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grand remplacement - Page 4

  • Le « Grand Remplacement » : fantasme ou réalité ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une étude de l' Observatoire de l'immigration et de la démographie consacrée à la question du « Grand Remplacement », popularisée par l'écrivain Renaud Camus dans un essai publié en 2011.

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    Le marché de Trappes...

     

    Le « Grand Remplacement » : fantasme ou réalité ?

    Dans un ouvrage paru à l’automne 2020, le journaliste et auteur Marc Edenweld rapportait les confidences de plusieurs collaborateurs de l’Elysée affirmant que le président Emmanuel Macron reprenait régulièrement l’expression de « grand remplacement » lors de conversations avec ses équipes au sujet de l’immigration et de l’Islam[1].

     Pareille anecdote venue du sommet de l’État confirme à quel point ce concept, né dans les marges politiques et littéraires auxquelles certains auraient voulu le circonscrire, occupe désormais une place centrale dans le débat public. Forgée et popularisée par l’écrivain Renaud Camus dans un essai éponyme paru en 2011, la notion de « grand remplacement » hante désormais les éditoriaux, les réseaux sociaux comme les plateaux des grands médias audiovisuels, mais aussi les lieux de pouvoir et les simples discussions familiales.

     Qu’il s’agisse de la défendre ou de la dénoncer avec virulence, rares sont les expressions capables de déchaîner autant de passions à leur seul emploi. Avec deux écueils majeurs : la difficulté à s’entendre sur ce que le « grand remplacement » est censé signifier, ainsi que l’absence souvent criante de données chiffrées ou de faits objectivables à l’appui des échanges.

     Face aux approximations, aux interprétations partiales et aux affirmations péremptoires, il convient d’abord de préciser ce que cette notion recouvre, puis d’examiner les arguments concrets permettant de la récuser ou de l’appuyer dans des mesures variables.

    Si l’on en trouve des échos dans des contextes antérieurs, la paternité de la notion de « grand remplacement » revient néanmoins à l’écrivain et essayiste Renaud Camus

     En novembre 2019, France Culture proposait une série de podcasts intitulée « Grand Remplacement : un virus français »[2]. Dans le premier des cinq épisodes, dédié à la recherche des origines historiques du concept, le journaliste et politologue Jean-Yves Camus rappelait qu’un écrivain nommé Danrit (en réalité le colonel Emile Driant) avait signé au début du XXème siècle deux romans d’anticipation dont les thèmes étaient respectivement « l’invasion jaune » et « l’invasion noire ». Il s’agissait de suggérer que ce type de représentation était antérieure à notre époque et aux écrits de Renaud Camus.

     Plus récemment et dans une sphère plus politique, le terme de « remplacement » a été employé par l’Organisation des Nations Unies au début des années 2000 dans un rapport intitulé Migrations de remplacement : est-ce une solution à la diminution et au vieillissement de la population ?[3]. De ce document fort commenté depuis lors, certains ont conclu - de façon hâtive - que l’ONU préconisait la substitution d’une population jeune, originaire d’Afrique, aux populations vieillissantes d’Europe de l’Ouest. Le rapport ne dit pourtant pas exactement cela, puisqu’il précise que l’immigration ne peut être la seule solution aux changements démographiques en Europe occidentale, sauf à ce que celle-ci accepte d’accueillir 160 millions de migrants en cinquante ans.

     Dans le contexte français contemporain, c’est en 2011 que l’essai Le Grand Remplacement de Renaud Camus lance ce terme sur la scène intellectuelle et politique - où il n’a cessé de gagner en attention depuis lors.

    La thèse de Renaud Camus n’est pas réductible à une théorie du complot mais comporte deux dimensions claires : l’une quantitative et l’autre qualitative

     Dans ce livre comme dans le manifeste qu’il rédige par la suite en 2013[4], l’auteur défend l’idée selon laquelle la France et l’Europe connaissent un changement de population, qu’il résume de la façon suivante : « Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ? - Oh, c'est très simple : vous avez un peuple et presque d'un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. »[5] Pour l’auteur, cela constitue « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

     Avec le « grand remplacement », Renaud Camus défend « une thèse à deux jambes »[6] selon François Héran, professeur au Collège de France et titulaire de la chaire Migrations et sociétés :

    • La première jambe est quantitative, elle se réfère aux flux migratoires et aux différentiels de fécondité ;
    • La seconde est qualitative et se réfère aux changements culturels au sein de la société française.

