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Livres - Page 103

  • Vie et trépas d’un maudit...

    Les éditions Séguier viennent de publier une biographie intitulée Stephen Hecquet - Vie et trépas d'un maudit, signée par Frédéric Casotti. L'auteur, comme son sujet, est avocat et passionné de littérature.

     

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    " Avocat, écrivain, critique, pamphlétaire… Stephen Hecquet a vécu mille vies malgré sa mort tragique à l’âge de 40 ans. Ami très proche des « hussards » Roger Nimier et Antoine Blondin, il a incarné l’impertinence, l’audace et un certain panache français, toujours teinté de tragique.

    Il visitait ses clients en prison, plaidait au tribunal, réécrivait ses plaidoiries puis courait au théâtre, dînait avec ses amis écrivains, rédigeait une critique de la pièce et…  repartait vers le parloir, plaidait, écrivait encore !

    Cette personnalité flamboyante était aussi capable d’engagement dans son métier : c’est ainsi qu’il sauva de la guillotine Joseph Damiani, gangster et ancien collaborateur, en impressionnant le président Vincent Auriol au cours d’une audience décrochée in extremis ; Damiani, dont la peine fut commuée en années de prisons, devint par la suite le romancier et cinéaste José Giovanni.

    L’amitié occupa une place centrale dans la vie de cette personnalité flamboyante. La rencontre avec Roger Nimier fut fondamentale. L’auteur du Hussard Bleu dira de cet avocat hors normes : « Le spectacle de sa vie émouvait même les lâches et les corrompus. » Mais Stephen Hecquet n’était pas l’homme d’un clan ou d’une bande. Homosexuel, il se lia également d’amitié avec Jean Genet.

    Il publia dix ouvrages : des romans, des pamphlets, des livres inclassables aux titres toujours étonnants comme le fameux Faut-il réduire les femmes en esclavage ? "

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  • Le sac de Rome...

    Les éditions Grasset viennent de publier un roman de Stéphane Denis intitulé Le sac de Rome, qui remet en lumière la figure du Connétable de Bourbon. Stéphane Denis est journaliste et écrivain et a publié de nombreux livres dont certains sous pseudonyme.

     

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    " 1527. Depuis trente-cinq ans, la France et le Saint Empire germanique se disputent l'Italie, et principalement le Milanais. Deux hommes du même âge et de même puissance s'affrontent, le roi de France François 1er et l'empereur Charles Quint.
    Gagné et perdu à plusieurs reprises, le duché est aussi l'objet de la convoitise du pape Clément VII qui n'entends pas laisser aux Habsbourg déjà maitres de Naples.
    Venise, Florence, Bologne et Sienne changent d'alliance au gré des victoires et des défaites. Au Nord, dans les Etats de l'Archiduc Ferdinand, frère de Charles Quint, se précise la menace turque.
    Cependant, en Allemagne, la diffusion des idées luthériennes entraîne les princes à embrasser le protestantisme. Les guerres de religion ont commencé. Les papes tremblent.
    Vainqueur en 1515 à Marignan, François 1er a été battu à Pavie en 1525. Le voilà qui entreprend de reconquérir le Milanais. Mais son meilleur capitaine, son cousin le duc Charles de Bourbon, ex-connétable de France, est passé au service de Charles Quint.
    Jeune, beau, le grand seigneur le plus riche de France a été spolié du Bourbonnais, gigantesque fief, par la mère du roi, Louise de Savoie qui a tenté en vain de l'épouser.
    Vainqueur à Pavie, le duc de Bourbon a pris sa revanche. Il réclame à l'Empereur sa récompense, la restitution du Bourbonnais, mais Charles Quint le trahit. Le voici à l'heure de se servir lui-même et de se tailler un royaume en Italie. A la tête d'une armée de mercenaires, il quitte Milan sans que nul ne connaisse ses intentions. S'ouvrent six mois d'une chevauchée héroïque qui se conclura par la plus grande catastrophe qui se soit abattue sur la chrétienté. 
    Des figures saisissantes illustrent ce roman  : Charles de Bourbon, injustement passé dans l'Histoire de France pour un traître, loyal, tourmenté et visionnaire  ; Charles Quint, le Flamand obstiné, religieux et dissimulé  ; Clément VII, partagé entre son amour de l'or et sa peur des Turcs  ; mais aussi le cardinal de Cortone, humaniste et alchimiste  ; l'ambassadeur du Bellay, espion et pécheur  ; le vice-roi de Naples, Lannoy, jaloux et administrateur. Le cardinal, l'ambassadeur et le vice-roi vont secrètement tenter de sauver la paix, mais il est trop tard : le duc de Bourbon marche vers le but qu'il s'est donné, conscient qu'il n'est qu'un homme qu'un fugitif doit servir : lui-même. 
    Dans les tourments de la Renaissance, une cavalcade qui parle d'honneur, de trahison, de courage et d'abandon sous la plume d'un témoin anonyme, trop heureux d'avoir sauvé sa peau de ce mal français : le rêve italien au XVIème siècle. "

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  • Houellebecq politique...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un essai de Christian Authier intitulé Houellebecq politique. Écrivain, journaliste et cinéphile, Christian Authier est notamment l'auteur de De chez nous (Stock, 2014), de Soldat d'Allah ( Grasset, 2014), du Dictionnaire chic de la littérature française (Ecriture, 2015) ou de Les mondes de Michel Déon (Séguier, 2018).

    Son livre viendra compléter les essais d'Emmanuel Dion, La comédie économique - Le monde marchand selon Houellebecq (Le Retour aux sources, 2014), de Bernard Marris, Houellebecq économiste (Flammarion, 2014) ou de Michel Onfray, Miroir du nihilisme - Houellebecq éducateur (Galilée, 2018).

