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Livres - Page 95

  • L'ouverture des hostilités...

    Les éditions des Presses de la cité viennent de publier un polar de Christian Authier intitulé L'Ouverture des hostilités.

    Écrivain, journaliste et cinéphile, Christian Authier est notamment l'auteur de De chez nous (Stock, 2014), de Soldat d'Allah ( Grasset, 2014), du Dictionnaire chic de la littérature française (Ecriture, 2015), de Les mondes de Michel Déon (Séguier, 2018) ou dernièrement de Houellebecq politique (Flammarion, 2022).

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    " Toulouse, 1993. Alors qu'une guerre fratricide déchire la Yougoslavie, Frédéric Berthet, tranquille professeur de lettres à la fac du Mirail, et l'un de ses étudiants, d'origine croate, sont mêlés malgré eux aux ramifications inattendues du conflit sur le sol français. Hypothétiques trafics, dossiers secrets, morts suspectes : les services du renseignement sont de la partie, mais la DST et la DGSE ne poursuivent pas les mêmes objectifs. Hommes de l'ombre et de pouvoir, agents traitants, policiers, espions, barbouzes s'affrontent au gré de règlements de comptes aussi surprenants que violents.

    Dans une Ville rose à la couleur rouge sang, au cœur de ce Sud-Ouest dont le passé détient peut-être une part de l'énigme, une guerre se déroule, invisible aux yeux du commun des mortels. Et si, derrière cette enquête qui prend l'allure d'une course-poursuite et d'une course contre la montre, se jouait l'ouverture des hostilités d'un conflit encore plus décisif ? "

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  • Les Chevaliers de la Table ronde...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection Quarto Les Chevaliers de la Table ronde, un recueil des romans arthuriens, dans une édition dirigée par Martin Aurell.

    Spécialiste de l’aristocratie au Moyen-Âge, professeur à l’Université de Poitiers,  Martin Aurell a écrit de nombreux ouvrages, dont notamment L’Empire des Plantagenêt (Perrin, 2003), La Légende du roi Arthur (Perrin, 2007), Aliénor d'Aquitaine (Puf, 2020) et Excalibur, Durendal, Joyeuse - La force de l'épée (PUF, 2021).

     

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    " Héritée d'une tradition païenne antique, ancrée dans l'opposition et la résistance des Bretons à l'envahisseur germanique, chantée par les bardes dans un dialecte celtique, la légende arthurienne prend corps au IXᵉ siècle, en terre galloise, dans les récits en latin et en prose. C'est à partir de 1130 que l'histoire légendaire de ce roi vaillant et brave, chef charismatique et incontesté, personnage fabuleux et victorieux, connaît un écho retentissant auprès du public, à travers toute l'Europe, grâce à l'ambitieuse chronique du clerc anglais Geoffroi de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne. À sa suite, en particulier sous l'impulsion de Chrétien de Troyes, le roman arthurien s'enrichit de nombreux épisodes des aventures du roi et de ses compagnons chevaliers : exploits prodigieux, conquêtes amoureuses, quête du saint Graal...À la lumière de l'histoire culturelle, sociale et politique du Moyen Âge et de ses images (enluminures, sceaux, armoiries...), cette édition propose de mieux comprendre la transformation de la matière dite de Bretagne en l'une des plus grandes légendes de tous les temps. Cycle sans égal inscrit au patrimoine littéraire mondial, la légende arthurienne n'a cessé de nourrir toutes les formes de la création - des récits de Chrétien de Troyes aux opéras de Wagner, aux beautés préraphaélites, jusqu'au nonsense des Monty Python... - et de hanter notre imaginaire. "

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  • Le vestiaire des totalitarismes...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un  ouvrage dirigé par Bernard Bruneteau et François Hourmant et intitulé Le vestiaire des totalitarismes.

    Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010), Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016) et Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir (CNRS, 2022).  Professeur des universités en science politique, spécialiste d'histoire contemporaine, François Hourmant a notamment publié Les Années Mao en France (Odile Jacob, 2018).

     

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    " Camicera nera des fascistes italiens ou chemises brunes des nazis, veste Mao ou béret étoilé du Che, foulard rouge des Komsomols en URSS ou bleu des Pionniers en RDA, krâma cambodgien : tous ces vêtements sont emblématiques des totalitarismes du XXe siècle. Symboles politiques, ils ont convoqué des imaginaires et véhiculé des idéologies.
    L'attention souvent scrupuleuse portée par les différents régimes – fascistes ou communistes – à la codification et à l'uniformisation des apparences invite à explorer toutes les facettes de ce langage du pouvoir.
    Témoin et instrument d'une volonté prométhéenne d'emprise et de contrôle, signe d'appartenance et de solidarité mais aussi de hiérarchie et de soumission, d'assujettissement et d'exclusion, le vestiaire a permis d'encadrer toutes les sphères de la vie sociale, d'exalter les valeurs et idéaux politiques, de donner à voir une communauté unie derrière son chef.
    Comment les populations ont-elles vécu l'obligation de porter telle ou telle pièce d'étoffe ? Quels furent les effets réels du port de ces vêtements ? Autant de questions permettant de comprendre davantage les processus d'embrigadement et d'oppression des populations, ainsi que leurs limites."

