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Points de vue - Page 189

  • Médias et islamisation...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'intervention de Jean-Yves Le Gallou au colloque organisé à Béziers, le 4 mars 2017, sur le thème « Désislamiser l'Europe ! ». Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a publié de nombreux ouvrages dont La Tyrannie médiatique (Via Romana, 2013) et « Immigration : la catastrophe, que faire ? (Via Romana, 2016). Jean-Yves Le Gallou présente chaque semaine, sur TV Libertés, I-média, émission d’analyse critique des médias.

                                     

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  • Esclaves empressés...

     Nous reproduisons ci-dessous un point de vue grinçant de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré aux esclaves empressés sur lequel le système libéral capitaliste s'appuie...

    Collaborateur de la revue Éléments, il a récemment publié un recueil de ses chroniques intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

     

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    Esclaves empressés

    L’abject système libéral capitaliste – celui de la névrose consumériste, de l’indifférence à l’autre et au Bien Commun, de l’exploitation et de l’accumulation sans fin, du ravage écologique, de l’enlaidissement du monde, du chaos ethnique et culturel… – se nourrit grandement – pour assurer sa survie et sa prorogation - de l’adhésion d’une masse d’individus, véritable armée de quasi-bénévoles, qui en sont les victimes mais pourtant, dans le même temps, les  complices afférés et les vigoureux zélateurs. Ce sont les nouveaux « idiots utiles ». On les reconnaît facilement… C’est ce grand lecteur d’ « Investir » et de « Winner magazine » qui voyage en second classe dans le train, c’est votre voisin de demi-place sur Ryanair plongé dans les pages Eco du Figaro, c’est ce beau-frère qui passe des nuits blanches devant « Trading.com » après avoir placé en bourse sa prime de Noël et la moitié de son Livret A, ce sont ces « jeunes cadres dynamiques » qui parlent « bizness », « objectifs » et « stratégie financière » en avalant leur menu à 15 euros 50 chez Buffalo Grill, ce sont ces couples qui écument les « offres promotionnelles », les « bons plans » et les « réservations de dernière minute » pour tenter d’accéder à des lieux et des établissements « de luxe » où il passeront immanquablement pour les ploucs et les gagne-petit de service, c’est ce garçon de café et cette secrétaire qui économisent avec acharnement, bouffent des raviolis et font des heures supplémentaires pour se payer lui une Rolex, elle un sac Vuitton…

    Bref ce sont tous ceux qui « voudraient avoir l’air mais n’ont pas l’air du tout », qui « aimeraient en être » mais n’en seront jamais… et dont les aspirations vaines (même si l’on exhibe de temps en temps un magnifique et coruscant néo-milliardaire « parti de rien » pour entretenir la flamme…), et finalement pathétiques, nourrissent le moteur jamais rassasié de ce système qui les a transformés en tristes guignols, toujours aigres et insatisfaits, éternels enfants un peu demeurés courant désespérément derrière un père noël fantasmé qui est en réalité un père fouettard.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 26 juillet 2017)

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  • La fin de l’autorité des États...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur Eurolibertés et dans lequel il évoque la perte par les états européens de leur autorité... Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010).

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    La fin de l’autorité des États

    Max Weber formule au début du XXe siècle sa fameuse définition de l’État, comme possédant « le monopole de la violence légitime ». C’est une définition de « l’État de droit » telle qu’on le décrivait en théorie.

    Mais quid des théories du « droit de résistance » à la loi injuste ? Tout le problème réside alors dans l’acception du mot « légitime ». Ce mot vague est l’antipode de celui de « légalité », même si, idéalement, légalité et légitimité doivent se confondre dans un système juridique naturel ou d’essence divine. Mais depuis que les Lumières et Kant nous ont expliqué que la loi est l’expression de la volonté autonome de l’homme, la loi n’est plus qu’une velléité humaine, changeante, partisane, imparfaite, à la légitimité douteuse. Dans ces conditions, au nom de quoi doit-on la respecter absolument ? La souveraineté populaire incarnée par neuf cents députés et sénateurs élus dans des conditions plus que discutables en termes de légitimité ? Là encore la justification n’est plus crédible.

    Partout en Europe cette question fondamentale se pose, à des degrés divers, dans des pays, et notamment la France, qui se proclament les champions internationaux de la démocratie et de l’ordre républicain.

    Or, le « droit de résistance » à la loi injuste, c’est-à-dire illégitime aux yeux des intellectuels et des élites, s’accompagne d’un glissement parallèle du monopole de la violence dans la société. C’est la démission des États, leur perte de Pouvoir voulue au fil des 70 dernières années, qui a conduit à transférer aux sociétés un nouveau monopole de la violence, c’est-à-dire du droit d’imposer par la force, quelle qu’elle soit.

