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guillaume faye - Page 5

  • Rencontre avec un chanteur insoumis...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien, réalisé le 7 novembre 2016 par Thierry Bouzard pour TV Libertés, avec le Docteur Merlin, à l'occasion de la sortie de son disque Insoumis...

                                    

    " Guitariste et chanteur, docteur Merlin exerce sa passion depuis la fin des années 70. Au fur et à mesure des ses albums, il s’est construit un univers où se reflètent ses opinions identitaires et marquées par les idées novatrices du GRECE. Docteur Merlin a interprété les textes d’auteurs tels que Robert Brasillach, Guillaume Faye et Maurice Rollet. Il a également fait plusieurs chansons pour enfants à partir des contes de Pierre Gripari. Nationaliste, il avance en refusant de mettre son drapeau dans sa poche. Cette attitude lui a définitivement fermé les portes des grandes maisons d’éditions et des radios musicales. Cependant, elle lui a permis de conquérir un public fidèle qui le soutient et le suit depuis plus de 35 ans. Il est interrogé par le musicologue, spécialiste de la chanson patriote engagée, Thierry Bouzard. "

     

    Thierry Bouzard évoque Le Guerrier et le Roi au cours de l'entretien ; c'est donc une bonne occasion, pour ceux qui ne connaissent pas cette chanson de la découvrir !

     

                                     

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  • Trump : clown ou révolutionnaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son blog J'ai tout compris et consacré à Donald Trump et à sa candidature à l'éléction présidentielle américaine...

     

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    Donald Trump : un clown ou un révolutionnaire ?

    Anti-immigration, pro-Poutine, très hostile à l’islamisation, durement critique envers l’Otan, protectionniste, partisan des valeurs traditionnelles, contre l’establishment, Trump a tout pour plaire en France à une frange grandissante de l’opinion populaire, qualifiée d’ ”extrême droite” par l’idéologie officielle mais qui gagne tous les jours du terrain. Il a tout pour déplaire, évidemment, à l’oligarchie bien pensante et politiquement correcte qui le traite de ”populiste”, ce terme qui diabolise ceux qui se réclament de l’avis de leur peuple, c’est-à-dire de la vraie démocratie. Et puis, son look et sa faconde populaire déplaisent fortement aux intelligentsias et aux classes politiques d’Amérique du Nord et d’Europe.

    Un homme neuf, un mystère américain

    Il brouille les pistes, par sa rupture complète avec la bienséance idéologique. Et pourtant il a 70 ans. C’est autre chose que le jeune Macron en France, qui n’est qu’un simulacre de rupture et de nouveauté. Homme neuf en politique, non professionnel, producteur et animateur d’émissions télévisées, promoteur immobilier milliardaire et donc indépendant d’un establishment de plus en plus détesté par la white middle class, Donald Trump est shocking pour le puritanisme politique bien pensant américain…et européen. Trump rejoint la tradition américaine de l’isolationnisme, qui a été abandonné au XXe siècle au profit de l’impérialisme – ce terme n’ayant aucun caractère péjoratif – sur le modèle français et britannique du XIXe siècle.

    Quelques gaffes et saillies au cours de ses discours de campagne du mois d’août 2016, exagérées et démultipliées par les médias américains et européens, l’ont sévèrement fait baisser dans les sondages. Alors qu’en août 2016, l’avance de Hillary Clinton se creusait à cause de déclarations très polémiques de Trump, amplifiées par les médias américains et européens partiaux, les présentant comme des signes de maladie mentale, cette avance a fondu début septembre et ils sont de nouveau au coude à coude. C’est sans doute à cause du discours de Phoenix, très dur sur l’immigration, qui a plu aux classes moyennes blanches.

    Les Blancs soutiennent Trump à 55% et Clinton à 34%, les minorités (Chicanos et Noirs) votent pour Clinton à 71% et pour Trump à 18%. Malheureusement, les jeunes préfèrent Clinton à Trump : 54% contre 29%. (Sondage de CNN, pas forcément crédible). Trump a eu raison de dire que les médias et les journalistes sont partiaux à son égard. Comme en France, la majorité des grands médias sont hostiles à tout ce qui est ”populiste”. Mais les ”indépendants”, plus nombreux que les partisans des deux grands partis, basculent en faveur de Trump (49% contre 29%). Ennuyeux, les Blancs diplômés d’université se rallient à Hillary Clinton : 49% contre 36% à Trump. On a donc la même configuration qu’en Europe : la bourgeoisie des grandes agglomérations vote plutôt à gauche et le vote de droite est principalement le fait des classes moyennes blanches modestes, rurales ou des petites villes périphériques. Bourgeoisie de gauche, prolétariat de droite.

    En août 2016, Trump, à la grande joie de l’oligarchie française bien-pensante, s’effondre dans les sondages d’intentions de vote avec 6% de moins que Hillary Clinton. On pronostique la défaite de Trump avec la même assurance qu’on pronostiquait la défaite du Brexit. Antoine Colonna écrit  (Valeurs actuelles, 1–7/09/2016) : « Pourquoi la surprise a–t–elle été si grande le matin du 24 juin à Londres ? Tout simplement parce que c’est l’électeur britannique profond, le petit Blanc déclassé, qui a voté, sur une analyse plus instinctive que rationnelle. Si ce scénario se reproduit du fait d’un phénomène aussi profond aux États–Unis, avec la démesure de ce pays, alors le matin des résultats de la présidentielle pourrait être dur pour ceux qui avaient des pronostics raisonnables… » Et puis, en septembre, Trump remonte dans les sondages…

    La diabolisation de Trump

    Jamais une campagne électorale américaine n’aura été si riche en insultes entre les candidats, ce qui prouve, outre-Atlantique comme en Europe, un durcissement des tensions et des enjeux idéologiques, signe avant–coureur de crises et d’affrontements majeurs. La candidate démocrate a traité son rival de « raciste, sexiste et islamophobe ». (1) Même en France, aucun socialiste n’oserait prononcer de tel propos contre des candidats FN.

    Les malaises de Hillary Clinton et les soupçons sur sa mauvaise santé peuvent compromettre son élection. De même ces insultes qu’elle a proférée à l’égard de son rival et, plus grave, envers son électorat (les électeurs de Trump sont des « gens déplorables, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes, et j’en passe », propos proféré au cours d’un gala de charité à New–York le 9 septembre) la disqualifient dans une partie de l’opinion.