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  • Pétales pour une fleur de lys d’or...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Baptiste Rappin intitulé Pétales pour une fleur de lys d’or.

    Philosophe, Baptiste Rappin a concentré sa réflexion sur les implications de la révolution managériale dans nos sociétés contemporaine et est l'auteur de plusieurs essais sur le sujet, dont De l'exception permanente (Ovadia, 2018) et Abécédaire de la déconstruction (Ovadia, 2021). Le dernier numéro de la revue Nouvelle Ecole a publié un article d'introduction à la pensée de cet auteur important sous la plume de Francis Moury.

     

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    " Günther Anders définissait le « conservateur ontologique » dans les termes suivants : « C’en est arrivé à un tel point que je voudrais déclarer que je suis un “conservateur” en matière d’ontologie, car ce qui importe aujourd’hui, pour la première fois, c’est de conserver le monde absolument comme il est. […] nous devons être conservateurs au sens authentique, conservateurs dans un sens qu’aucun homme qui s’affiche comme conservateur n’accepterait ».

    Or, quel péril menace de rendre le monde inhabitable ? Il s’agit bien de la société industrielle et de son dernier avatar, l’utopie cybernétique, qui organisent la prison digitale gérant l’intégralité de nos existences, de la maternité au cimetière, de l’entreprise au foyer, du corps à l’âme. Sa force destituante est telle qu’aucune institution n’échappe à son travail d’érosion, qu’aucun frein ne semble en mesure de lui opposer la résistance d’un contre-courant.

    C'est en toute logique que le « conservateur ontologique » sera luddite et royaliste : luddite quand il s'agit de se cabrer devant l'empire technique du Réseau et de se rebiffer contre le principe de l'Efficacité ; royaliste afin de poser les premières pierres d'une nouvelle Fondation. Le conservateur ontologique ourdit, patiemment mais résolument, l'irruption du « Roi qui vient ». "

     

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  • L'homme du ressentiment...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer un essai de Max Scheler intitulé L'homme du ressentiment. Philosophe allemand, marqué par l'influence de Nietzsche, Max Scheler est le père du courant de l'anthropologie philosophique (Helmuth Plessner et Arnold Gehlen).

     

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    " Dans L'Homme du ressentiment (1923), Scheler examine ici, selon la pure méthode de description phénoménologique, un phénomène psychique entrevu par Nietzsche, le ressentiment. À l'origine, le ressentiment est toujours l'expression de quelque sentiment d'impuissance, né de l'échec du sujet à assumer selon les formes de sa personnalité telle ou telle valeur morale. C'est Nietzsche qui a donné à cette notion un droit de cité dans le sens technique dans le domaine de la philosophie. Max Scheler tente dans ce volume la description d'une totalité d'expériences et d'actions vécues en étudiant l'homme de ressentiment et insère sa doctrine dans le cadre d'une philosophie des valeurs. Scheler se dresse contre la conception nietzschéenne du christianisme qui est expliqué au travers de cette notion dans La Généalogie de la morale.
    Dans le contexte actuel de remontée du ressentiment, la pensée de Scheler analysant cette notion retrouve une actualité particulière. La réédition de ce classique est d'autant plus justifiée. "

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  • La tyrannie du bien...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Guy Mettan intitulé La tyrannie du bien - Dictionnaire de la pensée (in)correcte. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015) et Le continent perdu (Syrtes, 2019).

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    " Le Bien est partout. Il nous poursuit de ses assiduités. Il nous traque sans pitié. Il projette ses métastases jusque dans les plus intimes replis de nos vies. Il gère, manage, planifie, assiste. Il légifère, confine, vaccine, condamne, bombarde, tue. D'empire, le Bien est devenu tyrannie.
    Car la quête frénétique de la vertu est devenue une obsession universelle. Elle ne se limite pas aux cercles woke et aux ONG bienpensantes.
    Elle est aussi pratiquée dans les salons feutrés des conseils d'administration, les bureaux open space des managers, les antichambres inclusives des ministères, les amphithéâtres aseptisés des universités et sur les réseaux sociaux qui se sont mis en tête de censurer les manifestations supposées du mal.
    Cette tyrannie, il est urgent de la dénoncer. C'est ce que se propose ce guide, qui piétine avec jubilation les plates-bandes du prêt-à-penser économiquement, culturellement et politiquement correct.
    Dans la veine caustique d'un Philippe Muray, il désarme les ressorts de la softlangue, ce nouveau langage qui s'emploie à emmieller le vocabulaire et à le noyer de néologismes à consonance anglaise pour mieux répandre ses méfaits.
    Il en ressort un inventaire des idées reçues qui réjouira ceux qui n'en peuvent plus des postures et des impostures, des hypocrisies et des faux-semblants engendrés par cette recherche éperdue d'un Bien qui finit par faire beaucoup de mal. "

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