Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fascisme - Page 19

  • Dictionnaire de l'Italie fasciste...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier un Dictionnaire de l'Italie fasciste, de Philippe Foro. Maître de conférence à l'université de Toulouse, Philippe Foro est un spécialiste de l'Italie contemporaine. On lui doit, notamment Une longue saison de douleur et de mort (Vendémiaire, 2011), un excellent essai sur l'affaire de l'assassinat d'Aldo Moro.

     

    Dictionnaire de l'Italie fasciste.jpg

    " De A comme Affaire Matteotti à Z comme Zone d'occupation italienne en France en passant par Chemises noires, Calcio, Cinecittà ou Homme nouveau, il fallait un dictionnaire pour appréhender le fascisme, ce phénomène complexe qui fut l'un des trois grands systèmes totalitaires du XXe siècle. Philippe Foro analyse en profondeur tous les différents aspects de ce régime politique qui a dominé l'Italie de 1922 à 1945 : politiques, institutionnels, diplomatiques, militaires, sociaux, économiques et culturels. Ses inspirateurs, son chef, sa doctrine, le consensus qu'il réussit à susciter mais aussi sa politique extérieure, son ambition de faire de l'Italie une grande puissance et son effondrement : autant de points traités en tenant compte des données historiographiques les plus récentes. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les noirs et les rouges...

    « On était soit dans un camp, soit dans l’autre. On le sait, c’est l’origine de toute violence. Être d’un côté, adopter sans réserve un seul et unique point de vue, signifie ne pas voir la situation dans son ensemble et donc ne plus avoir ne serait-ce qu’une vague idée de ce qu’est l’intérêt général. »

    « Stefano est fasciné par tout ce qui est archaïque, mythes, symboles, divinités. Bien qu’il soit très jeune, franchement superficiel et violent, d’instinct il sent le poids de l’histoire et sait mesurer la profondeur d’un geste. »

    Alberto Garlini (Feedbook, 23 janvier 2014)

     

    Les éditions Gallimard viennent de publier Les noirs et les rouges, un roman d'Alberto Garlini se déroulant en Italie au cours des années de plomb. Juriste de formation, Alberto Garlini est l'auteur de plusieurs romans dont deux ont déjà été traduits en français, Un sacrifice italien (Bourgois, 2008) et Venise est une fête (Bourgois, 2010).

     

    Les noirs et les rouges.jpg

    " Stefano Guerra naît à la politique en 1968. Étudiant d’extrême droite, il participe aux affrontements de Valle Giulia, le campus universitaire de Rome, et c’est alors qu’il commet l’irréparable : il tue par accident un jeune homme, Mauro, qu’il voulait seulement menacer. Ce crime marque le début d’une longue dérive, du militantisme à la clandestinité, de la politique à la violence, à travers les événements les plus controversés de l’histoire italienne et dans un monde interlope où se mêlent les hommes politiques, les criminels et les agents des services secrets. Au cours de cette cavale sans issue, Stefano tombe amoureux d’Antonella, sœur de Mauro et fille d’un célèbre intellectuel communiste, qui ignore tout de son geste et de ses idées. Auprès d’elle, il cherche désespérément une rédemption qu’il trouvera à l’autre bout du monde, en Argentine.
    Qui est Stefano Guerra? Un tueur psychopathe, un terroriste sans pitié? Ou bien un Pinocchio moderne en quête de père, un exalté qui fait son éducation sentimentale, un idéaliste pris dans la lutte des noirs et des rouges, néo-fascistes contre communistes? Dans la formidable épopée que narre Les noirs et les rouges, Alberto Garlini nous guide avec virtuosité à travers une période cruciale du passé récent, mais il nous livre également une réflexion d’une cruelle actualité sur la violence politique. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ils y ont cru !...

    Les éditions Flammarion viennent de publier une étude historique de Christopher Duggan intitulée Ils y ont cru - Une histoire intime de l'Italie de Mussolini. Britannique, Christopher Duggan est professeur d'université et spécialiste de l'histoire de l'Italie moderne.

     

    Ils y ont cru.jpg

    " A quel point les Italiens ont-ils été fascistes ? La question du soutien de la population allemande au régime nazi est depuis longtemps travaillée et débattue : étrangement, elle n'a jamais été posée aussi clairement pour l'Italie fasciste. Pour y répondre, Christopher Duggan s'est plongé pour la première fois dans des fonds d'archives inexploités: une mine d'écrits intimes rédigés, entre 1920 et 1915, par des Italiens venant de tous les horizons de la société.
    De la lecture de centaines de journaux intimes, de milliers de lettres, il tire un portrait fascinant de l'Italie fasciste, vue de l'intérieur. Comment un hôtelier florentin, un jeune Napolitain appelé sous les drapeaux, une institutrice toscane, ont-ils vécu, au jour le jour, les événements de la grande Histoire - la marche sur Rome, les campagnes militaires en Afrique, la Seconde Guerre mondiale ? Comment ont-ils compris, espéré, jugé le régime incarné par Mussolini ? Ce qui frappe, à entendre les voix de ces gens ordinaires, c'est l'immense engouement suscité dans tout un peuple par le Duce, qui perdura alors même que le pays s'effondrait dans la guerre. Derrière, une question essentielle, qui résonnera en chacun : comment ces hommes et ces femmes, que l'on sent si humains et si proches, ont-ils pu s'aveugler à ce point ? Qu'est-ce que vivre, simplement vivre, en des heures sombres et troubles ? "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'Italie, le fascisme et l'Etat...