    Cette nouvelle violence, accompagnée directement ou indirectement par nos élites, derrière leurs dénégations indignées, est-elle pour autant « légitime » ? Encore moins que la violence d’État qui s’accroche au moins à la légitimité d’élections prétendument démocratiques. Et d’autant moins que cette nouvelle violence camoufle ses instigateurs dans des nébuleuses que personne ne veut dévoiler. Toutefois, elle n’est pratiquement pas réprimée car elle est devenue supérieure à celle, dénaturée, des États moribonds.

    Violence de la rue, violence des diktats des élites, violence des décideurs économiques et grands financiers synarques, violences sociales de toutes sortes : pauvreté, désinformation, éducation primarisée, images dégradantes ou dénigrantes des codes de la communication sociétale, etc.

    Tel est le tableau d’une Europe suicidaire en destruction, mais sans que ses effets soient encore suffisamment palpables par les peuples.

    Ce nouveau monopole de la violence de ce que certains appellent la « société civile », comme s’il existait plusieurs « sociétés » ou « castes » dans une nation unitaire, sans consistance, autoproclamée, légitimée par une poignée d’élites et d’intellectuels médiatisés, représente un danger imminent pour les sociétés européennes. Cette « légitimité » nouvelle censée accompagner la société civile est un leurre aux conséquences incalculables, car il s’agit en réalité d’une légitimité idéologique destructrice de nos valeurs européennes.

    Redonner à l’État national, mais aussi européen dans une autre vision de l’Europe, son « auctoritas » et sa « potestas », sans complexe et contre les pressions des élites de tous poils, est peut-être devenu une gageure. Mais c’est peut-être aussi le signe de la fin des États-Nations qui doivent faire place à un État européen capable de faire de l’Europe un terreau de reconquête et de fierté de son identité.

    Richard Dessens (Eurolibertés, 27 juillet 2017)

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  • Révolte ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un billet d'Eric Werner, cueilli dans le n°84 d'Antipresse, lettre d'information gratuite de Slobodan Despot, disponible par abonnement et financée par les dons de ses lecteurs.

    Penseur subtil et profond, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais marquants comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) L'après-démocratie (L'Age d'Homme, 2001), Douze voyants (Xénia, 2010), De l'extermination (Xénia, 2013) ou Le temps d'Antigone (Xénia, 2015) et de recueils de courtes chroniques comme Ne vous approchez pas des fenêtres (Xénia, 2008) et Le début de la fin et autres causeries crépusculaires (Xénia, 2012). Il vient de publier dernièrement Un air de guerre (Xénia, 2017).

    On peut également suivre les chroniques de l'auteur sur L'avant-blog - Chronique de la modernité tardive.

     

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    Révolte ?

    C’est une question, parfois, qu’on se pose (et aussi que d’autres nous posent: Indiens et Chinois en particulier): pourquoi les Européens ne se révoltent-ils pas? Qu’attendent-ils pour le faire?

    Il y a plusieurs réponses possibles. La première est la réponse officielle. Les gens, voyez-vous, n’ont plus besoin aujourd’hui de se révolter, puisque, comme tout le monde le sait, il existe une alternative à la révolte: la participation aux élections. J’ignore, à vrai dire, si beaucoup de gens se satisferaient de cette réponse. En tout cas pas les quelque 50 % d’électeurs qui se sont abstenus lors des dernières législatives en France: élections qui ont fait qu’un parti ayant recueilli 28 % des voix au premier tour (15 % des inscrits) s’est assuré à lui seul la majorité des trois quarts des sièges à l’Assemblée nationale. En théorie, le débat public est ouvert, n’importe qui, quelles que soient ses opinions, même les plus dérangeantes, peut y participer. Mais il y a loin de la théorie à la réalité. Qui ne voit, justement, que le débat public est très largement aujourd’hui verrouillé, en sorte que beaucoup, non sans raison, en sont venus à considérer toute espèce, quelle qu’elle soit, de participation à la vie politique, comme une perte de temps.

    Une autre réponse serait de dire qu’il est devenu aujourd’hui très difficile, pour ne pas dire impossible, de se révolter. À la limite, même, ce n’est même plus pensable. Le mot lui-même a un petit air ringard. Camus a écrit autrefois un ouvrage intitulé: L’Homme révolté. Mais c’était en 1951. Il en va de même du mot révolution. Qui parle aujourd’hui encore de faire la révolution? Certains en inféreront que les gens sont au fond satisfaits de leur sort, partant n’ont aucune raison de se révolter, moins encore de faire la révolution. On peut le penser, mais on pourrait aussi penser que la peur joue ici un rôle. Face à l’État total et aux formes, également totales, que revêt aujourd’hui la répression (état d’urgence, lois antiterroristes, etc.), autant se tenir tranquille, n’est-ce pas? Et c’est ce que font les gens. Ils adoptent un profil bas. Cela ne signifie pas qu’ils soient contents de leur sort: en aucune manière. Mais ils sont prudents.

