Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 106

  • Homo confort...

    Les éditions de L'échappée viennent de publier un essai de Stefano Boni intitulé Homo confort - Le prix à payer d’une vie sans efforts ni contraintes. Stefano Boni enseigne l’anthropologie culturelle et politique à l’université de Modène et de Reggio d’Émilie.

     

    Boni_Homo confort.jpg

    " La recherche d’un mode de vie centré sur le confort, c’est-à-dire débarrassé de toute forme de contrainte, de fatigue ou d’effort, est devenue un idéal absolu. Désormais, le confort ne sert plus seulement à satisfaire nos besoins réels, mais constitue le cœur d’une logique économique, sociale et psychologique dans laquelle notre sentiment de bien-être repose sur l’accumulation d’objets pratiques et sur le recours systématique à la technologie.
    Répandu dans la plupart des classes sociales des pays développés, le confort fait l’objet d’un consensus que brise ce livre original, qui se situe à la croisée de l’anthropologie et de la philosophie. Stefano Boni réactualise les analyses d’Ellul, Anders, Illich ou Latouche, pour révéler le prix à payer de l’expansion du confort moderne : affaiblissement de nos capacités cognitives et sensorielles, perte d’autonomie au profit de dispositifs technologiques, renforcement de l’individualisme, appauvrissement et instrumentalisation des relations sociales, mise à distance de la nature et destruction des  écosystèmes.
    En nous privant de toute expérience considérée comme désagréable ou négative, le confort nous enferme dans un cocon protecteur qui nous coupe du monde extérieur et de nous-mêmes, de tout ce qui fait le « sel de la vie » et contribue à nous rendre pleinement humains. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Qu’est-ce que l’idéologie du même ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Alain de Benoist intitulé Qu'est-ce que l'idéologie du Même ? .

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

    Benoist_Qu'est-ce que l'idéologie du même.jpg

    " Si l’on refuse l’égalitarisme, faut-il pour autant se satisfaire de toutes les inégalités ? Non, car l’égalité bien comprise n’est jamais un absolu. Les hommes peuvent être égaux sous certains rapports — par exemple, leur appartenance politique à une communauté — et inégaux sous d’autres. En tant qu’être communautaire, l’homme doit nécessairement admettre de telles formes d’égalité. Ce qui doit être combattu, en revanche, est l’« idéologie du Même », qui est au cœur de la dynamique moderne. Celle-ci vise l’arasement pur et simple de toutes les différences, la neutralisation du monde, et l’effacement des communautés — au nom d’une vision purement mathématique de l’égalité. C’est une dénaturation pathologique du concept d’égalité politique. L’égalité n’est pas synonyme de mêmeté. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les globalistes...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Quinn Slobodian intitulé Les globalistes - Une histoire intellectuelle du néolibéralisme. Historien canadien, professeur associé au Wellesley College, Quinn Slobodian s’intéresse tout particulièrement aux mouvements sociaux et à l’histoire intellectuelle du néolibéralisme. Il écrit régulièrement dans le Guardian.

    Quinn_Les globalistes.jpg

    " Quinn Slobodian retrace dans ce livre les chemins parcourus par un groupe d’intellectuels, les « néolibéraux », depuis les cendres de l’empire des Habsbourg jusqu’à la création de l’Organisation mondiale du commerce, montrant que l’objectif qui a accompagné l’émergence du néolibéralisme n’était pas tant la réduction de la taille de l’État ou l’abolition des réglementations que leur redéploiement à l’échelle mondiale.
    Son récit débute en Autriche dans les années 1920. Les Empires sont en train de se dissoudre et le nationalisme, le socialisme et l’autodétermination démocratique menacent la stabilité du système capitaliste. Face à cette situation, des intellectuels autrichiens en appellent à une nouvelle façon d’organiser le monde. Dans les universités où ils enseignent et auprès des gouvernements qu’ils conseillent, des économistes de renom tels Friedrich Hayek, Ludwig von Mises ou d’autres figures influentes mais moins connues comme Wilhelm Röpke et Michael Heilperin, ne prônent pas le laisser-faire. Ils voient au contraire dans les États et les institutions internationales de possibles instruments pour protéger les marchés contre les effets de la souveraineté nationale, les changements politiques et les turbulences des revendications démocratiques.
    Une généalogie intellectuelle du néolibéralisme essentielle pour comprendre le monde d’aujourd’hui. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le réveil des Européens...

