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culture - Page 5

  • Eléments pour la civilisation européenne !

    “La lutte de l’avenir n’opposera plus la droite et la gauche, le socialisme et le libéralisme mais les forces identitaires d’enracinement qui défendent la cause des peuples – de tous les peuples…”

    Alain de Benoist

     

     

     

    La revue Eléments est à la pointe du combat pour la civilisation européenne depuis près de 40 ans !

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  • Le bac, un droit pour tous ?...

    85,6 % de reçus au baccalauréat ! Trop fort ! Ca déchire grave !... Mais ce rabat-joie de Pierre Jourde vient casser l'ambiance et rappeller quelques cruelles vérités dans un texte publié sur son blog Confitures de culture...

     

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    Le bac, un droit pour tous

    Donc, le cru 2011 du bac s’avère excellent : 85, 6 % de reçus. On est bien contents.

    Un peu avant ces résultats, absolument inattendus, chaque année, ça ne manque pas, dans tous les médias, les marronniers fleurissent. Chaque année, c’est le même feuilleton haletant : comment bien réviser? Comment se préparer à la terrible épreuve? Chaque année, de doctes professeurs viennent expliquer dans le poste qu’il ne faut pas bachoter la veille mais se reposer et se détendre (contrairement au travail acharné auquel s’adonne le lycéen moyen au cours de son année). Chaque année, de doctes médecins viennent conseiller la même poudre d’ailes de chauve-souris qui boostera les facultés cérébrales pour affronter la terrible épreuve. Chaque année, micro en main, les grands reporters, n’écoutant que leur courage, font la sortie des centres d’examen et demandent aux rescapés si l’épreuve n’a pas été trop terrible.

    Et, à la fin, imperturbablement, 85,6 %.

    Ce brillant résultat appelle quelques remarques.

    D’abord, est-il absolument nécessaire de rejouer sans cesse, année après année, le même feuilleton à suspens et frissons, lorsqu’on sait que le happy end est inéluctablement au bout ? ça finit par ressembler à une comédie que le pays se donnerait pour se faire croire qu’il y a un enjeu. Comédie coûteuse.

    D’autre part, 14,4 % de recalés, cela signifie en gros que n’ont pas leur bac, mettons 10 % de gens qui ont commis des efforts désespérés dans le but de ne strictement rien foutre.( Ce qui ne garantit à personne, néanmoins, de ne pas l’obtenir.) Reste le petit 4,4% incompressible de ce que Coluche appelait les mal comprenants.

    Il y a là une injustice qui saute aux yeux : ce n’est pas parce qu’on est débile ou fainéant qu’on n’a pas le droit d’avoir son bac. Les crétins sont des hommes comme les autres. Inscrivons le droit inaliénable au bac dans la constitution!

    Ce qui nous amène à une première conclusion, qui a l’avantage d’allier la justice sociale et l’économie, ce qui n’arrive pas tous les jours : pourquoi ne pas tout simplement donner le bac à tout le monde ? Enfin, disons, allez, à tous ceux qui auront fini leur année de terminale ? Ce ne sont pas 14,4 % de reçus en plus qui changeront grand-chose à la qualité globale du recrutement.

    De nombreux experts estiment que la France doit produire plus de diplômés. Voilà un moyen bien simple d’en produire, moyen que l’on pourrait utilement étendre à tout le cursus universitaire, puisque l’idée, que dis-je le mot même de sélection est une sorte d’obscénité aux yeux des responsables politiques et des syndicats universitaires ? Jusqu’à présent, l’université s’emploie hypocritement à faire semblant de délivrer des diplômes au mérite, alors qu’il s’agit en réalité, réforme après réforme, de trouver tous les moyens possibles de les délivrer en très grande quantité. Soyons au moins cohérents, et donnons-les à tout le monde (disons à tous les étudiants assidus, sauf certificat médical, comme de juste). Là encore, le droit à la licence est en passe de devenir une conquête sociale fondamentale.

    Qu’il faille plus de diplômés, tout le monde en est d’accord. Reste le problème suivant: une longue pratique de la première année d’université permet de réaliser qu’une proportion notable d’étudiants, heureux titulaires du bac, disons, à vue de pays, un bon 50 % (à affiner, certes):

    - Ne saurait pas situer l’Irak sur un atlas. Ni la Tchéquie, d’ailleurs.

