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action française

  • Une autre Action française...

    Les éditions de Flore ont récemment publié un essai de Gérard Leclerc intitulé Une autre Action française, avec une préface de Frédéric Rouvillois.

    Journaliste et essayiste royaliste, Gérard Leclerc a été, au début des années 70, un des fondateurs, avec Bertrand Renouvin, de la Nouvelle Action royaliste, mouvement politique qui s'est éloigné de la Restauration nationale, organisation héritière de l'Action française, pour évoluer progressivement vers des positions gaullistes de gauche. Gérard Leclerc a été un adversaire résolu de la Nouvelle droite. Bien des années plus tard, il a pourtant accepté de contribuer, au travers d'un entretien, au numéro que Nouvelle École a consacré à Charles Maurras en 2017.

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    " En 1974, alors que les barricades de Mai 68 agitent encore les esprits, Gérard Leclerc propose, dans Un autre Maurras, un regard renouvelé sur le penseur monarchiste. Un demi-siècle plus tard, c’est un autre voyage qu’il entreprend de raconter : celui qu’il a vécu au sein de la nébuleuse royaliste et à proximité de certains de ses maîtres, Pierre Boutang, Gustave Thibon ou Pierre Debray – à l’attention de ceux qui pressentent que la construction maurrassienne peut receler quelques-unes des clés de notre avenir, et plus largement, de tous ceux qu’intéresse le destin hors normes de cette école de pensée qui, malgré toutes les vicissitudes, ne cesse de renaître de ces cendres.

    Conçu grâce à Christian Franchet d’Espèrey et à la Nouvelle revue Universelle, cet ouvrage est éclairé par des notes de Philippe Lallement et préfacé par Frédéric Rouvillois. "

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  • La crise est dans l'homme...

    Les éditions de Flore viennent de rééditer La crise est dans l'homme, un essai de Thierry Maulnier, avec une préface de Nicolas Kessler. Il est précédé par un texte de l'auteur intitulé Grandeur de la monarchie.

    Normalien, proche de l'Action française et des non-conformistes de droite dans les années 30, Thierry Maulnier (1909-1988) a été critique littéraire, homme de théâtre, moraliste et journaliste. Polémiste redoutable, il s'est illustré après la guerre dans le combat intellectuel contre le communisme et contre Jean-Paul Sartre.

     

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    " Archétype de l’intellectuel de droite, futur académicien, Thierry Maulnier (1909- 1988) n’a que vingt-trois ans lorsqu’il publie, en 1932, La Crise est dans l’Homme ; à travers un exercice brillantissime de critique littéraire consacrée aux grands ouvrages publiés à l’époque, le jeune normalien livre les premiers éléments d’une philosophie marquée par la pensée maurrassienne, le goût de la liberté et la tradition classique. Il y affirme par exemple que « La théorie démocratique, en élevant à l’absolu l’individu supposé libre, ne lui a pas fait un beau sort. Elle l’a séparé de ses appuis éternels et de ses nourritures essentielles, elle a fait des hommes solidement unis et organisés de l’ancienne société une poussière de volontés solitaires et désemparées, une armée de fantômes prête pour toutes les oppressions. »

    Cet essai fondateur est précédé par Grandeur de la Monarchie, paru en 1936, où il décrit cette dernière comme le plus sûr moyen de concilier l’autorité et la liberté. "

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  • Thierry Maulnier : de l’Action française au Figaro...

    Le 29 janvier 2023, Rémi Soulié recevait, sur TV libertés, Olivier Dard pour évoquer la figure de Thierry Maulnier (1909-1988), essayiste, dramaturge, et journaliste, qui fut au cœur de l’aventure intellectuelle du XXème siècle.

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, notamment, l'auteur d'une étude sur l'OAS, Voyage au cœur de l'OAS (Perrin, 2005) et a également publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013). Il a dirigé la publication, avec Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), du Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et du Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

     

                                             

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  • La Condamnation de l’Action française...

    Les éditions Kontre Kulture ont réédité récemment une étude historique de Philippe Prévost intitulée La condamnation de l'Action française. Historien, essayiste et docteur es lettres, Philippe Prévost a publié de nombreux essais historiques, dont La France et la déclaration Balfour (Erick Bonnier, 2018).

