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culture - Page 4

  • Pour en finir avec le multiculturalisme ?...

    Laurent Ozon, dans la vidéo que vous pouvez visionner ci-dessous, expose son point de vue quant au caractère destructeur du multiculturalisme pour les sociétés qui acceptent cette idéologie...

    Spécialiste des questions d'écologie, Laurent Ozon a dirigé la revue Le recours aux forêts. Il a récemment fondé Maison commune,  mouvement politique se réclamant du localisme.

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  • Sans le latin ?...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier Sans le latin, un ouvrage collectif dirigé par Cécilia Suzzoni dans lequel seize auteurs rappellent l'importance de la langue latine pour notre civilisation et le caractère fondamental de son enseignement pour la bonne compréhension de notre langue, à une époque où celui-ci est progressivement éradiqué...

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    « Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde » chantait Georges Brassens. Après lui, malheureusement, l’ennui a gagné du terrain, à commencer par celui de l’école, au point que c’est le sens même de notre langue qui finit par se perdre.
    Le latin est la langue mère du français et la conscience culturelle de l’Europe. Que goûter de la culture, que comprendre de l’histoire, que savoir de la science et de son évolution, si l’on renie cette filiation?
    Alors qu’on exalte le patrimoine avec fébrilité, on liquide, avec une logique soft de taliban, tout ce qui fait l’enracinement du français dans son passé. Sans le latin, c’est tout bonnement notre « roman familial » qui devient illisible. Raconter cette histoire, ce n’est pas idéaliser une sorte d’épopée nationale. C’est se montrer d’abord attentif aux avatars linguistiques et littéraires d’un français qui s’est édifié sous l’égide et la tutelle éclairée de la langue latine.
    Chasser le latin, comme on le fait actuellement dans l’enseignement secondaire par toutes sortes de moyens directs ou détournés, c’est désapprendre le français. Organiser la disparition des filières qui permettaient de maintenir un bon noyau de langue et de culture latines chez les enfants de France, c’est rendre inaccessible aux générations futures notre patrimoine littéraire, philosophique et historique ; c’est ramener le français à un simple outil de communication, qui perd toute chance de s’affirmer dans un monde dont la plupart des communications sont désormais assurées dans un anglais pauvre mais commun. On peut rêver : quel président, quel ministre courageux oseront enfin renverser la tendance en instituant le fait latin à l’intérieur même de l’enseignement du français ?

    Seize auteurs, poètes, écrivains et professeurs attachés à des institutions prestigieuses, rappellent avec érudition et simplicité que le latin est encore une langue vivante non seulement en poésie et en littérature, mais aussi en médecine, en science, en droit, en politique, en philosophie, et ce dans tous les pays européens.

     

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  • L'empire de l'illusion...

    Les éditions Lux viennent de publier en langue française L'empire de l'illusion - La mort de la culture et le triomphe du spectacle, un essai-enquête du journaliste américain Chris Hedges. L'auteur, ancien correspondant de guerre pour le New York Times, prix Pulitzer, est désormais journaliste indépendant.

     

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    "« La culture de l’illusion est une forme de pensée magique grâce à laquelle des prêts hypothécaires sans valeur se transforment en richesse, la destruction de notre assise manufacturière se transforme en possibilité de croissance, l’aliénation et l’anxiété se transforment en conformisme pétulant, et un État qui mène des guerres illégales et administre des colonies pénitentiaires où l’on pratique ouvertement la torture à l’étranger devient la plus grande démocratie du monde. »

    Avec son bonheur de façade et ses émotions fabriquées, la culture de l’illusion étend son emprise sur les États-Unis. D’un salon de l’industrie de la pornographie à Las Vegas aux plateaux de la télé-réalité, en passant par les campus universitaires et les séminaires de développement personnel, Chris Hedges enquête sur les mécanismes qui empêchent de distinguer le réel des faux-semblants et détournent la population des enjeux politiques réels.

    Le portrait qui s’en dégage est terrifiant : régie par les intérêts de la grande entreprise, la culture américaine se meurt aux mains d’un empire qui cherche à tirer un maximum de profit de l’appauvrissement moral, intellectuel et économique de ses sujets."

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  • Se distraire à en mourir...

    Les éditions Hachette viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel l'essai de Neil Postman, intitulé Se distraire à en mourir, initialement paru chez Nova en 2010. Critique et théoricien de la communication, Neil Postman, décédé en 2005, dirigeait le département Culture et communication de l'université de New York.

     

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    « Obnubilés que nous étions par la sombre vision d’Orwell dans 1984, nous avions oublié une autre prophétie, un peu moins connue mais tout aussi inquiétante : celle d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Car, contrairement à une opinion très répandue, les prophéties de Huxley et d’Orwell sont très différentes l’une de l’autre. (…)
    Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres, Huxley redoutait qu’il n’y ait même plus besoin d’interdire les livres car personne n’aurait plus envie d’en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient d’informations, Huxley redoutait qu’on nous en abreuve au point que nous en soyons réduits à la passivité et à l’égoïsme. Orwell craignait qu’on nous cache la vérité, Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d’insignifiances. Orwell craignait que notre culture ne soit prisonnière. Huxley redoutait que notre culture ne devienne triviale, seulement préoccupée de fadaises. (…)
    Dans 1984, expliquait Huxley, le contrôle sur les gens s’exerce en leur infligeant des punitions. Dans Le meilleur des mondes, il s’exerce en leur infligeant du plaisir. En bref, Orwell craignait que ce que nous haïssons ne nous détruise. Huxley redoutait que cette destruction ne nous vienne plutôt de ce que nous aimons.
    Le thème de cet ouvrage repose sur l’idée que Huxley avait vu plus juste qu’Orwell. »

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  • Une révolution sous nos yeux ?...