    Reagan, en 1980,  était traité par les esprits forts parisiens et washingtoniens de « cow-boy incompétent ». Il aura pourtant été un des présidents américains les plus performants. Les dirigeants européens, ainsi que Hillary Clinton, insistent sur l’inculture de Trump en politique étrangère et s’interrogent sur sa santé mentale, voulant le faire passer pour un demi fou. Sa sympathie envers Vladimir Poutine –  dix fois plus diabolisé que ne l’étaient les anciens dirigeants de l’URSS – scandalise et inquiète. Les dirigeants européens, en particulier britanniques, allemands et polonais – ces derniers ouvertement russophobes–, enfreignent la réserve diplomatique pour s’en prendre à Trump et s’immiscer dans la campagne présidentielle américaine.

    Il apparaît souvent et est décrit par une partie des médias américains comme un gaffeur frustre, vulgaire et ridicule, misogyne, voire raciste. Une fraction des cadres du Parti républicain a même essayé de le remplacer par un autre, bien qu’il ait été désigné par la convention !

    Le côté délirant du personnage n’est qu’une apparence. Car ce promoteur immobilier milliardaire n’a rien d’un « timbré », selon le terme employé par Robert De Niro. Les critiques polémiques contre Trump par l’establishment (notamment le New–York Times et le Washington Post) et l’équipe Clinton portent sur son incapacité à gouverner, son incompétence, son immaturité. CQFD

    Le problème mexicain

    Avec sa visite stupéfiante au président mexicain Enrique Pena Nieto, début septembre 2016, invité au palais présidentiel de Los Pinos, Donald Trump a donné l’impression de céder, de se renier, afin de promouvoir l’image d’un modéré, responsable et diplomate. Après avoir traité les Mexicains d’envahisseurs, de voleurs, de violeurs, après avoir promis d’en expulser la majorité et de construire un mur frontalier de 3.200 km, « un grand mur, haut, puissant, impénétrable, magnifique », équipé de senseurs souterrains anti-tunnels et de miradors, facturé de force au Mexique, il a paru s’excuser et oublier ses propos.

    Schizophrène à deux visages ? Pendant sa visite au Mexique, il ne fit aucune allusion à son programme d’expulsions massives parmi les 25 millions de Mexicains résidant aux États–Unis. Pour les démocrates de l’équipe Clinton, c’est un dégonflé, qui, devant le président Nieto, a opéré une reculade en exprimant officiellement son  « énorme affection pour les Mexicains –Américains ».

    Mais quelques heures après avoir quitté Mexico, il change son fusil d’épaule et prononce à Phénix dans l’Arizona un discours anti-immigration plus remonté que jamais où il dévoile son arsenal répressif contre les clandestins. Serait-ce un personnage versatile, peut-être aussi un faux dur peu courageux, une ”grande gueule” faible en actes ? Ce qui laisserait supposer, tout comme Sarkozy en France, s’il est élu, qu’il édulcorera son programme ou ne le réalisera pas. On n’est sûr de rien avec Donald Trump.

    Immigration : un remède de cheval

    Le candidat républicain prône la « déportation » (2) des 11 millions de clandestins estimés, en majorité Mexicains, le durcissement sans précédent des procédures d’octroi de visas, un renforcement considérable des moyens et prérogatives des garde– frontières, le refus de tout visa pour les ressortissants de tout pays jugé à risques, avec des « certifications idéologiques sévères » pour l’obtention de visas (il vise l’islam radical), une sélection des migrants « qui correspondent à nos intérêts nationaux », en fonction de leurs mérites, talents et aptitudes et surtout leur « capacité à subvenir à leurs besoins ». Ce qui implique : pas de réfugiés ni de demandeurs d’asile, pas d’allocations ni d’aides de l’État pour les nouveaux résidents.

    Dans ce programme également : aucune prestation sociale, aide au logement, ni tickets alimentaires pour les étrangers en situation irrégulière ; renforcement considérable de l’arsenal policier et législatif pour débarrasser le pays des délinquants étrangers, présentés par Trump comme la cause principale de la criminalité, du fait de « la politique de frontières ouvertes d’Obama et de Clinton ». Et Trump a de nouveau insisté dans son discours–programme de Phoenix sur la construction du mur frontalier contre les clandestins venant du Mexique ou d’Amérique latine : « le Mexique va payer à 100%. Ils ne le savent pas encore, mais ils vont le payer». Ce discours très dur de Phoenix sur l’immigration a autant choqué les ”minorités raciales” et la bourgeoisie urbaine de gauche que ravi les ”petits Blancs”. Trump fait là un choix électoral et politique racial, peut-être pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, en prenant un risque énorme.

    En effet il a choisi de perdre définitivement le vote des minorités ethniques qui représentent tout de même un tiers de l’électorat. Il lui faut donc impérativement mobiliser massivement chez les Américains blancs. Ce qui n’est pas évident. 

    Le candidat des Blancs

    Jared Taylor, directeur de la société de pensée (think tank) American Renaissance et du magazine en ligne éponyme en forte progression outre–Atlantique, a expliqué au Figaro (14/09/ 2016) : « Beaucoup de Blancs n’osent rien dire alors qu’ils voient leur pays leur glisser entre les mains. Donald Trump pourrait être notre dernière chance d’arrêter l’immigration illégale, qui transforme les États–Unis en un pays du tiers–monde ». Steve Bannon, le directeur de campagne de Trump, anime un site grand public Breitbart News (31 millions de visiteurs uniques) qui défend un « nationalisme blanc », selon lequel l’immigration et le multiculturalisme menacent l’identité américaine. Le rédacteur en chef, Alex Marlow, explique : « nous sommes ouvertement populistes, nationalistes et anti-politiquement corrects ». Trump a aussi le soutien de Richard Spencer, qui préside le National Policy Institute qui se consacre à promouvoir « l’héritage, l’identité et l’avenir des Américains d’origine européenne ». Jared Taylor estime néanmoins (dans Le Figaro cité) que « Trump n’a pas sérieusement réfléchi à la question raciale ».