     

    Prévost_La condamnation de l'Action française.png

    " Le 29 décembre 1926, la Congrégation du Saint-Office met à l’index cinq livres de Charles Maurras ainsi que le journal de l’Action française. Bien que cette dernière multiplie les gestes de bonne volonté, Rome refuse toute discussion et durcit ses mesures disciplinaires envers les dirigeants de l’AF : privation des sacrements, de la confession, refus de l’enterrement religieux, etc., mais également contre les prêtres qui contourneraient ces interdictions. Une véritable chasse aux sorcières se met en place, avec délations et punitions. Mais alors que les dirigeants de l’Action française sont accusés de nier Dieu, les mystères de l’Incarnation, les dogmes et toute morale, on peut se demander si cette condamnation est véritablement religieuse ou si elle n’obéit pas en réalité à des motivations politiques. En effet, le plébiscite des idées de Maurras inquiète les démocrates-chrétiens et Rome n’a comme seul vrai reproche que le refus du ralliement par un mouvement royaliste et résolument antirépublicain. Pour répondre à cette question, l’auteur a mené une authentique enquête, fouillant dans les archives du Vatican, mais également dans divers fonds privés ou publics, découvrant lettres, notes personnelles, témoignages et coupures de journaux.

    On pourrait croire que cette condamnation ne fut qu’un épisode sans conséquence de l’histoire tourmentée des relations de l’Église avec sa fille aînée, la France. Ce serait une grande erreur, car la déchirure qui se produisit alors au sein de la communauté catholique joua un rôle prépondérant dans son affaiblissement – faisant perdre la foi à de nombreux catholiques – et poussa à la nomination de cardinaux ralliés qui seront particulièrement actifs lors du concile Vatican II. Mais surtout, cette fracture est encore présente aujourd’hui, empêchant toute action cohérente des catholiques qui, par refus de tout lien avec ce qui est qualifié d’ « extrême-droite », finissent par se rallier, eux aussi, au système en place. "

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  • Réflexion sur la politique...

    « Jacques Bainville, un Cassandre si actuel »
    Éric Zemmour  (Le Figaro, 21 avril 2021)

    Les éditions Déterna, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un essai de Jacques Bainville intitulé Réflexion sur la politique, avec une préface de Jean Mabire. Journaliste, historien et essayiste influent, Jacques Bainville (1879-1936) a été un des piliers du journal royaliste L'Action française dont il tenait la rubrique "Politique étrangère".

     

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    " Jacques Bainville demeure comme l’une des grandes figures du courant de pensée monarchiste, dans la mouvance de l’Action française, entre les deux guerres. Mais son engagement politique ne nuisait ni à sa lucidité ni à l’élégance de son style ; s’il abordait dans ses articles de multiples sujets, touchant aussi bien à la critique littéraire qu’aux questions financières, sa matière de prédilection restait l’histoire, à laquelle il consacra de nombreux ouvrages.

    Les réflexions réunies dans ce recueil sont toujours d’une saisissante actualité et ont même une valeur quasi prophétique ; en quelques chapitres brefs, l’auteur nous livre des aphorismes sur la politique : gouvernement, états, nations…

    La grande œuvre de sa vie est finalement non d’idéologie, mais de métho­de. Il a démontré, mathématiquement pourrait-on dire, l’en­chaî­ne­ment en Histoire des causes et des effets. Il a osé affir­mer que les réalités sont têtues et se moquent des chi­mères, à commencer par les idées dites « généreuses ».

    Chez Bainville, l’étu­de de l’Histoire n’a d’intérêt que si elle débouche sur une action volon­tariste. "

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  • L'itinéraire de Georges Valois...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Valois sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français, d'une Histoire du parti radical (Via Romana, 2015) ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.(2017), d'un Codreanu (2019) et d'un Bucard (2020).

     

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    " Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au xxe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

    Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance : manque de réalisme, insuffisance intellectuelle. Réflexion et expérience lui firent découvrir le nationalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

    Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

    Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. "

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