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christianisme - Page 5

  • Le nihilisme européen...

    "J'enseigne de dire non en face de tout ce qui rend faible - de tout ce qui épuise.

    J'enseigne de dire oui en face de tout ce qui fortifie, de ce qui accumule les forces, de ce qui justifie le sentiment de la vigueur.

    Jusqu'à présent on n'a enseigné ni l'un ni l'autre : on a enseigné la vertu, le désintéressement, la pitié ou même la négation de la vie. tout cela sont les valeurs des épuisés."


    Les éditions Mille et une nuits viennent de rééditer en format de poche Le nihilisme européen, le premier livre de La volonté de puissance, l'ouvrage posthume de Friedrich Nietzsche.

     

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    "Dès les années 1880 Nietzsche projette un ouvrage qui exposerait toute sa philosophie, mais il ne peut le mener à bien. Juste après sa mort, sa soeur Elisabeth établit le texte à partir de fragments, selon le plan laissé par l’auteur en mars 1887. Le Nihilisme européen est le premier des quatre livres de La Volonté de puissance : 86 fragments qui dressent le bilan de la situation philosophique de l’Occident moderne, caractérisé par le nihilisme d’une société malade, épuisée, décadente, « où le faible se nuit à lui-même ». Nietzsche analyse l’essence du nihilisme comme une dévalorisation de la vie et de l’existence. Il y voit trois responsables : le christianisme, l’esprit rationnel et l’esprit critique, et leur donne un nom : Kant, Rousseau, Schopenhauer, Wagner."

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  • Dans la tête de Richard Wagner...

    Les éditions Fayard viennent de publier une énorme étude de Christopher Looten consacrée à Richard Wagner et intitulée Dans la tête de Richard Wagner - Archéologie d'un génie. Christopher Looten, compositeur et théoricien de la musique, a puisé dans les milliers de pages d'écrits du maître de Bayreuth pour présenter sa pensée et ses sources d'inspiration. Indispensable pour tous les wagnériens !

     

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    "Richard Wagner avait une opinion sur tout : de la mode à l’atome, en passant par la tragédie grecque, Schiller ou Darwin. Il vénérait Goethe et admirait Balzac, trouvait les vêtements des Allemandes indécents et vantait la nudité grecque. Shakespeare était à ses yeux le plus grand poète allemand et il se voyait lui-même comme le successeur d’Eschyle. 
    Rarement lus, les dix volumes des Œuvres en prose où Wagner expose ses opinions demeuraient jusqu’à aujourd’hui un domaine inexploré. Christophe Looten en a extrait les pensées du compositeur pour nous les offrir dans une nouvelle traduction. Les cent dix sujets de cette autobiographie intellectuelle sont enrichis de commentaires, de nombreuses citations du Journal de Cosima, ainsi que de passages de lettres inédites en français. 
    Il nous restitue une image fidèle d’un aspect encore méconnu du compositeur : l’homme de culture, le lecteur, le bibliophile, exemple même de l’artiste génial de la fin du XIXe siècle. 
    Ce voyage dans l’esprit d’un des plus grands génies de la musique nous fait entrer dans le monde de Richard Wagner. Guidés par l’un de ses meilleurs connaisseurs, nous allons à la rencontre d’un homme dont la musique exerce toujours une fascination incomparable."

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  • Le paganisme, recours spirituel pour l'Europe ?...

    Les éditions L'Aencre viennent de publier Le Paganisme - Recours spirituel et identitaire de l'Europe, un ouvrage de Gilbert Sincyr, préfacé par Alain de Benoist.

    Le livre peut être commandé auprès des éditions Dualpha.

