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immigration - Page 82

  • La libre circulation, également pour les criminels ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Uli Windisch, responsable du site Les Observateurs, qui aborde la question de la souveraineté nationale face aux normes internationales qui viennent l'entraver. Si le texte commente l'actualité suisse, sur le fond il s'applique parfaitement à la réalité française...

     

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    La libre circulation, également pour les criminels ?

    Il est criminel de se dire impuissant face à la barbarie, réelle et massive, au nom du fait que telle ou telle norme internationale nous empêcherait une action ferme, déterminée et expéditive

    La Suisses est à la fois forte et fragile.

    Forte, à condition que les fondements de notre système politique soient respectés, défendus et  mis en pratique .

    Faible, si ces fondements ne sont plus ni respectés ni appliqués.

    Où allons-nous si même les autorités n’appliquent plus les mesures exigées par les résultats d’une initiative populaire acceptée par le peuple ? Pire, lorsque des initiants doivent déposer une deuxième initiative afin d’exiger que les mesures de la première initiative, pourtant acceptée, soit appliquées ? Cas d’école purement théorique ? Pas du tout. C’est ce qui vient d’arriver avec l’initiative de l’UDC sur l’expulsion des criminels étrangers acceptée en novembre 2010 par 53% des votants. Les autorités traînant les pieds pour l’appliquer, l’UDC a déposé, en cette fin d’année 2012, soit deux ans plus tard,  une deuxième initiative  « pour le renvoi effectif des étrangers criminels » (définie comme initiative de mise en œuvre !). Et avec quel succès : en 5 mois  ce parti politique national a récolté 155.000 signatures.

    On croit rêver. Il importe peu ici que ce soit l’UDC qui procède ainsi. C’est le fait lui-même qui est totalement inacceptable et révélateur à plus d’un titre.

    Une telle pratique constitue d’abord un vrai dévoiement de notre démocratie.

    Passons sur le fait du coût et de l’investissement en temps très considérables et nécessaires à la récolte des 100 000 signatures qu’exige une initiative populaire.

    Une telle situation, qui n’a pas l’air de révolter grand monde (parce qu’elle est le fait de l’UDC ?), est pourtant totalement inacceptable.

    Deux ans pendant lesquels la criminalité n’a cessé d’augmenter et de rendre la vie quotidienne de plus en plus insupportable. Cela ne devrait-il pas soulever un vaste mouvement de protestation dans tout le pays ? Ou, autre possibilité,  les électeurs attendent-ils  les prochaines élections pour en tirer certaines conclusions et réagir ? Autre possibilité encore : peu de monde se rend compte de la gravité de la situation.

    Arriverons-nous au même stade que certains pays voisins qui, ayant fini par concéder  exceptionnellement un référendum, n’en tiennent finalement pas compte, quand le résultat est contraire à l’attente du gouvernement ?

     

    Autre question.Que devient la souveraineté nationale face à certaines « incompatibilités» avec les normes du droit international?

    Cette question revient de plus en plus fréquemment et les autorités avancent comme allant de soi, l’argument de cette incompatibilité pour ne pas appliquer des mesures pourtant décidées par le peuple au moyen d’initiatives parfaitement légales et prévues par notre ordre constitutionnel.

    Personne ne croit en la possibilité d’une autonomie ou souveraineté nationale complète et totale, mais de là à s’incliner ou carrément à s’applaventrir devant n’importe quelle norme supranationale, impérative ou non, il y a un pas à ne plus franchir malgré les « craintes » et les injonctions de juristes effarouchés. Nous ne voulons pas de la judiciarisation systématique des problèmes sociaux et politiques.

    Ce n’est pas au niveau juridique que doit nécessairement et toujours revenir le dernier mot mais bien au politique et à la défense obstinée des intérêts vitaux et propres à chaque pays.

    Allons-nous par exemple continuer à nous laisser envahir par des hordes de barbares et de criminels étrangers de toutes sortes, sachant qu’ils ne peuvent être expulsés, à cause de telle ou telle règle ou norme internationale prescrivant « la libre circulation des personnes » ou les « droits de l’homme »? Cela d’autant plus lorsque d’autres organismes ou normes, censés remédier aux lacunes des premiers, n’y parviennent que très symboliquement ? Est-il admissible que des criminels clairement mal intentionnés, et se jouant de ces normes, en profitent de la même manière que les migrants respecteux des normes du pays qui peut offrir une possibilité de travail à un certain nombre d’entre eux ?

