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Livres - Page 95

  • Qui est l'extrémiste ?...

    Les éditions Intervalles viennent de publier un essai de Pierre-André Taguieff intitulé Qui est l'extrémiste ?.

    Philosophe, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff est l’auteur d'essais importants qui ont contribué à mettre à mal la pensée unique comme  La Force du préjugé - Essai sur le racisme et ses doubles (La découverte, 1988), Résister au bougisme (Mille et une Nuits, 2001), Les Contre-réactionnaires : le progressisme entre illusion et imposture (Denoël, 2007), Julien Freund, au cœur du politique (La Table ronde, 2008), Du diable en politique - Réflexions sur l'antilepénisme ordinaire (CNRS, 2014) ou Les nietzschéens et leurs ennemis - Pour, avec et contre Nietzsche (Cerf, 2021).

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    La notion d’extrémisme est une notion confuse. Censée permettre l’élaboration d’une classification ou d’une cartographie des forces politiques, elle fonctionne surtout comme une forme de diabolisation de l’adversaire. Ceux qui recourent à ce terme polémique négligent souvent de définir précisément ce qu’ils considèrent comme l’expression du Mal absolu. Pour éviter les amalgames, il faut donc commencer par dissocier, dans le discours politique, les réflexes idéologiques des menaces objectives. 

    Les individus, les groupes ou les mouvements qu’on qualifie d’extrémistes font le plus souvent l’objet d’enquêtes idéologiquement orientées, dénuées de valeur scientifique. La volonté de stigmatiser et de dénoncer chasse alors celle de décrire, d’expliquer et de comprendre. 

    Cet ouvrage vise à reconstruire la catégorie d’extrémisme et à la rendre opératoire dans l’analyse des attitudes, des idéologies et des comportements politiques contemporains. Il s’agit d’abord de fixer la frontière entre le tolérable et l’intolérable. Alors peut-être pourra‑t‑on redéfinir un horizon politique désirable par-delà les extrémismes rivaux qui menacent ou brident nos libertés. "

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  • Le Hussard et le cadavre de l’île d’Yeu...

    Avec Le Hussard et le cadavre de l’île d’Yeu, les éditions Auda Isarn nous livrent une nouvelle aventure de leur enquêteur de choc, sous la plume, pour la deuxième fois de Thierry Bouclier.

    Avocat à la Cour, Thierry Bouclier est déjà l'auteur d'un essai, La Gauche ou le monopole de la violence (La Nouvelle Librairie, 2022), et de plusieurs volumes de la collection Qui suis-je ?, publiée aux éditions Pardès : un A.D.G. , un Châteaubriant, un Drieu La Rochelle et un Benoist-Méchin. Il est également l'auteur de deux polars, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018)  et Rouge et jaune pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

     

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    " Suzanne Coste, qui a grandi à l’île d’Yeu, vit désormais à Nantes. Dans le courant de l’été, elle arrive dans le petit port de la Meule pour retrouver son père. Elle le découvre mort. Une balle dans la tête. La gendarmerie locale conclut à un suicide. La jeune femme, persuadée qu’il s’agit d’un assassinat, demande l’aide de Julien Ardant, dit « Le Hussard », qui passe ses vacances sur l’île. Une enquête difficile, pleine de rebondissements, commence. Elle va mener les deux protagonistes des falaises de la côte sauvage aux bas-fonds de Pigalle, en passant par le bocage vendéen. Au fur et à mesure de leurs découvertes, le libraire parisien et la belle Islaise s’aperçoivent qu’ils ont mis les pieds dans une sale affaire. De vieilles histoires, et un cadavre oublié, remontent à la surface. Les tentatives de meurtres, pour les éliminer, se multiplient. Derrière le drame familial, qui est progressivement mis à jour, se dissimule un inavouable secret.

    Cette nouvelle aventure du Hussard conduit le lecteur au milieu des superbes paysages et des mystères de l’île d’Yeu. Meurtres, mensonges, mais également histoire d’amour, rythment ce polar du début à la fin. "

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  • L'antiracisme, arme de destruction massive...

    Les éditions de L'Artilleur viennent de publier un nouvel essai de Douglas Murray intitulé Abattre l'Occident - Comment l'antiracisme est devenu une arme de destruction massive. Diplômé d’Oxford et Eton, journaliste au Wall Street Journal, au Guardian et au Spectator, Douglas Murray est déjà l'auteur de L'étrange suicide de l'Europe (Toucan, 2018) et de La grande déraison - Race, genre, identité (L'Artilleur, 2020).

     

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    " Dans ce livre, Douglas Murray pose la question suivante : si l'histoire de l'humanité est une histoire d'esclavage, de conquête, de préjugés, de génocide et d'exploitation, pourquoi les nations occidentales sont-elles les seules à en porter la responsabilité ?
    Il est devenu, explique-t-il, parfaitement bienvenu de célébrer les réussites des cultures non occidentales, mais évoquer leurs défauts et leurs crimes est considéré comme un discours de haine. Dans le même temps, il est bon de souligner les défauts et les crimes de la culture occidentale, mais célébrer ses grandeurs est considéré à nouveau comme un discours de haine. Au-delà de la saine auto-critique, on aboutit donc à une attaque de grande ampleur contre la civilisation judéo-chrétienne et ses fruits  : raison, démocratie, science et progrès. Derrière les appels à la Justice s’exprime désormais la vengeance et sous les discours d’égalité, on entend de plus en plus clairement l’envie de discriminations. Menée par des universitaires malhonnêtes, des nations hostiles, des anti-racistes devenus racistes, des anti-colonialistes devenus conquérants, des minorités sexuelles devenues excluantes et des responsables religieux basculant dans la haine de leurs pays d’accueil, l’offensive ne doit pas être sous-estimée car elle met en danger la cohésion de nos pays.
    Il est temps de réagir et ce livre, en procédant à la déconstruction méthodique des arguments de l’adversaire, est un appel concret et argumenté à la défense des piliers de notre civilisation que sont le doute et la raison. "

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  • La terre silésienne ne ment pas...