     Pour compléter sa thèse, Renaud Camus évoque « le pouvoir remplaciste, celui qui désire et promeut le grand remplacement » comme le rappelle une émission diffusée à son sujet sur France Culture[7]. Pour cette raison, certains journalistes considèrent que la thèse de Camus est complotiste ou conspirationniste, ce dont l’auteur se défend en disant que la promotion de l’immigration par certaines catégories d’acteurs sert des intérêts économiques et politiques.

     A-t-il raison ou a-t-il tort ? Quoi que l’on pense de cette affirmation, il paraît abusif d’en déduire que son auteur est complotiste. Pour s’en référer à deux exemples fameux : au début des années 1980, Georges Marchais considérait publiquement que l’immigration faisait pression à la baisse sur les salaires et pouvait ainsi servir les intérêts du patronat ; plus récemment, le think tank Terra Nova publiait une note intitulée « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 » dans laquelle il soulignait l’opportunité que constituait le vote d’origine immigrée pour le PS. Bien que leurs thèses aient été contestées, aucune accusation sérieuse de « conspirationnisme » n’a été portée contre le dirigeant communiste ou le groupe de réflexion social-démocrate.

     Nous considérons que le débat autour de l’intentionnalité constitue un élément subsidiaire, qui ne forme pas le cœur du concept de « grand remplacement » et nous éloigne du débat véritable sur les faits (réels ou supposés) qu’il recouvre.

     Si la série de France Culture qui lui fut consacrée[8] a eu pour intérêt de placer ce sujet dans une perspective historique, elle n’a cependant apporté aucun élément quant au fond du propos. En ce sens, elle est révélatrice de l’approche partiale de certains médias : la radio publique considère l’idée du grand remplacement comme un « virus », une maladie à guérir et non une thèse à discuter.

     « L’objectivité ne consiste pas à opposer des opinions contraires au cours d’un débat. Si les deux opinions reposent sur des informations fausses, quel est l’intérêt du débat ? [...] La confrontation des incompétences n’a jamais remplacé la connaissance des faits. Le devoir de la presse est d’acquérir cette connaissance et de la transmettre » disait Jean-François Revel dans La connaissance inutile ; nous tâchons ci-dessous de fournir au lecteur les éléments du débat.

     « Sinistre farce »[9] pour le démographe Hervé Le Bras, « fantasme »[10] pour le journaliste du Monde Frédéric Joignot ou encore « vaste fumisterie » pour le rédacteur d’une tribune dans Jeune Afrique[11], que peut-on vraiment dire de la réalité du « grand remplacement » ?

    Arguments et contre-arguments

     En 2017, Alain Finkielkraut recevait dans son émission Répliques[12] Hervé le Bras et Renaud Camus. Ce dernier déclarait alors : « Le grand remplacement n’a pas besoin de définition. Ce n’est pas un concept. C’est une réalité de tous les jours que les gens peuvent observer lorsqu’ils descendent dans la rue et prennent leur voiture ». Ce propos rapide nécessite néanmoins le rappel de quelques éléments factuels apportés par les défenseurs et contradicteurs de cette vision, afin que le lecteur puisse s’en forger une opinion informée.

     Les défenseurs de la thèse du grand remplacement considèrent que la population française se transforme rapidement et de façon croissante par une substitution de populations d’origine extra-européenne, essentiellement venues du Maghreb et d’Afrique, à la population française d’origine.

    Deux principaux contre-arguments leur sont généralement opposés.

    1. D’abord, cela serait factuellement faux dans la mesure où moins de 10% de la population française serait immigrée : selon Le Monde, « les études de l’INSEE disent pourtant tout autre chose que les livres de Renaud Camus. Publiée en octobre 2012, “INSEE Référence - Immigrés et descendants d’immigrés en France” décompte ainsi 5,3 millions de personnes nées étrangères dans un pays étranger, soit 8% de la population »[13].
    2. D’autre part, il y aurait un problème méthodologique fondamental puisque l’origine ne serait pas définissable. Interrogée par Le Monde, la démographe Pascale Breuil se demande ainsi : « jusqu’où faut-il remonter pour être considéré comme faisant partie du peuple français ». Elle conclut qu’il est « très difficile de définir qui est ou non d’origine française »[14], invalidant ainsi le fait qu’une population se substitue à une autre.

    Les éléments objectifs ne manquent pourtant pas pour étayer le constat d’une transformation rapide de la démographie française sous l’effet de l’immigration

     L’importance des flux migratoires, couplée à la natalité des personnes immigrées ou d’origine immigrée, a eu pour conséquence que 11% de la population résidant en France soit immigrée en 2017 et que 25% soit d’origine immigrée - si l’on compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration -, selon les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) publiés en octobre 2018[15]. Cela représente un quart de la population française. Nous sommes donc loin du « fantasme » évoqué par certains, d’autant plus qu’il s’agit là exclusivement de stocks - c’est-à-dire de ce qui est et non de ce qui sera à l’avenir, sous l’effet des flux migratoires et des naissances futures.