    On a calculé que 90% des électeurs de Trump seront blancs, mais dans la population américaine le poids électoral des Blancs est passé de 89% en 1976 à 70% aujourd’hui. Rappelons que les Blancs qui représentaient 90% de la population en 1950 ne sont plus que 62,6%. À ce rythme, si rien ne change, ils seront minoritaires (moins de 50%) en 2045. Le problème pour Trump est donc de mobiliser au maximum cette majorité électorale blanche déclinante numériquement.

    Pour Trump, l’Europe est l’exemple à ne pas suivre.

    André Bercoff, qui a rencontré Donald Trump, explique qu’ « il ne reconnaît plus la France » (il veut parler de l’immigration invasive incontrôlée). Il se demande d’ailleurs comment cela a été possible. Au fond, il n’aime pas les perdants et ceux qui se laissent tirer dessus sans même se défendre ». (Valeurs actuelles, 8–14/09/2016). Trump a affirmé que la France se laissait envahir, notamment par son ancienne colonie, l’Algérie.

    Il a aussi déclaré : « la France n’est plus la France », par allusion à l’immigration et à l’islamisation. Constat avec lequel de plus en plus d’électeurs français sont d’accord au grand effroi des classes politique, journalistique, cultureuse et intellocrate, qui ne voient pas en quoi l’invasion et l’islamisation posent problème.

    « Certains quartiers de Londres et de Paris sont à ce point radicalisés (islamisme et criminalité agressive des immigrés) que les policiers, craignant pour leur vie, n’osent plus y pénétrer » a lancé Trump dans une interview. Cette assertion a suscité l’indignation d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et de Boris Johnson, ancien maire de Londres (remplacé par un musulman pakistanais naturalisé) et chef du Foreign Office, qui a cru humoristique de répliquer que la seule raison pour laquelle il fuyait certains quartiers de New-York était « le risque réel de rencontrer Donald Trump ». Blague stupide. Car non seulement Trump a raison mais il est en dessous de la réalité. Des pans entiers du territoire français, banlieues et villes, sont dans cette situation où la police ne pénètre plus que pour les cas gravissimes et en force, où les services publics ne sont plus assurés, où l’islamisation (salafiste) est totale et intolérante, où la criminalité et le trafic de drogues prospèrent, où les derniers Français de souche sont victimes d’agressions et de persécutions racistes… Et ce, dans l’impunité la plus totale.

    « On peut être vraiment effrayé de ce que le monde pourrait devenir si Trump devenait vraiment président » a déclaré Frank–Walter Steinmeier, le chef de la diplomatie allemande. Ah bon ? Ça pourrait être pire que la catastrophe qu’a déclenchée l’irresponsable chancelière Merkel en ouvrant ses frontières à plus d’un million de migrants envahisseurs ? « Les propos mal informés de Donald Trump sont d’une absurdité totale » a dit Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères, ancien maire de Londres. Mais Nigel Farage, ancien président de l’Ukip (Parti indépendantiste du Royaume –Uni), nationaliste et l’un des artisans du Brexit, est venu soutenir Trump, ”The Donald”. Steinmeier et Johnson, ministres des Affaires étrangères d’Allemagne et de Grande Bretagne auront l’air malins, si Trump est élu président des Etats-Unis, après l’avoir ainsi injurié. Mais s’il ont agi ainsi c’est qu’ils devaient être persuadés que le candidat répulicain ne franchirait jamais le seuil de la Maison Blanche.

    Politique étrangère de Trump : la grande rupture

    Si Trump était élu et s’il mettait en œuvre son programme, ce serait un séisme international, car les Etats-Unis renoueraient avec l’isolationnisme des origines, abandonné au cours de la Première mondiale, qui a vu la défaite de l’Allemagne en partie grâce à l’intervention américaine en Europe.   

    En effet, dans le programme de Trump, il y a deux points absolument énormes, qui sont en telle rupture complète avec toute la politique étrangère américaine qu’on se demande s’il pourrait les mettre en œuvre face au Congrès, à la CIA, au Pentagone ou s’il ne finirait pas assassiné !

    Car enfin, les deux axes qu’il propose, le lâchage de l’Otan (qualifié d’ « obsolète ») et une alliance avec la Russie de Poutine, signeraient un abandon radical de tous les fondamentaux de la politique internationale américaine.

    En réalité le programme de Trump, qui est le symbole et le produit d’un bouleversement, d’un durcissement de l’opinion des classes moyennes blanches, renoue avec l’isolationnisme des mouvements nationalistes des années 30 – qui a été balayé par Roosevelt. Un de ses slogans, « L’Amérique d’abord ! » ressemble singulièrement au nom du mouvement America First de l’aviateur Charles Lindberg, soutenu par Joseph Kennedy (ambassadeur à Londres et père de JFK), Henry Ford et Walt Disney. Ce lobby isolationniste ne voulait pas que les États–Unis participent à un éventuel conflit en Europe contre l’Allemagne. Roosevelt en a décidé autrement après l’attaque du Japon, allié de l’Allemagne, à Pearl Harbor, mais aussi, auparavant en aidant la Grande Bretagne par des fournitures, brisant la neutralité américaine.

    Trump entend aussi, en cessant de financer la protection des membres européens de l’Otan qui ne veulent pas faire d’efforts de défense, restaurer la puissance de l’armée des États–Unis qui, selon lui, n’a jamais été aussi faible et de format aussi réduit. D’autre part, il entend écraser l’État islamique Dae’ch par une intervention brutale, en coopération avec les Russes : ce qu’a demandé Poutine et ce qu’a toujours refusé Washington.

    Il ne cesse de faire des allusions à la politique de main tendue qu’il mettra en œuvre envers la Russie et à sa sympathie pour Poutine (« Poutine regarde Hillary et il se marre »), ce qui va à l’encontre de tous les codes de l’establishement, qui est russophobe et diabolise le président russe, alors que les milieux patriotes et isolationnistes sont plutôt russophiles et admirent Poutine.

    Des options stratégiques ”gaullistes” qui bouleversent les dogmes

    « Si on a des armes nucléaires, pourquoi ne pourrait-on pas s’en servir ? » Tout le monde a été choqué par ces propos supposés ”irresponsables” de Trump, surtout en France. S’il est élu, il risque, dit-on, de déclencher une guerre nucléaire en s’amusant à frapper n’importe quel pays jugé menaçant. En réalité la remarque de Trump est très sensée et réfléchie. Il bouleverse la théorie de la dissuasion et du non-emploi de l’arme atomique héritée de la guerre froide et d’un monde bipolaire Occident–URSS. Aujourd’hui dans un monde multipolaire aux menaces plurielles, une riposte nucléaire au cours d’une guerre classique ou bien une frappe préventive sont parfaitement envisageables. C’est la doctrine des généraux israéliens et celle de Poutine qui avait clairement menacé de frappes nucléaires tactiques quiconque empêcherait la Russie de récupérer la Crimée.

