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Livres - Page 98

  • Dictionnaire des femmes et hommes celtiques remarquables...

    Les éditions Yoran viennent de publier un Dictionnaire des femmes et hommes celtiques remarquables établi par Bernard Sergent et Fabien Régnier.

    Chercheur au CNRS, spécialiste des Indo-Européens et président de la Société de Mythologie française, Bernard Sergent a publié de nombreux ouvrages dont Les Indo-Européens - histoire, langue, mythes (Payot, 1995), Celtes et Grecs - Le livre des héros et Le livre des dieux (Payot, 2000 et 2004), Le Dieu fou - Essai sur les origines de Siva et Dionysos (Les Belles Lettres, 2016) ou Les Dragons - Mythologies, rites et légendes (Yoran, 2018). Historien archéologue, Fabien Regnier est  le fondateur de l'Association France celtique et le directeur de Keltia, magazine entièrement dédié aux cultures celtiques.

     

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    " Éléments essentiels de la Protohistoire et de l'Histoire européennes, et ce durant plus de quinze siècles, les Celtes apparaissent comme les grands oubliés. Peu à peu, archéologues, mythologues et historiens contribuent à leur redécouverte et permettent ainsi qu'ils prennent la place qui leur revient.
    Il nous a paru nécessaire de consacrer un dictionnaire spécifique aux grand(e)s Celtes de l’Antiquité et du haut Moyen Âge car il n’en existe pas jusqu’à présent.
    Chaque personnage (dont la plupart sont quasiment inconnus du public bien qu'ils aient joué un rôle important) fait l'objet d'une description de ce qu'il fut mais aussi des origines de son nom. "

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  • Un débat au Kurdistan...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un roman de Jean-Jacques Langendorf intitulé Un débat au Kurdistan. Né en France en 1938, citoyen suisse résidant en Autriche, Jean-Jacques Langendorf est l’auteur de nombreux livres consacrés à l'histoire militaire ou à la stratégie comme Faire la guerre - Antoine Henri Jomini (Georg, 2002 et 2004), Histoire de la neutralité (Infolio, 2007) ou La pensée militaire prussienne (Economica, 2012). Il a aussi écrit plusieurs romans comme  La nuit tombe, Dieu regarde (Zoé, 2001) ou Zanzibar 14 (Infolio, 2008).

     

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    " 23 septembre 1941. Quelque part en Syrie. Un bateau en provenance de Trieste reprend le large, laissant sur le quai son mystérieux passager. Cinq ans qu’il n’était pas revenu. Aujourd’hui agent secret confirmé, il est de retour avec pour mission de soulever les tribus du Kurdistan contre l’oppresseur arabo-britannique. Froid et ambitieux, il n’aspire qu’à une chose : agir sur l’histoire. Organiser, désorganiser. Fomenter, renverser. Intriguer. Nouer et dénouer. Le IIIe Reich ne consacre-t-il pas le règne de l’implacable jeunesse ? Griserie de la liberté de l’aventurier. L’Islam, la civilisation musulmane sont usés ; les Arabes, un peuple fatigué. Pour qui saura bondir à  temps, il y a un vide énorme à combler. Sur ce sol ingrat, l’Occidental soumis à sa propre recherche peut se défaire de ses valeurs mortes pour se tailler un empire à sa hauteur, devenir son propre roi. « Faites pour le mieux », lui a-t-on dit à Berlin. Mais gare à la chute.
    Jean-Jacques Langendorf nous entraîne au cœur de la Seconde Guerre mondiale dans un roman d’espionnage saisissant, sur fond de lutte d’influence et de jeux de pouvoir pour la domination du Moyen-Orient. "

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  • Les hommes face à la nature sauvage...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Remo Bodei intitulé Paysages sublimes - Les hommes face à la nature sauvage. Professeur de philosophie à l’École Normale Supérieure et à l’Université de Pise, Remo Bodei (1938-2019) est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la philosophie moderne dont plusieurs ont déjà été traduits en français.

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    " Il existe des lieux devant lesquels les hommes ont éprouvé depuis des millénaires peur et effroi : montagnes, océans, forêts, volcans, déserts. Inhospitaliers, hostiles, désolés, ils font songer à la mort, ils nous humilient de leur grandeur et nous menacent de leur puissance. Cependant, dès le début du XVIIIe siècle, ils commencent à être perçus comme « sublimes », dotés d’une intense et bouleversante beauté.

    Cette inversion radicale du goût n’a pas seulement une importance esthétique : elle implique une nouvelle façon de forger l’individu grâce au défi lancé à la grandeur et à la domination de la nature. De cette confrontation naît un plaisir inattendu mêlé de terreur, qui, d’un côté renforce l’idée de la domination de l’homme, de
    l’autre, contribue à lui faire découvrir la volupté de se perdre dans le grand tout.

    Après avoir atteint leur zénith, les théories et le sentiment du sublime connaissent une éclipse au moment où le rapport de force paraît s’inverser : quand l’humanité occidentale croit avoir commencé à défaire la nature, à dévoiler ses secrets et à asservir ses énergies.

    Le sublime se déplace alors toujours plus de la nature à l’Histoire et de l’Histoire à la politique. Même si le développement des technologies a rendu désormais scélérate la lutte contre une nature offensée et blessée, les immenses espaces intersidéraux semblent ouvrir de nouvelles perspectives au sublime.

