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culture - Page 6

  • L'hiver de la culture...

    Pour ceux qui ont aimé son Journal atrabilaire (Folio, 2008), et pour ceux qui n'ont pas encore découvert sa plume féroce et son regard lucide et désenchanté sur le monde de l'art, nous signalons la publication chez Flammarion du nouvel essai de Jean Clair, intitulé L'hiver de la culture.

     

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    " « Quand je crache, c’est de l’art », disait Marcel Duchamp. On ne sait si l’expression était à prendre au sens propre ou au figuré, mais on se rappelle que c’est ce peintre qui, en exposant un urinoir et en le baptisant fontaine, en 1917, a symboliquement introduit une rupture esthétique. Dès lors qu’un instrument aussi trivial accédait au rang d’objet d’art, tout et n’importe quoi pouvait entrer dans la catégorie du Beau. « Chaque homme est un artiste », affirmait ainsi Joseph Beuys – autre artiste qui se flattait de déconstruire les vieilles catégories de l’esthétique « bourgeoise ».

    « Je pisse donc je pense », ironise Jean Clair, qui écrit comme un homme en colère : avec des mots qui cinglent. Historien d’art et conservateur du patrimoine, ancien directeur du musée Picasso et auteur de catalogues raisonnés de grandes expositions consacrées à des créateurs du XXe siècle, il s’est voué pourtant à l’art moderne. Mais dans un essai percutant, l’Hiver de la culture, il poursuit la critique qu’il mène depuis plus de vingt ans contre les dérives et les folies de l’avant-gardisme, combat qui nous a valu des pamphlets de belle facture : Considérations sur l’état des Beaux-Arts (1989), La responsabilité de l’artiste (1997), Malaise dans les musées (2007).

    Dans ce nouvel essai, voici stigmatisés « l’art des traders », la marchandisation de l’art et les expositions-marketing. Un tel livre ne se résume pas et n’a pas à être résumé : il faut le lire. C’est un coup de gueule, une harangue, un cri, par lesquels un amoureux de l’art s’indigne et se désespère de voir l’objet de son amour se rouler dans la fange ou dans un bain d’or – ce qui serait aussi vulgaire.

    Au même moment, l’auteur publie Dialogue avec les morts. A la fois journal intime et chronique d’une époque, ce livre nous promène de la Mayenne des années 1940 à la Trieste d’aujourd’hui, en passant par la bibliothèque Sainte-Geneviève. Des pages qui confirment ce que nous savions déjà : Jean Clair est un écrivain. Un vrai."

    Jean Sévillia (blog de La Procure, mars 2011)

     

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  • Culture de masse ou culture populaire ?...

    Les éditions Climats rééditent Culture de masse ou culture populaire ?, un essai du sociologue critique américain Christopher Lasch, mort en 1994, dont l'oeuvre a influencé des auteurs comme Jean-Claude Michéa ou Alain de Benoist. Ses ouvrages les plus connus sont désormais disponibles en collection de poche : La culture du narcissisme (Champs Flammarion, 2008), Le seul et vrai paradis (Champs Flammarion, 2006) ou La révolte des élites et la trahison de la démocratie (Champs Flammarion, 2010).

     

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    "La culture de masse est défendue à partir de l'idée qu'elle a permis de faire accéder chacun à un éventail de choix autrefois réservé aux plus riches. La confusion entre démocratie et libre circulation des biens de consommation est si profonde que toute protestation contre l'industrialisation de la culture est automatiquement perçue comme une protestation contre la démocratie elle-même. Alors que le marketing de masse, dans le domaine culturel comme ailleurs, n'augmente pas, mais réduit les possibilités de choix des consommateurs. La culture de masse, homogénéisée, des sociétés modernes n'engendre nullement une " mentalité " éclairée et indépendante, mais au contraire la passivité intellectuelle, la confusion et l'amnésie collective. Ce pseudo pluralisme culturel appauvrit l'idée même de culture et ignore le lien intrinsèque existant entre liberté intellectuelle et liberté politique.
    Une culture vraiment moderne ne répudie pas les schémas traditionnels. La gauche doit donc réviser ses idées sur ce qui fait accéder les hommes à la modernité."

     

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  • Oublier l'occident...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de Robert de Herte (alias Alain de Benoist), publié dans le numéro 139 (avril - juin 2011) de la revue Eléments, actuellement en kiosque. Le magazine des idées bénéficie d'une nouvelle présentation que nous vous conseillons de découvrir.

