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identité

  • Itinéraire d'un homme libre ...

    Le 1er avril 2025, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Jean-Yves Le Gallou pour évoquer avec lui la sortie de ses Mémoires identitaires (Via Romana, 2025) dans lesquelles il retrace les étapes de son combat politique et métapolitique pour l'identité française et européenne...

     

                                               

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  • La fin des débats : vers une autre révolution...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur le site d'Eurolibertés et consacré à la fin des débats apaisé et convenus.

    Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010), Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse (Dualpha, 2017) et La démocratie interdite (Dualpha, 2018).

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    La fin des débats : vers une autre révolution

    Le débat est fécond dit-on. La confrontation des idées constituerait le moteur d’une démocratie saine et apaisée, même si le débat peut être virulent. C’est en tout cas ce qui s’est passé jusqu’à présent, dans la mesure où le principe même du débat repose sur l’acceptation par les parties en présence de valeurs communes, d’une doxa largement partagée. La représentation nationale reflétait d’ailleurs cette configuration dans laquelle la gauche et la droite s’affrontaient à fleurets relativement mouchetés en se partageant le pouvoir avec toutes les variantes ou les sensibilités qui voulaient laisser croire à des oppositions importantes. Mais, sur le fond, et quelle que soient leurs différences d’approche, gauche et droite raisonnaient sur les mêmes fondements : valeurs démocratiques, droits de l’homme, modération en toutes choses. D’ailleurs sur les « grands sujets » sociétaux notamment, gauche et droite votaient largement ensemble : avortement, abolition de la peine de mort ; car dans la « gauche » on trouvait de nombreuses variantes de même que dans la « droite » sur laquelle les idées de gauche avaient imprégné sur de larges pans. Ainsi, « débattre » devient un exercice de bon aloi, avec parfois des dehors d’une violence affectée, et aboutit à des solutions finalement à la marge, sans jamais remettre en cause la doxa démocratique des Lumières, avec un regard bienveillant sur la Révolution et une admiration pour les penseurs de la IIIème République, plus les droits de l’homme et l’exaltation du capitalisme et de la mondialisation venus compléter ce qu’il faut penser à droite comme à gauche.

    S’agit-il alors de véritables débats dans des conditions qui l’encadrent étroitement ? Le XXIe siècle est en train de prouver le contraire, dans la suite de la théorie d’un « choc des civilisations » qui anéantit toute sorte de débat apaisé et convenu. Au niveau national, l’émergence de LFI rebat les cartes par sa remise en cause les modes de vie et les identités traditionnelles séculaires; en théorisant à l’extrême la mixité et la mondialisation ; en prônant l’immigration massive et le wokisme, entre autres menées révolutionnaires. Comment débattre lorsque les grilles de pensées des débatteurs sont fondamentalement opposées ? Personne ne parle plus alors ni des mêmes choses, ni ne se base sur les mêmes principes de pensée. Le débat devient un dialogue de sourds. Seule une révolution violente peut permettre de sortir d’une telle situation dans laquelle aucun consensus ne peut plus mettre d’accord personne. Le Front National de Jean-Marie Le Pen a été un temps dans cette situation de principe qui remettait en cause les vérités intouchables qui fondaient nos régimes politiques bien équilibrés et consensuels au fond. Sa philosophie, sa conception de la société et de l’identité nationale, de la civilisation, ses valeurs, rien ne correspondait aux règles convenues et censées inviolables au risque d’être rejeté, ostracisé, diabolisé. Par conséquent aucun débat n’était possible. C’est bien ce qu’a compris sa fille qui a su se couler dans le moule des concepts intouchables de la gauche et de la droite traditionnelles.

    Le verrouillage du débat est une réalité qui tient aux tournants radicaux que la pensée politique mais surtout philosophique, conceptuelle, est en train de prendre. Tournants certainement révolutionnaires qui peuvent soit faire peur, soit ouvrir de nouveaux horizons, le tout étant de savoir : quelles sortes d’horizons ? Guerres civiles probablement dans tous les cas, jumelées et renforcées avec une présence très importante d’éléments extra-européens prompts à faire triompher leurs propres valeurs contre celles de leur terre d’accueil. Sauf à conserver la passivité qui permettra d’accepter ou de subir, résigné, le sort promis par les nouvelles révolutions issues d’une immigration invasive et conquérante, et encadrées par les nouveaux penseurs de type LFI.

    Mais, aussi bien, d’autres philosophies, ou concepts, pourraient rejaillir ou émerger, basés, ceux-ci, sur une approche radicalement différente, eux aussi, qui ne serait pas une « contre-révolution » mais une « autre révolution ». Idéal nationaliste ou d’une Europe raciale fondée sur d’anciennes valeurs actualisées ? Ou d’autres encore. Rien n’est plus à écarter à l’occasion du grand chambardement qui s’annonce.

