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céline - Page 6

  • D'un lecteur l'autre...

    Les édiions Krisis viennent de publier une enquête d’Émeric Cian-Grangé intitulée D'un lecteur l'autre - Louis-Ferdinand Céline à travers ses lecteurs et agrémenté d'une préface de Philippe Alméras. On devait au même auteur un recueil de témoignage de lecteurs de Céline publié sous le titre Céline's Big Band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

     

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    " Émeric Cian-Grangé a adressé seize questions à une centaine de ses correspondants, pour tenter de répondre à deux problèmes: Qui était Louis-Ferdinand Céline ? Et qui sont aujourd’hui ses lecteurs ? Il a accompagné ce questionnaire de plus de trois cents citations plus ou moins connues ou oubliées, collectées au long de la vie littéraire de Céline et provenant de tous côtés, amis ou ennemis. Il les a fait alterner avec les réponses de ses correspondants dont elles soulignent la réserve, car les critiques, les écrivains ou personnages publics comme Pierre Perret ou Gérard Depardieu, les divers auteurs de ces jugements ne craignent pas les opinions tranchées.

    Certaines réactions sont attendues : ceux que Céline désigne comme des ennemis ne montrent aucune indulgence, sauf rarissimes exceptions. Cela fait ressortir l’originalité de ceux qui échappent au conditionnement sociologique : « Vous ouvrez, ça chante », dit Henri Raczymow. Les autres réactions sont plus imprévisibles et dépendent souvent des conditions et des circonstances de la découverte ou de la formation littéraire de chacun. « Un accident du tout-à-l’égout », juge Julien Gracq qui pratique une langue rigoureusement châtiée. Le jugement de Cioran qui trouve Heidegger et Céline « les plus juchés sur la langue » est sans doute le plus surprenant et le plus rafraîchissant celui de Françoise Hardy : « À l’inverse de Sartre et Camus, Céline et Proust me transcendent » ; le plus distingué, celui de Jean d’Ormesson : « Un voyou, un poète et un éboueur » ; le moins lettré, celui d’Élisabeth Badinter : « Mon attention n’est retenue que par le fond que je trouve ignoble. » L’antisémitisme n’est jamais ignoré. Philippe Sollers imagine d’en débarrasser l’auteur : « On a alors un Céline enfantin. »

    Certains jugent que sans lui quelque chose eût manqué au style. Ce palmarès aurait pu faire l’objet d’une publication à part. Il a le mérite de recueillir diverses perles dont celle-ci de Houellebecq qui juge Céline « un bon auteur un peu surfait », alors que Philippe Muray le dit « notre écrivain psychopompe » ; l’auteur du Contre Céline persiste en posant que la « célinolâtrie » est une manière de le dédouaner. Céline est un révélateur immédiat comme le papier de tournesol, il suffit de trois mots pour que la couleur apparaisse. "

    Avec les contributions de :

    Denise AEBERSOLD • Marina ALBERGHINI • David ALLIOT • Philippe ALMÉRAS • Sonia ANTON • Gilles ARLUISON • Juan ASENSIO • Stéphane BALCEROWIAK • Jean-Baptiste BARONIAN • Carlos BARROCAS • Frédéric BELLANGER • Alain de BENOIST • Ali BENZIAME • Francis BERGERON • Olivier BEUGIN • Louis-René BÉZIERS • Pierre de BONNEVILLE • Pascale BOULINEAU • Karim BOULKENAFET • Romain BOYER • Émile BRAMI • Stefano BRUNO • Pierre-Olivier CADI • Marc CADIER • Jonathan CARON • Pierre CHALMIN • Jean-Christophe CHAMOUTOU • Béatrice CHARDOT-MARSILLE • Alain CHEVALIER-BEAUMEL • Émeric CIAN-GRANGÉ • Annie CLOULAS-BROUSSEAU • Delphine COLMAN • Charles-Henry CONTAMINE • Hervé COUCHOT • Pierre COURANJOU • Emma DELAUNAY • Daniel DEMI • Arnaud DENIEUIL • Thomas DESMOND • Philippe DI MARIA • Christian DURANTE • Xavier EMMANUELLI • François FARINELLI • Rémi FERLAND • Valeria FERRETTI • Jean-Jacques FICAT • Jacqueline FINKELSTEIN-ROSSI • Henri GAGNADOUX • Bernard GASCO • François GIBAULT • Anthony GORET • Muriel GUÉRIN • Claude HAENGGLI • Pascal IFRI • Daniel JARDILLIER • Dominique JAYLES • Jacques JOSET • Alexandre JOUAN • Serge KANONY • Jacques KEROUAL • David KRAMPZ • David LABREURE • Jacques LAMBERT • Raymond LANSOY • Marc LAUDELOUT • François-Xavier LAVENNE • Jacques LÉGER • Andrea LOMBARDI • Benoit LOUCHART • Jacques MAISTRE • Michel MARMIN • Sylvain MARTIN • Éric MAZET • Jean-Louis MEIFFRET • Jean-Michel MOREAU • Julien MUCCHIELLI • Laurent NAVARRO • Hervé NICOLAS • Jean-François NIVET • Bernard PALMIERI • MariaChristina PEDRAZZINI • Romain PETER • Marc PETIT • Francesco PIGA • Michel POUSSARD • Patrice de RAMBUTEAU • Étienne RAYNAL • Philippe RÉGNIEZ • Marie-Agnes ROCH • Georges-Didier ROHRBACHER • Stanislas ROUBLEV • Frédéric SAENEN • Frédéric SAGOT • Sylvie SALAMÉ • Éric SCHLINDWEIN • Thomas SCHMIDT-GRASSEE • Pascal SIGODA • Gérard SILMO • Rémi SOULIÉ • Colette TARNAT • Jacques TERPANT • Henri THYSSENS • Marie-Cécile VALATX-BRUNETIERE • Marc VAN DONGEN • Marc VIDAL • Bernabé WESLEY

