Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Laurent Ozon qui dénonce la focalisation du débat sur la question de l'islam et l'oubli de la question essentielle et première de l'immigration. Une contribution intéressante à un débat important...
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En finir avec l'islamocentrisme ?...
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La crise cachée...
Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de l'écrivain Renaud Camus pendant l'émission du 13 novembre de Ce soir ou jamais, au cours de laquelle il dénonce le silence des médias et des intellectuels sur le phénomène qu'il appelle "le grand remplacement", c'est-à-dire le changement de civilisation que connaît l'Europe au travers du changement de sa population par l'immigration.
Renaud Camus est l'auteur, notamment, de plusieurs essais importants comme Le grand remplacement (David Reinharc, 2011), Décivilisation (Fayard, 2011) ou Le communisme du XXIème siècle (Xenia, 2007).
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Suisse : la citadelle en « Camp des saints »...
Nous reproduisons ci-dessous un article de Jean Bonnevey, cueilli sur Metamag et consacré aux inquiétudes de la Suisse face aux tensions qui s'accumulent en Europe...
Suisse : la citadelle en « Camp des saints »Quand on étudiait encore l’histoire en France, on parlait de « grandes invasions ». Cette période de grande mutation avec la chute de l’empire romain d’occident est qualifiée en Allemagne de « grandes migrations » En fait, il s’agit de déplacements massifs de peuples, poussés par des invasions certes (notamment celles des Huns), celle des peuples qui venaient dans l’empire romain, plus pour se réfugier et s’assimiler que pour le conquérir et le dénaturer. Autres temps, autres mœurs.L’histoire ne se répète pas, elle bégaye certes, mais les mêmes causes provoquent des conséquences similaires ou comparables. C’est en tout cas, l’avis de nos amis helvètes qui semblent vouloir appliquer le fameux principe de précaution à leurs frontières.
En septembre dernier, l'armée suisse s'est entraînée sur des scénarios de violences civiles liées à l'instabilité économique de l'Europe. Berne s'inquiète ouvertement d'une désorganisation des armées voisines liée à la crise de l'Euro et des mesures d'austérité imposées par Bruxelles qui force les Etats à réduire les budgets destinés à la sécurité (police, gendarmerie, armée.)Il n’y a pas le feu au lac, mais ça pourrait venir.Le ministre de la Défense suisse souligne : "Je n'écarte pas la possibilité que nous aurons besoin de l'armée dans les années à venir". "Si un terroriste similaire au norvégien Anders Brievik cible des musulmans, les choses pourraient devenir incroyablement dangereuses très rapidement, ce qui pourrait déclencher des soulèvements généralisés de musulmans à travers toute l'Europe.".Pour les suisses, le résultat d'une politique financière qui consiste à soutenir en priorité un système bancaire en faillite plutôt que son dispositif de sécurité, représente une mise en danger pour les populations... et les helvètes sont convaincus que les forces de l'ordre des pays voisins n'auront plus les moyens nécessaires de contenir les révoltes si les vagues de protestations sociales se poursuivent en Europe.Les Suisses qu’on ne prend jamais au dépourvu, s’organisent tranquillement.L’omerta médiatique en France est totale. Seule BFM Business en parle : « Forte de son armée de 200 000 hommes, elle a organisé du 6 au 21 septembre, un exercice militaire du nom de « Stabilo Due » destiné à vérifier « sa disponibilité opérationnelle » pour faire face au chaos social européen. »La chaîne américaine CNBC News écrit sur son site Internet, «avec des protestations anti-austérité en Europe, découlant de l'instabilité civile dans les rues d’Athènes et de Madrid, le pays européen, connu pour sa neutralité, prend des mesures de précaution inhabituelles.»Selon le conseiller aux Etats, Jean-René Fournier (PDC/VS), «sur le fond, il est certes du devoir des responsables de la sécurité de planifier