    Du fait de ses opinions critiques envers l’Otan et positives envers la Russie, Trump est accusé de fragiliser les grands principes qui régissent la sécurité européenne depuis la fin du communisme. Il est accusé par l’establishment américain de trahison, en fait. Mais il a raison : ces grands principes reposent sur l’irresponsabilité de l’Europe qui néglige ses budgets de défense et s’en remet à l’Otan, c’est-à-dire aux USA. Dans une interview au New York Times, le candidat républicain a créé le scandale : une intervention américaine pour aider un pays membre de l’Otan, en l’occurrence les pays Baltes, s’il était attaqué par la Russie, n’irait pas de soi… Position typiquement isolationniste et remise en cause explosive de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. C’est la première fois depuis 1949 qu’un prétendant à la Maison Blanche s’en prend aux fondements de l’Otan. (3)

    Trump signifie aux Européens : débrouillez-vous, faites un effort de défense, cessez de nous la faire payer. Mais ce choix isolationniste est aussi un renoncement à dominer l’Europe par le concours de l’Otan, une sortie de l’impérialisme. Ce qui horrifie Hillary Clinton. En fait, Donald Trump campe sur une position gaullienne, voire gaulliste ! Il incite les Européens à se créer une défense commune indépendante de l’Amérique ! La menace de ne pas utiliser l’article 5 du traité, obligeant à une riposte collective en cas d’agression d’un membre de l’Otan, ferait que, si Trump était élu, les Européens seraient amenés à créer une défense européenne commune, probablement autour de la France qui possède les forces armées les plus puissantes – plus exactement les moins faibles – d’Europe.

    Angela Merkel, atlantiste convaincue, offusquée, perd pied ; les Britanniques, viscéralement attachés à l’Otan, sont furieux : Trump élu, ils seraient orphelins d’un pays qui joue le rôle d’un père après avoir été leur fils. Les Pays de l’Est qui craignent une attaque de la Russie, sont extrêmement inquiets (crainte invraisemblable créée de toutes pièces par la propagande, alors que la seule menace est celle de l’invasion musulmane non militaire). Un grand quotidien polonais a titré : « Trump met en danger l’Otan ». Ce n’est pas qu’il la met en danger, c’est que, de manière révolutionnaire, il veut s’en débarrasser parce qu’elle ne correspond plus, selon lui, aux intérêts des États-Unis. Après avoir affirmé que l’Europe de l’Est n’était qu’un vaste « désordre » (« a mess ») il a, contredisant la doctrine occidentale sur le conflit ukrainien, affirmé que la Crimée ”annexée” était bel et bien russe, sous entendant que Poutine avait raison…

    Certains considèrent que ces propos ”révisionnistes” encouragent Poutine et amèneront de nouvelles tensions entre la Russie et l’Ukraine. En tous cas, si Donald Trump était élu et tenait parole, en s’alliant avec la Russie sur la question ukrainienne et d’Europe de l’Est et sur la question de la guerre au Moyen–Orient, cela constituerait un bouleversement géostratégique mondial.

    On parle de la légèreté géopolitique de Trump, alors que c’est l’inverse : sa stratégie ne provient nullement de l’improvisation d’un incompétent solitaire mais d’un courant de pensée néo-isolationniste et patriote américain, dynamique, qui est l’ennemi absolu des néo–conservateurs, soutiens et conseils d’Hillary Clinton comme jadis du catastrophique et belliciste G.W.Bush.

    Trump : la grande peur des bien–pensants

    En Europe, la grande peur du système et de l’oligarchie, droite et gauche confondues : que l’élection du ”populiste” Donald Trump n’entraîne une ”droitisation” très forte des opinions et des suffrages ; surtout avec la ”crise des migrants”, euphémisme pour invasion migratoire musulmane. Nos élites médiatiques et surtout politiques sont plus préoccupées et effrayées des succès des ”populistes” que de l’invasion migratoire elle-même. C’est normal, elles l’organisent et la provoquent, comme on l’a vu avec la chancelière Merkel – qui agit sur ordre. Une victoire de Trump à la tête de la première puissance mondiale serait une calamité, car un encouragement fort à ces partis ”populistes”.

    Si Trump était élu, et, respectant ses engagements, construisait son Mur le long de la frontière mexicaine, procédait à des expulsions massives de clandestins, limitait la présence d’un islam hostile en refusant les visas aux musulmans, il donnerait des idées aux ”populistes ”européens, en Hongrie et ailleurs : il renforcerait encore le Front national en France et AfD en Allemagne.   

    Voilà pourquoi les oligarchies européennes ont une grande peur de Trump. Les gouvernements européens, surtout allemands et polonais, ainsi que l’opaque administration de l’UE dirigée par le non moins opaque M. Junker, s’emploient à aider secrètement Hillary Clinton par tous les moyens, financiers et médiatiques, pour qu’elle soit élue.

    Un programme économique de rupture

    Les options économiques de Trump sont, elles aussi, en rupture sévère avec la politique américaine actuelle. Dans un de ses discours, il déclare : « Quand vous pensez que l’Amérique en est à 15 trillions de dollars de dettes et que personne ne fait rien sauf la léguer aux Chinois, il y a de quoi enrager. Le gouvernement n’a pas à taxer la classe moyenne pour exempter les copains du président. Les enseignants, les infirmières, les policiers, les pompiers n’ont pas à effacer avec leurs salaires et leurs économies les traders de Wall Street et les grosses entreprises qui délocalisent et fuient dans les paradis fiscaux ». Le candidat républicain s’attaque donc au mercantilisme américain comme au libre-échangisme international – sans tomber pour autant dans un modèle économique socialo-étatiste étouffant comme dans la France socialiste actuelle. Ce bouleversement est tout à fait étonnant dans le contexte américain.

