Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueillie sur son site J'ai tout compris et consacré à Emmanuel Macron...
Macron, artefact et marionnette
Un artefact est une fabrication qui se substitue au réel et dont la vraie nature est travestie. Une marionnette est un personnage de spectacle dirigé par une volonté extérieure. Emmanuel Macron relève peut–être des deux. Feu d’artifice médiatique, brillant et creux, talentueux et retors, il est le produit de forces idéologiques et financières qui l’ont créé afin de neutraliser la menace d’une France identitaire. Macron a été formaté pour donner à la décadence et à la destruction de la France le visage rassurant d’un jeune premier souriant. En outre, son ”libéralisme” économique, sympathique de prime abord dans ce pays objectivement communiste au taux de chômage double de ses voisins, s’avérera vite bidon. Macron sera une poule mouillée en matière de réformes. Trop peur de la bagarre…
L’opération Macron, montée par des réseaux financiers et médiatiques
L’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée serait « le coup de poker le plus sidérant de toute l’histoire politique française » selon Guillaume Tabard (Le Figaro 10/05/2017). En tout cas, il a été bien préparé, notamment par l’exécution de François Fillon grâce à un appareil judiciaire partial, politisé et obéissant à Macron, alors ministre de l ‘Économie de Hollande (voir un article précédent de ce blog).
Tous les médias s’extasient – ou font semblant – de la fulgurante ascension du plus jeune président de la République, 39 ans, hors parti, fondateur d’un mouvement, En marche !, (devenu ” La République En Marche”, LREM) véritable start up politique revendiquant déjà 230.000 adhérents (chiffre exagéré, évidemment) et ridiculisant le PS et la droite. Pas de miracle là dessous : seulement une opération financière massive, préparée dans le secret depuis 2014, destinée à faire élire l’exécutant, le porte–parole de milieux dirigeants cosmopolites, oligarques internationaux alliés à d’importants intérêts musulmans. Pierre Bergé est évidemment de la partie. Tous ont choisi en Macron leur cheval de Troie, pour mettre la main sur la France et enrayer le péril (”populiste” ou plutôt populaire) du Front national présenté comme fascisant. Bien que ce dernier soit bien affaibli par l’agent Philippot et le programme contre–productif qu’il a imposé.
La ligne économique floue de Macron – et nullement ”libérale” ! – n’est pas le plus important pour ceux qui l’ont fabriqué ; ce qui compte, c’est son positionnement politique cosmopolite et islamophile. Macron et son lobby sont le résultat d’une opération financière internationale de grande ampleur – avec des dessous probablement cent fois plus opaques que les petites combines de Fillon poursuivi pour des broutilles par une justice au garde–à–vous. Fillon, qui était le symbole d’une France provinciale et catholique détestée – autant que la France déclassée et prolétarisée qui votre FN. Deux populations de souche méprisées par l’oligarchie cosmopolite qui finance Macron et qu’il représente.
La fulgurante ascension du play boy Emmanuel Macron, jamais vue dans l’histoire de la République ni chez nos voisins, s’explique donc en grande partie par l’ampleur d’une stratégie financière et médiatique préparée depuis quelques années, impliquant de très gros investissements. Jamais Le Canard Enchaîné ni la justice n’oseront se pencher sur les ressorts de l’ascension de Macron. C’est un homme qui a beaucoup plus de pouvoirs d’intimidation et de relations que M. Fillon…
La campagne électorale de Macron a été financée à hauteur de 15 millions d’euros sans qu’aucune investigation judicaire ne survienne. Dans l’opacité la plus totale. À côté de cela, Fillon, le cocu content, est persécuté par une justice aux ordres. Cherchez l’erreur.
Show, vacuité et boniments
Flou et ambigu sur tous les sujets, surtout régaliens, Emmanuel Macron apparaît à la fois brillant et d’une vacuité insipide. Mais dans cette société du spectacle, le vide, la superficialité, le show l’ont emporté sur le raisonnement et la réflexion politiques.
Rien que le vocabulaire d’Emmanuel Macron, se voulant le « progressiste » contre les « réactionnaires » appartient aux clichés de la vieille gauche. Macron est un jeune vieux, qui recycle des poncifs. C’est le produit chromé d’élites médiocres et fluctuantes, intelligentes, certes, mais sans caractère ni convictions.