    Nous vous signalons (avec retard...) la publication par les éditions Noir sur Blanc d'un superbe roman de Szczepan Twardoch intitulé Drach. Journaliste et romancier polonais né en 1979, Szczepan Twardoch vit en Silésie, une région dont il connaît parfaitement la langue et la culture. Deux autres de ses romans ont déjà été traduits en français, Transfiguration (Terra Mare, 2010) et Morphine (Noir sur Blanc, 2016).

     

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    " « Comment résonnent des paroles dites à voix haute, mais que personne n’entend à part celui qui les prononce ? Moi, je les entends. Pour moi, elles résonnent comme toute chose, les murmures, les cris de plaisir et de douleur des hommes ou des animaux, le bruissement presque imperceptible des épis de blé vert. »
    Bien davantage qu’un roman de guerre, Drach est une fresque intemporelle sur les puissances déchaînées d’Éros et de Thanatos, où la Silésie, terre méconnue, mystérieuse, âpre, se révèle comme un écheveau d’histoires, de peuples et de langues. Au-delà d’une région que se sont disputée Allemands, Russes et Polonais, c’est la terre qui est le cœur de toute chose : non pas tant la terre des ancêtres que la matière elle-même, celle que creusent les mineurs pour gagner leur vie et les soldats pour échapper à la mort. La narratrice omnisciente qui déroule ici les fils d’existences fragiles, celles de deux familles silésiennes au cours du XXe siècle, c’est l’esprit de la terre : Drach. Et si son regard s’élève peu à peu, en contre-plongée, le lecteur, lui, descend pas à pas dans l’obscurité la plus fondamentale. Ce qui n’empêche pas le roman de déployer toute la virtuosité allègre d’un récit d’aventure.
    Twardoch joue de la présence en un même lieu de différents langages, de différents parlers, tandis que tout se noue entre les corps, dans le désir et la violence. La plume de l’auteur est à la fois vive et mordante pour décrire les passions et les visages, les menus faits du quotidien, les noces, les batailles sanglantes, depuis l’aube du siècle dernier jusqu’à l’ère des écrans. "

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  • Génération Hussards...

    Les éditions Perrin publient demain un essai de Marc Dambre intitulé Génération Hussards - Histoire d'une rébellion en littérature. Professeur émérite de littérature française à la Sorbonne Nouvelle, Marc Dambre est l'auteur de Roger Nimier, hussard du demi-siècle (Flammarion, 1989). Il a également dirigé le Cahier de l'Herne Nimier en 2012.

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    " Si la plupart des groupes d’écrivains revendiquent leur appartenance à un mouvement – que l’on songe au naturalisme de Zola et Maupassant, à la Négritude de Césaire et Senghor, ou encore au Nouveau Roman de Sarraute et Robbe-Grillet –, les hussards dénotent profondément car leur unité repose plus sur ce qu’ils ne sont pas que sur ce qu’ils sont.
    En effet, ils ne constituent pas une école littéraire (tiré du Hussard bleu, leur nom leur a été attribué malgré eux), ils n’épousent pas les idéaux de leur époque (l’humanisme de Camus et l’existentialisme de Sartre), ils ne se reconnaissent pas dans le monde dans lequel ils évoluent (leur difficulté d’être les rapproche du romantisme) et, enfin, ils n’acceptent pas la bien-pensance marquant l’après-guerre (ils réhabilitent des auteurs controversés comme Céline).
    L’écriture contestataire et le style frondeur des hussards ne fait donc aucun doute, et c’est ce qui les rassemble. De la Libération à la fin de la guerre d’Algérie, Roger Nimier, Antoine Blondin et Jacques Laurent, leurs chefs de file – rejoints plus tard par Michel Déon –, publient nombre d’essais, de pamphlets, d’histoires d’amour et de romans d’aventure. Ces jeunes auteurs désinvoltes et insouciants produisent une œuvre considérable d’une richesse absolue, marquant ainsi profondément et durablement la France des années 1950.
    Cette brillante synthèse met enfin en lumière toute une vie culturelle qui a inspiré de nombreux artistes : de François Truffaut à Eric Neuhoff, en passant par Fabrice Lucchini ou encore Henri Verneuil (qui adapte au cinéma Un Singe en hiver, de Antoine Blondin, avec Gabin et Belmondo)."

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  • La croix gammée contre l'Irminsul...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer un essai de John Yeowell intitulé Odinisme et christianisme sous le IIIe Reich - La croix gammée contre l'Irminsul. Ancien combattant de le deuxième guerre mondiale et ancien haut-fonctionnaire britannique, John Yeowell (1918-2010) a été un des recréateur de l'Odinisme en Angleterre.

     

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    " Depuis presque un siècle, beaucoup ont voulu voir dans le national-socialisme une manifestation du paganisme des anciens Germains. Or, il est un fait que les tenants du paganisme - partisans d’une foi organique, tolérante et ouverte - ont été persécutés sous le régime hitlérien, qui, en revanche, s’appuyait sur des forces chrétiennes puissantes. C’est cette attitude complexe du régime national-socialiste vis-à-vis, d’une part, du paganisme et, d’autre part, des Églises chrétiennes que ce livre entend explorer. Avec ce document, c’est un point d’histoire important qui est abordé et éclairé, non, peut-être, pour y apporter un regard définitif, mais pour ouvrir un débat enrichissant. "

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