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europe - Page 42

  • France-Amérique, un divorce raté...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai des Hurons intitulé France-Amérique, un divorce raté. Empruntant leur nom aux Indiens du Québec, Les Hurons constituent un groupe de réflexions géopolitiques et géostratégiques. Ces experts, de diverses sensibilités, ont en commun la passion d'une politique étrangère indépendante.

     

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    " L'Amérique se replie, l'Europe s'effondre, l'Otan se délite, le temps est venu de l'agonie de l'Alliance atlantique. Et aussi l'heure de dresser les comptes de sa coûteuse domination. Mais pourquoi la France s'entête-t-elle à demeurer la vassale des États-Unis ? Une enquête passionnante sur les secrets d'un divorce raté.

    L'Amérique se replie, l'Europe s'effondre et l'OTAN se délite. Il est temps de faire le bilan précis de ce vieillissant mariage transatlantique et de dresser les comptes de cette cohabitation autant subie que désirée.
    C'est l'Atlantisme tel qu'il a été et qu'il va, dans ses dimensions historiques et idéologiques, avec ses dessous diplomatiques, et au regard de ses conséquences stratégiques, qu'interrogent ici, en experts de la géopolitique, Les Hurons. Leur livre dévoile comment l'américanisation culturelle prépare la reddition de Paris au modèle communautariste et racialiste qui ronge Washington de l'intérieur.
    Par-delà les paroles et les postures, la France semble en effet avoir tout fait pour amadouer une Maison-Blanche plus imprévisible et arrogante que jamais. Pourra-t-elle s'en remettre ? Alors que la planète s'émancipe chaque jour un peu plus des États-Unis, ne serait-il pas temps pour notre pays, chantre du multilatéralisme et de la souveraineté européenne, de faire de même ?

    Une enquête passionnante. Un appel à la lucidité. "

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  • Comment dominer le ciel demain ?...

    La revue Conflits, dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque son onzième numéro hors-série consacré à l'aviation comme outil de puissance.

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    ÉDITORIAL

    Aviation, incontournable sujet de défense, par Jean-Baptiste Noé

    STRATÉGIE

    La puissance aérienne face au droit international : les enjeux de l’après-guerre froide, par Pascal M. Dupont

    L’aérien, un rôle central à intégrer à l’appareil militaire, par Vincenzo Camporini

    L’OTAN vu de l’Europe la rénovation d’une puissance, par Olivier Kempf

    L’OTAN vu des États-Unis des Européens parasites ?, par Paul Coyer

    La défense européenne maintenant ou jamais, par Louis Gautier

    L’avion de chasse : horizon 2050. Un siècle de combat à la vitesse du son et de l’électronique, par Philippe Wodka-Gallien

    Les commandos parachutistes, indispensable troupe d’élite, par Jean-Marc Tanguy

    ARMEMENT

    L’élargissement du spectre d’emploi des drones : des progrès technologiques aux conflits futurs, par Océane Zubeldia

    Missiles balistiques et défense anti-aérienne, par Jérôme Pellistrandi

    Europe : de nombreux constructeurs européens, par Olivier Kempf

    Le F-35, plug-in de souveraineté américaine dans la connectique alliée, par François Brévot

    L’emprise territoriale du Rafale. Cartes conçues par Jean-Marc Holz

    Airbus, modèle industriel pour l’Europe de la défense ?, par Thomas Schumacher

    Ces chasseurs russes et chinois qui défient l’Occident, par François Brévot

    La redistribution de la puissance aérienne et l’avenir de notre liberté d’action, par Jérôme de Lespinois

    DÉBATS

    Quelle défense pour quelle Europe ?, par Jérôme Rivière

    Le drone, symbole d’un combat juridico- économique entre l’UE et les États-Unis, par Ysens de France

    Entretien avec le général Jean Fleury. L’aviation : quel avenir pour un fleuron français ? Propos recueillis par Étienne de Floirac

    Peut-on bâtir une politique de défense en Europe ?, par Lucio Caracciolo

    L’Europe de la défiance, par Hadrien Desuin

     

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  • Tour d'horizon... (193)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la revue Conflits, Laurent Leylekian évoque la catastrophe arménienne comme préfiguration du devenir de l'Europe...

    La catastrophe arménienne comme précurseur de l’expérience européenne

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    - sur Thinkerview, Nicolas Meilhan et Philippe Bihouix nous offrent une approche critique des nouvelles technologies numériques...

    Le futur, entre 5G et Amish ?

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  • Quand la Bourgogne défiait l'Europe...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un livre de Bart van Loo intitulé Les Téméraires - Quand la Bourgogne défiait l'Europe. Flamand, Bart van Loo a d'abord enseigné le français avant de devenir écrivain et conférencier. Il partage sa vie entre la Flandre et la Bourgogne.