    - Ne parle couramment aucune langue vivante, après sept années à en étudier une ou deux.

    - Ne connaît rigoureusement rien des dogmes d’aucune religion.

    - Est convaincu que Napoléon a vécu au XVIIe siècle.

    - Ignore en quel siècle a vécu Mahomet et qui diable pouvait bien être Luther (un chanteur? )

    - Possède quatre cents mots de vocabulaire.

    - N’a lu aucun livre entièrement.

    - Commet 10 fautes par page.

    Seulement, si je dis ça, je suis réactionnaire. Ce qu’il faut que je dise, c’est qu’il est nécessaire que tout le monde soit diplômé, et qu’en outre les diplômes mesurent une vraie compétence. Là, je suis sympathique et moderne. Bon, alors d’accord.

    Tout de même, je voudrais bien comprendre, parfois, ce qui est arrivé à ces étudiants pendant leur parcours scolaire.

    Mais je préfère ne pas y penser, je ne veux pas être réactionnaire.

    Pierre Jourde (Confitures de culture, 16 juillet 2011)

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  • Les idées à l'endroit !...

    Avec Les idées à l'endroit, l'essai d'Alain de Benoist, les éditions Avatar rééditent un grand classique de la pensée non-conformiste. L'ouvrage, publié initialement en 1979, a été augmentée d'un avant-propos inédit. On pourra y retrouver des textes importants comme "Fondements nominalistes d'une attitude devant la vie", "Vingt-cinq principes de morale", "Une nouvelle anthropologie", "L'élite ?" ou "Contre le racisme", qui constituent des jalons dans l'évolution intellectuelle de leur auteur.

     

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    Pour une ligne de conduite décisive face à la modernité.

    Les idées à l’endroit sont parues aux éditions Libres Hallier en 1979. C’était peu de temps après la grande campagne de presse sur la Nouvelle Droite (ND) de l’été. L’auteur, Alain de Benoist, s’était trouvé au cœur de cette campagne. Il avait souhaité y répondre en essayant de dissiper bien des malentendus. Les idées à l’endroit sont pourtant beaucoup mieux qu’un livre de circonstance. Si l’auteur, dans une longue préface ici reproduite, rappelait le contexte des débats d’idées des années 1970 et le rôle que lui-même et ses amis y

    ont tenu au travers de livres, de rééditions de classiques de la pensée politique et — déjà — de la revue Eléments, le livre ouvrait des perspectives qui gardent toute leur pertinence. Trente ans après la première édition, bien entendu épuisée, il est temps de redécouvrir cet ouvrage de fond.

    Non que l’auteur n’ait évolué. Au contraire, dans sa préface de 2010, Alain de Benoist rappelle brièvement (car il l’a fait plus complètement ailleurs, notamment dans Au temps des « idéologies à la mode », dans la réédition de Vu de droite en 2001, et dans Cartouches) le chemin parcouru et les pistes abandonnées, et le pourquoi des nouvelles explorations.

    Les textes des Idées à l’endroit sont bien autre chose que des textes datés. Ils définissent des orientations, et plus encore une attitude. Que celle-ci relève ou nom du qualificatif de « nominaliste » est accessoire. C’est l’attitude même qui compte, comme le montre le texte intitulé « 25 principes de “morale’’ ». La meilleure preuve en est que c’est précisément l’attitude, ou encore la méthode, qu’Alain de Benoist définit dans ce livre qui a permis à sa pensée de poursuivre son itinéraire, de se dégager de quelques simplismes, et plus encore de sortir des ambiguïtés de la critique de l’égalitarisme pour mettre l’accent sur la dénonciation de l’« idéologie du Même ». C’est en ce sens un livre capital.

    Paru pour la première fois en 1979, Les idées à l’endroit voulaient répondre à une demande créée par l’événement, en l’occurrence la grande campagne de presse autour de la « Nouvelle Droite » qui s’est déroulée durant l’été 1979. Ce texte, qui reste de première actualité, était épuisé depuis de nombreuses années. Cette réédition, très attendue, est augmentée d’un nouvel avant-propos de l’auteur.

    Nouvelle édition augmentée d’un avant-propos inédit

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  • Vers un nouvel ordre géopolitique et économique mondial ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un exposé d'Hervé Juvin, qui brosse en moins de quinze minutes, d'une manière brillante, un panorama des enjeux essentiels de l'avenir...