    Nous rappelons qu'il est est possible de se procurer directement ce numéro sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com

     

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    Oublier l'Occident

    L' « Occident»? Raymond Abellio avait observé que « l'Europe est fixe dans l'espace, c'est-à-dire dans la géographie», tandis que l'Occident est « mobile». De fait, 1'« Occident» n'a cessé de voyager et de changer de sens. Au départ, le terme évoque seulement la terre du Couchant (Abendland), par opposition au pays du soleil levant (Morgenland). A partir du règne de Dioclétien, à la fin du IIIe siècle de notre ère, l'opposition entre Orient et Occident se ramène à la distinction entre l'empire romain d'Occident (dont la capitale fut Milan, puis Ravenne) et l'empire romain d'Orient installé à Constantinople. Le premier disparaîtra en 476, avec l'abdication de Romulus Augustule. Occident et Europe se confondent ensuite, durablement. Cependant, à partir du XVIIIe siècle, l'adjectif « occidental» se retrouve sur les cartes maritimes en référence au Nouveau Monde, appelé aussi « système américain », par opposition au « système européen» ou à 1'« hémisphère oriental» (qui comprend alors aussi bien l'Europe que l'Afrique et l'Asie). Dans l'entre-deux guerres, l'Occident, toujours assimilé à l'Europe, par exemple chez Spengler, s'oppose globalement à un Orient qui devient à la fois un objet de fascination (René Guénon) et un repoussoir (Henri Massis). Durant la guerre froide, l'Occident regroupe l'Europe occidentale et ses alliés anglo-saxons, Angleterre et États-Unis, pour s'opposer cette fois au « bloc de l'Est» dominé par la Russie soviétique. Cette acception, qui permet aux États-Unis de légitimer leur hégémonie, survivra à la chute du système soviétique (ainsi chez Huntington).

    Aujourd'hui, l'Occident a encore changé de sens. Tantôt il reçoit une définition purement économique: sont « occidentaux» tous les pays développés, modernisés, industrialisés, aussi bien le Japon et la Corée du Sud que l'Australie, les anciens« pays de l'Est », l'Amérique du Nord ou l'Amérique latine. « Ex Oriente lux, ex Occidente luxus », disait plaisamment l'écrivain polonais Stanislaw Jerzy Lee. L'Occident perd alors tout contenu spatial pour se confondre avec la notion de modernité. Tantôt, il s'oppose globalement à la dernière incarnation en date de la furor orientalis aux yeux des Occidentaux: l'islamisme. Dans cette vision, une fracture essentielle opposerait l' « Occident judéo-chrétien» à 1'« Orient arabo-musulman », certains n'hésitant à prédire que la lutte finale de « Rome» et d' « Ismaël» -la guerre de Gog et de Magog - débouchera sur l'ère messianique.

    En réalité, il n'existe pas plus d'« Occident» unitaire que d'« Orient» homogène. Quant à la notion d'« Occident chrétien» elle a perdu toute signification depuis que l'Europe a majoritairement versé dans l'indifférentisme et que la religion y est devenue une affaire privée. L'Europe et l'Occident se sont totalement disjoints - au point que défendre l'Europe implique bien souvent de combattre l'Occident. Ne se rapportant plus à aucune aire géographique ni même culturelle particulière, le mot « Occident » devrait en fait être oublié.

    Parlons donc plutôt de l'Europe. En inventant l'objectivité, c'est-à-dire le décentrement par rapport à soi, en cherchant à statuer objectivement sur le vrai, le juste et le bien, l'Europe a voulu d'emblée accéder à l'universel, souci que l'on ne retrouve pas dans les autres cultures. Jean-François Mattéi parle très justement de « regard théorique de l'universel ». Ce souci de l'universel a ensuite dégénéré en universalisme, religieux d'abord, puis profane (il y a autant de distance entre l'universel et l'universalisme qu'entre la liberté et le libéralisme). L'universalisme se résume dans l'idéologie du Même, dans la recherche de la Mêmeté au détriment de la Différence, dans l'affirmation du primat de l'Un sur le Multiple. Mais c'est aussi un ethnocentrisme masqué, dans la mesure où tout souci de l'universel reflète inévitablement une conception particulière de l'universel. Au départ, on avait voulu comprendre les autres à partir des autres, non à partir de soi-même, ce qui était aussi louable que nécessaire. Après quoi, on a renoncé à être soi, ce qui s'est révélé dramatique.

