines élections pour en tirer certaines conclusions et réagir ? Autre possibilité encore : peu de monde se rend compte de la gravité de la situation.

    Arriverons-nous au même stade que certains pays voisins qui, ayant fini par concéder  exceptionnellement un référendum, n’en tiennent finalement pas compte, quand le résultat est contraire à l’attente du gouvernement ?

     

    Autre question.Que devient la souveraineté nationale face à certaines « incompatibilités» avec les normes du droit international?

    Cette question revient de plus en plus fréquemment et les autorités avancent comme allant de soi, l’argument de cette incompatibilité pour ne pas appliquer des mesures pourtant décidées par le peuple au moyen d’initiatives parfaitement légales et prévues par notre ordre constitutionnel.

    Personne ne croit en la possibilité d’une autonomie ou souveraineté nationale complète et totale, mais de là à s’incliner ou carrément à s’applaventrir devant n’importe quelle norme supranationale, impérative ou non, il y a un pas à ne plus franchir malgré les « craintes » et les injonctions de juristes effarouchés. Nous ne voulons pas de la judiciarisation systématique des problèmes sociaux et politiques.

    Ce n’est pas au niveau juridique que doit nécessairement et toujours revenir le dernier mot mais bien au politique et à la défense obstinée des intérêts vitaux et propres à chaque pays.

    Allons-nous par exemple continuer à nous laisser envahir par des hordes de barbares et de criminels étrangers de toutes sortes, sachant qu’ils ne peuvent être expulsés, à cause de telle ou telle règle ou norme internationale prescrivant « la libre circulation des personnes » ou les « droits de l’homme »? Cela d’autant plus lorsque d’autres organismes ou normes, censés remédier aux lacunes des premiers, n’y parviennent que très symboliquement ? Est-il admissible que des criminels clairement mal intentionnés, et se jouant de ces normes, en profitent de la même manière que les migrants respecteux des normes du pays qui peut offrir une possibilité de travail à un certain nombre d’entre eux ?

    Quand on signe des traités internationaux on peut, on doit, le faire avec des réserves, si nécessaire. Ou, plus clairement, si des normes internationales créent des situations totalement inacceptables, jusqu’à favoriser une criminalité massive dans certains cas, il est du devoir des responsables politiques d’adapter ou de changer ces « droits abstraits pour tous ». Le droit n’est-il pas « évolutif » ?

    On remarque par ailleurs que certains pays, confiants en eux-mêmes savent défendre leurs intérêts nationaux comme personne (l’Angleterre n’est pas la seule à le faire, par  exemple face l’UE), malgré les hauts cris d’autres pays.

    Même si la Suisse est petite, ce n’est pas une raison pour ne pas défendre nos intérêts ou notre situation si elle est ou devient particulière sur certains points. Il est criminel de se dire impuissant face à la barbarie, réelle et massive, au nom du fait que telle ou telle norme internationale nous empêcherait une action ferme, déterminée et expéditive.

    L’irresponsabilité est bien sûr aussi du côté de ces fonctionnaires supranationaux qui pensent que les normes, par eux décidées, doivent s’appliquer quels que soient les difficultés ou les effets pervers créés par ces règles édictées du haut d’un pouvoir confisqué et élu par personne. Lorsque cet autisme irresponsable produit des mouvements populaires réactifs de grande ampleur, ces derniers sont alors simplement qualifiés de populistes ou de fascistes. Et ce pouvoir, ne trouve alors rien de mieux à faire que d’ériger des « cordons sanitaires » censés stopper ces réactions massives, réactions engendrées par un pouvoir lui non-démocratique, coupé qu’il est, en plus, des réalités sociales et politiques concrètes propres à chaque pays. L’Autriche (depuis l’année 2000) en sait quelque chose ; son exemple aurait dû suffir à montrer l’inefficacité et les effets contre-productifs  d’une politique qui, tel Méphistophélès, en voulant le Bien conduit tout droit au Mal, en l’occurrence dans un Enfer où nous devrions assister à une criminalité galopante sans avoir le droit de réagir.

    Uli Windisch (Les Observateurs, 30 décembre 2012)

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  • Les snipers de la semaine... (53)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Marianne, Laurent Pinsolle dézingue The Economist, organe officiel du néo-libéralisme, pour un papier hostile au salaire minimum...

    « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

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    - sur Novopress, Julien Jauffret allume les bien-pensants qui voient dans l'immigration « une chance pour la France »...

    Une sacrée chance pour la France

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  • La France en guerre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien de Renaud Camus avec La voix de la Russie, publié cet été et consacré à la question de l'immigration et de ses conséquences...

    Renaud Camus est l'auteur, notamment, de plusieurs essais importants comme Le grand remplacement (David Reinharc, 2011), Décivilisation (Fayard, 2011) ou Le communisme du XXIème siècle (Xenia, 2007).

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    La France est en guerre et personne ne veut le dire

    Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

    Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

    Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias?

    Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

    Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

    Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

    Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat?

    Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

    Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles?

    Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.

    Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres?

    Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

    Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

    Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

    Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

    Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

    Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

    La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

    Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie!

    Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

    Avez-vous lu  « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

    Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

    Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque?

    C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

    Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits?

    Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

    Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

    Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

    Renaud Camus, propos recueillis par Olivier Renault (La voix de la Russie, 20 août 2012)

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  • Les années Sarkozy...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier Les Années Sarkozy, un essai sans concession d'Yves-Marie Laulan. Economiste, spécialiste des questions de démographie et d'immigration, Yves-Marie Laulan a fondé avec Jacques Dupâquier l'Institut de géopolitique des populations et est aussi l'auteur d'un essai marquant intitulé Les nations suicidaires (François-Xavier de Guibert, 1998).

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    "C’est un imposteur et même un charlatan. Il a fait croire aux Français qu’il allait redresser notre pays alors qu’il l’enfonçait encore davantage. C’est un esprit léger, inconstant et superficiel qui n’a vécu que par et pour l’image, les « coups » médiatiques et les sondages (au demeurant souvent plus ou moins trafiqués, nous dit-on). Il a été un magicien de l’illusion médiatique, vivant dans l’instant, sans vision d’ensemble ni projet de long terme. Aime-t-il vraiment la France et sait-il seulement ce que représente la France ? Etait-il vraiment fait pour être président de la République ? On peut sérieusement en douter aujourd’hui. Il incarne malheureusement à la perfection tous les travers de l’homme politique de notre temps."

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