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fascisme - Page 15

  • La Troisième Voie...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier La Troisième Voie - La pensée politique de de J.F.C. Fuller, un ouvrage d'Olivier Entraygue. Lieutenant-colonel de l'infanterie, Olivier Entraygues est un spécialiste de l’œuvre de J.F.C Fuller, penseur de la guerre britannique non-conformiste, oublié en France au profit de son cadet Liddell Hart. Il lui a consacré une étude, Le stratège oublié (Brèches, 2012) et a traduit un de ses livres, Les fondations de la science de la guerre (Economica, 2014). Il a également publié un essai stratégique intitulé Formes de guerre, stratégies et déclin de l'Occident (Economica, 2015).

     

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    " Officier général, britannique, intellectuel, militaire rebelle, hérétique, iconoclaste, occultiste, progermanique, fasciste, antisémite, non-conformiste, agitateur d’idées, provocateur, journaliste, historien, politicien et philosophe le Major-General J.F.C. Fuller doit être considéré comme le véritable prophète de la Blitzkrieg et le chef de file de la pensée militaire moderne née de la Grande Guerre.

    À partir de nouvelles traductions des écrits du Britannique, l’auteur présente une série de quatre ouvrages, traductions et annotations, de quatre thématiques développées dans le corpus légué par le Major-General J.FC. Fuller. Le dernier opus de cette série a pour thème les écrits politiques. Il s’agit en définitive d’une anthologie des articles et des chapitres clés de ce penseur atypique. Cette chrestomathie, qui couvre la période 1930-1960, permet ainsi de comprendre une pensée politique qui pourrait se définir comme une véritable troisième voie. "

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  • Les tendances oligarchiques de la vie des groupes...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer dans leur collection de poche Folio Sociologie du parti dans la démocratie moderne, de Robert Michels. Sociologue italien, influencé par Georges Sorel et Edouard Berth, mais proche également de Vilfredo Pareto, Robert Michels est passé de la sympathie syndicalisme révolutionnaire dans les premières années du XXème siècle à l'adhésion au fascisme, à partir du début des années 20, jusqu'à sa mort en 1936.

     

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    " Sociologie du parti dans la démocratie moderne est, depuis 1911, un classique de la sociologie politique. Traduit ici pour la première fois dans son intégralité, il demeure le maître ouvrage sur les rapports de pouvoir qui prévalent au sein des organisations politiques. Plus largement, Robert Michels (1876-1936) s'intéresse à la possibilité essentielle de réaliser la démocratie, question pour laquelle les partis qui se réclament de la forme de démocratie la plus radicale offrent une sorte d'expérience cruciale.
    Si la démocratie ne se réalise même pas au sein des organisations partisanes qui s'en réclament explicitement, doit-on désespérer qu'elle se réalise au-dehors? C'est la raison pour laquelle l'ouvrage analyse aussi bien le rapport entre électeurs et députés, la professionnalisation des permanents, l'autonomisation de la presse du parti, l'émergence des intérêts de la bureaucratie des organisations, le charisme des dirigeants, etc.
    Trop souvent réduit à la fameuse «loi d'airain» qui veut que toute organisation tende à devenir une oligarchie, le véritable intérêt de l'ouvrage est ailleurs : se situant en amont de ces phénomènes, restituant les débats sur la question de l'organisation qui avaient cours au sein du socialisme du début du XXe siècle, la Sociologie du parti permet d'éviter le piège ordinaire qui voudrait juger du projet émancipateur de s'organiser à la seule lumière de ce que les organisations sont devenues. "

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  • Drieu la Rochelle face à son œuvre...

    Les éditions Infolio viennent de publier un essai de Frédéric Saenen intitulé Drieu la Rochelle face à son œuvre. Critique littéraire, Frédéric Saenen a déjà publié un Dictionnaire du pamphlet (Infolio, 2010).

     

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    " En 2012, Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) faisait son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade. Le chantre de Doriot, l’ami d’Otto Abetz, le fasciste, le collabo, l’antisémite, se retrouvait dans le panthéon des Belles Lettres, entre Dostoïevski et Dumas. Sept décennies après son suicide, l’heure a sonné de tenter le bilan d’une œuvre dont la valeur littéraire est toujours occultée par les choix idéologiques de son signataire. Pourquoi lire Drieu aujourd’hui, comment approcher cet auteur qui paraît si loin des repères et des codes actuels, quelle est sa place au sein des Lettres françaises du XXe siècle ? Tels sont les buts de cet ouvrage : interroger dans sa globalité la légende de ce personnage complexe, affronter le mentir-vrai qu’il s’est attaché à pratiquer, aussi bien dans ses romans que dans ses essais. Il est temps d’appréhender sans complaisance suspecte ni mauvaise foi cet écrivain de sang et d’encre, de rêve et d’action. "

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  • Cioran, apologue de la barbarie ?...

