Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

céline - Page 6

  • Robert Denoël, un destin...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une biographie signée par Jean Jour et intitulée Robert Denoël, un destin, avec une préface de Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien. Liégeois, Jean Jour est journaliste et spécialiste de Simenon.

    Sur l'assassinat de Robert Denoël, qui n'était pas seulement l'éditeur de Céline mais aussi celui de Rebatet, avec Les Décombres, on pourra lire utilement l'enquête de Anne-Louise Staman, Assassinat d'un éditeur - Robert Denoël 1902-1945 (e/dite, 2005).

     

    Jour_Robert Denoel.jpg

    " La carrière d’éditeur de Robert Denoël débute le 30 juin 1928 et s’achève le 2 décembre 1945. Durant ces dix-sept années d’activité, il a publié quelque 700 livres à différentes enseignes.

    Il fût l’éditeur de Louis-Ferdinand Céline et pour cela, assassiné à la fin de la IIe Guerre mondiale.

    Qui était vraiment Robert Denoël ? On trouvera des réponses à la question dans cette enquête ; Jean Jour s’est attaché à remonter aux sources, tout homme étant le fruit de ses origines et de son éducation.

    Pour cette figure secrète et sulfureuse de l’édition, il s’agissait de s’affranchir d’un milieu provincial figé : celui de la bourgeoisie catholique des années vingt : à travers son existence tumultueuse, ce sont tous les dessous terribles de l’édition, des années de guerre, des règlements de comptes politiques et financiers qui nous sont racontés avec talent par un auteur qui n’a cure du politiquement correct. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La dictature victimaire...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°171, avril-mai 2018) est disponible en kiosque, avec une magnifique couverture consacrée à Sylvain Tesson.

    A côté du dossier consacré à l'idéologie victimaire, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, de nombreux entretiens, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

    Eléments 171.jpg

    Éditorial           

    L'espace et le temps, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Dans les pas de Sylvain Tesson, propos recueillis par Alain de Benoist, François Bousquet et Pascal Eysseric

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Un faune impatient de culbuter les nymphes

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : L’Europe en congé de l’histoire

    Journal d’un cinéphile, par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Patton perd son pari à Metz, par Laurent Schang

    Musique : Mingus, moins qu’un chien, plus qu’un homme, par Armand Grabois

    Bestiaires : l’intelligence des corbeaux, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Le Sacré-Ricœur de Macron, le philosophe et le président, par Fabrice Moracchini

    La Catalogne et le destin de l’Espagne, par Javier Portella

    N’ayez pas peur des autonomistes !, par Francis Van den Eÿnde

    Poutine : entretien avec Héléna Perroud, propos recueillis par Slobodan Despot et Alain Lefebvre

    Zakhar Prilepine sur tous les fronts, propos recueillis par Michel Thibault et Christophe A. Maxime

    Chine : la Révolution culturelle, par David L’Épée

    Socialismes asiatiques : l’Orient est-il toujours rouge ? , par Pascal Eysseric

    Voyage en Corée du Nord, par Thomas Gerber

    Jean-Marie Le Pen nous ouvre sa bibliothèque, propos recueillis par Maxime Dalle

    Expurgeons ces prétendus classiques ! par Bruno Lafourcade, Slobodan Despot, Jean-Jacques Langendorf, Patrice Jean et Michel Marmin

    Matzneff, le plus complice de tous nos maîtres, par Patrice Jean

    Hartmut Rosa et l’homme compressé, par Thomas Hennetier

    Dossier

    Les folies de l’épidémie victimaire

    Les nouveaux Gardes rouges du multiculturalisme, par François Bousquet

    Comment les médias façonnent un monde virtuel, par Alexandre Zinoviev

    Faux crimes de haine, enquête dans les campus américains, par James Littel, notre correspondant aux États-Unis

    Extension du domaine de l’exclusion, par Pierre Fouques

    L’ubuesque concept d’appropriation culturelle, par François Bousquet

    Le décryptage de Jean-Yves Le Gallou. Traque aux fake news : Kafka revisité par la Silicon Valley, propos recueillis par François Bousquet et Patrick Péhèle

    Entretien avec Marc Laudelout. À quand l’autodafé des livres de Céline ? , propos recueillis par François Bousquet

    La Cinémathèque au banc des accusés, par Ludovic Maubreuil

    Fake news : l’exemple de l’attentat de la rue Copernic, par Pascal Eysseric

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : South Park contre le politiquement correct, par David L’Épée

    Un païen dans l’Église : la cathédrale de Quimper, par Bernard Rio

    Philo : Pourquoi la vie n’est pas un objet scientifique, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Syracuse, par Kostas Mavrakis

    C’était dans Éléments : Pourquoi j’aime l’Allemagne, par Jean Cau

    Éphémérides

     

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Dieu... Combien de divisions ?