     

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    "Suite à une déclaration de Benoît XVI indiquant que « spirituellement, les chrétiens sont des sémites », l'auteur s'est senti interpellé. Dans ce livre, il souhaite démontrer ce qui oppose Sémites et Européens dans leurs spiritualités. De Stonehenge au Parthénon en passant par Lascaux, d'Odinn à Homère et Athèna, il nous explique ce qui est spécifique du paganisme européen, comparé aux valeurs bibliques du judéo-christianisme. Plus généralement, il oppose l'esprit du paganisme européen à celui du monothéisme proche-oriental. La première partie, destinée aux enfants, présente l'histoire d'Iris, fille de Zeus, parcourant une Europe païenne pour y découvrir sa spiritualité. La seconde partie est une confrontation entre les conceptions bibliques et païennes, de l'homme et du monde.

    Gilbert Sincyr nous invite à retrouver nos valeurs ancestrales, non pas par un retour formel aux Dieux de la mythologie, forme spirituelle d'une époque passée, mais par un recours à l'esprit qui les a fait naître, et qui nous identifie en tant qu'Européens."

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  • Des hommes, des dieux et des commentaires...

    La publication du texte de Marie-Thérèse Bouchard, Des mous et des dieux, consacré au film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, n'a pas laissé certains de nos lecteurs indifférents !... Nous publions ci-dessous une belle réponse de Claude Bourrinet.

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    Evidemment, aimer un film que le grand public semble consacrer n’est pas de bon aloi. Des navets récoltent trop souvent les lauriers d’une notoriété frauduleuse. Mais cette fois-ci, le bon goût est au rendez-vous, et, beaucoup plus rare, la spiritualité la plus exigeante. Et ce qui en résulte, c’est une émotion exempte de démagogie, de facilités cynique, de ce machiavélisme qui fait pleurer Margot. Qu’en aurait fait Hollywood ? L’art du cinéma authentique consiste à nous confronter à la vérité. Par le mensonge de l’art, précisément, mais à condition qu’il soit aussi généreux qu’un conteur qui dit le conte, qui entre dans l’âme en respectant les yeux et les oreilles.

    Là, nous sommes vraiment face à Dieu, et avec les hommes.

    Xavier Beauvois avait fait un pari, très risqué. Celui d’être lui-même, de rendre franchement la réalité vécue d’une tragédie. C’était un défi presque irréalisable, car, de fraîche mémoire, le sacrifice consenti de moines cisterciens-trappistes dans un pays qui reste encore si douloureusement présent dans notre Histoire, aurait pu clapoter dans le docu-fiction, le facsimilé de reportage racoleur, l’enquête réaliste mensongère, qui cache autant de roublardise qu’un journaliste du petit écran. Là, on est en plein dans le monde, tel qu’il est, et largement au-delà, dans l’éternité, qui est peut-être la seule réalité.

    L’image est une éthique, en effet, et ses mouvements, son rythme, son cadrage. Quelques panoramiques sur les âpres collines du Nord Atlas, paysages filmés, nous dit-on, au Maroc, mais si semblables à ceux de l’Algérie, violente terre qui reste comme une boule au creux du ventre. On partage le regard, le sublime, l’extase. Et puis ce sont les interstices misérables de maisons jamais finies, les ruelles boueuses, les escaliers ruinés, les murs effrités, et la chaude communauté nord africaine, si massive, dans le Bien comme dans le Mal.

    Et ce sont encore des couloirs fuligineux, des cellules en désordre, la pauvreté assumée, une existence vouée au travail qui rapproche des hommes, à la prière qui offre à Dieu.

    L’art subtil du film est d’interpénétrer les deux, insensiblement, par touches successives, comme autant de tableaux d’un chemin de croix, avec la fin prévisible, l’holocauste accepté. On suit, on partage, on comprend ces hommes dont la chair hésite face aux couteaux. La sauvage tuerie du début, l’égorgement de Croates sur un chantier, comme les moutons qu’on saigne à l’Aïd, nous rappelle à la réalité nue, celle de la mort annoncée. Les hommes sont des êtres pour la mort. C’est dire que l’horizon de tout être, peu ou prou, reste la disparition irrémédiable, et la fin d’un corps qui nous est toujours à nous-mêmes présent, même s’il nous est parfois source d’embarras. Car de lui naît le désir, et d’abord de vivre, de voir la lumière du jour, l’appel de l’aube, la fermeture du soir. Et y compris le ronflement en est le souvenir lors même que le sommeil semble nous en éloigner.