    Quand on signe des traités internationaux on peut, on doit, le faire avec des réserves, si nécessaire. Ou, plus clairement, si des normes internationales créent des situations totalement inacceptables, jusqu’à favoriser une criminalité massive dans certains cas, il est du devoir des responsables politiques d’adapter ou de changer ces « droits abstraits pour tous ». Le droit n’est-il pas « évolutif » ?

    On remarque par ailleurs que certains pays, confiants en eux-mêmes savent défendre leurs intérêts nationaux comme personne (l’Angleterre n’est pas la seule à le faire, par  exemple face l’UE), malgré les hauts cris d’autres pays.

    Même si la Suisse est petite, ce n’est pas une raison pour ne pas défendre nos intérêts ou notre situation si elle est ou devient particulière sur certains points. Il est criminel de se dire impuissant face à la barbarie, réelle et massive, au nom du fait que telle ou telle norme internationale nous empêcherait une action ferme, déterminée et expéditive.

    L’irresponsabilité est bien sûr aussi du côté de ces fonctionnaires supranationaux qui pensent que les normes, par eux décidées, doivent s’appliquer quels que soient les difficultés ou les effets pervers créés par ces règles édictées du haut d’un pouvoir confisqué et élu par personne. Lorsque cet autisme irresponsable produit des mouvements populaires réactifs de grande ampleur, ces derniers sont alors simplement qualifiés de populistes ou de fascistes. Et ce pouvoir, ne trouve alors rien de mieux à faire que d’ériger des « cordons sanitaires » censés stopper ces réactions massives, réactions engendrées par un pouvoir lui non-démocratique, coupé qu’il est, en plus, des réalités sociales et politiques concrètes propres à chaque pays. L’Autriche (depuis l’année 2000) en sait quelque chose ; son exemple aurait dû suffir à montrer l’inefficacité et les effets contre-productifs  d’une politique qui, tel Méphistophélès, en voulant le Bien conduit tout droit au Mal, en l’occurrence dans un Enfer où nous devrions assister à une criminalité galopante sans avoir le droit de réagir.

    Uli Windisch (Les Observateurs, 30 décembre 2012)

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  • Les snipers de la semaine... (53)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Marianne, Laurent Pinsolle dézingue The Economist, organe officiel du néo-libéralisme, pour un papier hostile au salaire minimum...

    « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

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    - sur Novopress, Julien Jauffret allume les bien-pensants qui voient dans l'immigration « une chance pour la France »...

    Une sacrée chance pour la France

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  • La France en guerre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien de Renaud Camus avec La voix de la Russie, publié cet été et consacré à la question de l'immigration et de ses conséquences...

    Renaud Camus est l'auteur, notamment, de plusieurs essais importants comme Le grand remplacement (David Reinharc, 2011), Décivilisation (Fayard, 2011) ou Le communisme du XXIème siècle (Xenia, 2007).

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    La France est en guerre et personne ne veut le dire

    Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

    Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

    Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias?

    Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

    Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

    Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

    Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat?

    Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

    Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles?

    Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.

    Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres?

    Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

    Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

    Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

    Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

    Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

    Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

    La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

    Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie!

    Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

    Avez-vous lu  « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

    Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

    Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque?

    C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

    Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits?

    Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

    Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

    Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

    Renaud Camus, propos recueillis par Olivier Renault (La voix de la Russie, 20 août 2012)

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  • Les années Sarkozy...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier Les Années Sarkozy, un essai sans concession d'Yves-Marie Laulan. Economiste, spécialiste des questions de démographie et d'immigration, Yves-Marie Laulan a fondé avec Jacques Dupâquier l'Institut de géopolitique des populations et est aussi l'auteur d'un essai marquant intitulé Les nations suicidaires (François-Xavier de Guibert, 1998).

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    "C’est un imposteur et même un charlatan. Il a fait croire aux Français qu’il allait redresser notre pays alors qu’il l’enfonçait encore davantage. C’est un esprit léger, inconstant et superficiel qui n’a vécu que par et pour l’image, les « coups » médiatiques et les sondages (au demeurant souvent plus ou moins trafiqués, nous dit-on). Il a été un magicien de l’illusion médiatique, vivant dans l’instant, sans vision d’ensemble ni projet de long terme. Aime-t-il vraiment la France et sait-il seulement ce que représente la France ? Etait-il vraiment fait pour être président de la République ? On peut sérieusement en douter aujourd’hui. Il incarne malheureusement à la perfection tous les travers de l’homme politique de notre temps."