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    " L'histoire des ducs de Bourgogne est une véritable aventure militaire, politique et artistique, qui relève autant du conte de fées que d'un Game of Thrones. La raconter est un joli défi dont Bart Van Loo s'est emparé et qui nous entraîne sur les routes médiévales, de la Scandinavie des Burgondes à Dijon, en passant par Bruxelles, Gand, Bruges et Lille. D'une plume enjouée et érudite, Bart Van Loo fait revivre avec passion ces grands ducs téméraires et ambitieux, dont la puissance et la splendeur firent l'admiration et l'envie de toute l'Europe et surtout de Paris. A leur apogée, les ducs voyageaient de Mâcon à Amsterdam sans passer une seule frontière. Ils unifièrent d'immenses territoires, dont la partie septentrionale devint le berceau de la Belgique et des Pays-Bas. De cette époque glorieuse, il reste désormais les témoignages d'artistes de génie tels Claus Sluter, Rogier Van der Weyden ou encore Jan Van Eyck, dont les œuvres ont laissé à jamais l'empreinte de cette prestigieuse famille sur le patrimoine français. "

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  • La 5G, un enjeu stratégique pour la France et l'Europe ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christopher Coonen, cueilli sur le site de Geopragma et consacré à la 5G comme enjeu stratégique pour la France et l'Europe. Secrétaire général de Geopragma, Christopher Coonen a exercé des fonctions de directions dans des sociétés de niveau international appartenant au secteur du numérique.

     

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    La 5G : il est urgent d’agir sur cet enjeu de souveraineté pour la France !

    La 5G – la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile – revêt un double enjeu de souveraineté pour la France : son déploiement dans l’Hexagone et notre capacité d’autonomie technologique et industrielle, afin de conquérir des parts de marché au niveau mondial face aux géants chinois et américains. Un enjeu tant économique qu’il est naturellement géopolitique, car les deux sujets ont toujours été intrinsèquement liés. 

    Avec la 5G, le débit de données sera 10 à 100 fois plus puissant qu’avec la 4G. Au-delà des calculs et des quantités de débit, il existe un calcul de pouvoir et d’influence qui devrait intéresser au plus haut point tous les dirigeants politiques, militaires, d’entreprises, et du renseignement. En effet, contrairement à la 4G, les données ne seront plus uniquement transportées d’un point A vers un point B, mais seront bien interactives dans tous les sens et depuis de multiples sources, rendant la gestion des villes connectées, l’utilisation de voitures autonomes ou encore de drones civils et militaires bien plus efficace et avec des réactions en contexte et en temps infiniment réel. C’en sera fini de la « latence technologique ».

    Les grandes manœuvres ont débuté pour l’attribution des licences et le déploiement de la 5G à l’échelle mondiale, ainsi que les appels d’offre organisés pour la construction de ce réseau révolutionnaire qui comprendra des « backbones » de fibre optique terriens et sous-marins, des routeurs et des réseaux du dernier kilomètre. Les entreprises qui les installeront auront à gérer leur part de réseau et les données y transitant. Or, face à ces enjeux de souveraineté colossaux comme d’ailleurs bien d’autres, l’Europe se retrouve de nouveau coincée entre les Etats-Unis et la Chine – et leurs acteurs publics et privés – dans un rôle de suiveur. 

    Dans ce combat mondial où la taille et les économies d’échelle sont primordiales, le risque pour la France réside dans le fait que nos acteurs européens Ericsson, Nokia et Alcatel – qui tous trois possèdent des parts de marché minoritaires aujourd’hui – soient complètement distancés par les trois mastodontes Cisco (US), ZTE et Huawei (Chine). Contre ce dernier, les Etats-Unis mènent une campagne de pressions notamment envers les opérateurs télécoms en Europe, ainsi qu’envers nos gouvernements pour sortir Huawei de cette « course aux armements » du XXIème siècle d’un nouveau genre. 

    Mais cette posture du gouvernement américain est imprégnée d’une hypocrisie sans vergogne. Dans cette affaire de capacités exponentielles dans le routage et le stockage de données, il existe aussi un angle « NSA » (National Security Agency), les « Grandes Oreilles » de notre grand allié qui sont allées jusqu’à épier les téléphones mobiles de chefs d’Etat « amis ». Enfin, pire pour l’Europe, elle est loin sur son propre territoire de reconstruire et même simplement de rénover son propre réseau avec les seuls acteurs nordiques et français. 

    Alors que les puissances mondiales et bien d’autres pays ont entamé le déploiement de la 5G (Chine, Etats-Unis, Corée du sud, etc.), la France est l’une des lanternes rouges de l’Europe. Un lancement commercial à grande échelle a déjà été réalisé en Allemagne, Autriche, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, au Royaume-Uni, et en Suisse. Nous avons pris beaucoup de retard : le gouvernement français ne lancera les enchères des fréquences que cette semaine ! ce qui induira un début de déploiement à la mi-2021 au plus tôt. 