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  • L'Union européenne contre l'Europe...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°63 - Automne 2019) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré à l'Europe...

     

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    François Brigneau, par Pierre Gillieth

    DOSSIER : L'UE contre l'Europe

    Les origines mondialistes de l'UE, par Eugène Krampon

    Plongée au coeur du totalitarisme de l'UE, par Eugène Krampon

    Pour ou contre l'Euro ? , par Eugène Krampon et Klaas Malan

    Entretien avec Pierre-Yves Rougeyron

    Nationalistes, à quelle Europe rêvez-vous ? , par Eugène Krampon, Christian Bouchet et Klaas Malan

    Pour un protectionnisme européen : l'autarcie des grands espaces, par Klaas Malan

    Qu'est-ce qui fonde l'unité européenne ? , par Klaas Malan

    Grand entretien

    Bruno Lafourcade

    Politique étrangère

    Quand l'extrême droite était sioniste, par Édouard Rix

    Histoire

    Les carlistes, ces Vendéens d'Espagne, par Christian Bouchet

    Littérature

    Gérard de Villiers, par Bruno Favrit

    Un livre est un fusil

    Révolte contre le monde moderne, de Julius Evola, par Thierry Durolle

    Notes de lecture

    Beaux-arts

    Mara Tranlong, un hommage à Céline, propos recueillis par Pierre Gillieth

    Cinéma

    Les masques de John Carpenter, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

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  • La France d'Audiard...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un numéro hors-série intitulé  La France d'Audiard. Un numéro indispensable à tous les amateurs du grand dialoguiste des Tontons flingueurs.

     

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    « Acteurs, films et répliques cultes, secrets de tournage, mais aussi “maîtres” incorrects du dialoguiste et “France d’avant”

    C’est à une plongée non conformiste dans le monde de Michel Audiard, ses films et son époque que vous convie le hors-série d’été de Valeurs actuelles. Gabin, Ventura, Blier, Carnet, mais aussi Céline, Blondin, Brassens, le Paris disparu du “petit blanc” au comptoir : la France d’Audiard, préfacée par François d’Orcival, c’est 132 pages de portraits et d’histoires pour rire et s’émouvoir autour du même amour de la langue, de l’insolence et d’une France passionnément libre. »

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  • Cahiers de prison...

    Les éditions Gallimard publient demain les Cahiers de prison (février - octobre 1946) de Louis-Ferdinand Céline. Une acquisition indispensable pour tous les inconditionnels de l'auteur du Voyage au bout de la nuit...

     