La « recomposition complète de la vie politique » avec Macron est une plaisanterie. La majorité des médias aux ordres (qui critiquent le ”poutinisme” de leurs confrères russes !) l’ont présenté comme « le président des patriotes contre la menace nationaliste ». Patriote, un homme qui explique qu’il n’y a pas de culture française, mais seulement une ” culture en France ” ?
Un de ses expressions répétitives, « je vais être clair », signifie exactement le contraire. Le ”macronisme” est un syncrétisme opaque et mou qui se compare ridiculement au gaullisme en se voulant ”rassembleur”. En Marche ! signifie aussi l’inverse : Sur Place ! L’immobilisme, le réformisme minimaliste ou fallacieux sont la marque de fabrique de Macron, dont les ”réformes” n’ont été que des crottes de souris quand il était dans le gouvernement socialiste. Il représente le Système avec perfection : une communication flamboyante, des actes et des résultats misérables.
En nommant le juppéiste Edouard Philippe (droitiste mou sans idées précises, girouette, issu du PS passé à droite et…islamophile) comme Premier ministre, Macron veut évidemment casser la droite et récupérer un maximum de voix LR aux législatives. Se concrétise bien là une stratégie de type IIIe et IVe République, politicienne mais non pas politique (c’est-à-dire avec un ”axe de volonté”) au sens de Carl Schmitt.
Macron se présente comme le rassembleur droite–gauche, une sorte de voiture balai. Il est la synthèse du vieux Système, de la gauche d’appareil et de la droite affairiste (et non pas entrepreneuriale), c’est–à–dire les deux faces de la même pièce. Il ne rassemble qu’une oligarchie déjà rassemblée.
Macron, agent de l’invasion migratoire et de l’islamisation
Ses propos tenus en Algérie où il a accusé son propre pays de « crimes contre l’humanité » du fait du colonialisme (tout cela pour obtenir le vote des musulmans de France) révèlent un homme sans honneur et inquiétant. On note aussi une étrange tolérance envers un membre musulman de son équipe qui refusait de condamner le terrorisme islamique. Sur l’immigration et l’islamisation, Macron sera probablement encore plus laxiste que ses prédécesseurs. Il semble indifférent, voire favorable, à ces processus mortels pour la France.
Le président du Crif, (principale association juive), au nom d’une position anti FN, a appelé à voter pour lui, bien qu’il soit soutenu par l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), structure islamiste et antisémite dissimulée, partisane de la disparition d’Israël, financé par l’Arabie saoudite, actrice de l’islamisation de l’Europe et très en retrait sur la condamnation du terrorisme djihadiste. C’est une contradiction suicidaire de la part de cette haute autorité juive.
Comme un certain nombres de hauts responsables juifs, M. Francis Kalifat, exactement d’ailleurs comme ses homologues chrétiens, est victime d’une naïveté destructrice face à l’islam. À moins que ce ne soit du calcul… Mais il est risqué. En tout cas, Emmanuel Macron a été le candidat (comme Hollande) plébiscité par l’immense majorité des votants musulmans. Et c’est lui que les islamistes préfèrent. C’est normal : il n’y a rien dans son programme pour arrêter ou même ralentir l’invasion migratoire. Et tout pour l’accentuer.
Soumission, la feuille de route du gouvernement Macron
Le Premier ministre, Édouard Philippe, un de ces LR macronisés, est un faux laïc et un vrai dhimmi (soumis) islamophile. Maire du Havre, il avait, en 2012, fait jeter 8.500 desserts de cantines scolaires parce qu’ils contenaient de la graisse de porc, se soumettant ainsi avec lâcheté à la charia et imposant la nourriture hallal aux enfants non–musulmans.
Dans la même veine, le nouveau président a promis une « bienveillance exigeante » envers l’idéologie islamique. On sait ce que ce genre de langue de bois veut dire. Plus encore que Juppé, inventeur de l’ « identité heureuse », Macron veut favoriser la discrimination positive, le multiracialisme et le multiculturalisme « heureux et inclusifs » (alors qu’ils sont dévastateurs). Macron est un grand ami de l’invasion migratoire à majorité islamique. C’est normal : les financiers qui l’ont porté au pouvoir, d’où pourraient-ils venir ? De quels pays ?