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  • Une grande catastrophe...

    Nous reproduisons un point de vue éclairant de la fondation Polémia, cueilli sur son site et consacré aux conséquences de l'immigration de masse que la France subit depuis plus de 40 ans...

     

     

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    Immigration de masse : la grande catastrophe


    L’immigration de masse n’est pas une chance pour la France. C’est une catastrophe. Une grande catastrophe : identitaire, sécuritaire, scolaire, administrative, sanitaire, économique, sociale, budgétaire, environnementale, politique, diplomatique, démographique ; c’est aussi une catastrophe pour les libertés. Il est temps de rappeler les faits, dans toute leur réalité, c’est-à-dire dans toute leur brutalité. Sans haine, bien sûr, mais aussi sans faux semblants, ni tartufferies, ni concessions aux convenances de la bien-pensance.

    – Catastrophe identitaire. Beaucoup de Français de souche européenne se sentent devenir étrangers dans leur propre pays. Dans certains quartiers, ils deviennent une minorité opprimée. Des coutumes étrangères – voile islamique, boubous, djellabas – leur sont imposées dans l’espace public. Des règles alimentaires musulmanes s’implantent dans leurs abattoirs et s’imposent dans leurs assiettes. Les paysages urbains sont transformés par l’édification de mosquées monumentales, expression d’une prise de contrôle symbolique du territoire français. Les programmes scolaires et leurs mises en œuvre sont « adaptés » aux exigences de minorités venues d’ailleurs. Les principes républicains (laïcité, mérite, égalité de droit) sont bafoués. La France devient multiculturelle et donc multiconflictuelle.

    – Catastrophe sécuritaire. Du strict point de vue des faits, il est incontestable que la très grande majorité des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes. Les violences faites aux femmes, les agressions dans les écoles, les rencontres sportives entre amateurs qui tournent mal, sont concentrées dans les quartiers de l’immigration et les périphéries qu’ils impactent. Plus généralement, l’explosion de la délinquance, depuis les années 1970, est en relation directe avec la progression de l’immigration. Dans les prisons, de l’ordre des deux tiers des personnes incarcérées ne sont pas des Français de souche. Plus de la moitié des détenus sont musulmans. Près de 800 quartiers sont devenus des zones de non-droit où les pompiers et les SAMU s’exposent à être caillassés et où les médecins hésitent à s’aventurer.

    – Catastrophe pour les libertés. La montée de l’insécurité liée à l’immigration limite dans les faits la liberté d’aller et venir (dans certains quartiers ou moyens de transport) des honnêtes citoyens. La lutte contre l’insécurité n’a pas porté sur ses vraies causes mais a provoqué une multiplication des lois sécuritaires potentiellement dangereuses pour les libertés : inflation du nombre des incriminations pénales, extension des délais de garde à vue, essor de la vidéo-surveillance, développement de la sécurité privée. Pour imposer, sans débat et sans consultation des Français, une politique migratoire insensée les gouvernements successifs ont fait voter des lois liberticides : lois Pleven (1972), Gayssot (1990), Toubon (1994), Taubira (2002) qui sont des atteintes successives à la liberté d’expression, en même temps qu’une véritable régression civilisationnelle.

    – Catastrophe scolaire. Les réformes pédagogiques et le collège unique ont débouché sur une dégradation de l’acquisition des connaissances par les élèves. Ce phénomène est grandement amplifié par l’hétérogénéité croissante des classes en raison d’une immigration qui accentue les différences entre élèves, s’agissant des capacités cognitives, de la maîtrise de la langue française et de l’acceptation du contenu des programmes (histoire, littérature, biologie). L’affectation des enseignants débutants dans les banlieues de l’immigration rend leur recrutement de plus en plus difficile et conduit souvent au découragement de ceux qui ont choisi le métier de professeur. Cet ensemble de faits explique qu’aux tests internationaux PISA, les performances des élèves scolarisés en France déclinent davantage que dans les pays voisins. A contrario, c’est la Finlande, pays européen le plus homogène ethniquement, qui obtient les meilleurs résultats internationaux.