    Les éditions de la Rue d'Ulm viennent de publier L'Italie, le fascisme et l'Etat - Continuités et paradoxes, un essai de Sabino Cassese. Juge au Conseil constitutionnel italien, l'auteur est un grand spécialiste du droit administratif, dont plusieurs ouvrages ont été traduits en français.

     

    L'Italie, le fascisme et l'état.jpg

    " Ce livre constitue à la fois une histoire des institutions fascistes et une étude de l’État césariste. Le fascisme se proclama totalitaire et corporatiste, mais fut-il véritablement l’un et l’autre ? Il prétendit construire un État nouveau, mais réutilisa en abondance des éléments de l’État libéral. Autoritaire et dictatorial, il concentra les pouvoirs publics, mais accepta aussi leur relative pluralisation. Il intégra les organisations de défense des intérêts économiques et sociaux, supprima les élections libres, créa un ersatz de représentation politique, utilisa des organisations satellites, mais eut recours à des administrations parallèles pour gérer la crise économique.
    Sabino Cassese bouscule des idées-reçues, sur l’existence même d’un État spécifiquement fasciste, sur les liens entre cet État et l’État libéral, sur ses héritages dans l’État démocratique, sur les réalités et les conséquences du corporatisme mussolinien, souvent escamotées. Les faits qu’il met au jour prendront à contre-pied bien des certitudes et des représentations idéologiques touchant au fascisme, au totalitarisme et à la nature même de l’État, pouvant susciter en France comme en Italie le débat, au-delà des polémiques."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Une histoire du fascisme italien...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un ouvrage de Michel Ostenc intitulé Mussolini - Une histoire du fascisme italien. Historien, spécialiste de l'Italie, Michel Ostenc est l'auteur notamment de Intellectuels italiens et fascisme (Payot, 1983) et de Ciano - Un conservateur face à Hitler et Mussolini (Editions du Rocher, 2007).

     

    Une histoire du fascisme italien.jpg

    " L'Histoire de l'Italie mussolinienne est longtemps demeurée un domaine qui vit triompher le préjugé et fleurir des collections d'idées reçues considérées comme des vérités incontournables. L'antifascisme des vainqueurs de la seconde guerre mondiale a imposé ses oukases aux historiens, particulièrement en France où l'étude de l'Italie contemporaine est une parente pauvre de l'Histoire universitaire. Le renouvellement complet de l'historiographie de la période qu'ont engendré, au delà des Alpes, les travaux d'un Renzo de Felice ou d'un Emilio Gentile a bousculé les interprétations conventionnelles qui ont longtemps prévalu et c'est une synthèse originale de toute cette nouvelle donne que nous propose l'ouvrage de Michel Ostenc. Se gardant des lectures de l'époque marquées du sceau de l'anachronisme et fondant ses analyses sur une connaissance approfondie du contexte italien, l'auteur nous offre une approche novatrice du Ventennio Nero. En lieu et place du manichéisme idéologique qui s'est trop souvent imposé, il ouvre des pistes nouvelles, en suivant au plus près le parcours de Mussolini, de l'extrême-gauche socialiste au nationalisme autoritaire et totalitaire, en posant au passage de nouvelles questions, relatives à la propagande du régime ou aux conceptions économiques et sociales qu'il tenta d'expérimenter, dans une Italie qui, pour une bonne part, réalisa à travers le fascisme sa nécessaire transition vers la modernité. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • 1943 : la chute de Mussolini...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 69, novembre - décembre 2013).

    Le dossier central est consacré à la chute de Mussolini. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Le bilan du Ventennio nero"), de Guillaume Livet ("Le débarquement de Sicile"), de Thierry Buron ("8 septembre 1943 : un armistice humiliant" ; "1943, l'année fatale pour l'Europe"), de Martin Benoist ("Otto Skorzeny enlève Mussolini" ; "La Decima Flottiglia MAS"), de Jean-Emmanuel Dorcines ("La mort de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("Robert Brasillach et la fin du fascisme").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'historien du droit Jean-Louis Harouel ("Regard sur le christianisme") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Alphonse de Lamartine, un romantique en politique"), de Jean-François Gautier ("Richard Wagner et la France"), de Beata de Robien ("Eleanor Roosevelt, une femme d'influence sous influence"), de Péroncel-Hugoz ("Farouk, un monarque diffamé") d'Aude de Kerros et Christine Sourgins ("La prise de pouvoir de l'art dit "contemporain") et de Philippe d'Hugues ("Raoul Girardet, un historien français").

    philippe conrad,jean-françois gautier,thierry buron,philippe d'hugues,fascisme,mussolini,art contemporain,richard wagner,robert brasillach

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!