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Livres - Page 99

  • L'ami des beaux jours...

    Les éditions Stock viennent de publier un roman de Sébastien de Courtois intitulé L'ami des beaux jours. Voyageur, écrivain et journaliste, Sébastien de Courtois produit l'émission « Chrétiens d'Orient » sur France Culture et, depuis 2021, est attaché culturel à Chypre. 

     

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    " « En attendant le grand voyage que nous ne manquerions pas d’accomplir après nos études, nous menions la vie tambour battant avec la conviction que seules comptaient les idées, le rêve et notre guéguerre contre les syndicats étudiants dans une ambiance enfumée de café remplis de gars qui pensent pareil, un verre à la main. »
      Toulouse, 1991. Le narrateur, Sébastien, rencontre Frédéric sur les bancs de la fac de droit. Ils sont jeunes, arrogants, fous de littérature et de politique. Ils rêvent de la « vraie » vie, de l’aventure, d’être des héros dans une époque qui leur propose des stages en entreprise. Pendant ce temps, la Yougoslavie se disloque dans les guerres. C’est le moment : les deux garçons font des projets de fuite et de gloire.  L’arrivée de Sophie, un peu plus âgée, enflamme leur amitié par un amour intense, jaloux, à trois. Le temps se suspend à la croisée des chemins. Jusqu’au jour où Frédéric disparaît sans laisser de trace. Est-il parti rejoindre l’armée croate alors que se profile l’ombre des massacres ? Après une vie d’errances, Sébastien arrive en Turquie mais garde cette blessure au cœur. Poussé par un acteur turc à qui il raconte cette jeunesse brûlée, il décide de partir, trente ans plus tard, sur les traces de l’ami disparu. Frédéric est-il vivant ? Est-il mort en héros ? en meurtrier ?
    Rêver, aimer et courir vite : Sébastien de Courtois livre un roman sur le désir et le fantasme de la violence, sur la lâcheté, en amour comme en amitié, mais aussi sur la confusion des sentiments, et le prix accordé à la vie et au monde quand ils semblent si étriqués. "

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  • La polyphonie du monde...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de la revue Krisis, La polyphonie du monde, un livre d'entretiens donnés par Jean-François Gautier à Maxime Reynel, avec une préface de Rémi Soulié. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier (1950-2020) a collaboré à de nombreuses revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994), Le sens de l'histoire (Ellipse, 2013) et A propos des dieux - L'esprit des polythéismes (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Habiter le monde est tout un art. Jean-François Gautier le pousse à son excellence en nous livrant une dernière fois sa pensée lumineuse. Au fil de conversations publiées à titre posthume, ce « méditatif comme les autres » – ainsi qu’il se définit – nous invite à vivre au diapason des Anciens. Au-delà de la résurrection de divinités ancestrales aux mille et une vertus, c’est l’harmonie d’un monde aux forces contraires qu’il nous faut comprendre à nouveau. Unique et précieux, ce dialogue est le testament intellectuel d’un des esprits les plus originaux de notre temps. Les intuitions de cet ancien élève de Lucien Jerphagnon, son intelligence féconde, entendent redonner aux Européens un accès aux logiques des différences pour éclairer de manière salutaire une époque si singulièrement privée de clarté. Plus qu’un livre, un enseignement pour bousculer nos certitudes et embrasser le cosmos. "

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  • Des païens dans Berlin...

    Les éditions Paquet viennent de publier le troisième tome de la bande-dessinée de Michel Koeniguer, Berlin sera notre tombeau, sous le titre Les derniers païens. Dessinateur, Michel Koeniger, malheureusement récemment décédé, est notamment l'auteur des séries Bushido et Misty Mission publiées chez le même éditeur.

     

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    " Berlin, 29 avril 1945... La ville est en ruine, détruite par les coups que se portent une armée rouge rugissante et quelques troupes allemandes à l'agonie. La Division Charlemagne est soumise aux bombardements et à l'avancée d'une force supérieure. La fin est proche. Pour la poignée d'hommes restants, tout espoir a disparu. Seule solution : attaquer pour se libérer un passage à travers les hordes rouges !
    La fin d'une série incontournable. "

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  • Qui était Werner Sombart ?...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ? , un Werner Sombart, signé par Guillaume Travers.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020), Capitalisme moderne et société de marché (La Nouvelle Librairie, 2020) et La société de surveillance, stade ultime du libéralisme (La Nouvelle Librairie, 2021). Il a dirigé le dossier du dernier numéro de la revue Nouvelle École (n°71, 2022) consacré à Werner Sombart et préfacé la réédition de l'essai de cet auteur intitulé Amour, luxe et capitalisme (Krisis, 2022).