     Or il convient de tenir compte du différentiel de fécondité entre les femmes descendantes d’autochtones (moins de 1,8 enfants par femme en moyenne en 2017), les femmes descendantes d’immigrés (2,02 enfants par femme en moyenne) et les femmes immigrés (2,73 enfants par femme en moyenne). Cette fécondité varie fortement selon l’origine des femmes : 3,6 enfants par femme en moyenne pour les immigrées algériennes, 3,5 enfants par femme pour les immigrées tunisiennes, 3,4 enfants par femme pour les immigrées marocaines et 3,1 enfants par femme pour les immigrées turques, ce qui est plus élevé que la fécondité de leurs pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 ; 2,1)[16].

     Le démographe François Héran affirme cependant qu’il serait erroné de croire que ces différentiels de fécondité soient figés dans le temps, car ceux-ci auraient tendance à se lisser sur le long terme[17]. Mais les effets cumulés de l’immigration et des différentiels de fécondité ont d’ores et déjà modifié la population française et continuent de le faire, comme le montre l’évolution de la composition des naissances.

    Sur la même période de vingt ans, entre 1998 et 2018 :

    • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 13,7%.
    • Le nombre de naissances d’enfants dont au moins un des parents est étranger a augmenté de 63,6%
    • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a progressé de 43%.[18]

    En 2018, près d’un tiers des enfants nés (31,4%) ont au moins un parent né à l’étranger.

     Commentant le résultat des projections de population d’origine étrangère dans les pays de l’UE adossées au scénario Convergence 2008-2060 d’Eurostat[19], la démographe Michèle Tribalat précisait que dans certains pays, « les natifs au carré pourraient devenir minoritaires avant l’âge de 40 ans, d’ici 2060 » - natifs au carré désignant les personnes nées dans un pays de deux parents qui y sont nés également. S’il s’agit de projections démographiques - donc d’hypothèses -, Michèle Tribalat expliquait notamment ces résultats par « la conjonction d’une démographie interne peu dynamique et des soldes migratoires projetés qui donne une contribution aussi importante à l’immigration ».[20]

     L’autre contre-argument largement utilisé par les opposants à la notion de grand remplacement consiste à affirmer qu’il est impossible de définir qui est ou non d’origine française (Pascal Breuil). Cette objection est également fragile, surtout lorsqu’elle repose sur des approximations telles que celles d’Hervé Le Bras dans son livre Malaise dans l’identité[21], où l’auteur assimile directement la défense de cette notion au racisme.

    Les raccourcis problématiques d'Hervé Le Bras

     Dans le chapitre II de son livre, intitulé « Race et Grand remplacement », Le Bras commet le raccourci de considérer que l’utilisation du terme de « remplacement » revient nécessairement à adopter une approche racialiste / biologique. L’auteur évoque pêle-mêle les idéologues racistes Gobineau et Vacher de Lapouge, en passant par certains théoriciens nazis. « Opposer des Français soi-disant de “souche” à des immigrés menaçant de les submerger, c’est supposer que les deux groupes constituent des races distinctes » (page 36).

     Si certains individus qui s’en réclament sont évidemment susceptibles de s’inscrire dans une perspective raciste, considérer que la notion elle-même est une « théorie raciste » apparaît fallacieux. La concept de grand remplacement renvoie avant tout à une dimension culturelle, aux mœurs et aux modes de vie. C’est notamment ce qu’explique le professeur François Héran lorsqu’il évoque l’aspect « qualitatif » de cette thèse. Michèle Tribalat n’affirme pas autre chose lorsqu’elle déclare : « Il me semble que son succès [de la notion de grand remplacement] vient de son pouvoir d’évocation de certaines situations vécues. Elle a un sens figuré qui évoque l’effondrement d’un univers familier que vit, ou craint de vivre, une partie de la population française : disparition de commerces, et donc de produits auxquels elle est habituée, habitudes vestimentaires, mais aussi pratiques de civilité, modes de vie… »[22]

     Quant à l’argument selon lequel il serait difficile de définir qui est ou non d’origine française, l’éditorialiste Olivier Maulin répond : « très difficile dans les laboratoires de l’INSEE, serions-nous tentés d’ajouter, car sur cette question l’homme ordinaire, guidé par son instinct, éprouve beaucoup moins de difficulté à définir les choses, et ne s'embarrasse ni de concepts, ni d’idéologie, ni même de documents administratifs dûment estampillés, et pas plus de biologie, de "race" ou de "pureté" imaginaires : est français celui qui a la nationalité française, bien sûr, pourvu qu’il vive selon les mœurs françaises ».[23] Si l’on souhaite s’en tenir à une approche scientifique de l’ascendance, les « natifs au carré » de Michèle Tribalat fournissent par ailleurs un premier angle de vue.

