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Livres - Page 370

  • La République des bons sentiments...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai de Paul-François Paoli intitulé Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments. Journaliste et chroniqueur au Figaro, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012) ou Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    " Pourquoi la gauche a-t-elle perdu le soutien des classes populaires et celui des intellectuels ? Parce qu'elle a fait l'impasse sur ce qui constitue l'identité de la France, brutalisée par la mondialisation. La gauche ne s'est pas seulement ralliée au libéralisme, elle a adhéré à une vision post-nationale de la République qui trahit l'héritage de Clemenceau et De Gaulle. Face au défi que représente l'islam, elle a recours à un discours creux sur le «vivre ensemble» qui tente de camoufler l'ampleur de fractures ethniques et religieuses.
    Paul-François Paoli rappelle que la question de l'identité de la France, marquée par la tradition chrétienne et l'héritage gréco-romain, et celle de sa souveraineté sont liées. S'il existe un peuple français, celui-ci a des droits historiques sur la France, laquelle n'est pas qu'une idée mais une terre et un pays. C'est cette réalité que certaines élites occultent alors qu'elles reconnaissent ce principe pour d'autres pays, de la Russie à Israël.
    L'auteur exhorte à une décolonisation des esprits. Il nous rappelle l'avertissement de Jean-Paul II, en 1980, lors de sa venue à Paris : «Veillez par tous les moyens à votre disposition sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture !» "
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  • Les derniers jours de Drieu la rochelle...

    Les éditions Grasset viennent de publier un récit d'Aude Terray intitulé Les derniers jours de Drieu la Rochelle. Aude Terray est docteur en histoire contemporain.

     

     

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    " Entre ses deux tentatives de suicide et son suicide le 15 mars 1945, Pierre Drieu la Rochelle - l’écrivain fasciste, directeur de la NRF sous l’Occupation, ami d’Aragon et de Malraux - est en convalescence, protégé et caché par quelques proches, des résistants, sa première épouse juive, près de Paris et à Paris, afin de s’épargner  arrestation et jugement.
    Commence pour lui une étrange parenthèse de huit mois pendant lesquels cet homme complexe ne sait plus qui il est, ni où il en est.
    De cette période, Aude Terray a reconstitué le récit minutieux et fascinant, la vie quotidienne d’un écrivain sensible et monstrueux qui se trompa de combat. Historienne, elle recompose subtilement  son cheminement intellectuel, sa solitude, son désarroi.
    On suivra, ici, l’auteur de Gilles et de Rêveuse bourgeoisie tandis que, réfugié dans une forêt, il cueille des pommes, coupe du bois, pense à ses maîtresses enfuies ou mortes... Que reste-t-il des engagements des années 1930 ? Est-il pressé de rencontrer enfin le néant ? Que cherche-t-il à dire de lui-même à travers les figures de Judas et de Van Gogh auxquels il consacre ses pages ultimes ? Doit-il fuir à Sigmaringen avec Céline et Pétain? S’exiler en Suisse ou en Espagne ? Ou en finir dignement ? Personne, à ce jour, n’avait aussi bien éclairé la psychologie du dernier Drieu. "

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  • Eloge de la pensée de droite...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un essai de Marc Crapez intitulé Éloge de la pensée de droite. Chercheur en sciences politiques, Marc Crapez est notamment l'auteur de La gauche réactionnaire - Mythe de la plèbe et de la race dans le sillage des Lumières (Berg international, 1998) et de Défense du bon sens (Rocher, 2004).

     

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    " Sympathisants, électeurs ou citoyens de droite, amis, ne craignez pas la gauche, ses médias tendancieux, ses intellos méprisants et ses grands-prêtres menaçants.
    Non, la gauche n’est pas plus intelligente que la droite. Mais elle impose un climat sectaire où l’on ne peut plus rien dire. Pas même que l’on voudrait un « renouveau » de la « pensée française », un meilleur contrôle des « deniers publics » et une école qui veille à la « transmission du savoir »…
    Ce petit manuel de survie propose des munitions pour contrer la gauche. Pour recouvrer son droit de regard et sa fierté. Vous pourrez jouer au jeu des sept familles politiques, savoir pourquoi la droite est une coupable toute trouvée et avoir, sur le racisme anti-blancs, l’avis des internautes.
    L’escroquerie fondatrice de la gauche est qu’on ne peut pas à la fois augmenter les libertés publiques et réduire les inégalités sociales. On ne peut pas améliorer les conditions de vie du plus grand nombre si l’on cultive un clientélisme en faveur des fonctionnaires et des associations subventionnées. "

     

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  • Voyage dans la France d'en bas...