    Troisième réponse possible. Adopter un profil bas, ce n’est pas nécessairement ne rien faire, rester passif. À y regarder de près, les gens font en réalité beaucoup de choses: beaucoup plus, en tout cas, qu’on ne le croirait de prime abord. Mais de petites choses. Par révolte on entend, d’ordinaire, une confrontation directe et ouverte à l’État, avec des leaders et une organisation bien huilée. Si l’on s’en tient à cette conception-là de la révolte, on en conclura évidemment que les gens ignorent ce que se révolter veut dire.

    Mais la révolte peut s’entendre aussi autrement. Évoquant tous ces phénomènes et d’autres encore, un anthropologue a parlé de résistance «au quotidien» [1]. Cela passe par de petits actes d’insubordination, parfois aussi, il est vrai, de délinquance. En règle générale, ils passent inaperçus, donc restent non documentés. La trace, si trace il y a, s’en efface très vite.

    Ce sont les individus qui agissent ainsi, et en règle générale ils agissent seuls. Leurs actions sont informelles, non coordonnées. L’évasion fiscale elle-même, précise notre auteur, est à considérer sous cet angle [2]. Et le travail au noir. On pourrait élargir son propos à ce qu’on appelle aujourd’hui l’économie alternative (troc, systèmes d’échanges locaux, AMAP, etc.) [3]. C’est sous cette forme aussi que se décline, à notre époque, l’esprit de résistance. Mais c’est une résistance au quotidien. Donc non spectaculaire.

    Les sociétés ouest-européennes sont aujourd’hui engagées dans une histoire qui va toujours plus vite, histoire, en sens inverse, sur laquelle les individus eux-mêmes ont le sentiment d’avoir de moins en moins prise. Quand on nous annonce que pas moins de 12'000 personnes ont débarqué ces jours derniers en moins de 48 heures sur les côtes italiennes et que ce chiffre n’est rien encore par rapport à ce qui nous attend demain (on parle de millions, quand ce n’est pas de dizaines de millions de personnes), les gens se sentent dépassés.

    Ce sentiment est évidemment trompeur. Il est faux de prétendre que les gouvernants n’ont d’autre choix possible que de pactiser avec les extrémistes pro-immigrés, qui poussent à la roue dans ce domaine, ou encore d’envoyer des bateaux de sauvetage en Méditerranée. Ils pourraient très bien faire autre chose. Mais ils ne le veulent pas.

    Lors de sa récente intervention au congrès de Versailles, le nouveau président Macron a dit que des «décisions difficiles» allaient devoir être prises dans ce domaine. On voit bien plus ou moins lesquelles. Il pourrait très bien ne pas les prendre. Rien, ni intellectuellement, ni moralement, ne l’y oblige. Mais il les prendra. C’est dramatique à dire, mais on sent qu’il voudrait faire comme Mme Merkel en 2015: répéter en France l’opération allemande de 2015.

    C’est dans ce contexte que se posent les questions ici évoquées (et d’autres connexes: mais les évoquer excéderait le cadre de cet article). Elles ne prennent sens que si l’on admet que l’histoire n’est pas déterminée d’avance et que, comme le pensait Bergson, le devenir est changement, donc aussi enrichissement, permanent. Il est vital de le croire, sans quoi rien ne sert à rien, ni rien non plus ne se fera. Ce sur quoi, hélas, parient les Merkel et autres Macron. Eux croient et surtout veulent nous faire croire que l’histoire est écrite d’avance, qu’il n’y a rien d’autre à faire qu’à s’y adapter. Si nous les écoutons, nous sommes évidemment perdus. On pourra tirer un trait. Mais on peut très bien aussi ne pas les écouter: cause toujours. Et tout bonnement, faire ce que nous avons à faire.

    Eric Werner (Antipresse n°84, 9 juillet 2017)

     

    Notes :

    1. James C. Scott, Weapons of the Weak: the Everyday Forms of Peasant Resistance, Yale Universitiy Press, 1985.

    2. Ibid., p. 295, note 101.

    3. Cf. Eric Dupin, Les Défricheurs, La Découverte, 2014.

     

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  • La soumission à l'idéologie libérale est en marche...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 11 juillet 2017 et consacrée à la réforme du Code du travail et à ce qu'elle signifie...