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    " En décembre 1945, Louis-Ferdinand Céline est arrêté à Copenhague, où il s'était réfugié avec Lucette et son chat Bébert et tentait d'écrire la suite de Guignol's band: Le dénommé Destouches, immédiatement incarcéré à la prison de l'Ouest, réclame de quoi écrire. L'administration pénitentiaire lui fournit dix cahiers d'écolier de 32 pages avec des règles à respecter : «On ne doit pas écrire sur l'affaire dont on est justiciable ni sur la détention. Tout propos licencieux et malséant est également interdit.»
    À partir de février 1946, le prisonnier note d'emblée des éléments de défense pour empêcher son extradition dans la France de l'épuration, et s'en prend à l'ambassadeur Charbonnières qui le persécute. Mais Céline est repris par l'écriture et les Cahiers de prison dévoilent sa vie après son arrivée au Danemark, sa relation avec Lucette, des souvenirs de Londres ou de Montmartre, et surtout montrent de manière inédite le Céline lecteur. Isolé dans la cellule 609 de la section K., Céline s'entoure de livres apportés par sa femme et cite abondamment Chateaubriand, Hugo, Chamfort, Voltaire, etc., en se comparant avec les «grands écrivains exilés emprisonnés». Les Cahiers illustrent aussi la transition littéraire vers sa «seconde révolution narrative et stylistique», note Jean Paul Louis, avec la mise en chantier de Féerie pour une autre fois et des passages que l'on retrouvera dans D'un château l'autre, Nord et Rigodon.
    Ce volume des Cahiers de la NRF constitue la première édition originale et intégrale des Cahiers de prison de Céline. Avec un nouveau travail d'établissement du texte et des notes, ainsi qu'un index centré sur les noms d'auteurs et les titres d'œuvres, Céline nous apparaît tel qu'en lui-même, obsédé par la littérature et sa condition d'écrivain : «C'est moi maintenant le traître, le monstre, c'est moi qu'on s'apprête à lyncher.» " 

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  • Céline et ses classiques...

    Les éditions de Paris viennent de publier un essai de Marc Hanrez intitulé Céline et ses classiques. Professeur de littérature française aux Etats-Unis, Marc Hanrez a consacré à Céline, qu’il a rencontré à Meudon, la première monographie publié en 1961 chez Gallimard. Il est aussi l’auteur de nombreux essais et articles sur Céline.

     

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    " Une nouvelle approche de Céline à travers les auteurs, poètes et artistes qui le captivaient ou qui l’intriguaient. De Villon à Diderot, de Shakespeare à Voltaire, de Jules Vallès à Léon Bloy, de George Sand à Paul Morand…, de Bosch à Breughel… défile un patrimoine imaginaire qui a marqué Céline."

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  • La Droite buissonnière des années 50...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un essai de Pol Vandromme intitulé La Droite buissonnière, avec une préface de Marc Laudelout. Critique littéraire et écrivain, Pol Vandromme est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le monde de Tintin (Table Ronde, 1994), Céline (Pardès, 2001) ou Rebatet (Pardès, 2002).

     

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    Préface de Marc Laudelout.

    La Droite buissonnière a été écrit à la fin des années 50. Il porte la date de sa publication, du souci qui l’a gouverné, du zèle qui y a correspondu dans la hâte.

    Pol Vandromme s’était refusé, jusqu’ici, à sa réédition. Il y consent aujourd’hui, et il dit pourquoi dans une préface inédite. Parce qu’une ardeur prémonitoire fer­men­tait dans le libelle d’autrefois, que l’essentiel de son esprit et de sa manière s’y trouvait en germe.

    À savoir : le refus de la politique militante, le privilège absolu concédé à la littérature, la liberté de l’allure, le style comme une éthique, la continuité d’une recherche, l’approfondissement de ce que laissait deviner un titre devenu tout de suite comme une référence de passe.

    Les jeunes gens – les plus impatients à souhaiter cette réédition – liront La Droite buissonnière comme il faut la relire aujourd’hui : dans le prolongement des études ache­vées de Pol Vandromme (sur Déon, Marceau, Mohrt notamment) et au rendez-vous de ses bivouacs d’un hussard.

    Sommaire

    Préface de Marc Laudelout ; introduction de Pol Vandromme

    Première partie : La Droite qui se reconnaît pour ce qu’elle est I. La Droite vue d’en face 21 II. Le bourgeois gentilhomme (Alfred Fabre-Luce) III. Le maître de cérémonie (Pierre Boutang) IV. L’insurgé malgré lui (Maurice Bardèche) V. Le gardien de l’arche (Paul Sérant) 63VI. Le néophyte (Louis Pauwels) VII. Uriel, les droites et le côté sudiste de la destinée

    Deuxième partie : La Droite que l’on reconnaît par ce qu’elle n’est pas I. La Droite malgré elle II. Le géomètre de l’absurde (Marcel Aymé) III. La commère des Halles (Jacques Perret) IV. L’enfant triste saisi par le désenchantement (Roger Nimier) V. L’enfant du bon Dieu est seul au monde (Antoine Blondin) VI. Le joueur asservi à son caprice (Jacques Laurent) VII. L’initiation à la sagesse antibourgeoise (Kléber Haedens) VIII. Le prince du bonheur (Michel Déon) IX. Le seigneur du domaine (Félicien Marceau) X. L’apologiste du libertinage (Roger Vailland) XI. Uriel, l’hypocrisie et la tenue

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