    Toute notre société nous conseille de le sauvegarder, ce corps. Ses plaisirs, ses sophismes, ses vérités mêmes persuadent qu’il n’est pas de plus grand bien que la vie. Et c’est bien sûr vrai. Mais qu’est une vie qui se prend comme centre ?

    L’intérêt du film provient en effet de la découverte progressive de l’inanité d’une existence qui se suffirait à elle-même. La lâcheté, la réticence à mourir, la peur de la douleur, la frayeur devant des hommes en armes, redoutables guerriers sans pitié, d’une religion qui se veut ennemie, des tortionnaires, des terroristes enfin, tout cela ramène à l’humain tremblement des chairs, à l’angoisse qui serre la poitrine et fait vaciller la voix. Car ces moines ne sont pas des héros. Nulle faconde. Petit à petit, nous nous sentons comme eux, à leur place, et sans doute partisans de ceux qui veulent fuir. Et soudain, l’évidence : une vie ne vaut rien sans autre chose, qui la transfigure. Bien sûr, ce sont là des mots, et il faut être croyant pour placer Jésus Christ au centre du questionnement. La réponse aux questions n’est d’ailleurs jamais capturée, comme dans des filets, par de hardis pêcheurs sûrs de leur technique. Au contraire, elle vient d’elle-même, et ce n’est pas l’une des moindres surprises du film qu’elle surgit dans la joie. Après, tout peut arriver. L’existence paraît légère, la liberté rend fort.

    Philosopher, c’est apprendre à mourir, disait Socrate. Le film « Les hommes et les dieux » nous transporte en pleine Antiquité. Ou plutôt, c’est le problème éternel de l’homme qui se pose, de donner sens à sa vie.

    Par là peut naître la vraie fraternité. Non celle qui orne les plateaux télé, mais celle qui vient de l’épreuve, et d’une rencontre entre des hommes qui croient en quelque chose. On songe aux face à face homériques, aux échanges de dons entre héros. Le sang peut ainsi être ce don, pour que s’entrevoit, au moins, deux religions que d’aucuns voudraient qu’elles s’entretuent. Les Talibans sont d’un côté comme de l’autre, et trouvent leur bonheur dans le massacre. Trop de malentendus sont attisés pour des intérêts douteux. Les Islamistes, comme les fondamentalistes chrétiens, prospèrent sur des montagnes de morts. Les très belles images d’amitié entre chrétiens et musulmans plaident pour l’inverse. Je crois profondément que les civilisations, par leurs religions, leurs traditions, peuvent se retrouver par le haut. La contemplation, le sacré, la beauté, l’acceptation de l’humaine condition, exactement le contraire de la civilisation de consommation actuelle, sont les valeurs qui sauveront le monde.

    Claude Bourrinet (2 décembre 2010) 

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  • Défense du paganisme !

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier dans La petite collection (une collection de poche à petits prix) Défense du paganisme - Contre les Galiléens de l'Empereur Julien (dit L'Apostat). Sol Invictus !

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    "C’est à Antioche, quelques mois avant sa mort tragique, que l’Empereur Julien (331-363) rédige un pamphlet Contre les Galiléens, qui dénonce avec vigueur la prétention à l’universalité de la petite secte chrétienne. Mais au-delà de la critique de cette nouvelle religion, c’est à une véritable apologie du paganisme qu’il se livre. 
    Il n’était alors pas trop tard pour empêcher le triomphe annoncé du christianisme, mais le règne de Julien fut beaucoup trop bref. S’il l’avait emporté, la face du monde en eût été changée et il ne serait pas resté dans l’Histoire comme l’Apostat... 
    Rétrospectivement, ce texte apparaît donc comme le chant du cygne de la religion grecque."

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