    Le numéro 5 du mensuel L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut y trouver un dossier consacré à Dieu, et y lire, notamment, un portrait de Jean-Paul Bourre, un article sur les pamphlets de Céline, un dialogue croisé entre Pierre Manent et Rémi Brague, et des pages culture variées avec quelques critiques saignantes...

    Le sommaire complet est disponible ici

    Incorrect 5.jpg

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Polémique pour une autre fois...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque la polémique autour de l'annonce par les éditions Gallimard de la publications des pamphlets de Céline dans la bibliothèque de La Pléiade...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès. Il devrait prochainement publier son journal de l'année 1971 à l'année 1994.

     

    Richard Millet Liban 2.jpg

     

     

    Polémique pour une autre fois

    Après plusieurs semaines d’une polémique qui a agité quelques arrondissements de Paris, M. Gallimard vient de « suspendre » la republication des pamphlets de Céline. L’argument « scientifique » de l’éditeur et la caution de Pierre Assouline ne l’ont pas emporté sur le concert d’opinions diverses, néanmoins attendues, car déjà énoncées maintes fois, et qui donnent l’impression d’un ballet sans paroles ni musique ni rien, puisque la non-republication des pamphlets par l’éditeur « historique » de Céline ne règle rien.

    On peut imaginer que la « polémique » incitera ceux qui n’ont pas encore lu ces textes à acheter, via Amazon, l’édition québécoise, ou à les lire en PDF – les plus curieux se procurant d’illicites reprints. Sur la question des pamphlets, j’ai, pour ma part, toujours été de l’avis de Sollers : il faut les republier ; ils font partie de l’œuvre, tout comme les écrits politiques de Bernanos, Gide, Drieu, Montherlant, Camus, Sartre...

    Pour le reste, cette « polémique » ne constitue pas, comme on l’a dit, une « affaire » Céline : celle-ci a eu lieu en 1945 ; ou bien Céline est une affaire à lui tout seul. Craindre que la réédition, dans l’austère collection des Cahiers de la NRF, à côté des articles d’avant-guerre de Blanchot et du Journal inutile de Morand, de textes qu’on trouve aisément relève donc d’un accès de vertu : je ne sache pas que la republication, il y a trois ans, des Décombres de Rebatet ait nourri l’antisémitisme en France. L’antisémitisme « culturel » est mort en 1945. Celui qui a récemment vu le jour est le fait d’une population  musulmane radicalisée et/ou délinquante, qui agit au nom du cliché du « juif riche » ou encore du « sioniste » qui opprime, même à distance, le peuple palestinien, et qu’il faut donc punir. Ceux qui ont tué Ilan Halimi, plus tard Sarah Halimi, et qui ont incendié une épicerie cacher, à Créteil, la semaine dernière, n’avaient pas lu Bagatelles pour un massacre. Savent-ils même lire ? Cet antisémitisme-là est là un des non-dits majeurs du gauchisme officiel, dont l’alliance objective avec l’islam sunnite suscite un « bloquage » majeur de la vie politique, en France et en Europe.

    Redouter, plus largement, que les pamphlets de Céline ne corrompent la jeunesse, c’est supposer à cette dernière une capacité à lire qu’elle n’a plus. Car Céline n’est pas un écrivain facile, et nullement à la portée de ceux qui, voyous islamistes de banlieue ou petits-bourgeois connectés, ont bénéficié l’enseignement de l’ignorance qui est, selon Michéa, le propre de l’Education nationale. Un état de fait pieusement réfuté, à l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, par un magazine officiel qui voit, dans les 50 années qui se sont écoulées, un remarquable progrès de l’enseignement public : ne sommes-nous pas arrivé à 79% de bacheliers, c’est-à-dire un progrès de 20% ? En vérité il faut, en cette matière comme en toutes les autres, inverser le discours : il ne reste plus que 20%, environ, d’élèves à peu près capables de lire et d’écrire correctement le français, et de se représenter l’histoire de France autrement que par le filtre relativiste et mondialiste du néo-historicisme.