    L'Europe paraît aujourd'hui en déclin sur tous les plans. La construction européenne elle-même se liquéfie sous nos yeux. L'Europe n'est pas seulement 1'« homme malade de la planète économique» (Marcel Gauchet). Elle connaît une crise sans précédent de l'intelligence et de la volonté politique. Elle aspire à sortir de l'histoire, portée par l'idée que l'état présent des choses - l'illimitation du capital et de la technoscience - est appelé à se maintenir indéfiniment, qu'il n'en est pas d'autre possible, et surtout qu'il n'en est pas de meilleur. S'abandonnant à un mouvement qui en a fait l'objet de l'histoire des autres, elle s'exonère d'elle-même. Entre destitution du passé et peur de l'avenir, elle ne croit plus qu'à une morale abstraite, à des principes désincarnés qui lui épargneraient d'avoir à persister dans son être - fût-ce en se métamorphosant. Oubliant que l'histoire est tragique, croyant pouvoir rejeter toute considération de puissance, recherchant le consensus à tout prix, flottant en état d'apesanteur, comme entrée en léthargie, non seulement elle paraît consentir à sa propre disparition, mais elle interprète cette disparition comme la preuve de sa supériorité morale. On pense évidemment au « dernier homme» dont parlait Nietzsche. C'est pourquoi la seule chose qui ne décline pas, c'est l'interrogation sur le déclin - qui se décline partout. Cette interrogation ne relève pas simplement de la tradition du pessimisme culturel. Il s'agit de savoir si l'histoire obéit à des lois intrinsèques excédant l'action des hommes. S'il y a déclin de l'Occident, en tout cas, ce déclin vient de loin et ne saurait se ramener à la conjoncture actuelle, la mondialisation par exemple. Le destin d'une culture est contenu dans son origine. Sa fin même est déterminée par l'origine, car c'est cette origine qui détermine sa trajectoire, sa capacité narrative et le contenu de sa narrativité. Historiquement, l'idée occidentale s'est d'abord exprimée sous une forme métaphysique, puis idéologique, puis « scientifique». Elle s'épuise aujourd'hui, de toute évidence. L'Occident a exprimé tout ce qu'il avait à dire, il a décliné ses mythèmes sous toutes les formes possibles. Il s'achève dans la dissolution chaotique, l'épuisement des énergies, le nihilisme généralisé.

    Toute la question est de savoir s'il existe une autre culture qui, s'étant déjà approprié la modernité, puisse proposer au monde une nouvelle forme de maîtrise de l'universel théorique et pratique, ou si la culture occidentale, parvenue en phase terminale, donnera d'elle-même naissance à une autre. Quand une culture s'achève, en effet, une autre peut toujours la remplacer. L'Europe a déjà été le lieu de plusieurs cultures, il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas être encore le foyer d'une culture nouvelle, dont il s'agit alors de déceler les signes avant-coureurs. Cette nouvelle culture fera suite à la précédente, mais n'en sera pas le prolongement. Plutôt que de verser dans des lamentations inutiles, il vaut mieux avoir le regard assez aigu pour voir où - dans quelles marges - croît ce qui permet de garder espoir. On en revient à Spengler, mais avec un correctif: ce qui s'achève annonce un nouveau commencement.

    Robert de Herte

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  • Politique : et si tout changeait ?...

    Le numéro 63 de Flash, le journal gentil et intelligent, nous propose un dossier consacré aux turbulences actuelles du système politique. On pourra y lire, notamment, une analyse d'Alain de Benoist ainsi que les points de vue de Pierre Le Vigan, de Pierre Hillard et de Philippe Randa. On retrouvera aussi les analyses géopolitiques de Christian Bouchet.

     

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    Au sommaire :

    Dossier : Centre décentré, extrêmes recentrés, Droite et gauche cul par dessus tête… Politique : et si tout changeait ?
    • De quoi la montée du FN est-elle le signe ? Alain de Benoist fait le point en page 3
    • Quand les intellectuels s’y mettent : Emmanuel Todd et Alain Cotta se lâchent. Page 4
    Pierre Hillard répond à nos questions en page 5
    Pierre Le Vigan et Philippe Randa analysent ces nouveaux clivages en page 11

    Du rififi dans les herbiers…
    Réglementation des médecines douces et des produits à base de plantes : est-ce pour protéger notre santé ou favoriser celle de l’agrobusiness ? Topoline s’inquiète en pages 6 & 7

    Parag Khanna, un néo-américain en Orient… Christian Bouchet nous présente le géopoliticien le plus écouté de Washington et s’interroge sur le printemps syrien. Page 8
    La Turquie, modèle ou pas… Mais modèle de quoi, au juste ? Après le voyage éclair de Sarkozy, Pierre Le Vigan fait le point. Page 10
    Philippe Pichon, le flic qui en savait trop. Et qui le disait ! Révélations en page 12
    “Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût” écrit Jean Clair dans l’Hiver de la culture. Jean-Claude Lauret a lu son livre et nous en parle en page 13
    La haute armure comme la haute couture : Le “bling bling” de la Renaissance ? Des chefs d’œuvre de 20 Kilos d’orfèvrerie. C’est à voir aux Invalides et en page 14.
    Cinéma : l’avance sur recettes réservée à la Rive gauche et rien pour le cinéma populaire… David Valéry s’insurge en page 16

    Et rapide, en ligne, et en toute sécurité, abonnement sur le site : http://www.flashmagazine.fr/abonnement/

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  • De la domination féminine...