    Daniel Conversano vient de publier un essai de Nico Merz intitulé Le réveil des Européens, avec une préface de Piero San Giorgio. Nico Merz est un auteur italien d’une trentaine d’années.

    Le livre est en vente sur le site de Daniel Conversano.

     

    Merz_Le réveil des Européens.jpg

    " Une critique féroce de la société contemporaine par un jeune auteur italien, Nico Merz. L’identité ethnique et culturelle des Européens doit être retrouvée et bien comprise par eux. La sélection naturelle – compétition entre les peuples mais également au sein des peuples – est le meilleur moyen de renforcer cette identité puisqu’elle pousse la Civilisation vers les hauteurs. Il ne faut pas la voir comme une ennemie, mais comme la complice d’un perfectionnement nécessaire.

    Les idéologies qui ont influencé négativement la psyché, l’imaginaire collectif des peuples clairs, sont ici analysées en profondeur ; ces idéologies mortifères ont changé la direction de l’histoire européenne, elles ont eu un impact décisif sur nos comportements et notre rapport au monde.

    Les nôtres doivent changer d’état d’esprit et ne plus craindre d’exister : la vie est un combat et nous devons accepter d’entrer dans l’arène pour le mener. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Une géopolitique européenne face au monde...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie  et l'Institut Iliade viennent de publier un essai d'Olivier Eichenlaub intitulé Europe puissance - Une géopolitique continentale face au monde. Universitaire, Olivier Eichenlaub a enseigné les sciences humaines en école d’architecture et dans différents instituts de formation privés.

    Eichenlaub_Europe Puissance.jpg

    " L’Europe peut-elle redevenir une puissance au XXIe siècle ? Oui, répond Olivier Eichenlaub. Mais elle doit pour cela être consciente des lignes de force qui structurent notre continent et définissent sa place dans le monde. C’est le rôle de la géographie et de la géopolitique que de les montrer. L’Europe, puissance terrestre ou puissance maritime ? Les deux, mais selon un subtil équilibre, lui-même produit de quelques millénaires d’histoire. Cet ouvrage convoque de nombreuses disciplines pour penser les conditions d’un renouveau géopolitique de l’Europe. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les Copains de la belle étoile...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un roman de Marc Augier intitulé Les Copains de la belle étoile. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

    Augier_Les Copains de la belle étoile.jpg

    " Allons au-devant de la vie ! Les jeunes de 1936 se passent le mot. Le Front Populaire, c’est le grand air, la liberté de découvrir les petites patries de France. D’auberges de jeunesse en camps de toile, une utopie prend la route : loisirs de conquête plutôt que loisirs de décadence ! Pacifisme entre copains de tous les pays !

    Pilote d’avion, motard, skieur et alpiniste, Marc Augier (1908-1990) a lui-même vécu l’aventure du Cercle Laïque des Auberges de Jeunesse.

    Les copains de la belle étoile se présente d’abord comme le roman d’une époque : grèves de 36, guerre d’Espagne, retour à la terre et à la grande santé naturelle. Cette fresque d’amitié est peinte avec les couleurs vives d’une triple sincérité historique, sociale et sentimentale. Prouesse d’écriture, car les trajectoires ajistes se laissent mal discipliner : les couples s’enlacent, les idéalistes filent d’un vol gracieux, les héros se brisent dans un fracas de météores. Le rêve éveillé de cette jeune humanité se déploiera de la Place de la Concorde de 1934 au soleil polynésien de 1941 : autant de chapitres, autant d’expériences et d’exigences de liberté.

    Ce récit est aussi un roman de formation, à l’instar des Souffrances du jeune Werther ou des Années d’apprentissage de Wilhelm Meister. Marc Augier évoque à travers ses personnages sa propre jeunesse passionnée, son refus des conventions bourgeoises et prend la douloureuse mesure de ses échecs. Les épreuves faucheront illusions et naïvetés… Qu’importe, puisque le regain est promis ! "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!