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céline - Page 5

  • La guerre de Céline...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Guerre, le roman inédit de Louis-Ferdinand Céline, dont le manuscrit, qui lui avait été volé, avec d'autres, dans son logement lors de la libération de Paris, à l'été 1944, a réapparu soudainement l'année dernière et a pu être restitué à ses ayants droit. Un événement littéraire exceptionnel !

     

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    " Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l’œuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'"abattoir international en folie". On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, "toujours saoul d'oubli", prend des "petites mélodies en route qu'on lui demandait pas". Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l’œuvre de Céline. "

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  • Céline à hue et à dia...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un recueil d'articles de Marc Laudelout intitulé Céline à hue et à dia. Journaliste et critique littéraire, Marc Laudelout est l’éditeur du Bulletin célinien.

     

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    Louis-Ferdinand Céline est sans nul doute l’écrivain français le plus considérable du siècle dernier. Il lègue à la postérité une œuvre immense mais entachée du sceau de l’antisémitisme.

    Étudier cette plume prodigieuse, c’est naviguer à vue entre les louanges des fidèles et les imprécations des bien-pensants. Une lourde tâche dont Marc Laudelout s’acquitte depuis quarante ans avec brio dans les pages du Bulletin célinien que nous avons réunies ici en une anthologie. Avec une grande rigueur intellectuelle et morale, il y traite méthodiquement de tout ce qui touche à l’auteur, sans rien occulter et non sans démonter les discours caricaturaux des anti-céliniens incurables. À travers ses articles, on plonge au cœur d’une œuvre qui ne cesse de faire couler l’encre de la critique. Un travail de titan, qui fera dire à Pol Vandromme : « Il fallait supporter la preuve que le célinisme pouvait être une passion intellectuelle de l’espèce honorable. La voilà faite.»

     

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  • Les années noires de Céline...

    Les éditions de L'Observatoire viennent de publier un récit de Christophe Malavoy intitulé L.-F. Céline, les années noires.

    Lecteur averti de Céline, Christophe Malavoy est comédien, plusieurs fois nommé pour le César du meilleur acteur, et également réalisateur. Il a notamment publié Céline, même pas mort ! (Balland, 2011) et une bande-dessinée consacrée à l'auteur, La Cavale du Dr Destouches (Futuropolis, 2015). Passionné de littérature et de Céline également, José Correa est peintre - illustrateur et expose régulièrement en France et à l'étranger.

     

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    " Après un long périple à travers l’Europe, laissant derrière eux les manuscrits de l’écrivain et toute une vie, Céline et son épouse Lucette parviennent à gagner Copenhague en 1945, après avoir traversé un IIIe Reich agonisant. Loin de la France qui réclame la tête du Dr Destouches, le couple pense avoir trouvé un havre de paix, et un peu de répit. Mais leur sursis ne sera que de courte durée... Rattrapé par le gouvernement français qui réclame son extradition et son jugement immédiat, Céline est incarcéré pendant plus d’un an à la prison de Vestre Faengsel, à Copenhague, avant d’être assigné à résidence à Korsor, sur les bords de la Baltique.

    Désormais, c’est une véritable vie d'exilé qui commence pour l’écrivain apatride. Un exil de cinq longues années de labeur, dans le froid polaire danois, une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, dans la joie parfois, dans la peur souvent.

    Porté par les illustrations à l’aquarelle de José Corréa, Christophe Malavoy raconte ces années noires, trop souvent ignorées, au plus près de la psyché de l’auteur du Voyage au bout de la nuit, et parvient à transformer la grande Histoire en un roman d’aventure aussi fascinant que poétique. "

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  • Céline à fleur de peau...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection "Du côté de Céline" un essai de Serge Kanony intitulé Céline à fleur de peau. Professeur agrégé de lettres classiques, Serge Kanony est l’auteur D’un Céline et d’autres (L’Harmattan, 2010) et de Céline ? C’est Ça !… (Le Petit Célinien Éditions, 2012).

     

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    « Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la peau. » S’il y a un écrivain à qui la formule de Paul Valéry s’applique à la lettre, c’est Louis-Ferdinand Céline. Céline à fleur de peau le prouve. Le titre dit l’intention de l’auteur. Nous révéler la place déterminante qu’occupent certains mots dans l’imaginaire célinien. Les découvrir pour redécouvrir Céline, c’est l’enjeu de ce recueil. À travers onze études décapantes, Serge Kanony en revisite les thématiques, tout en faisant accéder le lecteur à une dimension supérieure. La matière célinienne s’y trouve confrontée à quelques-unes de ses grandes obsessions. En sort un Céline à la fois secret et quotidien, loin de tout formalisme universitaire, plongeant ses racines dans la culture populaire et les arrière-mondes enténébrés. « Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, disait Céline, vous n’avez rien. Il faut payer. » Serge Kanony a largement payé son dû à Céline, en éclairant son œuvre d’un jour nouveau. 

