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Un parti de masse à droite...

Les éditions du CNRS viennent de publier sous la direction de Serge Berstein et de Jean-Paul Thomas un ouvrage collectif intitulé Le PSF - Un parti de masse à droite. Si l'on excepte la grosse biographie que Jacques Nobécourt avait consacré au fondateur et président du PSF, Le colonel de La Rocque ou les pièges du nationalisme chrétien (Fayard, 1996), il n'existait aucune monographie récente et conséquente consacrée à ce parti, dont la montée en puissance, bien réelle, a été brisée par la guerre.

 

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" Fondé par le colonel de La Rocque en 1936 après la dissolution des Croix de Feu, le PSF (Parti social français) a connu un succès foudroyant, avant que le déclenchement de la guerre en 1939 ne brise son élan, puis ne provoque sa disparition. Avec plus d'un million d'adhérents à son apogée, il fut la formation politique la plus nombreuse jamais réunie depuis la naissance des partis. Paresseusement assimilé au " fascisme " par ses détracteurs, le PSF s'inscrit en réalité dans une généalogie bien différente, qui relève de l'histoire de la droite française et de ses mutations du XIXe siècle à nos jours. Les auteurs réunis dans cet ouvrage décryptent les influences croisées qui ont façonné l'idéologie du PSF, et en particulier l'héritage du catholicisme social, cherchant sa réintégration dans la cité après l'expérience de la Première Guerre mondiale, combiné à une version du nationalisme en voie de modération après l'expérience unanimiste de l'Union sacrée. Ce sont bien ces deux courants qui irriguent l'expérience du PSF et font de celui-ci l'aboutissement de l'évolution qui conduit du bonapartisme à la république autoritaire par le fil directeur de la démocratie plébiscitaire. Une analyse rigoureuse et dépassionnée pour comprendre l'origine de la droite moderne. "

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