    Pendant que les intellectuels bataillaient, je songeais à la façon dont Daniel Barenboim avait, il y a une dizaine d’années, suscité une vive polémique en dirigeant pour la première fois du Wagner en Israël. La question de l’œuvre, de la possibilité d’une œuvre, jusque dans ses excès, ses errements, ses apories, est donc légitimement posée de façon passionnée ou prudente ; mais c’est peut-être la dernière fois qu’elle se posera, en une ère qui voit disparaître peu à peu la possibilité psychologique de connaître Wagner et de lire Céline. La jeunesse contemporaine n’a plus rien à faire de Wagner, de Céline, d’Aragon, de Ravel, de Giono, de Boulez, ou de Soljenitsyne : elle ne sait rien, et ne veut qu’être connectée à elle-même, c’est-à-dire au néant.

    Le problème n’est donc pas d’empêcher les jeunes gens de lire les pamphlets de Céline (et je n’userai pas de l’argument spécieux, entendu dans quelques bouches qui avancent que, comme pour Harry Potter, mieux vaudrait que les jeunes lussent ces pamphlets que rien du tout) ; le problème est, brame la presse officielle, de « désintoxiquer les ados du téléphone portable ». Question en effet primordiale, et à la désintoxication du « portable », ajoutons celle du cannabis, du gauchisme culturel, du consumérisme, de la télévision, de la mondialisation. Est-ce possible ? Par quel exorcisme ? Et pour quelles valeurs autres que les fariboles « républicaines » et onusiennes ? Oui, comment retrouver le réel ?

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 13 janvier 2018)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les pendules à l'heure...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un livre de souvenirs de Pierre Monnier intitulé Les pendules à l'heure. Ami et confident de Céline dans l'immédiat après-guerre, il est de ceux qui ont permis la republication des œuvres du grand maudit des lettres françaises. Les Lettres à Pierre Monnier (1948-1952) de Louis-Ferdinand Céline ont été publiées par Gallimard en 2015.

     

    Monnier_Les pendules à l'heure.jpg

    " L’ami, le confident de Céline, remet les pendules à l’heure pour nous raconter ce que fut la réalité de la vie sous l’Occupation, les trahisons, les bassesses, l’héroïsme, le courage ou les mensonges qui nous firent tant de mal. Pierre Monnier nous décrit aussi avec brio les événements qui ont précédé le 10 mai 1940 : la trahison anglaise, le jeu des communistes, la lâcheté des dirigeants français…

    Tout cela, non seulement il l’a vécu, mais il le raconte avec sa verve accrocheuse et il dévoile les rôles tenus par certains, leur double jeu, leurs compromissions. Après un tel livre, les prébendiers de la Résistance ne sortiront pas indemnes de soixante-dix années de mensonges et de falsifications de l’Histoire. Les pendules à l’heure : un livre à découvrir d’urgence pour faire taire les assassins de la mémoire.

    Lire Pierre Monnier, c’est aussi entrer dans l’intimité d’un témoin de l’histoire qui fut l’ami ou le confident des grands noms du XXe siècle : Louis-Ferdinand Céline bien sûr, qu’il fut le premier à oser rééditer après-guerre, mais aussi Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Kleber Haedens, Charles Maurras, Léon Daudet et bien d’autres.

    Grâce à Pierre Monnier, un grand nombre de mensonges volent en éclats, des évidences s’imposent, et l’adversaire principal surgit au grand jour, comme le cloporte que l’on découvre en soulevant une pierre. Il rapporte ce qu’il a observé avec une claire objectivité, sans concessions et dans la langue la plus directe. Il porte sur les hommes et les faits le regard le plus pénétrant, le plus révélateur et donne ainsi une vision authentique de ces années de fer, de feu et de sang qu’il libère de tous les mensonges dont elle est grevée par ceux qui s’acharnent à mettre le peuple de France en « condition ».

    Ce livre de l’honnêteté historique est, par voie de conséquence, le plus irritant pour les groupes de pression qui prétendent réduire notre mémoire à une perception limitative, réduc­trice et manichéenne.

    Les Pendules à l’heure, c’est l’arme au service de chaque Français pour une intrépide libération de la mémoire et du jugement… "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Voyage au bout du génie...

    Le numéro 27 de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, cette revue est dirigée par Joseph Vebret et réalisée avec le concours d'Eric Mazet et de David Alliot.

     

    Spécial Céline 27.jpg

    Au sommaire :

    Voyage au bout du génie

    Le destin tragique de l'éditeur Robert Denoël

    La correspondance entre Céline et Robert Chamfleury

    Destouches : une famille au XIXe siècle

    Quel lecteur êtes-vous ? Célinalgique, Célinard, Célinaute, Célinesque, Céliniste, Célinobole, Célinocentrique, Célinocrate, Célinogyre, Célinolâtre, ou Célinolithe voire Célinopathe ?

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!