     

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    Werner Sombart (1863-1941)

    Né en 1863, Werner Sombart a produit une œuvre considérable. En 1896, il est l’auteur d’un best-seller qui popularise la pensée de Marx dans la sphère germanique: Socialisme et mouvement social. En 1902, son maître-livre, Le Capitalisme moderne, introduit le terme de «capitalisme» dans le monde universitaire. D’autres ouvrages, dont Le Bourgeois et Les Juifs et la vie économique, compléteront l’une des analyses les plus riches et les plus profondes du capitalisme. Durant le premier tiers du XXe siècle, Sombart est aussi l’un des pères fondateurs de la sociologie, au même titre que Max Weber, Georg Simmel et Ferdinand Tönnies. Cependant, son œuvre reste sujette à controverse. A-t-il écrit un ouvrage antisémite avec Les Juifs et la vie économique ? Et ses ouvrages plus tardifs, dont Le Socialisme allemand, le rapprochent-ils du national-socialisme ? Loin des accusations gratuites, ce «Qui suis- je?» Werner Sombart le considère pour ce qu’il fut : un des auteurs majeurs de la Révolution conservatrice en Allemagne, le penseur d’une authentique troisième voie, entre capitalisme et socialisme marxiste.

    « Pour que le capitalisme pût s’épanouir, l’homme naturel, l’homme impulsif devait disparaître et la vie, dans ce qu’elle a de spontané et d’original, céder la place à un mécanisme psychique spécifiquement rationnel: bref, l’épanouissement du capitalisme avait pour condition un renversement, une transmutation de toutes les valeurs. » (Le Bourgeois.)

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  • Homo confort...

    Les éditions de L'échappée viennent de publier un essai de Stefano Boni intitulé Homo confort - Le prix à payer d’une vie sans efforts ni contraintes. Stefano Boni enseigne l’anthropologie culturelle et politique à l’université de Modène et de Reggio d’Émilie.

     

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    " La recherche d’un mode de vie centré sur le confort, c’est-à-dire débarrassé de toute forme de contrainte, de fatigue ou d’effort, est devenue un idéal absolu. Désormais, le confort ne sert plus seulement à satisfaire nos besoins réels, mais constitue le cœur d’une logique économique, sociale et psychologique dans laquelle notre sentiment de bien-être repose sur l’accumulation d’objets pratiques et sur le recours systématique à la technologie.
    Répandu dans la plupart des classes sociales des pays développés, le confort fait l’objet d’un consensus que brise ce livre original, qui se situe à la croisée de l’anthropologie et de la philosophie. Stefano Boni réactualise les analyses d’Ellul, Anders, Illich ou Latouche, pour révéler le prix à payer de l’expansion du confort moderne : affaiblissement de nos capacités cognitives et sensorielles, perte d’autonomie au profit de dispositifs technologiques, renforcement de l’individualisme, appauvrissement et instrumentalisation des relations sociales, mise à distance de la nature et destruction des  écosystèmes.
    En nous privant de toute expérience considérée comme désagréable ou négative, le confort nous enferme dans un cocon protecteur qui nous coupe du monde extérieur et de nous-mêmes, de tout ce qui fait le « sel de la vie » et contribue à nous rendre pleinement humains. "

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  • Qu’est-ce que l’idéologie du même ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Alain de Benoist intitulé Qu'est-ce que l'idéologie du Même ? .

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    " Si l’on refuse l’égalitarisme, faut-il pour autant se satisfaire de toutes les inégalités ? Non, car l’égalité bien comprise n’est jamais un absolu. Les hommes peuvent être égaux sous certains rapports — par exemple, leur appartenance politique à une communauté — et inégaux sous d’autres. En tant qu’être communautaire, l’homme doit nécessairement admettre de telles formes d’égalité. Ce qui doit être combattu, en revanche, est l’« idéologie du Même », qui est au cœur de la dynamique moderne. Celle-ci vise l’arasement pur et simple de toutes les différences, la neutralisation du monde, et l’effacement des communautés — au nom d’une vision purement mathématique de l’égalité. C’est une dénaturation pathologique du concept d’égalité politique. L’égalité n’est pas synonyme de mêmeté. "

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