    – Catastrophe administrative. Certains immigrés sont amenés à importer des pratiques frauduleuses souvent jugées normales dans leur pays d’origine : fausses déclarations, corruption active de fonctionnaire ou menaces. Les fonctionnaires de police, des préfectures, des services du permis de conduire, les agents des services sociaux mais aussi les enseignants sont exposés à ces comportements.

    – Catastrophe pour la santé publique. Compte tenu des contraintes budgétaires qui l’encadrent et de l’allongement de la vie, le système sanitaire français est au bord de la rupture financière. L’immigration apporte des déséquilibres supplémentaires : un nombre croissant de bénéficiaires non cotisants (CMU, CMU complémentaire, Aide médicale d’Etat), du tourisme médical offrant l’accès à des lits d’hôpitaux parfois en nombre insuffisant, l’essor de maladies rares en France (tuberculose, SIDA) mais fréquentes dans les départements à forte immigration africaine (93, 95 notamment). L’organisation même des services d’urgence est perturbée par des comportements compulsifs, voire agressifs, de personnes ne suivant pas le parcours de soins habituel. Or cette augmentation de la demande médicale n’ayant été ni anticipée ni financée, les hôpitaux sont conduits à recruter des médecins étrangers sous-payés et parfois sous-qualifiés.

    – Catastrophe pour l’emploi. Le chômage dépasse le seuil de 10% de la population active, 15% en prenant en compte le chômage partiel. C’est une cause majeure de malaise social et de déficit budgétaire. L’immigration n’est pas seule en cause mais amplifie le phénomène. Le taux de chômage des étrangers africains ou maghrébins est le double du taux français, selon l’INSEE. Le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine ou africaine est aussi le double de celui des jeunes Français d’origine européenne (1). On connaît l’antienne cent fois répétée : « Les étrangers font le travail que les Français ne veulent plus faire ». Pour être plus exact, il faudrait dire : « …ou plutôt que les étrangers déjà installés et les immigrés de la seconde génération ne veulent plus faire non plus ». Les immigrés qui entrent aujourd’hui en France maintiennent au chômage des étrangers déjà présents ; et ce sont les parents des chômeurs de demain.

    – Catastrophe pour les salaires. Sous l’effet de la poursuite inconsidérée de l’immigration, les salaires baissent dans de nombreux secteurs et métiers : ouvriers du bâtiment et travaux publics, employés de la restauration ou des services d’aide à la personne, artisans mais aussi techniciens et ingénieurs, notamment dans l’informatique, sont concernés. Ce sont les jeunes actifs entrant sur le marché du travail qui sont les premières victimes de ce phénomène. L’ouverture des frontières offre un immense réservoir de main-d’œuvre aux sociétés industrielles capitalistes tandis que l’Etat-providence assure à tous un revenu minimal : d’où le développement simultané du chômage, de la baisse des salaires et de la montée des déficits. Difficile de faire pire !

    – Catastrophe budgétaire. Dans un pays en sous-emploi, l’immigration est un boulet économique : toute entrée de personnes supplémentaires sur le territoire accroît les charges sociales et les frais généraux de la nation, sans recettes correspondantes. En appliquant les modes de calcul du prix Nobel Maurice Allais on peut estimer à 18 milliards d’euros, chaque année, les coûts d’investissement (logements, hôpitaux, écoles, transports, prisons) et les charges de fonctionnement (écoles, aides et prestations sociales) liés à l’entrée de plus de 200.000 étrangers supplémentaires. Ceux qui prétendent, contre tout bon sens, que l’immigration améliore les comptes français oublient deux choses : que la France est en sous-emploi et qu’il est inexact de comparer une population immigrée jeune à une population française âgée puisque celle-ci compte… de vieux immigrés naturalisés. Enfin, une partie des salaires et des aides sociales perçues repart, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, vers les pays d’origine, ce qui creuse le déficit de la balance des paiements française.

    – Catastrophe environnementale et pour l’aménagement du territoire. L’immigration de masse aboutit à déstructurer les espaces urbains ; elle provoque le white flight (2) et amplifie la crise du logement et la rurbanisation du territoire ; résultat : l’artificialisation des sols s’accélère ; tous les dix ans l’équivalent de la surface d’un département est artificialisé, ce qui détruit des paysages, fruits d’un équilibre millénaire. La gestion des déchets dans les quartiers de l’immigration et dans de nombreux campements Roms pose des problèmes environnementaux graves.