    Au plan international, une réflexion sur la véritable nature du débat s’impose aussi aux mêmes lumières. Si, par exemple, on prenait le temps, et si on s’intéressait sérieusement à l’histoire de la Russie depuis le 9ème siècle, cela permettrait de comprendre que la position de la Russie actuelle est parfaitement compréhensible, alors qu’un « débat » sur le fondement de la culture politique et historique de l’Europe de l’Ouest, et notamment de la France, est incompatible avec les valeurs d’une Russie aux concepts très différents, à la manière de penser distincte de celle de nos dirigeants européens. Dialogue de sourds là aussi, valeurs et objectifs différents, histoires forgées sur des évènements sans communes mesures. Si la Russie (ou plutôt les trois Russie (approximativement : Russie blanche -ou Biélorussie Est-Pologne aujourd’hui-, Petite Russie -Ukraine d’aujourd’hui- et Grande Russie -Russie centrale européenne) est proche de l’Europe, elle est surtout le trait d’union entre l’Europe et l’Asie, dont elle a subi l’invasion plus de deux siècles en en conservant de nombreuses traces. En outre son histoire et son identité orthodoxe – Moscou est la Troisième Rome- face à une Europe catholique ou protestante, ont pesé lourd dans ses rapports et ses politiques avec l’Europe. Sa position d’aujourd’hui n’est que la continuité difficile, meurtrière et remplie de souffrances terribles de six siècles d’histoire depuis Ivan IV, Pierre le Grand et Catherine II notamment.

    Là encore peut-on parler sérieusement de débat possible, de type UE, sur les critères des démocraties européennes et européistes ?

    N’est-il pas temps de reconsidérer les relations nationales et internationales sur d’autres bases que celles qui ont fait, ou défait, le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Cesser de vouloir imposer la loi et la pensée d’un plus fort, l’Europe, qui ne l’est plus sur aucun plan à commencer par l’ « intelligence » de ses valeurs universelles, ses vérités immuables, son « état d droit ». Au plan national, européen ou international au sens large, le débat est mort et il n’y a plus de solutions acceptables à en attendre aujourd’hui. Au profit peut-être du respect des valeurs des autres, de la compréhension de leurs nécessités vitales, chacun dans sa sphère, ses territoires historiques et civilisationnels, et dans son domaine d’influence. Discussions dans lesquelles la force de la volonté, la fierté de ses identités et la puissance assumée permettent de se tenir à distance et d’établir de nouveaux équilibres qui permettent toutefois d’autres et nouveaux échanges fructueux.

    Richard Dessens (Eurolibertés, 19 mars 2025)

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  • Mémoires identitaires...

    Les éditions Via Romana viennent de publier les Mémoires identitaires de Jean-Yves Le Gallou.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

    L'ouvrage est d'ores et déjà disponible sur le site des éditions Via Romana.

     

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    " La vie de Jean-Yves Le Gallou témoigne de soixante ans d’engagements pour l’identité et la liberté d’expression. Énarque dissident, haut-fonctionnaire à Beauvau, élu politique, lanceur d’alerte et théoricien de la préférence nationale, il nous livre la somme de ses souvenirs et réflexions à contre-courant de 1954 et son entrée à l’École « républicaine » à 2024 et la débâcle des « valeurs républicaines ».
       De la guerre culturelle de mai 68 à la révolution woke, de Pompidou-Giscard à la Nouvelle Droite, des fraudes de la gauche à l’émergence du Front national, de la manipulation de Carpentras aux dessous de l’« affaire du détail » ou de la scission de Bruno Mégret en 1998, c’est le théâtre de la vie politique, économique, judiciaire, idéologique et sociétale que décrypte Jean-Yves Le Gallou à l’appui de son expérience et de portraits de ses contemporains capitaux : Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Marcellin, Michel Poniatowski, Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre et Marie-France Stirbois, Bruno Gollnisch, Bruno Mégret, Philippe de Villiers, Marine Le Pen, Marion Maréchal, Eric Zemmour et ceux de ses compagnons de route : Alain de Benoist, Guillaume Faye, Dominique Venner, Yvan Blot, Bernard Lugan…
       D’une lucidité revigorante, ces Mémoires identitaires échappent à la nostalgie et tirent un fil d’Ariane d’espérance entre les générations pour la défense et illustration des patries charnelles et spirituelles. "

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  • L’Allemagne à la croisée des chemins : une crise politique et identitaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Nicolas Faure, correspondant de Polémia en Allemagne, consacré à la crise politique et identitaire chez nos voisins d'outre-Rhin.

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    L’Allemagne à la croisée des chemins : une crise politique et identitaire ?

    Une coalition gouvernementale à bout de souffle

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2021, le chancelier Olaf Scholz a été incapable de redresser le pays. Son gouvernement, tiraillé entre les exigences idéologiques des Verts et la gestion financière libérale du FDP, a sombré dans l’inaction et la contradiction. L’inflation galopante, le coût exorbitant de la transition énergétique et l’explosion des dépenses sociales liées à l’accueil des migrants ont plongé l’Allemagne dans une crise profonde.

    Alors que la classe moyenne est de plus en plus accablée par des impôts et des réglementations toujours plus lourdes, les grandes entreprises délocalisent leurs activités, attirées par des politiques plus compétitives à l’étranger. Le « miracle économique » allemand n’est plus qu’un souvenir lointain, remplacé par une stagnation inquiétante.