    Quel rapport entretenons-nous avec une nature dont des pans entiers sont aujourd’hui domestiqués ? Comment le sublime peut-il continuer à développer ce rôle qui consiste à nous sauver de la platitude intellectuelle et de la torpeur émotive nous tirant de la banalité du quotidien ? Quel est le destin de l’humanisme ?
    Cet essai répond à ces questions – fascinant par ses qualités de lucidité, de rigueur et de lisibilité – à travers une cartographie documentée des territoires du sublime et une interprétation aiguë de ses métamorphoses historiques et théoriques. "

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  • Jalons pour sortir de l'impasse industrielle...

    Les éditions La lenteur viennent de publier un essai de Bertrand Louart intitulé Réappropriation - Jalons pour sortir de l'impasse industrielle. Bertrand Louart est menuisier-ébéniste.

     

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    " Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle : comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l'histoire du capitalisme industriel est, depuis l'époque des enclosures, celle de la destruction de l'autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l'abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d'existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine. "

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  • Snorri Sturluson et l'histoire des rois de Norvège...

    Les éditions Gallimard viennent de publier, dans leur belle collection L'aube des peuples, la deuxième partie de l'Histoire des rois de Norvège de Snorri Sturluson. L'ouvrage a été traduit du vieil islandais, présenté et annoté par François-Xavier Dillmann, le plus éminent des scandinavistes français, qui poursuit une œuvre de longue haleine puisque la première partie de cet ouvrage a été publiée par ses soins voilà 22 ans.

     

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    " Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l’Histoire des rois de Norvège fut composée vers 1230 par l’auteur de L’Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. L’Histoire du roi Olaf le Saint, qui en constitue la deuxième partie, est entièrement consacrée à Olaf Fils Harald (995-1030), qui commença sa carrière en viking, en allant ravager plusieurs pays étrangers, du golfe de Finlande au détroit de Gibraltar (en passant par l’Angleterre et la France), avant de rentrer dans son pays en 1015. Devenu roi de Norvège, il entreprit de poursuivre l’action missionnaire de son prédécesseur, Olaf Fils Tryggvi, en imposant par le fer et par le feu le christianisme aux derniers fidèles de l’ancienne religion scandinave.
    S’il remporta un succès dans sa politique à l’égard du royaume de Suède, Olaf Fils Harald fut bientôt en butte aux prétentions que le roi d’Angleterre et de Danemark, Knut le Grand, émettait sur la Norvège. Face à tel concurrent, face aussi à la révolte de nombreux chefs locaux qui ne supportaient plus son gouvernement tyrannique, Olaf fut contraint à la fuite et alla trouver refuge en Russie. Deux ans plus tard, il tenta de reconquérir son trône, mais à l’annonce de son retour, ses adversaires décrétèrent la mobilisation générale en Norvège. Au cours de la bataille qu’ils lui livrèrent à Stiklestad pendant l’été 1030, Olaf fut mortellement blessé et son armée défaite. Les miracles de guérison qui lui furent attribués peu après sa mort incitèrent le clergé à le faire proclamer saint l’année suivante ; dès lors son culte se répandit rapidement en Norvège et en Suède, comme dans l’ensemble de l’Europe du Nord.
    Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir de ce règne tumultueux, le sommet de la littérature et de l’historiographie norroises qu’est l’ouvrage de Snorri Sturluson sur Olaf Fils Harald se distingue par la méthode critique et par le prodigieux talent narratif de son auteur. Le présent volume en propose une traduction élégante, accompagnée d’une très riche annotation qui éclaire sous ses différents angles la fascinante civilisation scandinave. "

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  • Quand Gabriele Adinolfi se livre à une relecture verticale d'Orwell...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Gabriele Adinolfi intitulé Mythe ou utopie ? - Une relecture verticale d'Orwell. Essayiste, théoricien et ancien activiste politique italien, Gabriele Adinolfi, qui est l’auteur notamment des Pensées corsaires (Editions du Lore, 2008) et de Années de plomb et semelles de vent (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014), est rédacteur en chef de la revue Polaris et dirige le centre d’études éponyme.

     

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    " La pandémie mondiale et la dictature sanitaire ont donné une nouvelle jeunesse à la fameuse dystopie d’Orwell : Mil neuf cent quatre-vingt quatre. Pour Gabriele Adinolfi, à rebours des interprétations usuelles, le règne du Grand Frère n’est pas une dictature qui menacerait la démocratie, mais l’achèvement de celle-ci, dont la vraie nature ne serait rien moins que tyrannique. Dans cet essai, l’auteur relit les prophéties nées du désenchantement d’un libertaire et les confronte au regard des penseurs de la Tradition. Face aux fantasmes de la « Nouvelle normalité » qui hantent notre psyché et accouchent de monstres dystopiques, contre cette désintégration des consciences, il appelle à faire nôtre l’attitude du squadriste et de l’Anarque, pour retrouver la capacité de s’opposer en bloc aux mensonges du Léviathan contemporain. Une lecture plus que nécessaire pour dépasser les discours superficiels sur les secousses de notre époque. "

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