     

                                      

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  • Le populisme... Flux, reflux, flux ?...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de Pascal Gauchon , historien et spécialiste de la géopolitique, publié dans le dernier numéro de la revue Conflits (n°14, juillet-août-septembre 2017), dont le thème était consacré aux populismes...

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    Le populisme. Flux, reflux, flux ?

    Il y eut le Brexit et l’élection de Trump. Puis les élections autrichiennes où le représentant du FPÖ échoua de peu. Et les présidentielles françaises où les candidats classés comme populistes atteignirent plus de 40% des voix au premier tour. Les coups de boutoir des populistes sont-ils en train de saper les murailles de ce qu’ils appellent le « système » ?

    Curieux terme que celui de « système ». Il paraît encore plus vague que celui de « populisme », il permet aux critiques d’assimiler ce dernier à un mouvement inconsistant qui part à l’assaut d’une chimère à coups d’arguments approximatifs et grossiers – une sorte de Don Quichotte monté sur Sancho Panza.

    Pourtant il existe bien une convergence des intérêts et des élites. Voyez tous les scrutins que nous avons évoqués : les syndicats de patrons et de salariés, les présidents d’université et les mouvements étudiants, la grande presse et le showbiz, les obédiences maçonniques et les représentants des religions, les partis socialistes et libéraux… les voilà tous unanimes, tous mobilisés (1). Ces organisations que tout oppose parlent alors d’une même voix. N’est-ce pas avouer que le terme de «système» n’est pas dépourvu de signification ?

    Tentons dès lors de le définir : une société composée d’organisations et de communautés qui, avec le temps, ont établi entre elles des compromis (les populistes parleraient de compromissions), chacune régentant un territoire comme un fief que les autres lui reconnaissent. On peut voir dans cet équilibre la preuve d’une société intégrée, apaisée et démocratique. Sauf que la grande masse de la population est censée faire confiance aux dirigeants de ces organisations – les « élites » – et rester silencieuse.

    Le « système » peut se défendre. Réagissant en bloc, il avait déjà forcé Tsipras à se déjuger. Il a contenu les populistes lors des dernières élections en Europe, ainsi aux Pays-Bas ou en France, avec comme principal argument la peur de l’inconnu. Nul doute que ces résultats encourageront l’abstention, arme suprême. Au Royaume-Uni, les adversaires du Brexit n’ont pas renoncé à le faire capoter en jouant sur le temps. Aux États-Unis, les élites ont réussi à paralyser les premières initiatives de Trump – manifestations hostiles, révolte des grandes villes contre les décrets sur l’immigration, protestations des patrons de la Silicon Valley, action des juges, attaques de la presse. Et l’on a vu Donald Trump revenir sur une partie de ses engagements, du moins pour l’instant. Qu’il change encore d’avis et la procédure d’impeachment sera enclenchée. Si la menace devient trop forte, on peut toujours modifier le mode de scrutin comme certains l’ont suggéré après le Brexit. D’ores et déjà le référendum est discrédité, assimilé à la «fausse démocratie»: en 2005 le vote très clair des Français et des Néerlandais avait été modifié par un tour de passe-passe et déjà on se prépare à jeter aux poubelles de la démocratie la consultation plus modeste de juin 2016 sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Le « système » peut être rassuré. Les populistes sont divisés (entre gauche et droite), leurs moyens limités, leur capacité à diriger incertaine, leurs maladresses surprenantes. Ils ont été contenus partout ou presque. Un immense « ouf ! » a retenti. Ce soulagement se double d’une arrogance qui ne se dément pas (2).

    N’ont-ils pas compris que c’est ce mépris qui nourrit la colère ? Que les causes profondes du surgissement du populisme n’ont pas disparu ? Et qu’après le reflux peut revenir le flux ?

    Pascal Gauchon (Conflits n°14, juillet-août-septembre 2017)

     

    Notes :

    1. La cohésion du « système » n’est pas toujours aussi nette qu’elle l’a été en France. Au Royaume-Uni, la grande presse n’est pas monochrome. Aux États-Unis, le monde des affaires s’est divisé à propos de Trump et une partie des Églises l’a soutenu.

    2. Voir Jacques Séguéla sur C News, évoquant la supériorité de la France des villes – il avait d’abord parlé de « la France d’en haut ». À noter aussi Christophe Barbier expliquant que les éditorialistes sont des « tuteurs sur lesquels le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever » (Journal du Dimanche, 14 avril). Ou Lord John Kerr, sous le coup du Bréxit : « Nous, Britanniques de souche, sommes si stupides que nous avons besoin d’une injection de gens intelligents et jeunes venus de l’extérieur. » Ou encore James Traub dans Foreign Policies (28 juin 2016) : « Il est temps que les élites se dressent contre les masses ignorantes. » Provocation ou inconscience ?

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