l'engagement de l'armée dans toutes les situations prévisibles, et l'instabilité en Europe en est une. Mais nous n'en sommes pas là, et nos voisins pourraient se sentir blessés.» Le conseiller national UDC, Yvan Perrin, pense au contraire que «si on veut être préparé au pire, il faut bien s'exercer». Et pour le démocrate du centre, nos voisins n'ont aucune raison de s'en offusquer.Au contraire, du côté de la gauche, on pense que cet exercice est «une grande maladresse vis-à-vis de nos voisins» et que la Suisse «doit se trouver des ennemis», comme le relève le conseiller national jurassien Pierre-Alain Fridez (PS). Interviewé par CNBC, le vice-président des Verts, Joseph Lang, pense que l'armée utilise «les contestations sociales et l'instabilité en Europe» pour se donner «plus de crédibilité». Et peut-être aussi pour justifier l'augmentation de son budget. Comme le rappelle Sonntag, André Blattman prévoit de soumettre en décembre à Ueli Maurer, la création de quatre bataillons de policiers militaires soit un total de 1600 hommes.Et revoilà le réduit alpin- dont rêvaient les nazis, Hitler ayant par prudence renoncé à envahir un pays neutre surarmé et sans enjeu stratégique. La suisse deviendra-t-elle le « camp des saints » de Jean Raspail ?Ce qui est sur, c’est que cette inquiétude ne devrait pas être un objet d’ ironie facile mais nous interpeller et même nous inquiéter.Jean Bonnevey (Metamag, 22 octobre 2012) -
La France vue par la télévision russe...
Découvrir le monde qui nous entoure au travers d'un regard étranger peut parfois s'avérer salutaire...
Ce reportage de la télévision publique russe, cueilli sur le site François Desouche montre une partie de la réalité française rarement évoquée de façon aussi brutale sur nos chaînes d'information...
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Richard Millet à l'émission "Ce soir ou jamais"...
Vous pouvez visionner ci-dessous un extrait de l'émission du 4 septembre 2012 de "Ce soir ou jamais", diffusée par France 3 et dirigée par Frédéric Taddéi, à laquelle était invitée Richard Millet, à l'occasion de la polémique suscitée par son dernier essai, Langue fantôme, publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui contient un texte intitulé Eloge littéraire de Anders Breivik.
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Vessies ou lanternes ?...
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à deux exemples de cette désinformation quotidienne que nous font subir les médias du système...
De Bruxelles à Strasbourg : comment les médias s'efforcent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes
Les méchants sexistes bruxellois Les médias ont révélé qu’à Bruxelles la police pourrait désormais dresser des amendes aux « Bruxellois » qui se livreraient à des injures dans la rue, sans passer par le parquet. Et tout le monde de se réjouir que « toute forme d’insulte sexiste, homophobe ou raciste ou autre est dorénavant réprimée par une amende de 75 à 250 euros» (leFigaro.fr du 5/9/2012). On va enfin faire reculer le sexisme en Belgique ! On nous dit aussi que la décision résulterait d’un documentaire «Femmes de la rue » dans lequel avaient été filmées en caméra cachée les injures dont la réalisatrice, Sofie Peeters, avait été victime « dans les rues d’un quartier populaire ».
On ne savait pas jusque-là que les Belges étaient particulièrement réputés pour leurs injures ou leur manque de galanterie à l’encontre des femmes, même si le Manneken-pis montrait son zizi à Bruxelles depuis fort longtemps.
Mais les quelques séquences (rares car vite censurées) de ce documentaire qui ont été diffusées en France nous éclairent sur l’identité de leurs auteurs : on y a vu en effet une femme, tête nue et en robe légère, se faire insulter ou poursuivre de leurs assiduités par des gens qui, malgré le floutage politiquement correct des visages, ne paraissaient ni wallons ni flamands. Quand on sait en outre que Bruxelles comporte une forte proportion de population d’origine extra-européenne et de religion non chrétienne, on commence à se douter de quelque chose.