    Hillary Clinton, le vrai danger

    Hillary Clinton serait une catastrophe, G.W. Bush en pire. Paradoxalement, elle représente l’impérialisme américain dans ce qu’il a de plus obtus et destructeur, mais aussi un danger pour l’Amérique historique puisqu’elle ne fera rien contre l’immigration clandestine et accentuera les discriminations positives (affirmative actions) ethniques. 

    Trump n’est donc nullement un clown irresponsable, incompétent et dangereux. Celle qui est dangereuse, c’est Hillary Clinton, qui mêle les positions les plus décadentistes et gauchistes sur le plan sociétal et les plus irresponsables en matière de politique extérieure. Elle s’inscrit en effet dans la droite ligne de l’impérialisme belliciste des néo-conservateurs qui sont à l’origine de l’agression contre la Serbie en 1999 et contre l’Irak en 2003, cause directe du chaos actuel et de Daech. Si elle est élue, elle risque de provoquer dangereusement Moscou. C’est elle, la fanatique, pas Trump. Fausse patriote américaine mais vraie cosmopolite, tout comme M. Hollande est un faux patriote français, Mme Clinton a pour ennemie l’Amérique historique profonde et ses racines. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau aux socialistes français et à Mme Merkel. Si elle est élue, l’immigration, légale et illégale, explosera.   

    Trump au contraire, bien qu’il veuille renforcer la puissance américaine, n’est pas un impérialiste. Il est un néo-isolationniste qui veut relativiser l’Otan, mettre les Européens en face de leurs responsabilités de défense. Il a entrevu que l’ennemi principal n’était pas la Russie mais l’islam, et qu’il fallait un partenariat avec Moscou, que l’immigration incontrôlée est mortelle à terme pour les États–Unis et l’Europe. Tout son programme est en rupture complète avec la doxa, l’idéologie dominante des deux côtés de l’Atlantique.

    Bref, Donald Trump n’est pas un clown mais un révolutionnaire approximatif. Il rebat les cartes. C’est mieux que rien. Jared Taylor et Richard Spencer, bien qu’un peu distants et sceptiques sur le personnage, ont raison de le soutenir. Il faut souhaiter qu’il soit élu à la Maison Blanche. Si Mme Clinton occupait le bureau ovale après son mari, tous les maux dont nous souffrons s’aggraveraient. Donald Trump est l’espoir d’une renaissance américaine qui pourra entrainer une renaissance européenne.

    Guillaume Faye (J'ai tout compris, 15 septembre 2016)

     

    1- Si elle le traite d’islamophobe, c’est donc qu’elle est islamophile. Les proches des victimes d’attentats islamiques aux États–Unis depuis 2001 apprécieront.

    2- Malhonnêtement, les médias français ont repris le terme américain « deportation », qui signifie ”expulsion” en français en le traduisant par le français ”déportation” qui n’a pas le même sens et a une connotation liée à la Seconde guerre mondiale. Tout cela pour nazifier Trump, on l’a bien compris.

    3- En réalité, l’ ”outil Otan” n’a servi qu’une seule fois, en 1999, pour bombarder la Serbie, au prix d’une double illégalité : pas de mandat de l’Onu et guerre d’agression violant la charte de l’Otan purement défensive. L’armée de l’air française et l’USAF, principaux intervenants, n’ont pas joué un rôle très reluisant.

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  • Immigration : 10 principes de bon sens...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son site J'ai tout compris et consacré à la question cruciale de l'immigration et de ses conséquences...

     

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    Immigration : 10 principes de bon sens

    Le débat sur l’islam, la laïcité, l’intégration, l’assimilation, le ”communautarisme”, la ”déradicalisation” anti islamiste, etc. est déconnecté du réel et du bon sens, intellectualisé, donc hors sol, donc inutile. C’est une salade de postulats idéologiques et de vœux pieux. Alors que le cœur du problème est pratique, matériel, quantitatif : démographique mais aussi ethnique. Voici dix principes qui devraient être des évidences. 

    1) Ne pas combattre seulement les effets de l’immigration, mais surtout les causes

    Vouloir interdire les voiles dans les lieux publics, contrôler le financement et la hauteur du minaret des mosquées–champignons, refuser à l’école, à l’hôpital –et partout– les pratiques islamiques conquérantes, etc. – et tout cela par des lois et des règlements– c’est tout à fait nécessaire. Mais on a perdu d’avance si l’on ne comprend pas que c’est aussi tout à fait insuffisant. Ils combattent (mollement) les effets et jamais les causes. Ils échoueront s’ils ne traitent pas la source du problème. Cette dernière est à la fois purement quantitative et démographique, mais aussi ethnique : l’immigration extra–européenne à majorité musulmane en progression exponentielle et la fécondité nettement supérieure des immigrés. C’est à cette double cause qu’il faut s’en prendre. 

    2) Penser au long terme avant le court terme

    Mathématiquement, si rien n’est fait pour bloquer le déversement de l’immigration, si aucune ”remigration” (retour au pays) n’est accomplie, dans la seconde moitié du XXIe siècle la France ne sera plus un pays ethniquement ”européen” et l’islam y sera nettement majoritaire. La France sera un pays afro–arabe musulman (ainsi que plusieurs de ses voisins) en proie à des violences ethno-religieuses incessantes et à la paupérisation, avec exode massif des derniers Européens de souche. Guerre civile ethnique endémique probable. C’est la loi d’airain de la démographie (immigration et natalité). Dans ce cas, la France disparaîtrait purement et simplement, et même peut-être son nom. Mais cette perspective de moyen et de long terme est totalement ignorée par les oligarchies (les dirigeants actuels seront morts ou nonagénaires quand l’effondrement final surviendra) qui ne pensent et n’agissent qu’à très court terme. C’est le reflet d’une société de l’immédiateté, qui ne se projette pas dans l’avenir, qui oublie son passé et qui prend du Prozac ou fume des joints pour ne pas penser au présent.   

    3) Comprendre que des forces qui cherchent la destruction ethnique de l’Europe sont à l’œuvre.

    Elles infiltrent et noyautent l’État français et les autres, la technocratie européenne, les oligarchies médiatiques, partitocratiques (y compris au FN) et syndicales. Elles imposent l’idéologie immigrationniste et collaborent à l’islamisation. Fondamentalement antidémocratiques (”anti populistes” dans le jargon), animées par un sentiment nihiliste de haine de la culture, de l’histoire et de l’enracinement des nations européennes, alliées objectives de l’islam invasif, elles poussent les autorités politiques, de gauche ou de droite, à un ethnocide des Européens (voir autre article de ce blog). Tout est fait pour laisser entrer la marée migratoire et pour détruire les racines culturelles des identités européennes, notamment dans l’éducation publique et les médias.