     


    Hervé JUVIN – Colloque Xerfi : Quelle place pour... par GroupeXerfi

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  • L'hiver de la culture...

    Pour ceux qui ont aimé son Journal atrabilaire (Folio, 2008), et pour ceux qui n'ont pas encore découvert sa plume féroce et son regard lucide et désenchanté sur le monde de l'art, nous signalons la publication chez Flammarion du nouvel essai de Jean Clair, intitulé L'hiver de la culture.

     

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    " « Quand je crache, c’est de l’art », disait Marcel Duchamp. On ne sait si l’expression était à prendre au sens propre ou au figuré, mais on se rappelle que c’est ce peintre qui, en exposant un urinoir et en le baptisant fontaine, en 1917, a symboliquement introduit une rupture esthétique. Dès lors qu’un instrument aussi trivial accédait au rang d’objet d’art, tout et n’importe quoi pouvait entrer dans la catégorie du Beau. « Chaque homme est un artiste », affirmait ainsi Joseph Beuys – autre artiste qui se flattait de déconstruire les vieilles catégories de l’esthétique « bourgeoise ».

    « Je pisse donc je pense », ironise Jean Clair, qui écrit comme un homme en colère : avec des mots qui cinglent. Historien d’art et conservateur du patrimoine, ancien directeur du musée Picasso et auteur de catalogues raisonnés de grandes expositions consacrées à des créateurs du XXe siècle, il s’est voué pourtant à l’art moderne. Mais dans un essai percutant, l’Hiver de la culture, il poursuit la critique qu’il mène depuis plus de vingt ans contre les dérives et les folies de l’avant-gardisme, combat qui nous a valu des pamphlets de belle facture : Considérations sur l’état des Beaux-Arts (1989), La responsabilité de l’artiste (1997), Malaise dans les musées (2007).

    Dans ce nouvel essai, voici stigmatisés « l’art des traders », la marchandisation de l’art et les expositions-marketing. Un tel livre ne se résume pas et n’a pas à être résumé : il faut le lire. C’est un coup de gueule, une harangue, un cri, par lesquels un amoureux de l’art s’indigne et se désespère de voir l’objet de son amour se rouler dans la fange ou dans un bain d’or – ce qui serait aussi vulgaire.

    Au même moment, l’auteur publie Dialogue avec les morts. A la fois journal intime et chronique d’une époque, ce livre nous promène de la Mayenne des années 1940 à la Trieste d’aujourd’hui, en passant par la bibliothèque Sainte-Geneviève. Des pages qui confirment ce que nous savions déjà : Jean Clair est un écrivain. Un vrai."

    Jean Sévillia (blog de La Procure, mars 2011)

     

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  • Culture de masse ou culture populaire ?...

    Les éditions Climats rééditent Culture de masse ou culture populaire ?, un essai du sociologue critique américain Christopher Lasch, mort en 1994, dont l'oeuvre a influencé des auteurs comme Jean-Claude Michéa ou Alain de Benoist. Ses ouvrages les plus connus sont désormais disponibles en collection de poche : La culture du narcissisme (Champs Flammarion, 2008), Le seul et vrai paradis (Champs Flammarion, 2006) ou La révolte des élites et la trahison de la démocratie (Champs Flammarion, 2010).

     

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    "La culture de masse est défendue à partir de l'idée qu'elle a permis de faire accéder chacun à un éventail de choix autrefois réservé aux plus riches. La confusion entre démocratie et libre circulation des biens de consommation est si profonde que toute protestation contre l'industrialisation de la culture est automatiquement perçue comme une protestation contre la démocratie elle-même. Alors que le marketing de masse, dans le domaine culturel comme ailleurs, n'augmente pas, mais réduit les possibilités de choix des consommateurs. La culture de masse, homogénéisée, des sociétés modernes n'engendre nullement une " mentalité " éclairée et indépendante, mais au contraire la passivité intellectuelle, la confusion et l'amnésie collective. Ce pseudo pluralisme culturel appauvrit l'idée même de culture et ignore le lien intrinsèque existant entre liberté intellectuelle et liberté politique.
    Une culture vraiment moderne ne répudie pas les schémas traditionnels. La gauche doit donc réviser ses idées sur ce qui fait accéder les hommes à la modernité."

     

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