     À rebours des analyses fondées sur les lectures approximatives et le recours aux anathèmes, cet article aura tenté de présenter ce que recouvre la notion de grand remplacement, les arguments de ses défenseurs comme de ses contradicteurs ainsi que certaines des données essentielles au débat.

    Au lecteur - et au citoyen - de se faire sa propre opinion.

    (Observatoire de l'immigration et de la démographie, 10 février 2021)

     

     Notes :

    1. Entretien avec l'auteur, QG - Le Média Libre (Lien)

    2. France Culture, Le grand remplacement, un virus français (1/5) : à l'origine du mythe (Lien) 

    3. ONU, L’immigration de remplacement : est-ce une solution au vieillissement et au déclin démographique ?, 2001 (Lien PDF)

    4. Renaud Camus, Le changement de peuple, 2013

    5. Renaud Camus, Le Grand Remplacement, 2011

    6. Interview de François Héran par Ivanne Trippenbach pour l’Opinion, 4 octobre 2019 (Lien)

    7. France Culture, Émission Le grand remplacement, un virus français (3/5) : Renaud Camus, 2019 (Lien)

    8. France Culture, Le grand remplacement, un virus français (1/5) : à l'origine du mythe

    9. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    10. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    11. Jeune Afrique, « [Tribune] La théorie du « grand remplacement », cette vaste fumisterie », 2019, consulté en juin 2020

    12. France Culture, Répliques, “Le Grand déménagement du monde”, présenté par Alain Finkielkraut, avec Renaud Camus et Hervé Le Bras, 2017 : https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/le-grand-demenagement-du-monde-1

    13. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    14. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    15. Cités par Jean-Paul Gourévitch dans Le grand remplacement : réalité ou intox ?, 2019, Pierre-Guillaume de Roux

    16. Interview de François Héran « La formule du grand remplacement se propage à la vitesse de la lumière »

    17. Interview de François Héran « La formule du grand remplacement se propage à la vitesse de la lumière »

    18. Statistiques de l’état civil de l’INSEE et du document « T37BIS : Nés vivants selon la nationalité des parents (Union européenne à 28 ou non). Calculs : OID. https://observatoire-immigration.fr/natalite-et-immigration/

    19. Eurostat, Fewer, older and multicultural ? Projections of the EU populations by foreign/national background, 2011

    20. Interview de la démographe Michèle Tribalat par Rudy Reichstadt réalisée en 2017 et publiée dans Causeur en 2019, consulté en juin 2020

    21. Hervé Le Bras, Malaise dans l’identité. Notre identité ne peut être que dynamique, 2017, Actes Sud

    22. Causeur, « L’idée de ‘grand remplacement’ évoque l’effondrement d’un univers familier que vit une partie de la population », Entretien avec la démographe Michèle Tribalat, 2017 et 2019, consulté en juin 2020

    23. Valeurs actuelles, Le “grand remplacement” en question par Olivier Maulin, 2019, consulté en juin 2020

     

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  • Le Grand Remplacement à l'épreuve des chiffres...

    Le 1er février 2021, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Jean-Yves Le Gallou pour évoquer la question du Grand remplacement et de l'immigration massive, à l'occasion de la publication récente de L'invasion de l'Europe - Les chiffres du Grand Remplacement (Via Romana, 2020), un ouvrage collectif dont il a assuré la direction.  Énarque dissident, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

     

                                           

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  • Orages de papier (1) : À la rencontre de Renaud Camus...

    Pour sa nouvelle émission Orages de papier, TV Libertés, en partenariat avec La Nouvelle Libraire et François Bousquet, nous propose de découvrir une œuvre ou un auteur. Pour ce premier numéro, François Bousquet reçoit l'écrivain Renaud Camus.

     

                                      

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  • Le petit Remplacement...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Le petit Remplacement, un volume de Renaud Camus regroupant plusieurs de ses essais. Écrivain, Renaud Camus est notamment l'auteur d'un essai marquant, Le Grand Remplacement (David Reinharc, 2011), paru en 2011, dont le titre, sinon le contenu, a connu une diffusion virale, à tel point que la police de la pensée du système s'acharne désormais à nier la réalité même de ce qu'il décrit, soit le remplacement progressif de la population française de souche par une population importée principalement d'Afrique...