    4) L’ethnopluralisme, comme le moteur à eau, n’a jamais fonctionné nulle part et ne marchera jamais.

    C’est une idée à enterrer dans le cimetière des utopies, comme le communisme. Il existe une incompatibilité de vie en commun (cohabitation territoriale) dans une même unité politique entre les populations ethniquement différentes ; surtout si certaines sont arabo-musulmanes ou africaines. Les exceptions ne concernent que des bulles artificielles composées d’élites. Même si cette évidence de l’impossibilité de l’ethnopluralisme (relevée par Aristote) est un tabou, un interdit idéologique, elle reste précisemment une évidence pour qui vit dans une zone de mixité ethnique. Elle n’est pas ressentie par les élites immigrationnistes et antiracistes tout simplement parce que ces gens–là, à l’inverse des ”petits Blancs”, ne vivent et ne sont jamais en contact avec leurs chers immigrés arabo-musulmans ou africains, qui restent pour eux des abstractions. C’est pourquoi ils déploient pour les autres – pas pour eux– le concept de ”vivre–ensemble”.

    5) Combattre le ”communautarisme” ? Trop tard.

    Le combat contre le ”communautarisme” (ce mot piégé qui sert à masquer le terme de ”colonisation ethnique”) ne sert à rien, pas plus que le combat contre l’islamisation et la radicalisation. C’est trop tard. Il était encore possible, au début des années 80 d’intégrer et d’assimiler dans la ”république” et la culture franco-européenne des immigrés extra-européens. C’est rigoureusement impossible dès lors qu’ils atteignent des pourcentages considérables, majoritaires dans certaines zones urbaines. Il est inutile d’essayer d’améliorer les choses, il faut renverser la table. C’est-à-dire bloquer les flux migratoires et les inverser.   

    6) Ne pas s’acharner à vouloir qu’ils soient ”nos compatriotes” puisqu’il ne le veulent pas.

    Il est rigoureusement impossible de faire une Nation unie avec une proportion croissante de populations arabo-musulmanes et africaines, même francophones. La candeur des intégrationnistes et assimilationnistes, du FN au PS, à vouloir que ces millions d’immigrés ou d’enfants d’immigrés soient ”nos compatriotes” n’a d’égal que le refus hostile d’un nombre toujours plus grand d’entre eux –surtout chez les jeunes– de se considérer comme Français – ou Belges, Allemands, etc. –, même s’il en ont la nationalité. Ils ne veulent pas s’intégrer ou s’assimiler. Comme dit le proverbe : « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ». De plus en plus de jeunes d’origine arabo-musulmane, africaine ou turque, partout en Europe, même avec des nationalités européennes de papier, se considèrent comme citoyens de leur pays d’origine et l’Europe –détestée– comme une terre de conquête. Ils ont un réflexe raciste. C’est leur problème.

    7) Vouloir créer un ”islam de France” est une ridicule utopie.

    L’islam n’est pas seulement incompatible avec la ”république”, il l’est avec tout ce qui n’est pas lui–même, religion ou culture. C’est un enracinement psychique profond, ethnique. De Gaulle l’avait vu, d’où son refus de l’Algérie française comme appendice de la France. L’idée d’un ”islam des Lumières” modéré et réformé est une impasse. Les musulmans franco–compatibles ou républicano–compatibles sont soit des minorités utopistes, soit des enjôleurs insincères. L’islam est intrinsèquement hostile à tout ce que représente la civilisation européenne. Les deux seules idéologies qui ont flirté avec l’islam sont totalitaires : jadis le nazisme et aujourd’hui le marxisme, avec l’ ”islamo–gauchisme”. Ce n’est pas un hasard.

    8) Contre le terrorisme islamique : désislamiser la France.

    Ce n’est pas seulement en espionnant et en essayant de démanteler les réseaux islamistes qu’on empêchera les attentats, ni en menant dans des prisons (écoles du crimes) de ridicules et inopérantes (voire contre–productives) opérations de ”déradicalisation”. C’est surtout en interdisant l’entrée dans le territoire (immigration zéro) de tout nouvel immigré musulman et en inversant les flux migratoires par des départs massifs. C’est malheureux à dire, mais le risque d’attentats terroristes dans un pays occidental est proportionnel à l’importance numérique de sa population musulmane.

    9) Admettre que l’emprise musulmane et arabo–africaine touche l’ensemble du territoire national.

    La cause de tous les problèmes est démographique et mathématique. Constat de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie–officiers : « Aucun endroit n’est épargné, le phénomène de communautarisation et d’insularité de tout un tas de quartiers s’observe partout avec l’infiltration et l’invasion dans le tissu scolaire, associatif et sportif, c’est une lame de fond de société ». Il mentionne « le déni d’un certain nombre d’élus » qui « relève en réalité de l’acquiescement et de la connivence intellectuelle ». Il pense que « cet angélisme ou clientélisme cynique nous conduit à la catastrophe ». Rien à rajouter. Le problème est strictement démographique, rien de plus. Pour des raisons de correction idéologique et sémantique, on parle de « communautarisme », effroyable néologisme, alors qu’il s’agit tout simplement d’une invasion, de l’extérieur (immigration) et de l’intérieur (natalité).

    De son côté, l’écrivain algérien Boualem Sansal analyse : « l’ordre islamique tente de s’installer en France, c’est un fait patent ; en maints endroits, il est déjà installé ». (FigaroVox, entretien, 17/06/2016).

    10) Intégration et assimilation : mission impossible.

    L’intégration (c’est-à-dire l’adoption partielle des mœurs du pays d’accueil, dont la langue, mais en conservant une partie de ses us et coutumes d’origine) est possible si les immigrés ne dépassent pas 5% de la population d’accueil. Pour l’assimilation (c–à–d l’adoption totale de la culture d’accueil et l’abandon de la sienne) le pourcentage est encore plus bas. En dépit de tous les discours (du FN, de la droite et du centre), ni l’intégration ni l’assimilation ne sont plus possibles pour une raison mathématique : la proportion d’allochtones est trop forte. 