    Nous vous signalons la parution d'un essai intitulé De la domination féminine, de Vincent Dussol. L'auteur, qui est chirurgien et anthropologue, se livre une réflexion à contre-courant sur les rapports entre les sexes, qui devrait faire grincer quelques dents...

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    "Peut-on imaginer un futur sans masculin ? C’est, à peine caricaturée, la question dérangeante que pose Vincent Dussol dans cet essai brillant consacré aux rapports entre les sexes. Convoquant de multiples disciplines telles que la génétique, la psychanalyse, ou encore la chirurgie, l’auteur convie en effet le lecteur à s’interroger sur la place et le pouvoir du féminin dans l’aventure humaine. Depuis l’apparition de la reproduction sexuée il y a 300 millions d’années, la compétition entre les sexes a été une constante. L’émergence d’un chromosome Y, qui caractérise le sexe mâle, a dès l’origine fait de lui une « femelle génétiquement modifiée ». Face au « pouvoir fondamental », biologique, de la femme, l’homme a peu a peu instauré une série de contre-pouvoirs politiques, religieux ou symboliques, afin d’établir une forme d’équilibre. Or, dans nos sociétés modernes, cet « équilibre » s’est rompu. En cause, le refus d’accepter la différence entre les sexes, le rejet du biologique au profit du culturel, la confusion des genres ou encore le « mythe de l’androgyne primordial ». A contre-courant du politiquement correct, l’ouvrage de Vincent Dussol se veut provocateur, voire « profanateur », notamment lorsqu’il s’intéresse aux violences sexuelles, dont l’auteur souligne que les hommes n’ont pas l’apanage. Ces violences qui procèdent elles aussi de la négation de l’altérité. Et c’est bien celle-ci qui, à terme, pourrait compromettre l’avenir de l’espèce humaine. En choisissant de signer la préface de cette ouvrage dense et polémique, le pédiatre Aldo Naouri apporte une caution de poids à un auteur qui a choisit « d’emprunter des chemins de traverse » pour nous parler des rapports hommes-femmes aujourd’hui."

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  • C'est la culture qu'on assassine !...

    "On s’interroge beaucoup sur l’incapacité de l’école à assurer la promotion sociale des familles modestes (notamment celles issues de l’immigration), rôle qu’elle assurait encore jusqu’au milieu du dernier siècle. Je crois que l’on tient là une partie de la réponse. L’école républicaine ne veut plus transmettre. Aux pauvres, un savoir pauvre. Ils ne méritent pas plus que cette sollicitude hypocrite qui ne leur donne rien sous prétexte de ne pas les brusquer. Détenir un savoir et le transmettre à des enfants, c’est une conception réactionnaire, ou même, allez, n’ayons pas peur des mots, une idéologie fascisante. Et c’est ainsi que, devant le naufrage de l’école publique, ceux qui ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé."

     

    Les éditions Balland viennent de publier C'est la culture qu'on assassine, un recueil des chroniques de Pierre Jourde, parues dans le Nouvel Observateur. On retrouve dans ces textes le talent et la verve pamphlétaire de l'auteur de La littérature sans estomac (L'Esprit des Péninsules, 2002).

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    "Le barbu sur l'image de la couverture, c'est la culture qu'on assassine. Mais on peut y voir aussi l'inverse : celles et ceux dont on a entrepris d'asservir l'esprit, et qui se révoltent contre l'empire de la crétinisation. Les pouvoirs économique, politique, médiatique se conjuguent pour nous plonger dans une nouvelle barbarie : abandon de l'école publique, transformation des universités en monstres bureaucratiques, télévision avilissante, ruine des instituts culturels français mépris affiché pour la littérature, journalistes usinant du cliché, promotion de faiseurs au rang de grands écrivains, mort de la culture populaire, disparition de l'esprit critique. Face à cette agression. tous les coups sont permis, notamment ceux de l'ironie. Contre les fausses valeurs et la déréalisation propagées par les médias, la littérature est une résistance".

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