    Les éditions du Seuil viennent de rééditer dans leur collection de poche Point un essai d'Aymeric Patricot intitulé Les petits Blancs - Un voyage dans la France d'en bas. Agrégé de lettres et professeur en banlieue parisienne, Aymeric Patricot a notamment publié Autoportrait du professeur en territoire difficile (Gallimard, 2011).

    Métapo infos avait reproduit un entretien que l'auteur avait donné au Figaro à l'occasion de la sortie de son livre en 2013 : Le malaise de la France des « petits Blancs ».

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    " Moi, je peux toujours crever dans mon quartier pauvre. Et plus ça va aller, plus mon quartier va s'appauvrir parce que les bourgeois blancs vont partir et les bourgeois noirs et arabes aussi et il ne restera que les déchets de la France, avec moi dedans. " Comment vivent les petits Blancs des quartiers pauvres de la République ? Les Américains utilisent, pour désigner ces oubliés du progrès social, méprisés d'être plus pauvres encore que les Noirs ou les Latinos, l'expression white trash. Se vit-on, dans la France métissée d'aujourd'hui, comme un " déchet blanc " ? Une conscience raciale est-elle en train de se substituer à la conscience de classe ? Un communautarisme blanc est-il en voie de se forger ? Loin des préjugés, ou de la frayeur, qui empêchent de s'intéresser à ces hommes et ces femmes, Aymeric Patricot est allé à leur rencontre. Récits, analyses, portraits, conversations libres, approfondies, sans tabous : il trace le tableau précis et vivant d'une réalité plus diverse que l'idée qu'on en a, une réalité certes brutale, parfois cynique, souvent désespérée, mais qu'éclairent la générosité et la lucidité de certains de ses interlocuteurs. Le racisme, la violence, la haine de soi et du monde sont une tentation permanente quand, pauvre et sans horizon, on se sent relégué. Beaucoup s'y abandonnent, d'autres non. Tous offrent, sous le regard acéré d'Aymeric Patricot, un visage inattendu de notre société, qu'il est urgent de regarder en face.

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  • La question de la souveraineté...

    Les éditions Michalon viennent de publier un essai de Jacques Sapir intitulé Souveraineté - Démocratie - Laïcité. Économiste hétérodoxe et figure de la gauche souverainiste, Jacques  Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006) ou La démondialisation (Seuil, 2011).

     

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    " La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété, nous vivons un moment souverainiste. Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un ordre politique. Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro, la souveraineté est la question d'aujourd'hui. Si la notion de souveraineté a pris une place centrale dans le débat, c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de manière collective. Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique et politique de cette notion. Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société glisse vers l'anomie et la guerre de ''tous contre tous''. "

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  • Le combat d'un général blanc...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Nicolas Ross intitulé Koutiepov - Le combat d'un général blanc : de la Russie à l'exil. Spécialiste de l'histoire russe, Nicolas Ross est ntament l'auteur de La Crimée blanche du général Wrangel (Editions des Syrtes, 2014).

     

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    " L'un des agents soviétiques qui avaient participé à l'enlèvement du général Koutiepov en janvier 1930 lui a rendu un bel hommage en affirmant qu'il était " le principal générateur d'idées et le chef incontesté des officiers de l'émigration, surtout des plus jeunes. C'était une idole pour la jeune génération des officiers blancs ". Et, de fait, dans la mémoire de l'émigration russe blanche, le général Koutiepov (1882- 1930) occupe une place bien à lui, à la fois unique et presque banale. Sa personnalité semble largement se retrouver dans le type caractéristique de l'officier russe : amoureux d'une patrie idéale, proche de son peuple et de ses hommes et prêt à servir son pays avec simplicité et abnégation. La grande littérature russe, depuis Pouchkine, fourmille de personnages qui rappellent Koutiepov. Plus qu'un père ou un guide, comme le général Wrangel, il fut pour beaucoup de combattants blancs un frère aîné, auquel l'expérience avait apporté le discernement des choix de vie et qui entraînait tout naturellement à sa suite une jeunesse appelée par son sentiment du devoir à la lutte contre les bolcheviques. Pendant la guerre civile, il y en eut d'autres comme lui. Mais en émigration il fut le seul. Simplicité, rigueur morale, courage, intelligence immédiate des situations et des faits concrets, autorité naturelle, constance, honnêteté scrupuleuse, amour viscéral du peuple russe, fidélité aux valeurs éternelles de la Russie - ce sont là les principales qualités que reconnaissaient à Koutiepov ses partisans et ses admirateurs. Dureté, cruauté, intelligence terre à terre, naïveté, incompétence politique, goût exagéré de l'uniforme et des parades - tels sont, parmi d'autres, les défauts que soulignaient ses adversaires. Ces défauts, remarquons-le, sont largement compatibles avec les qualités que lui attribuaient ses amis. "

     

     

     

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