    Un frein supplémentaire émerge dans notre pays au travers d’un débat ubuesque sur la décision du déploiement ou non dans l’Hexagone et en Outre-mer. Cette révolution technologique est prise en otage par toute une kyrielle d’ONG et d’élus écologistes qui argumentent que cette technologie est dangereuse pour la santé, alors même que les études de l’ANSES et de l’IGAS concluent que la 5G n’est pas plus nocive que la 4G. En fait, cette technologie va être motrice dans le combat contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique. Pour ne prendre qu’un exemple : la gestion des « villes intelligentes ». Grâce à sa mise en place dotée de capteurs, elle permettra de gérer le trafic sur la voirie, le chauffage urbain, l’illumination des municipalités ainsi que l’arrosage de leurs parcs et jardins de manière optimale. 

    Les enjeux de la 5G sont donc considérables. Et pourtant, l’un des champions européens, le finlandais Nokia, a annoncé le 22 juin dernier la suppression en France de 1 233 emplois dans sa filiale Alcatel-Lucent, soit un tiers de ses effectifs, dont 831 à Nozay (Essonne), qui regroupe des fonctions de support. Mais pire, le groupe prévoit de supprimer 402 postes à Lannion (Côtes d’Armor), soit la moitié des effectifs de ce site dédié à la Recherche et au Développement ! Comment être alors à la pointe de l’innovation ou simplement posséder une force de frappe, pour contrecarrer les géants américains et chinois ? L’avenir dans ce contexte est clair : les opérateurs téléphoniques français et européens n’auraient alors quasiment que le choix d’adopter la technologie de l’un de ces deux pays.

    Nokia avait pourtant pris toute une série d’engagements lors du rachat d’Alcatel-Lucent, promettant notamment de maintenir les effectifs au même niveau. Maintenir, cela veut dire potentiellement supprimer des postes dans une division, mais en créer dans une autre pour compenser.

    Bercy a demandé au groupe finlandais de revoir sa copie. Mais ne soyons pas naïfs ! Souvenons-nous des promesses faites par les acquéreurs étrangers lors des rachats des pépites françaises : Arcelor par Mittal, ou encore Alstom par GE, pour ne nommer qu’eux. Et du champ de ruines social qu’ils ont laissé derrière eux avec des fermetures de sites et des licenciements, pour ne pas parler de l’appauvrissement technologique. Nos gouvernements successifs s’étaient alors indignés et avaient demandé des rétropédalages, mais peine perdue. 

    Face à ce naufrage, il existe une solution de souveraineté industrielle retrouvée pour la France et l’Europe dans ce domaine stratégique. Surtout qu’une étude de la Commission européenne estime que le marché de la 5G se chiffrera à 113 milliards d’euros d’ici 2025, c’est-à-dire demain. Dans le contexte actuel, c’est donc un vide sidéral pour la France et l’Europe de part et d’autre face à ces opportunités commerciales majeures.

    Une première étape consisterait en un rachat français d’Alcatel-Lucent auprès du groupe Nokia, avec un mélange de Management Buy-Out (MBO) et d’une nationalisation temporaire orchestrés par la direction et l’Etat. Le MBO serait l’occasion d’offrir à la direction et potentiellement à tous les employés de mettre la main à la poche pour financer une portion du rachat. Notre gouvernement pourrait combler le solde du montant de l’opération avec des fonds de la Banque publique d’investissement et de la Caisse des dépôts, soit en forme de prêts ou de montée au capital de l’entreprise.

    Ensuite, une fois l’opération réalisée, un conglomérat européen fort pourrait être constitué avec l’autre prestataire du Vieux Continent : le suédois Ericsson. Une alliance stratégique et commerciale commune – sans forcément procéder à une fusion des bilans des deux groupes – pour concurrencer efficacement ZTE et Huawei, le coréen Samsung, et Cisco, et avoir une part importante dans la définition des standards. S’affrontent également sur cette question de normes gouvernements et acteurs privés, et ces derniers ont bien plus de chance d’innover rapidement et de se mettre en ordre de bataille avant que ne le fassent les bureaucraties d’Etat ou pire la bureaucratie communautaire avec telle ou telle « directive » ; notre regard peut s’arrêter sur l’impuissance et même l’inconscience des membres de l’Union européenne depuis vingt ans sur toutes sortes de questions liées à la technologie… En l’absence de standards et de supervision, tout est possible et hors de contrôle.

    Cette « fusion » pourrait être d’ailleurs un modèle pour d’autres domaines stratégiques dans lesquels le « Vieux Continent » peine à s’imposer : l’industrie, la santé, les services du Cloud, l’intelligence artificielle, etc.

    Il est donc urgent d’agir sur ce sujet primordial de souveraineté !

    Christopher Coonen (Geopragma, 28 septembre 2020)

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  • La Nature est dans le divin, le divin est dans la Nature...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo consacrée aux rapports entre nature et divin, diffusée à l'occasion du VIIe colloque de l'Institut Iliade le 19 septembre 2020 à Paris, dont le thème était « La nature comme socle, pour une écologie à l'endroit ».

    Cette vidéo a été réalisée par des auditeurs de l'Institut.

     

                                             

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