Détail très important : Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, encarté socialiste, musulman, peu soupçonnable de ”racisme islamophobe”, péché capital, a été éjecté de En Marche ! Pourquoi ? Parce qu’il critiquait trop l’islamisme violent et l’UOIF, « classée parmi les organisations terroristes par les Émirats arabes unis », note Ivan Rioufol. Cette UOIF, très louche, a bruyamment soutenu Emmanuel Macron. Réfléchissez pourquoi. UOIF–Macron, même combat ?
Macron refuse d’interdire les Frères musulmans en France, comme le voulait Fillon. Son ministre de la Justice, François Bayrou, vieille canaille opportuniste et girouette professionnelle, est sur la même ligne que lui. Macron, sous des dehors factices de lutte contre Dae’ch au Mali et au Moyen–Orient, capitulera devant l’islam conquérant et son immigration invasive en terre de France. Encore plus que ses cinq catastrophiques prédécesseurs (Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande).
Macron contre le FN : procédés déshonorants
Macron est, en beaucoup plus dur, sur la même ligne anti FN que la majorité des politiciens guimauve LR – dont le chef bien coiffé Baroin qui a appelé à voter pour lui contre Marine Le Pen et qui, maintenant, en pleine contradiction, appelle à voter contre LREM aux législatives. (1)
Macron sera le défenseur utopique et angélique des « quartiers populaires » (immigrés non–Européens musulmans) et des « minorités culturelles » (même signification), qui seront bientôt majorités, si rien ne change, et qui le sont déjà dans de nombreuses villes et banlieues, avec une explosion de la criminalité, de l’insécurité et de la dégradation des conditions de vie.
Un des ministres de Macron, Richard Ferrand, a été un des financiers d’associations palestiniennes et une de ses secrétaire d’État, Marlène Schiappa, est une militante anti–israélienne pro–arabe. Macron se dit ”pro –Européen”, mais n’est–ce pas être ”anti–Européen” que d’organiser l’invasion ethnique de l’Europe ? Inversion orwelienne perverse du langage.
Macron a essayé de ”rediaboliser” Marine Le Pen et le FN par une visite symbolique à Oradour–sur–Glane et au Mémorial de la Déportation et à celui de la Shoah, et en célébrant la mémoire d’un Marocain, Brahim Bouarram, noyé dans la Seine il y a plus de vingt ans en marge d’un défilé du 1er mai du FN à la suite d’une rixe avec des skins qui n’avaient rien à voir avec ce dernier. Le message est clair : Marine Le Pen et le FN seraient des racistes héritiers de Vichy et du nazisme. Ce procédé usé est injurieux, comme l’a montré Gilles–William Goldnadel, pour la mémoire des juifs jadis déportés, instrumentalisés par la communication électorale de Macron qui, par ailleurs, manœuvre sans scrupules avec les musulmans judéophobes. La communauté juive devrait vraiment se poser des questions sur Macron et son double discours permanent. Ce président n’est pas fiable. Pour personne.
Après Macron, le FN ?
Archange entouré de courtisans, il est mauvais pour le nouveau président d’être pris par les médias pour une sorte d’Obama français, de thaumaturge. Emmanuel Macron, pendant toute sa campagne, a donné l’impression, par sa gestuelle, son regard étrangement fixe et son langage ampoulé et exalté – mais insignifiant – d’imiter un télé–évangéliste américain. Le spectacle primait sur le fond, quasi absent. Plus merveilleuse est l’image, plus dure sera peut-être la chute. D’autant que déjà, en tout début de mandat, sa cote de popularité est plus faible que celle de ses prédécesseurs ; il ne bénéficiera d’aucun ”état de grâce”. Plusieurs commentateurs ont dit qu’il ne fera pas de vieux os et que son échec entraînera en 2022 la victoire du Front national. Mais ce dernier ne semble pas au meilleur de sa forme.
Guillaume Faye (J'ai tout compris, 23 mai 2017)
Note :
1 Le FN avait inventé l’UMPS pour souligner la connivence entre l’UMP et le PS. Et, suite à une profonde bêtise qui procède d’une profonde logique, le mouvement de Macron s’intitule LREM (La république en marche) qui reproduit (ridicule) LR – Les Républicains.