    Les masses d’enfants africains ou arabes d’origine ne pourront jamais, sauf exceptions évidemment, être assimilés ou réellement ”francisés” par l’école. La France universelle, supraculturelle, supraethnique est une impossibilité, le fruit d’une utopie intellectuelle abstraite construite aux temps où l’immigration massive n’existait pas.

    Conclusion : résoudre le problème global supposera un énorme choc

    Les problèmes de communautarisme croissants, de ”ghettoïsation”, de frictions et d’affrontements incessants avec les mœurs musulmanes en expansion qui dégradent la vie quotidienne des autochtones européens, de criminalité multiforme en hausse constante, d’effondrement du niveau d’une école publique multiethnique, (1) de terrorisme évidemment, ces équations ne seront jamais résolus par des mesures politiques intérieures d’aménagement, aussi dures soient-elles.

    Le référendum britannique en faveur du Brexit a été en réalité un vote de protestation – un peu désespéré– des classes populaires anglaises contre l’immigration. (2) Mais une Grande-Bretagne détachée de l’UE – si le référendum est respecté – limiterait-elle l’immigration ? Pas sûr…

    La solution générale viendra d’abord d’un rétablissement des frontières nationales et d’un arrêt total de toute immigration extra-européenne, y compris légale, de travail et de regroupement familial ; deuxièmement, elle proviendra d’une politique résolue d’expulsion de tous les clandestins et immigrés en situation irrégulière (3) et de ”remigration” pour ceux qui sont en situation régulière. Quant à ceux qui sont ”Français de papier” (ou de toute autre nationalité européenne) du fait du droit du sol – qui devra être impérativement supprimé– leur situation sera la plus difficile à résoudre mais elle devra l’être.

    Certes, ces solutions supposent un immense courage. Elles provoqueraient des chocs, des drames, des conflits qu’il faudrait affronter. Mais continuer à ne rien faire aboutirait à une situation pire encore. Car l’équation est simple : à partir du moment où une immigration-déversoir est autorisée (encouragée) par l’État depuis 40 ans, avec une reproduction deux à trois fois supérieure des populations immigrées à 90% musulmanes, et une fuite des jeunes élites, la France est morte dans 20 ans.  

    Guillaume Faye (J'ai tout compris, 29 juin 2016) 

     

    Notes : 

    (1) Bien qu’officiellement, à gauche comme à droite ont nie farouchement (le politiquement correct) que cette multiethnicité soit une cause majeure de l’effondrement du niveau…. Ce qui n’empêche pas de mentionner la seconde cause, le ”pédagogisme” et le nivellement par le bas de l’égalitarisme de gauche.

    (2) Le prochain article, à paraître bientôt, concernera précisément le ”Brexit”, qui n’aura d’ailleurs pas forcément lieu, malgré un référendum qui, comme d’autres, risque de ne pas être respecté par l’oligarchie.

    (3) L’arrêt de toute allocation, aide médicale, scolarisation etc. pour tous les étrangers non communautaires (UE) suffirait déjà à décourager les arrivées et provoquerait de très nombreux départs. Bloquer la pompe aspirante, enclencher la pompe expirante.

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  • Contre l'islam ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°53 - été 2016) est disponible en kiosque. Il est consacré à la question de l'islam...

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Entretien avec le Docteur Merlin

    DOSSIER : Contre l'islam ?

    Entretien avec Claudio Mutti

    Islamophobie et mouvement national, par Christian Bouchet

    Entretien avec Alain de Peretti

    Guillaume Faye : idiot utile du choc des civilisations ? , par Thierry Durolle

    Ne pas se tromper d'ennemi, par Eugène Krampon

    L'islamisme, mais bien sûr c'est l'extrême droite !, par le CREA

    Par-delà l'islam et l'Occident, par Georges Feltin-Tracol

    Grand entretien

    Bruno Mégret

    Politique

    Coudenhove-Kalergi, par Edouard Rix

    Histoire

    Ivan Iline, par Christian Bouchet

    Littérature

    Kléber Haedens, par Pierre Gillieth

    Bande dessinée

    Jack Kirby, par Didier Dantal

    Un livre est un fusil

    Joseph de Maistre. Considérations sur la France, par Flavien Blanchon

    Notes de lecture

    Musique

    William Sheller, par Laurent Schang

    Disques

     

     

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  • Les snipers de la semaine... (127)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog J'ai tout compris, Guillaume Faye allume Najat Vallaud-Belkacem et sa proposition, particulièrement perverse d'enseigner l'arabe dès l'école primaire...

    Najat Vallaud–Belkacem : agente de l’arabisation et de la défrancisation

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    - sur son blog, Paul Fortune vise juste et sent la colère monter dans la population française...

    Parfois la colère...

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  • Vers un crash économique mondial ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son site J'ai tout compris et consacré à la menace d'un nouvel effondrement des marchés financiers qui pèse sur les économies mondiales...

     

     

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    Vers un crash économique mondial ?

    Les économistes classiques distinguent deux niveaux de crise : la récession et la dépression, la première étant passagère (une grippe), la seconde étant plus grave (une pneumonie), comme la crise de 1929. Il existe un troisième niveau, jamais envisagé, à tort, par les économistes officiels : le crash, comparable à un cancer. Mortel. Le dernier en date eut lieu au début du Ve siècle avec l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Il aura fallu près de mille ans pour s’en remettre.

    Voici quels sont les facteurs de déclenchement possibles de l’ apocalypse économique.

    1. Un mécanisme spéculatif international fondé sur des robots numériques et déconnecté de l’économie réelle.

    Le spéculateur va du fonds de pension au petit épargnant en passant par les banques et autres institutions financières, avec aussi les fonds souverains et les important investisseurs privés. Les bourses ne dépendent plus des ordres concrets des détenteurs d’actions mais les ordres d’achats et de ventes, instantanés, sont définis par des algorithmes informatiques, simplement contrôlés, mais non décidés intelligemment, par des ”financiers” rivés à leurs écrans. Ce sont les milliers de robots interconnectés qui décident de vendre, d’acheter, d’emprunter, de prêter. De gigantesques flux d’argent, hors contrôle et totalement virtuels innervent la planète à une vitesse et avec une instantanéité phénoménales. Cela n’a aucun rapport avec l’économie réelle et peut créer des bulles explosives. Le terme d’ « économie de casino », créé par le prix Nobel d’économie Maurice Allais s’applique aujourd’hui bien plus que de son temps.