Cacher la vraie information
Mais la fonction véritable des médias aujourd’hui n’est pas de nous « informer », ce qui impliquerait au moins de mettre en perspective les faits pour leur donner un sens. Elle consiste, au contraire, à essayer de dépeindre d’une couleur la plus aimable possible la cruelle réalité, à défaut de pouvoir la censurer.
La réalité n’est pas qu’on ait trouvé un nouveau moyen de lutter contre les « stéréotypes sexistes » en Belgique. Non, la véritable information, c’est qu’à Bruxelles comme dans beaucoup de « quartiers populaires », une femme européenne – donc impudique aux yeux de leurs nouveaux habitants – ne peut plus se promener tranquillement sans se faire insulter ou draguer outrageusement, puisque assimilée à une personne de petite vertu.
Mais cette information-là, taboue pour le Système, doit donc se trouver diluée dans un pathos destiné à faire croire que le problème viendrait d’un « sexisme » indéfini, alors qu’il résulte d’une situation bien identifiée mais politiquement incorrecte : le choc des civilisations sur le sol de l’Europe. Alors les journalistes, salariés du Système, font de leur mieux pour tourner autour du pot.
Une curieuse faculté
On nous a annoncé aussi l’ouverture d’une « faculté » de théologie musulmane à Strasbourg, destinée à la formation des imams turcs et mise en place avec le concours de la municipalité socialiste : une première en France, souligne le journaliste de service, chargé de saluer ce remarquable progrès vers un islam à la française (Le Monde du 31/8/2012, article de Guillaume Perrier).
Le pauvre s’y prend cependant bien mal, qui nous dit quand même que ce projet a été soutenu par la Turquie, que l’établissement a d’ailleurs été visité par le ministre turc des Affaires étrangères, que l’enseignement se fera en turc et que le diplôme sera délivré par le département de théologie de l’Université d’Istamboul. Les formateurs viennent aussi de Turquie. Le journaliste nous dit également que le projet a été défendu à la municipalité par un élu dont le nom a plutôt une consonance anatolienne et que ce dernier aurait d’ailleurs obtenu le jumelage de Strasbourg avec un sympathique village islamiste. Enfin, on comprend que les gentils Ottomans se sentent si soutenus qu’ils souhaitent désormais ouvrir à Strasbourg un établissement secondaire de même nature, calqué sur les lycées d’enseignement religieux, et des centres de formation d’imams dans plusieurs villes de France.
Curieuse « faculté », quand même, qui n’enseigne en turc qu’à des Turcs et se place sous le patronage du gouvernement turc. On ne voit pas très bien en quoi cela va faciliter la francisation de l’islam ou l’intégration des Turcs. Mais apparemment cela n’est pas un problème pour Guillaume Perrier.
L’info pour cacher la vérité
Le journaliste n’entre pas, bien sûr, dans ces considérations, même s’il se croit quand même obligé d’écrire le mot « faculté » entre guillemets. Il ne nous indique pas non plus l’importance de la communauté turque en Alsace, ni pour quelles raisons elle s’y est installée ni si elle « s’intègre » bien. Il n’aborde pas la nature des facilités offertes par la municipalité de Strasbourg.
Non. Ce serait là sans doute sortir de « l’info » pour aborder les rivages dangereux de l’opinion ! Surtout pas : le salarié du Monde a pour seule mission de nous faire croire que former en turc des imams turcs sur le sol français nous fait progresser collectivement dans la voie de la « laïcité positive ». La seule question qui semble le préoccuper, et qui conclut d’ailleurs l’article, est d’ailleurs de regretter que le diplôme délivré ne le soit pas en français.
« L’info » passe comme toujours à côté de l’essentiel. C’est même sa véritable fonction : submerger le lecteur, et plus encore le téléspectateur, sous un déluge d’insignifiance.
Les médias vous « informent » . Dormez, braves gens !
Michel Geoffroy (Polémia, 11 septembre 2012)
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