Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

droite - Page 4

  • François de La Rocque, des tranchées au Parti social français...

    Les éditions Synthèse viennent de publier un ouvrage de Didier Lecerf intitulé François de La Rocque, des tranchées au Parti social français, avec une préface de Pierre Bergeron.

    Pour aller plus loin sur le sujet, les lecteurs pourront se tourner vers la biographie de Jacques Nobécourt, Le Colonel de La Rocque (1885-1946), ou les pièges du nationalisme chrétien (Fayard, 1996) et sur l'étude dirigée par Serge Berstein et Jean-Paul Thomas, Le PSF - Un parti de masse à droite (CNRS éditions, 2016).

     

    Lecerf_François de La Rocque.jpg

    " François de La Rocque (1885-1946) fit, vingt-quatre ans durant, une brillante carrière militaire et prit part à plusieurs conflits de l’époque. En 1920, il quitte l’armée, décoré et gravement blessé.

    Patriote et catholique, il décide de se consacrer à l’action politique et il sera à l’origine des deux principales organisations nationales de l’entre-deux-guerres, les Croix de feu (de 1931 à 1936) et le Parti social français (de 1936 à 1940). Chef politique “clivant”, il a suscité autant de vénération que de haine.

    C’est pour défendre sa mémoire que Didier Lecerf a rédigé cet ouvrage. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L’Allemagne moderne, un cabinet de curiosités...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels, cueilli sur Putsch (!...) et consacré à l'affaire du complot d'opérette démasqué par la police allemande...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020). 

    Putsch.jpg

    David Engels : « Le putsch des retraités – ou : L’Allemagne moderne, un cabinet de curiosités »

    Vue de l’étranger, l’Allemagne moderne fait de plus en plus penser à un cabinet de curiosités. Et ce n’est pas seulement la compassion pour les participants involontaires qui empêche l’observateur étranger de se doter d’un paquet de chips et de savourer le spectacle, mais aussi la peur sérieuse d’être entraîné de force sur la scène.

    De quoi s’agit-il ? Le 7 décembre 2022, un grand déploiement de 3000 policiers ont effectué plus de 150 perquisitions et deux douzaines d’arrestations. Dans le collimateur se trouvait un « groupe terroriste » qui aurait planifié le « renversement » de la République fédérale d’Allemagne et qui aurait voulu imposer un nouveau gouvernement. Il s’agissait de la plus grande opération spéciale de police dans l’histoire de l’Allemagne moderne, et la quasi-totalité de la presse allemande s’est montrée dûment choquée par cet horrible danger évité de justesse. Même la vénérable FAZ a écrit qu’il s’agissait d’un « coup d’État comme on en trouve dans les livres. Se basant sur des ‘associations patriotiques’, sur l’armée, sur le meurtre et la violence, couronné par un assaut sur le Bundestag, un nouvel ordre devait être établi en Allemagne. »

    Mais ce qui est censé ressembler à une scène de la vie de Napoléon III se révèle plutôt être une farce surréaliste quand on y regarde de plus près (du moins dans l’état actuel de nos connaissances). La plupart des personnes arrêtées ont largement dépassé l’âge de la retraite ; le prince « Henri XIII », prévu comme futur monarque de l’Allemagne, est un vieil aristocrate de 71 ans, manifestement légèrement dérangé et qui a tenté de « fuir » la police en utilisant son monte-escalier ; les « terroristes » demandaient conseil à deux voyants avant d’accepter de nouveaux conjurés ; et les préparatifs pour la « terreur » et le « coup d’État » consistaient (au total) en un peu plus de quelques milliers d’euros en espèces ainsi que des réserves de nourriture, une arme (probablement légale) et quelques pistolets de carnaval…

    En dépit de cette menace relativement circonscrite pour la survie de la démocratie allemande, le 7 décembre 2022, le parti social-démocrate allemand, actuellement au pouvoir, a tweeté de manière grandiloquente : « Notre démocratie reste défendue ! La plus grande opération antiterroriste de notre histoire a permis d’éviter un coup d’État. » Mais comment cette poignée de retraités mécontents aurait-elle réellement pu entreprendre de renverser la République fédérale d’Allemagne et de justifier ainsi l’intervention de 3000 policiers (alors que les « quartiers à problèmes » sont laissés à l’abandon par manque d’effectifs) ? Les 20 à 30 putschistes séniors allaient-ils se présenter au milieu de groupes de touristes espagnols et japonais devant le parlement, la chancellerie et les ministères clés pour déloger les forces de sécurité à l’aide de béquilles, de déambulateurs, de pistolets de carnaval et de boîtes de raviolis, « occuper » les installations labyrinthiques par un coup de main, puis « dissoudre » le gouvernement – avec un effectif maximal de deux seniors par ministère ? Difficile d’imaginer que tout cela ait jamais été autre chose qu’une fantaisie démesurée d’une poignée d’opposants du troisième âge, frustrés par le gouvernement…

    Évidemment, la surréalité de la situation ne doit pas faire oublier la possibilité réelle qu’un jour, l’un ou l’autre des putschistes pensionnés aurait pu, en effet, causer quelques dégâts matériels, voire même corporels, de sorte que l’élucidation de ce jeu de rôle biscornu est tout à fait bienvenue. Toutefois, l’histoire nous apprend qu’un véritable coup d’État se prépare un peu différemment… Et si nous voulons vraiment envoyer des centaines de policiers à la poursuite de tout groupe de retraités se livrant à des fantasmes politiques compensatoires sur le net, que faudrait-il faire alors des déclarations de bon nombre de groupes écolo-gauchistes proches du gouvernement, pour lesquels le terrorisme, la révolution, la dictature et l’expropriation ne font pas seulement partie de leur rhétorique quotidienne, mais sont inscrits ouvertement dans les programmes et même applaudis par les principaux médias – et ceci non seulement en Allemagne… ?