     

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    " Pour le dire un peu brutalement, et pour la rime, le Petit Remplacement c'est le changement de classe, le Grand Remplacement c'est le changement de race. Plus précisement, le Petit Remplacement c'est le changement de classe de référence culturelle (passage de la bourgeoisie à la petite bourgeoisie), le Grand Remplacement c'est la substitution ethnique (passage des indigènes aux allogènes). Le Petit Remplacement c'est le changement de culture. Le Grand Remplacement c'est le changement de civilisation. Le Petit Remplacement c'est le changement d'histoire. Le Grand Remplacement c'est le changement de peuple. Le Petit Remplacement c'est le changement de sens. Le Grand Remplacement c'est le changement de sang. Le Grand Remplacement n'est rendu possible que par le Petit. Toutefois il l accélère à son tour. L'interaction est réciproque. Ils peuvent d'ailleurs se combiner à merveille dans la musique, en particulier, ou la danse (la Fête de la Musique à l'Elysée, par exemple, en 2018, c'était à la perfection les deux remplacements en un seul). On a réuni dans ce recueil six essais parus séparément depuis le début du siècle: La Dictature de la petite bourgeoisie (Privat, 2005, Chez l'auteur, 2016); La Grande Déculturation (Fayard, 2008, Chez l'auteur, 2018) ; Décivilisation (Fayard, 2011, Chez l'au- teur, 2018) ; Les Inhéritiers (Chez l'auteur, 2012 ; nouvelle édition, 2018) ; La Civilisation des prénoms (Chez l'auteur, 2014 ; nouvelle édition, 2018) et Le Mot musique (Chez l'auteur, 2018). Ce volume-ci, on l'aura compris, est le livre frère du Grand Remplacement. "

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  • Chroniques de la France bâillonnée...

    Nous vous signalons la publication en auto-édition (disponible sur Amazon) du livre de Grégory Roose intitulé Pensées interdites - Chroniques de la France bâillonnée. Chroniqueur régulier sur  Sud Radio, notamment, Grégory Roose est le fondateur du site d'informations Adoxa.

     

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    " Dictature des minorités, justice partiale, médias militants, indignation à géométrie variable, immigration et islamisation galopantes...La France subit des changements radicaux dans un contexte d'interdiction moralisatrice de les critiquer.L'auteur franchit cet interdit qu'il dénonce avec originalité. Dans ce recueil de réflexions brèves et d'aphorismes, il avance sans tergiverser que les dérives du progressisme accélèrent le risque d'effondrement de notre civilisation. Cette politique libertaire promeut un impossible «vivre-ensemble» alors que les méfaits du communautarisme, l'immigration africaine submersive, devenue inassimilable, et l'islamisation diffuse ont déjà dépassé leur point de non-retour.Face à ce péril civilisationnel, le « Grand Rapatriement » de cette immigration subie est la seule politique efficace à mettre en œuvre pour se libérer du « Grand Remplacement ». "

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  • Grand Remplacement en Europe : la France en voie de submersion...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Tormenen, cueilli sur Polémia et consacré à la question de l'immigration dans notre pays. Paul Tormenen est juriste.

     

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    Grand Remplacement en Europe : la France en voie de submersion

    La France connait depuis plusieurs décennies une immigration massive. En dépit de la volonté d’une majorité de français d’y mettre un terme, les flux qui arrivent chaque année dans le pays ne font qu’augmenter. L’immigration et le communautarisme accélérèrent une transformation profonde de la population du pays. Pendant ce temps, le Président de la République multiplie les déclarations bravaches comme autant de coups d’épée dans l’eau face à une situation qui semble le dépasser chaque jour davantage.

    Une immigration récente

    Contrairement à ce que certains historiens voudraient nous faire accroire, la France n’est pas un vieux pays d’immigration. Des immigrants ont commencé à arriver en nombre avec la première révolution industrielle à la fin du 19e siècle. Les nouveaux arrivants étaient Belges, Italiens, Polonais, etc. (1).

    L’essor de l’économie durant les « trente glorieuses » a réactivé une immigration issue notamment d’Espagne, du Portugal, de Yougoslavie et d’Afrique. L’autorisation du regroupement familial à partir de 1976, des titres de séjour accordés sans compter et le dévoiement du droit d’asile ont favorisé ces dernières décennies une immigration extra-européenne massive.

    Les flux d’arrivées

    Alors que les flux d’immigration étaient déjà élevés pendant les trente glorieuses, les arrivées légales et illégales en France ne font qu’augmenter dans la période récente.

    • Le nombre de premiers titres de séjour accordés chaque année à des ressortissants extra-européens est passé de 204 000 en 2010 à 264 800 en 2018 (2). La part de l’immigration de travail parmi ceux qui entrent légalement en France est très faible et ne représente que 12 % en 2018.