     

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    " Dans la lignée du Houellebecq économiste de Bernard Maris, Christian Authier propose un Houellebecq politique en s'appuyant sur ses romans, depuis Extension du domaine de la lutte jusqu'à son dernier, Anéantir, mais aussi sur les entretiens de celui qu'on a cru voir dériver de la gauche antilibérale à la droite néoréac.Mais qui est donc le Houellebecq politique ? Est-il de droite ? De gauche ? Néoréac ? Islamophobe ? Pourfendeur de Mai 68 et de la libération des mœurs ? Apologue d'une sexualité débridée ? Souverainiste ? Décliniste ? Conservateur ? Dénonciateur implacable du libéralisme économique et de la mondialisation ? "

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  • Algérie : le piège gaulliste...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique d'Henri-Christian Giraud intitulée Algérie : le piège gaulliste - Histoire secrète de l'indépendance. Journaliste, ancien directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine, il a publié plusieurs solides études historiques, dont, en particulier, Une histoire de la révolution hongroise (Rocher, 2006) et De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020).

     

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    " « Je ne me sens bien que dans la tragédie. » – Charles de Gaulle

    Au terme de sa longue traversée du désert, Charles de Gaulle s'empare de la cause de l'Algérie française pour prendre le pouvoir en 1958.
    Loin des hésitations et des tâtonnements que certains historiens prêtent au Général à cette époque, Henri-Christian Giraud dresse le portrait d'un homme déterminé, guidé par une idée qu'il suivra tout au long de l'affaire algérienne : l'indépendance ne fut jamais pour lui une concession accordée à contrecœur, pas plus qu'une noble initiative anticolonialiste placée sous le signe du temps. Elle fut un moyen, un prétexte pour la France de s'extraire d'une colonie dont elle n'avait plus rien à espérer.
    Convaincu de servir l'intérêt supérieur de son pays, de Gaulle doit faire face à de nombreux obstacles : l'armée, l'opinion publique, le gouvernement, le peuple français, la presse, les agitateurs, les Européens d'Algérie... Autant d'intransigeants que ce " prince de l'ambiguïté " entend surmonter à sa façon. Faisant miroiter l'association aux uns, la sécession aux autres, louvoyant entre représentants de l'URSS, du FLN, du GPRA et de son propre camp, de Gaulle orchestre d'une main de maître, et par une série de coups montés, le piège dans lequel tous les acteurs du conflit vont être amenés à glisser, jusqu'à la tragédie finale.
    Un document capital, fondé sur des archives inédites, notamment soviétiques, et des observations presque quotidiennes de nombreux témoins clés des événements. "

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  • Un feu dans les ténèbres...

    Les éditions Culture et Racines viennent de publier un nouvel essai de Jack Donovan intitulé Un feu dans les ténèbres. Américain, Jack Donovan se situe, dans son pays, à l'intersection des mouvances survivaliste, masculiniste et anarcho-droitière, mais ne se reconnait pas dans le White Nationalism. Trois de ses livres, La voie virile (Le retour aux sources, 2014), Un ciel sans aigles (Le retour aux sources, 2017) et Devenir un barbare (Le retour aux sources, 2018) ont déjà été traduits.

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    " Les hommes ont de nos jours la possibilité de lire les mythes et les histoires de toutes les religions du monde et de s’en inspirer. Nous pouvons voir comment ils ont évolué de l’une à l’autre. Pourtant, tant d’hommes désespèrent de trouver un sens au sacré et désirent se reconnecter à quelque chose d’éternel, d’immémorial et de plus grand qu’eux. La question est : avec un si vaste choix, avec tant de traditions, tant de dieux et de héros... A quoi peuvent-ils réellement se rattacher ? Dans « Un Feu dans les Ténèbres », l’auteur explore les thèmes communs à tous ces mythes qui restent pertinents dans la vie des hommes d’aujourd’hui. En se basant sur la métaphore simple et l’archétype originel du feu de camp, Donovan identifie un système tripartite des rôles masculins et démontre comment ces rôles se sont perpétués à travers l’histoire des mythes et des religions. Il est dans la nature de l’homme de créer l’ordre à partir du chaos et c’est à lui que revient la responsabilité de le protéger et de le faire durer. Ces fonctions ont donc été symbolisées à travers les figures des « pères célestes » générateurs d’ordre, des guerriers qui foudroient et des dieux de la fertilité. Donovan a intégré ces idéaux dans une religion naturelle pour les hommes, qui n’est pas nouvelle, mais qui s’inspire en fait des concepts les plus anciens sur ce que signifie « être un homme ». "

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  • Vers la sécession...

    Le rédacteur en chef de Breizh-Info, Yann Vallerie vent de publier un court essai intitulé Sécession, avec une préface de Piero San Giorgio. Le livre est disponible en ligne via le site d'information breton.

    On trouvera une recension de cet ouvrage par l'universitaire Philippe-Joseph Salazar sur le site de la revue Causeur.

     

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    " La sécession est l'action par laquelle une partie de la population d'un État se sépare de l'ensemble de la collectivité en vue de former un État distinct ou de se réunir à un autre.

    Il semblerait qu'en France, en 2022, tous les ingrédients soient réunis pour que cette sécession prenne vie prochainement

    Sous quelle forme ? Difficile à prédire, mais la tyrannie sanitaire, la répression politique, la terreur médiatique, le naufrage scolaire, le Grand Remplacement, finiront par séparer des individus qui n'ont plus rien en commun.

    Ce livre propose quelques pistes de réflexion pour anticiper et agir plutôt que de subir alors que tout aujourd'hui nous pousse à ne plus « vivre ensemble». "

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