    – Catastrophe dans les transports. En trente ans, la situation dans les transports publics des grandes métropoles s’est profondément dégradée : d’abord, parce que les réseaux de transport doivent déplacer davantage d’usagers sans disposer pour cela de recettes supplémentaires correspondantes ; ensuite, parce que les comportements irresponsables (blocage des fermetures de portes des trains, descente sur les voies de chemin de fer), les actes de vandalisme et les agressions, particulièrement fréquents sur les lignes desservant les banlieues de l’immigration, se répercutent sur l’ensemble des réseaux, générant des retards à répétition. Les vols de métaux, commis par des mafias souvent venues d’ailleurs, sont une cause additionnelle de perturbations.

    – Catastrophe politique. Selon la Constitution, « la souveraineté appartient au peuple », et « la loi est l’expression de la volonté générale » ; or, pour qu’un groupe humain fasse peuple, il faut qu’il partage des valeurs, des coutumes et des comportements communs. Cela suppose l’assimilation. La communautarisation ethnique et religieuse s’y oppose. Les minorités monnaient leurs voix. Ce qui conduit les maires à « courtiser l’islamisme » (3) et le parti socialiste à fonder sa stratégie électorale sur le remplacement des classes populaires françaises par les minorités étrangères.

    – Catastrophe pour la souveraineté française. A terme, nos options de politique étrangère risquent d’être prises au regard des réactions éventuelles de minorités arabophones ou islamisées présentes sur notre sol ; d’ores et déjà, celles-ci sont la cible de spectaculaires opérations d’influence de la part des Etats-Unis et du Qatar, sans compter le financement de mosquées par l’Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie ou la Turquie.

    – Catastrophe démographique. A moyen et long terme, c’est à une substitution de population que nous assistons. C’est déjà le cas en Seine-Saint-Denis où plus de la moitié de la population est noire ou maghrébine. C’est aussi le cas dans la grande majorité des 800 quartiers « sensibles ». Ce pourrait être, à terme, le cas de l’ensemble de la France menacée de « grand remplacement », selon la juste expression de l’écrivain Renaud Camus. Ce génocide lent a deux causes : l’arrivée de populations étrangères fécondes, en raison notamment de l’immigration nuptiale (entrée en France de jeunes femmes avec un taux de fécondité élevée) ; mais aussi le découragement de bien des familles de souche européenne qui se heurtent à des difficultés croissantes pour se loger, pour se déplacer et pour trouver des écoles adaptées à leurs enfants. La surnatalité ou la seule irruption étrangère est aussi une cause de la dénatalité française. Ce phénomène a été observé par le passé dans l’effondrement de nombreuses civilisations, notamment méso-américaines. La catastrophe démographique est évidemment de loin la plus grave car elle est potentiellement irréversible.

    Faire face à la crise existentielle du peuple français

    Certes, l’ensemble des difficultés françaises ne saurait être réduit à l’immigration. La crise existentielle du peuple français est la cause majeure de l’abaissement français. Mais il serait vain d’envisager – par aveuglement, paresse intellectuelle, lâcheté morale, opportunisme médiatique ou cynisme politique – un quelconque relèvement français (ou européen) sans que soit posée la question de l’immigration. Pour une raison simple : oser s’attaquer au problème de l’immigration, c’est la première étape du redressement, car c’est le tabou le plus fort qu’il faut briser : celui de la mauvaise conscience et de la repentance.

    Polémia (30 novembre 2012)

    Notes

    (1) Sources INSEE : Nombre de chômeurs et taux de chômage selon la nationalité, le sexe et l'âge en 2009 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03323 et ministère de l’Intérieur, Infos migrations, mai 2011.
    (2) « White flight désigne la migration des personnes de race europoïde de zones urbaines qui ont vu un taux d'immigration de populations allogènes augmenter significativement. » « L’expression, née aux Etats-Unis, est utilisée pour l’exode des populations blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale. » (Sources : Wikipedia et Wiktionnaire.)
    (3) Selon le titre d’un livre de Joachim Veliocas, de l’Observatoire de l’islamisation.

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  • Délinquance : l'autre héritage de mai 68 ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Nicolas Gauthier, ancien rédacteur en chef de Flash,cueilli sur le site de Boulevard Voltaire et consacré au développement d'une délinquance violente qui ne reconnaît aucune limite...