    Le solde migratoire (entrées moins sorties) des immigrés est à un niveau élevé et fait ressortir, sur la seule année 2017, 191 000 étrangers supplémentaires (3). L’Afrique est le premier continent d’origine des immigrés.

    • En matière d’immigration illégale, les chiffres des entrées sur le territoire ne sont plus communiqués depuis 2019 par l’administration. Le Pôle national d’analyse migratoire rattaché au Ministère de l’intérieur estimait en 2018 que le nombre de clandestins qui entrent annuellement en France est passé de 26 000 en 2014 à 79 500 en 2017 (4).

    De nouvelles filières d’immigration sont en pleine expansion dans notre pays. Elles s’appuient sur des dispositifs comme l’aide sociale à l’enfance et l’asile pour parvenir à l’installation en France. Le très faible taux d’expulsion agit comme un sauf conduit aux étrangers se prévalant indument soit de leur minorité, soit d’une protection au titre de l’asile.

    • Les jeunes étrangers sont de plus en plus nombreux à se prévaloir de leur minorité pour demander une prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Selon le Ministère de la justice, « seuls » 17 000 nouvelles personnes déclarées mineures non accompagnées ont été recensées en 2018. Ces chiffres font l’impasse sur le nombre total d’étrangers arrivés sur le territoire qui ont demandé la protection au titre de leur âge et qui même déboutés de leur demande ne repartent pas dans leur pays (5).
    • Les demandes d’asile ont doublé depuis 2013. Alors que 66 250 demandes étaient faites cette année-là, elles étaient 123 600 en 2018 (6). La France fait partie avec l’Allemagne des pays comptant non seulement le plus de demandes d’asile en Europe, mais elle est aussi un des seuls pays européens qui voit les demandes d’asile augmenter. La France subit les flux secondaires de l’asile : les déboutés dans d’autres pays européens tentent leur chance en France, un pays dont le Président a affiché en début de mandat sa priorité de « mise à l’abri » de tous les migrants (7).

    Le nombre d’arrivées de mineurs étrangers et de demandeurs d’asile a atteint une importance telle qu’une répartition administrée sur le territoire national a été mise en place. Ces dispositifs constituent un indice supplémentaire de la politique de peuplement en marche forcée conduite par le gouvernement (8).

    L’exil des Français en forte hausse

    Alors que l’immigration, en particulier extra-européenne, ne fait que progresser en France, les français sont de plus en plus nombreux à quitter le pays. Le nombre de français établis hors de France a considérablement augmenté dans la dernière décennie (+81 %). Ce sont au total 1,8 millions de français, souvent qualifiés, qui vivent à l’étranger. Les principaux pays de destination des français sont la Suisse, les Etats Unis et le Royaume-Uni (9).

    La population étrangère

    Les chiffres issus du dernier recensement en 2015 font apparaître une population issue de l’immigration qui serait significative sans être excessivement importante. Sur 66 millions d’habitants, la France compterait 4,42 millions d’étrangers. Les étrangers présents en France sont par ordre d’importance Algériens, Portugais, Marocains, Turcs, Italiens et Tunisiens (10).

    Par ailleurs, 2,41 millions de français nés hors de France ont acquis la nationalité par démarche administrative.

    Le Ministère de l’intérieur en conclut que l’addition des français par acquisition de la nationalité nés hors de France et des étrangers nés hors de France compose la population immigrée, qui représenterait 6,17 millions de personnes, soit 10 % de la population(11).

    Ces données font l’impasse sur des données difficilement quantifiables, comme le nombre de clandestins présents dans le pays, le refus de l’assimilation de certains français de deuxième génération, le séparatisme ethnique et la montée du communautarisme musulman en France.Selon les sources, le nombre d’étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire oscille entre 340 000 et 1,6 millions.

    L’évolution du nombre d’enfants nés avec un prénom musulman illustre la transformation profonde du pays : alors qu’en 1968, seuls 3 % des nouveaux nés en France se voyaient attribuer un prénom musulman, ils étaient 21,6 % en 2018 (12).

    En l’absence de statistiques ethniques, un autre indice de la transformation de la population française est le dépistage de la drépanocytose. Cette maladie génétique qui ne touche que les personnes originaires des Antilles et d’Afrique a été dépistée auprès de 39,39 % des nouveau-nés en France métropolitaine en 2016 (13).L’agence en charge du dépistage de cette maladie ayant fermé en juillet 2018, la publication de cet indicateur embarrassant a depuis cette date été arrêtée…(14).