    « Si le monde tremble quand il entend le mot barbarie, c'est qu'il l'associe aux invasions sauvages... Mais ce genre d'ébranlement n'est-il pas préférable à un lent pourrissement ? À l'encontre de la barbarie antique, je conçois une barbarie intérieure, issue d'une purification extraordinaire du sang, d'une torture du cerveau, d'une vitalisation totale fusionnant à l'extrême les consciences individuelles ; elle engendrera, sur la décomposition ambiante, les fondements d'un monde qui, sans être meilleur ou plus harmonieux, présentera du moins la garantie d'une nouvelle vitalité, de valeurs complètement transfigurées. »

     

    Les éditions de L'Herne viennent de publier sous le titre Apologie de la barbarie, un recueil d'articles de Cioran, écrits au cours des années 30 et publiés dans la presse roumaine.

    Quand Cioran n'était pas encore le philosophe du désespoir, mais un jeune intellectuel fasciné par le fascisme...

     

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    " Il semble opportun, aujourd’hui, de proposer au lecteur ces écrits de jeunesse de Cioran, en lui demandant un regard lucide, sans préjugés et, surtout, sans les habituelles étiquettes de la pensée unique inaptes à saisir une démarche si extrême. Il convient néanmoins de préciser que certains propos exprimés ici peuvent choquer et n’entraînent, en aucun cas, l’adhésion de l’Éditeur.

    Lorsque Cioran, étudiant boursier à Berlin, rédige ces articles pour les journaux roumains Calendarul ou Gândirea, il y fait montre d’une fascination sans limite et assumée pour une Allemagne à laquelle Hitler promet un renouveau radical. Il reniera, plus tard, explicitement ses emballements d’alors, mais ces textes restent essentiels pour comprendre aussi bien l’évolution de sa pensée que celle de notre histoire passée et présente. En effet, le déferlement de violence qui y est invoqué, l’effondrement métaphysique, le déclin des valeurs morales et spirituelles, la perte d’identité d’une jeunesse désorientée à la recherche de solutions extrêmes, signent le sceau barbare d’une civilisation occidentale à l’agonie, d’une Europe des années 30 qui projette un éclairage cruel et singulièrement contemporain sur nos problématiques actuelles et notre impuissance à les résoudre. "
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  • Tour d'horizon... (89)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site du Monde, Antoine Lefébure revient sur la loi sur le renseignement, dont la source d'inspiration se situe aux Etats-Unis...

    Une loi de renseignement sous influence

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    - sur RussEurope, Jacques Sapir évoque la recomposition du système monétaire international et la fin inéluctable de l'étalon-Dollar...

    La fin de l'après-guerre ?

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    Supplément : la polémique autour de Le Corbusier...

    Le Corbusier, fasciste militant: des ouvrages fissurent l'image du grand architecte, un article d'Alexis Ferenczi

    Le Corbusier fut-il fasciste ou démiurge ? un point de vue de l'architecte Paul Chemetov
     
    "Qui a peur de Le Corbusier ?, un entretien avec Antoine Picon, Président de la Fondation Le Corbusier
     

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  • Le fascisme, un phénomène politique européen ?...

    Les éditions Tallandier rééditent cette semaine, dans leur collection de poche Texto, Les Mouvements fascistes - L'Europe de 1919 à 1945, un ouvrage classique d'Ernst Nolte. Historien et philosophe, Ernst Nolte a étudié le phénomène totalitaire à travers le bolchévisme, le fascisme et le nazisme. Il est notamment l'auteur du Fascisme dans son époque (Bouquins, 2008) et de La guerre civile européenne 1917-1945 (Perrin, 2011), ouvrage important qui a suscité de très vifs débats lors de sa parution.

     

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    " Grand classique de l’histoire contemporaine, l’ouvrage d’Ernst Nolte dresse le portrait des nombreux mouvements fascistes européens de 1919 à 1945. Comment le fascisme s’est-il développé ? Par quelles figures a-t-il été porté au pouvoir ?

    Tout en cherchant à définir les traits essentiels de l’idéologie fasciste, Ernst Nolte examine les singularités de chacun des mouvements qui s’en revendiquent, livrant une analyse comparative de la montée du fascisme en Europe. Salazarisme portugais, métaxisme grec, oustachis croates, Croix fléchées hongroises : tous sont ici présentés et étudiés à l’aune d’un contexte historique européen aux enjeux complexes. "

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