    Les éditions du Toucan viennent de publier Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe, une enquête documentée de Christopher Caldwell, préfacée par la démographe Michèle Tribalat. Journaliste américain, spécialiste des affaires européennes, éditorialiste au Financial Times, jette un regard inquiet sur une réalité occultée par les médias : le changement de la population européenne. Un point de vue extérieur intéressant, même s'il se focalise un peu exclusivement sur la question de l'islam...

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    "L'Europe peut-elle rester la même si sa population change ? Selon Christopher Caldwell, la réponse est non. Une Révolution sous nos yeux constitue la première analyse sans concession des bouleversements colossaux induits par les vagues d'immigration à dominante musulmane que connaît l'Europe de l'Ouest et la France en particulier, depuis un demi-siècle. Observateur scrupuleux de l'Islam et de l'Europe depuis plus de dix ans, Caldwell montre que les élites européennes ont sous-estimé voire totalement éludé les effets sociaux, spirituels et politiques de l'immigration musulmane, qui sont considérables et durables, au profit des effets économiques, qui sont faibles et transitoires. Alors que des populations d'origine étrangère de plus en plus sûres d'elles-mêmes défient les fondements de la culture européenne, les commentateurs réagissent soit par la peur et la fureur soit par des platitudes évasives. Une Révolution sous nos yeux évite ces deux travers. Par la force d'une documentation méticuleuse et l'honnêteté de son propos, ce livre expose clairement de quelle façon l'immigration musulmane est en passe de remodeler définitivement l'Occident."

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  • Astérix, national-socialix ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent billet d'humeur de Coralie Delaume, cueilli sur Causeur et consacré à une chronique délirante de Michel Serres diffusée sur France Infos le 18 septembre... Les aventures d'Astérix le Gaulois, la célèbre bande-dessinée, seraient un vecteur du fascisme et du nazisme ! Il faut évidemment écouter cette chronique intitulée Astérix pour se persuader qu'on ne rêve pas ! ... L'absence d'humour des curés du politiquement correct est consternante...

     

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    Astérix, national-socialix ?

    « Tintin au Congo, BD raciste », on connaissait. Cette blague belge est inscrite dans notre patrimoine indignatoire depuis belle lurette. Ce qu’on savait moins, en revanche, c’est qu’il existe nombre d’autres bandes dessinées nazies. Tour d’horizon :

    Il y a quelques mois, un génie trop injustement méconnu publiait un Petit livre bleu dans lequel il livrait la quintessence de sa pensée politique. Pour lui, « la société des Schtroumpfs est un archétype d’utopie totalitaire empreint de stalinisme et de nazisme ». Le grand Schtroumpf? Une représentation de Marx. La Schtroumpfette? Une potiche blonde dégoulinante d’une niaiserie toute antiféministe. Quant au méchant sorcier, ennemi juré des lutins bleus, il est laid, avare et affublé d’un nez crochu « comme les capitalistes occidentaux dans la propagande communiste, Gargamel est mû par la cupidité, l’intérêt égoïste et aveugle. Il a tout du juif tel que la propagande stalinienne le représente ».

    Dimanche dernier, c’était au tour de Michel Serres, d’alimenter l’autodafé. Dans sa chronique du 18 septembre sur France Info, l’homme s’en prenait à Astérix et Obélix, héros d’un « album de revanche et de ressentiment », faisant systématiquement l’apologie de la violence sous stupéfiants (la potion magique) et typiquement fascistoïde dans son « mépris forcené de la culture ». Il est vrai que les libations des intrépides gaulois se passent souvent hors de la présence du barde, dûment attaché et bâillonné. Ni une, ni deux, Serres décèle là l’illustration d’une maxime célèbre, qu’il attribue (à tort, d’ailleurs) à Goering: « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ».

    Et l’on se prend à trembler en se rappelant les horreurs qu’on a sans doute offertes à nos enfants. N’avez-vous jamais songé que le monde enchanté de Winnie l’Ourson, peuplé d’animaux interlopes, n’est peut-être qu’une allégorie de cette bestialité froide tapie en nous et qui ne demande qu’à surgir ? N’avez-vous pas entrevu que l’appétence de l’ursidé pour le miel et sa tendance à chaparder ce nectar n’étaient probablement rien d’autre qu’une apologie de la gourmandise et du vol, autrement dit d’un péché doublé d’un crime ?

    Heureusement qu’il reste les poupées. A condition bien sûr qu’on évacue la célèbre Barbie, dont on n’a point encore élucidé le mystère de ses liens avec le Klaus éponyme…

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