     

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    Délinquance, l'autre héritage de mai 68

    Les faits divers se suivent et se ressemblent. Tous plus sordides les uns que les autres. À une cadence de plus en plus serrée. Buraliste abattu à Marseille pour un butin se montant à quelques dizaines d’euros. Fillette sciemment poussée sous un train à Yerres. Fusillade dans un restaurant d’Orly, un mort et plusieurs blessés graves. Et on ne compte plus les malheureux tabassés à mort pour un regard de travers ou une cigarette qu’ils n’ont pas voulu donner.

    C’est quoi ce monde devenu fou ?

    Bien sûr, le crime est aussi vieux que le monde en question. Bien sûr, il y a toujours eu des dingues en circulation. Mais sans jouer au ronchon réactionnaire estimant que c’était mieux avant, il n’est pas incongru que de constater que cela ne s’est pas arrangé depuis. Ainsi, pardonnez le « je » haïssable, mais l’auteur de ces lignes peut s’enorgueillir d’avoir, objectivement en vain, sonné le tocsin, plus d’un quart de siècle durant, dans la presse dissidente, ou « d’extrême droite » pour aller court. Et, quand à l’aube des années 80 du siècle dernier, nous tentions d’alerter nos concitoyens sur les ravages déjà visibles de la mentalité dominante issue de mai 68, on nous riait au nez. Il ne fallait pourtant pas être grand clerc pour comprendre qu’un professeur acceptant de se laisser tutoyer par ses élèves savonnait la planche à ses successeurs qui se font aujourd’hui casser la gueule par ces pères ulcérés que leur cher petit trésor, leur enfant roi, ait pu être tutoyé ou verbalement rudoyé par un de ces profs débordés parce que n’ayant jamais appris dans les IUFM que, pour être respecté, il faut être respectable, c’est-à-dire, bien rasé, pas vêtus de pulls aux manches trouées et si possible parler du haut d’une estrade. Merci Mai 68 ! Les enseignants se sont mis au niveau de leurs élèves. Distance idéale pour se prendre des baffes. Finalement pas toujours imméritées…

    Et puis, l’immigration et les enfants d’icelle. Comme on disait chez nous, dans la banlieue de Montgeron (91), tous les Noirs et les Arabes ne sont pas des voyous, il se trouve seulement que tous les voyous sont des Noirs et des Arabes… Mon Dieu, quelle horreur ! Comment ose-t-on ! Ah, les têtes de rosières effarouchées de l’époque… Et pourtant c’était vrai et ça l’est globalement toujours.

    Mais dans cette presse dissidente plus haut évoquée, nous nous interrogions déjà sur le thème : pourquoi des gens issus de sociétés patriarcales, formatée par des religions d’ordre, islam comme christianisme, dans lesquelles le peu de délinquance qu’il y a se règle à coups de bâtons et les incivilités à coups de beignes se conduisent-ils, une fois la Méditerranée franchie, comme les pires des sauvageons ?

    Un camarade médecin qui exerçait ses talents en milieu carcéral nous avait de suite éclairés : « Le déracinement lié à l’immigration suscite des pathologies particulières. Oubli de la culture d’origine, incompréhension de celle d’accueil, sentiment de perte d’identité doublé par celui de n’être nulle part à sa place et les plus fragiles dérapent… » Plutôt bien vu. Diagnostic qui peut encore être complété par cette autre résultante de l’esprit soixante-huitard : après la culture du laxisme, celle du consumérisme effréné, assez paradoxale pour des gosses de bourgeois qui entendaient lutter contre la société de consommation et brandissaient la figure tutélaire d’un Guy Debord qu’ils avaient manifestement lu de travers. Bref, pour « être », il faut « avoir ». Les fringues de marque qu’il faut et tout le toutim. Cette société est une machine à créer de la frustration. Et le problème, c’est que les « frustrés » sont de grands gaillards ne connaissant plus limites ni morale, abrutis de sous-culture, de jeux vidéos dans lesquels la mort n’est que mascarade. Et quand il y a mort pour de vrai, flics et gendarmes vous le diront, les assassins en herbe n’ont même plus conscience de la portée de leurs gestes.

    Il n’est pas question ici d’excuses, mais d’explications : ce monde qui schlingue de plus en plus a enfanté des monstres. Les siens. Qu’il a de plus abandonnés. « Un homme, ça s’empêche », assurait le père d’Albert Camus. Rien à ajouter.

    Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 26 novembre 2012)

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