    La natalité, facteur de transformation de la société française

    Si la fécondité des femmes étrangères est moins élevée quand elles sont en France que dans leur pays d’origine, les femmes immigrées ont en moyenne 2,6 enfants, alors que cette moyenne est de 1,77 pour les françaises de souche (15). Alors que 15 % des enfants nés en 2000 avait un parent étranger, ils étaient 24 % en 2016. En 2014, près de 40 % des nouveau-nés en France avait un grand parent immigré (16).

    Si le taux de natalité des françaises n’assure pas la stabilité de la population, le nombre important de naissances d’enfants de parents étrangers ou issus de l’immigration apporte une contribution majeure à la transformation de la population du pays.

    L’intégration et l’assimilation en panne

    Alors que, pendant la période dite des trente glorieuses, l’assimilation d’une population étrangère essentiellement européenne fonctionnait, le « modèle français » semble en panne depuis les années 1980. L’ouverture inconsidérée des frontières, loin d’apporter la croissance et le « bien vivre ensemble », a permis à une immigration de pauvreté de s’établir tant bien que mal dans le pays. Ce manque d’intégration et d’assimilation se traduit notamment par des bidonvilles de plus en plus nombreux aux périphéries des grandes villes et par des zones urbaines où la délinquance et l’islamisme se développent.

    • Pas moins de 750 zones urbaines sensibles ont été dénombrées en France (17). Si les appellations des quartiers bénéficiaires de la « politique de la ville » changent à intervalle régulier, l’intervention dans certains d’entre eux des forces de l’ordre et plus globalement de fonctionnaires en uniforme devient une mission de plus en plus risquée.
    • En matière de délinquance, les statistiques du Ministère de l’intérieur font apparaître une surreprésentation des étrangers dans les mis en cause des crimes et délits commis en France. Cela se vérifie dans le nombre de ressortissants étrangers dans les prisons françaises, qui est estimé à 15 000, soit 22 % de la population carcérale (18).
    • Le taux de chômage des étrangers est deux fois supérieur à celui des français (19).
    • Alors que l’immigration est présentée comme une richesse pour le pays, une étude récente fait ressortir que les étrangers de première génération recourent 4 fois plus aux minimas sociaux que les natifs (20).

    Surreprésentation dans le nombre de délinquants, dans le recours aux aides sociales, dans le nombre de chômeurs : nos responsables politiques commentent fréquemment la dégradation de la situation, en se gardant bien d’organiser une reconquête des territoires perdus et de mettre un terme à une immigration dont l’échec est patent.

    L’islamisation en marche

    Alors qu’en France comme dans d’autres pays européens, on observe une sécularisation de la population de souche, la pratique de la religion musulmane ne fait que progresser. On le constate dans le nombre de mosquées, qui est passé de 100 en 1970 à 2500 en 2016 (21). Les mosquées où un islam salafiste est dispensé seraient au nombre de 152 (22).

    On ne compte plus les rapports et enquêtes parlementaires constatant la progression rapide de l’islamisme en France. Cette progression s’inscrit dans un contexte plus général de montée du communautarisme et de revendications identitaires (23). Pour une part croissante de la population musulmane, la loi islamique doit primer sur les lois de la République. Cette conviction est particulièrement marquée chez les migrants musulmans arrivés récemment (24).

    La politique migratoire du gouvernement : déclarations sans lendemain et inaction

    Le Président Macron semble conscient que la politique migratoire débridée du gouvernement ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de Français (25). Il multiplie les déclarations affichant une volonté de maîtriser l’immigration. La mise en place de quotas pour l’immigration de travail, la réforme de l’aide médicale d’Etat et la lutte contre l’immigration clandestine ont tour à tour été mises en avant, sans qu’à ce jour aucune mesure concrète n’ait été adoptée. Pire, les causes mêmes de l’immigration de masse ne sont jamais prises à bras le corps :

    • Le regroupement familial n’est jamais remis en cause, alors qu’il implique une immigration subie massive.
    • La protection au titre de l’asile et de l’aide sociale à l’enfance est massivement détournée de son objet initial pour devenir une nouvelle filière d’immigration.
    • Le rétablissement des contrôles aux frontières du pays n’est jamais envisagé, alors qu’il permettrait un refoulement immédiat des clandestins.
    • La France a une politique particulièrement laxiste en matière de reconduction des clandestins, qui la place dans la moyenne basse des pays européens (26).

    Ces différents facteurs contribuent à entretenir en France un appel d’air à l’immigration. Pendant ce temps, comme nous l’avons vu dans notre présentation du grand remplacement en Europe, d’autres pays européens ont pris des mesures énergiques pour freiner les flux migratoires et éviter la perte de leur identité.