    2. Un système bancaire international opaque et adepte de pratiques dangereuses.

    Blanchiment d’argent sale, aide aux fraudes fiscales, prêts pourris… La prudence et l’honnêteté de beaucoup de banques (pas toutes évidemment !) dans tous les pays du monde peuvent être mises en cause. Il en va de même pour les compagnies d’assurance. Les banques des deux premières économies mondiales (États–Unis et Chine) sont particulièrement adeptes de créances douteuses et de pratiques risquées et opaques. L’absence de réorganisation du système bancaire international après l’alerte de 2008–2009 est inquiétante parce que le niveau des créances et d’opérations dangereuses ne cesse d’augmenter.

    3. Un endettement structurel de tous les acteurs économiques mondiaux, publics et privés.

    La dette, comme un virus, est au cœur du fonctionnement de l’économie internationale : endettement croissant des États, des entreprises et des particuliers. Cette situation, jamais vue auparavant, est intenable à moyen terme. Si tout le monde emprunte plus qu’il ne peut rembourser, le système s’effondre. Parce que l’ensemble de l’économie mondiale dépense plus qu’il ne produit. Si l’État français est endetté à hauteur de presque 100% du PIB, en hausse constante, l’État chinois l’est à 230% du PIB contre 130% en 2008. Les chemins de fer chinois (China Railway Corp) sont endettés à hauteur de 557 milliards d’euros, plus que la Grèce (311 milliards) !

    Pour l’instant, tout tourne mais ça ne durera pas. De plus, le vieillissement des populations occidentales, de la Chine et du Japon va considérablement alourdir la dette globale, du fait des dépenses de santé et de dépendance, si des économies drastiques ne sont pas accomplies par ailleurs par les États. (étude de S&P Global Ratings, mai 2016). L’éclatement de la bulle d’endettement mondial peut provoquer un ”effondrement systémique” : faute de pouvoir être remboursées, la plupart des institutions financières mondiales font faillite. Et entraînent dans leur chute une majorité des acteurs économiques qui sont totalement liés les uns aux autres. C’est le fameux effet domino.

    4. Une Union européenne plombée par la France socialiste, homme malade de l’Europe.

    Contrairement à ce que prétendent certains (au FN, etc.), ce n’est pas l’Union Européenne, aussi imparfaite soit-elle, qui plombe l’économie française mais le système socio-économique français, d’inspiration marxiste, qui se plombe lui-même… et qui menace toute la zone Euro. Pour l’économiste Nicolas Baverez, la France risque l’ « implosion » et peut entraîner dans sa chute la zone Euro, ce qui provoquerait une récession mondiale. « Le grand écart entre les deux principales économies de la zone euro (France et Allemagne) est insoutenable à terme ». Les dirigeants français ont toujours « refusé toute réforme d’un modèle économique et social suicidaire ». Si la droite revient au pouvoir en 2017, il est très peu probable qu’elle ait le courage d’accomplir un tournant majeur, en dépit des promesses de chevaux de retour candidats à la primaire. On les connaît…
    De plus, indépendamment du cas français, l’UE est menacée de dislocation du fait d’autres causes structurelles : elle constitue un ensemble mal organisé, économiquement et financièrement mal géré, sans frontières, sans politique commerciale extérieure. La France entraînera d’autant plus facilement l’Europe dans son naufrage que cette dernière est déjà un navire qui prend l’eau.

    5. Les migrations massives et le choc avec l’islam.

    Ces deux facteurs, qui menacent l’Europe (surtout) et l’Amérique du Nord, sont lourds de conséquences économiques. Une colonisation de peuplement par des populations en grande majorité musulmanes et globalement (qu’ils soient migrants récents ou nés ici) d’un niveau très inférieur aux populations autochtones en déclin démographique dramatique, va être la source d’énormes troubles. Ils s’ajouteront aux causes ethniques et démographiques d’un effondrement économique global et prendront probablement la forme d’une guerre civile, d’abord en France. Cette dernière sera un facteur d’accélération d’un crash économique qui affectera toute l’Europe et, par effet de dominos, le monde entier.

    Quelques signes avant–coureurs de l’effondrement

    Tout d’abord le cours de l’or explose : +18% depuis le 1er janvier 2016. C’est une valeur refuge, un placement improductif. 1.290 tonnes d’or ont été négociées depuis cette date, soit 25% de plus qu’en 2015.Chiffre énorme. Le repli sur l’or est de très mauvais augure, il traduit un pessimisme profond, l’attente d’une catastrophe économique.

    Ensuite, sur la côte Ouest américaine, paradis des start–up et de l’économie numérique, les investissements ont chuté de 25% au premier trimestre 2016. La Silicon Valley, temple et thermomètre de la ”nouvelle économie”, est en grande difficulté financière. C’est la première fois depuis sa création, voici trente ans. Enfin, les fonds financiers européens et américains ont, depuis quelques mois, retiré 90 milliards de dollars des marchés des actions pour les reporter sur… l’achat d’or. N’oublions pas non plus l’inquiétante récession du Brésil : un PIB en chute de 3,8% en 2015 et probablement autant en 2016 selon le FMI.

    L’optimisme forcé, assez irrationnel, sur la ”nouvelle économie numérique”, avec le big data, la blockchain, l’impression 3D, le ”transhumanisme”, etc. qui préfigureraient une ”troisième révolution industrielle” et un nouveau paradigme (et paradis) économique mondial, relève probablement de l’utopie et de l’auto persuasion. Et de la croyance aux miracles.

    Les conséquences d’un crash économique mondial

    En Europe, un effondrement du niveau de vie d’environ 50% est parfaitement possible, avec le retour de nombreux pays à une économie de subsistance, à la suite d’un déclin géant de tous les échanges et investissements. Certains diront que tout cela sera positif en créant un terrible chaos qui remettra les pendules à l’heure et provoquera par contrecoup un effet révolutionnaire de renaissance.

    Un tel crash pourrait peut-être stopper et inverser les flux migratoires en Europe. On ne sait pas, nous verrons bien. On ne peut pas prévoir les conséquences exactes d’événements qui, eux pourtant, sont prévisibles. Il faut simplement se préparer au pire qui peut aussi être le meilleur.

    Guillaume Faye (J'ai tout compris, 23 mai 2016)

     

     

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