    L’immigration au cœur du débat

    La question migratoire est devenue le principal sujet de préoccupation des électeurs. Les vagues migratoires massives de ces dernières années ont mis à rude épreuve l’intégration et la cohésion sociale du pays. Les faits divers impliquant des demandeurs d’asile, de plus en plus médiatisés, attisent la colère d’une partie grandissante de la population qui réclame un changement radical.

    Les récents appels de la CDU/CSU pour une politique migratoire plus stricte, voire un rapprochement avec certaines idées défendues par l’AfD, montrent un glissement vers une ligne plus sécuritaire et souverainiste. Friedrich Merz, leader de la CDU, s’est d’ailleurs attiré les foudres des médias « progressistes » en affirmant qu’il fallait mettre un terme aux « abus du droit d’asile ».

    L’AfD : entre diabolisation et popularité croissante

    Face à cet échec du gouvernement, l’Alternative für Deutschland (AfD) connaît une ascension fulgurante dans les sondages. Avec des intentions de vote dépassant les 22 %, le parti national-conservateur incarne désormais une opposition crédible à l’establishment. Son discours en faveur d’une identité allemande forte, d’un rejet du multiculturalisme imposé et d’une souveraineté retrouvée séduit un nombre croissant d’électeurs, notamment dans les Länder de l’ex-RDA, où il dépasse nettement la CDU.

    Cette progression effraie l’élite politique et médiatique, qui multiplie les attaques et tentatives de censure. Des manifestations organisées par des mouvements de gauche aux décisions judiciaires visant à surveiller de plus près certaines branches du parti, l’AfD fait face à une hostilité systématique. Pourtant, loin de ralentir, cette dynamique semble renforcer la détermination de ses électeurs, lassés par ce qu’ils perçoivent comme une manipulation du débat public. L’AfD se montre de plus en plus critique envers l’Union européenne, jugée responsable de nombreuses politiques contraignantes pour l’Allemagne. Certains de ses dirigeants évoquent même la possibilité d’un « Dexit », à l’image du Brexit britannique.

    « L’ingérence »d’Elon Musk et la critique de l’Europe

    Dans un contexte international tendu, même des figures influentes comme Elon Musk s’intéressent à la situation allemande. Récemment, le patron de Tesla et SpaceX est intervenu dans un meeting de l’AfD, dénonçant le déclin industriel du pays et l’idéologie écologiste radicale qui pénalise les entreprises.

    L’AfD, quant à elle, se montre de plus en plus critique envers l’Union européenne, jugée responsable de nombreuses politiques contraignantes pour l’Allemagne. Certains de ses dirigeants évoquent même la possibilité d’un « Dexit », à l’image du Brexit britannique.

    Un tournant décisif pour l’Allemagne

    À quelques semaines du scrutin, l’Allemagne semble plus divisée que jamais. La CDU/CSU pourrait revenir au pouvoir, mais la pression exercée par l’AfD et une frange plus conservatrice de l’électorat pousse le parti vers un durcissement de sa ligne. L’avenir politique du pays dépendra de la capacité des électeurs à choisir entre la continuité d’un modèle en déclin ou un renouveau axé sur la souveraineté, l’identité et la sécurité.

    L’Allemagne est-elle prête pour une révolution conservatrice ? Le 23 février prochain apportera une réponse qui pourrait changer le visage du pays pour les années à venir. Ces évolutions reflètent les préoccupations des électeurs face aux défis actuels, notamment en matière d’immigration et de sécurité. Un sondage DeutschlandTrend indique que 67 % des électeurs soutiennent l’instauration de contrôles permanents aux frontières, y compris plus de la moitié des partisans du SPD du chancelier Olaf Scholz. À quelques semaines du scrutin, l’Allemagne se trouve à un carrefour politique, avec des électeurs appelés à choisir entre la continuité et un changement potentiellement radical dans la gouvernance du pays.

    Nicolas Faure (Polémia, 3 février 2025)

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  • Qu'est-ce que l'identité française : réponse à quelques Gallo-ricains...

    Le 20 décembre 2024, Liselotte Dutreuil recevait François Bousquet , rédacteur en chef d’Éléments, et Antoine Dresse, alias Ego Non, sur Ligne Droite , la matinale de Radio Courtoisie, pour évoquer avec eux la question de l'identité française, alors que quelques jeunes influenceurs gallo-ricains "de droite" (...) tentent poussivement de ramener dans le débat le concept dépassé de l'assimilation...

     

                                           

     

     

     

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  • Quels droits les Français ont-ils sur la France ?...

    Le 12 août 2024, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Paul-François Paoli à l'occasion de la publication de son essai intitulé Race, sexe, identité : la France en procès (Jean-Cyrille Godefroy, 2024).

    Journaliste, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012), Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments (Rocher, 2016), L'imposture du Vivre-ensemble de A à Z (Toucan, 2018) ou Une histoire de la Corse française (Tallandier, 2023).

     

                                                 

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