    Alors que dans les médias de grand chemin, et particulier sur la radio publique, un discours pro-migrants est dispensé à longueur d’émissions (27), les lanceurs d’alerte sont poursuivis en justice et parfois lourdement condamnés, conformément aux réquisitions du Parquet (28). La récente condamnation de militants de Génération Identitaire ayant mené une action symbolique au col de l’Echelle dans les Alpes l’illustre de façon édifiante.

    Les prochaines années montreront combien de temps cette politique migratoire basée sur des grands principes totalement hors sol sera soutenable. Le récent voyage du Président Macron à Mayotte lui a donné un aperçu du chaos que peut générer une politique laxiste en la matière. Peut-on espérer qu’il contribue à une prise de conscience salutaire ?

    Paul Tormenen (Polémia, 28 octobre 2019)

     

    Notes :

    (1) « La preuve de la réalité du grand remplacement». J.Y Le Gallou. Polémia. 23 avril 2019. « Les immigrés en France ». Ouvrage collectif. La documentation française. 2014.

    (2) «Tableau croisé dynamique des admissions au séjour (nouvelles régions) ». Ministère de l’intérieur. 12 juin 2019.

    (3) « Immigrés, étrangers ». Insee. 2019.

    (4) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018.

    (5) « Rapport annuel d’activité 2018 ». PJJ. Ministère de la justice. « Mineurs étrangers, la nouvelle filière d’immigration ». André Posokhow. Polémia. 4 juin 2018.

    (6) « Demandes d’asile». Ministère de l’intérieur. 12 juin 2019.

    (7) «Emmanuel Macron ne veut plus un migrant dans les rues ». Le Parisien. 28 juillet 2017.

    (8) « La France subit-elle une immigration de peuplement ?». P. Tormenen. Polémia. 5 janvier 2019.

    (9) « Chiffres de l’expatriation». Sénat. 2019.

    (10) « Répartition des étrangers par groupe de nationalité en 2018 ». Insee. 2019.

    (11) « Les principales données de l’immigration en France du 12 juin 2019». Ministère de l’intérieur. 12 juin 2019.

    (12) « Hausse des prénoms musulmans en France». Fdesouche.29 juillet 2019.

    (13) « Drépanocytose : la carte du grand remplacement mise à jour. Chiffres 2016 ». Fdesouche. 13 novembre 2017.

    (14) « Pourquoi l’agence en charge du dépistage de la drépanocytose a fermé». Libération. 21 septembre 2018.

    (15) « La France a la plus forte fécondité d’Europe. Est-ce dû aux immigrées ? ».Population et sociétés. Ined. Juillet 2019.

    (16) « Natalité en France : l’impact décisif de l’immigration ». L’Express. 18 juillet 2018.

    (17) « Zones urbaines sensibles». Insee. 13 octobre 2016.

    (18) « Insécurité et délinquance en 2018 : premier bilan statistique». Ministère de l’intérieur. 31 janvier 2019.
    « Plus d’un détenu sur 5 en France est de nationalité étrangère ». Le Figaro. 16 février 2018.

    (19) « Tableaux de bord de l’économie française. Etrangers, immigrés ». Insee. 27 février 2018.

    (20) « Les immigrés abusent-ils de notre système ? ». Capital. 7 avril 2015.

    (21) « Islam. Depuis 1970, le nombre de mosquées a été multiplié par 24 ». Breizh Info. 13 mars 2016.

    « Mission d’information Place et financement de l’islam en France ».Sénat. 27 janvier 2016.

    (22) « Le nombre de mosquées salafistes grimpe encore en 2018pour arriver à 152 ». Observatoire de l’islamisation. 11 juillet 2018.

    (23) « Islamisme : 30 ans de renoncement ». P. Tormenen. Polémia. 12 mai 2019.

    (24) « Les musulmans en France. 30 ans après l’affaire des foulards de Creil ». IFOP. 23 septembre 2019.

    (25) « Immigration : le regard des français ». IFOP. 4 décembre 2018.

    (26) « Projet de loi de finances ». Sénat français. « La Suisse renvoie à nouveau des réfugiés vers des zones de guerre ». RTS. 21 avril 2019.

    (27) Observatoire du journalisme. Requête « migrants France culture France inter ».

    (28) Condamnations en première instance en juin 2018 de Nicolas Dupont-Aignan pour avoir évoqué une « invasion migratoire » dans un tweet du 17 janvier 2017, condamnation de militants de Génération identitaire en août 2018 pour l’action à la frontière franco-italienne en 2017 au col de l’Echelle dans les Alpes.

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