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  • Une passion avec L.-F. Céline...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection "Du côté de Céline", un roman autobiographique d'Evelyne Pollet intitulé Escaliers - Une passion avec L.-F. Céline, avec une préface de Marc Laudelout.

     

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    " Au début de l’année 1933, Évelyne Pollet, jeune romancière résidant à Anvers, découvre Voyage au bout de la nuit. Sans trop réfléchir, elle écrit à l’auteur pour lui faire part de son émoi. S’ensuit un échange de lettres qui aboutira en mai à une rencontre dans la métropole maritime. Ils deviennent amants. Ce sera la grande affaire de sa vie qu’elle relatera dans un roman où tout est fidèlement restitué hormis le fait que l’écrivain y soit transposé en peintre. Escaliers constitue un témoignage intimiste assez exceptionnel de Louis-Ferdinand Céline. C’est aussi l’histoire d’une méprise qu’Évelyne Pollet aurait pu éviter si elle avait pris en compte les préceptes qu’il lui asséna dès leur première rencontre : la jalousie est un sentiment honteux, l’amour un mythe et le désir de la possession exclusive, tout à fait répréhensible. "

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  • Le retour boomerang de la race !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°185, août 2020 - septembre 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à nos ancêtres, les Gaulois réfractaires, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec le psychiatre Jean-Pierre Lebrun, les historiens Patrick Gueniffey et Pierre Ducrey, les céliniens Pascal Ifri et Marc Laudelout et l'académicien Marc Fumaroli ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Slobodan Despot et de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Dictature ? par Alain de Benoist

    L’entretien

    Jean-Pierre Lebrun : la fin de la « loi du père ». Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches

    Paris avant liquidation, par Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : l’homme blanc, nouvel ennemi public n° 1, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : la fabrique d’une nation, par Hervé Juvin

    Champs de bataille : à Rastatt, sur la rive droite (II), par Laurent Schang

    L’hardiste, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : comme un flamant parmi la foule, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    La race über alles : un retour inattendu, par Pierre Bérard

    Privilège blanc. Et si on lisait les penseurs décoloniaux, par Éric Maulin

    Entretien avec Patrice Gueniffey : dans la tête des déboulonneurs de statue, propos recueillis par Marie Chancel

    Le capitalisme au secours de Black Lives Matter, par Marie Chancel

    Zeev Sternhell, l’historien qui « marchait la tête en bas », par David L’Épée

    Le coronavirus et les morts-vivants, par David L’Épée

    Pourquoi il faut lire Thomas Clavel, par François Bousquet

    Porte-conteneurs : les sans-papiers milliardaires de la mondialisation, par Guillaume Travers

    Miyamoto Musashi, entre bushidô japonais et chevalerie française, par Laurent Schang

    Doit-on encore lire Saint-Loup si l’on veut grimper la face nord de l’Eiger ? Un débat entre Anne-Laure Blanc et Bruno Favrit

    Renouveau païen : comment les Lituaniens font revivre l’ancienne foi, par John Lambla

    Le sépulcre de Lucette Destouches, épouse de Céline, par Arthur Pauly

    Marc Laudelout et Pascal Ifri : les pamphlets de Céline au pilori, propos recueillis par Émeric Cian-Grangé

    Alain de Benoist, lecteur de Céline : « La liberté d’expression ne se partage pas », propos recueillis par François Bousquet

    Lettre à Émeric Cian-Grangé : d’un pamphlet l’autre, par Michel Marmin

    Pierre Ducrey : la Grèce à l’origine du modèle occidental de la guerre ? Propos recueillis par Laurent Schang

    Le plus grand musée érotique du monde : visite avec Michel Froidevaux, propos recueillis par David L’Épée

    Portrait de Jean Montaldo, l’anti-Edwy Plenel, par Pascal Eysseric

    Dossier

    Nos ancêtres les Gaulois réfractaires

    Pour une contre-histoire de l’esprit français, par François Bousquet

    Voltaire et le french bashing, une invention française, par François Bousquet

    Marc Fumaroli : « Le français est le latin des Modernes », propos recueillis par François Bousquet

    Molière : « La plus claire expression du génie de notre race », par François Bousquet

    Une, mais invisible : pour une France plurielle, par François Bousquet

    Au pays des exceptions : sous l’uniforme, le multiforme, par François Bousquet

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Coronavirus, le bol de lait de chèvre de ma grand-mère, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : combattre la Tarasque à Montmajour, par Bernard Rio

    L’anti-manuel de philosophie : un bac sans philo, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : la Vénétie, sur la pointe des pieds,  par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : éloge de Jacques Lacan, par Rémi Soulié

    Éphémérides

     

     

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