    Néanmoins, il y a derrière toute cette histoire rocambolesque plus qu’une simple hystérie collective. En effet, pensons à l’affirmation immédiate des politiques, des médias et de la société civile selon laquelle la « menace terroriste » qui venait d’être écartée de justesse prouverait que le plus grand danger pour la démocratie allemande viendrait de cette nébuleuse « droite » qui, selon la ministre de l’Intérieur Faeser, compterait déjà des sympathisants « bien au centre de la société ». Et il est déjà sérieusement question de changer la législation allemande afin de pouvoir limoger sans justification toute personne soupçonnée de convictions anti-démocratiques du service public : ce serait désormais à l’inculpé de prouver son innocence, non à l’employeur la culpabilité de ce dernier. Les extrémistes de droite, les anti-vaccins, les euro-sceptiques, les défenseurs de la vie, les intellectuels conservateurs, les catholiques traditionalistes, les aristocrates, les démocrates-chrétiens et même les libéraux – tous se trouvent désormais cuisinés à la même sauce afin de crédibiliser le spectre d’un renversement « fasciste » imminent de la République fédérale. Et bien évidemment, ce renversement ne pourra être évité que par (vous l’aurez deviné) une mise au pas idéologique écolo-gauchiste encore plus résolue de la République fédérale et une exclusion accrue de tous ceux qui ne font pas explicitement, dans leur profession, leur cercle d’amis, leur famille et leur vie politique publique, preuve de cette allégeance idéologique exigée encore et encore.

    Le fait que les « putschistes » auraient compris effectivement une ancienne députée du parti populiste conservateur AfD, ainsi que quelques policiers et officiers de l’armée fédérale à la retraite, tombe à pic. Même si, pour le moment, toute la situation reste fort confuse et qu’il n’est pas certain que tous les accusés fassent véritablement partie des « putschistes », le scandale renvoie néanmoins à la fonction que ce parti a désormais prise au sein du paysage politique allemand, et dans laquelle les médias, la politique et les services de protection de la Constitution l’ont littéralement poussé : il sert d’épouvantail officiel pour créer un bassin dans lequel on peut détourner tout courant d’opposition sans risquer qu’il ne devienne souterrain et donc dangereux, tandis que son discrédit massif garantit en même temps que le parti ne pourra jamais dépasser une certaine masse critique de soutien à l’échelle nationale.

    La « droite », c’est donc ainsi que s’appelle, et non seulement en Allemagne, cette nouvelle caste d’intouchables, et la gauche ne veut en aucun cas les bannir de la cité, mais plutôt les clouer au pilori de manière visible pour tous afin de resserrer ses propres rangs et de servir d’avertissement à ceux qui seraient encore politiquement indécis. Ainsi, la « répression » grandiloquente du putsch des retraités est un nouveau jalon, peut-être décisif, sur la voie de la consolidation institutionnelle de l’idéologie « woke » en Allemagne. Et l’on peut s’attendre à ce que l’événement soit exploité de la même manière que la « prise du Capitole » aux États-Unis : comme un état d’urgence médiatique permanent, maintenu artificiellement en vie, et qui peut être utilisé à tout moment pour discréditer des personnes, des partis ou des idées qui déplaisent, sans pour autant les interdire complètement – la soupape de sécurité idéale pour ne laisser échapper de la chaudière que la vapeur nécessaire pour rendre la pression supportable…

    David Engels (Putsch, 20 décembre 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Julien Rochedy, le hussard nietzschéen...

    Dans « Les portraits d’Éléments », vous pouvez découvrir ce mois-ci un entretien avec Julien Rochedy, mené par François Bousquet, pour évoquer ses essais sur Nietzsche et sur la philosophie de la droite.

     

                                             

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • La droite et la crise du nationalisme...

    Les éditions des Sentiers perdus, diffusées par Akribeia, viennent de rééditer un court essai d'Adriano Romualdi intitulé La droite et la crise du nationalisme. Historien et germaniste, Adriano Romualdi (1940-1974) était considéré avant sa mort comme un des disciples les plus prometteurs de Julius Evola.

     

    Romualdi_La droite et la crise du nationalisme.jpg

    "Adriano Romualdi (1940-1943) a été l’un des plus brillants intellectuels de la Droite italienne. Le destin a voulu que sa vie soit brutalement écourtée. Il est pourtant parvenu à nous laisser un nombre considérable d’essais percutants, consacrés à l’histoire, à la philosophie, aux études indo-européennes, aux orientations politiques et au réarmement intellectuel et spirituel des forces de Droite.
    Ce petit ouvrage comprend une nouvelle traduction de l’un des textes les plus essentiels de l’auteur, ainsi qu’une présentation, qui aidera le lecteur à se familiariser avec son contexte et à dépasser certaines idées reçues."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Au-dessus de la mélée...

    À l’occasion de la sortie de ses carnets, intitulés L’exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), André Bercoff, sur Sud Radio, recevait, le 18 octobre 2022, Alain de Benoist pour un tour d’horizon des idées politiques : la droite, la gauche, la Russie, les élites, la culpabilité, la folie woke, tout y passe...

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Permis de construire ou de déconstruire ?...

    Dans ce nouveau numéro d’Orages de papier, réalisé par TV Libertés en partenariat avec la Nouvelle Librairie , François Bousquet rencontre Julien Rochedy à l'occasion de la publication de son essai intitulé Philosophie de droite.

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy, qui est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire, a déjà publié plusieurs essais dont Nietzsche l'actuel, et L'amour et la guerre - Répondre au féminisme.

     

                                               

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!