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Livres - Page 372

  • Le chaudron d'abondance...

    Les éditions Terre de promesse viennent de publier un essai de Valéry Raydon intitulé Le chaudron du Dagda et préfacé par Claude Sterckx, spécialiste de la civilisation celte. Docteur en histoire ancienne et chercheur indépendant, Valéry Raydon a notamment publié Apologie du dieu Kronos (Le Labyrinthe, 2007) et Héritages indo-européens dans la Rome antique (Terre de promesse, 2014).

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    " Le chaudron d'abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques le mentionnant, ont fait qu'aucune étude d'envergure n'avait été consacrée jusqu'ici à cet attribut divin et à la signification qu'il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne. Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l'aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l'origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l'intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d'éléments symboliques codifiant le motif mythologique de cet attribut divin. L'authenticité et l'ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l'organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l'idéologie trifonctionnelle indo-européenne. L'auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l'Irlande alto-médiévale, celle du "chaudron de répartition" propre à l'aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l'épopée, dans l'hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s'y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l'approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l'origine de son pouvoir génésique extraordinaire."

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  • Le mythe de l'homme derrière la technique...

    Les éditions Allia viennent de publier un court essai de José Ortega y Gasset intitulé Le mythe de l'homme derrière la technique. Philosophe espagnol, mort en 1955, José Ortega y Gasset est  l'auteur de l'essai intitulé La révolte des masses.

     

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    " La technique représente l'ensemble des moyens par lesquels l'homme modifie le monde naturel. À ce titre, elle constitue aux yeux d'Ortega y Gasset un palliatif pour l'humanité malade de son imagination. Pour le philosophe, nous sommes ces "enfants de l'imaginaire", faculté chez nous si puissante qu'elle fait déborder nos désirs bien au-delà de notre capacité à les satisfaire. Aussi la technique fait-elle fonction de "gigantesque appareil orthopédique". L'homme s'exclut de la nature en cherchant à la transformer par la technique. Il se trouve perpétuellement en quête d'un monde nouveau et capable de combler ses désirs. En cherchant à apprivoiser son imagination, à lui donner une réalité, il se confronte inévitablement à l'insatisfaction. Ne serait-ce que par son environnement bâti, qui n'est que la béquille de son désir d'un monde autre.
    Ortega y Gasset renverse le paradigme du progrès, démontrant que le développement des civilisations humaines n'est que le symptôme de leur agonie."

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  • Faut-il se libérer du libéralisme ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier une enquête de Falk van Gaver et Christophe Geffroy intitulée Faut-il se libérer du libéralisme ?. Falk van Gaver est essayiste et journaliste et Christophe Geffroy est fondateur et directeur de la revue La Nef.

     

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    " Le libéralisme est paré par les uns de toutes les vertus, par les autres de tous les vices. Y a-t-il un ou des libéralismes ? Les différents libéralismes partagent-ils un fond commun ? Y aurait-il un « bon » et un « mauvais » libéralisme, un « bon » libéralisme (économique, politique, social...) d’un « mauvais » libéralisme (moral, éthique, « sociétal »...) ? Peut-on séparer le libéralisme en économie du libéralisme dans les mœurs ? Un libéralisme de droite, conservateur, d’un libéralisme de gauche, révolutionnaire ? N’y a-t-il pas au fond, malgré les différences, une profonde unité de l’anthropologie libérale ? À cela s’ajoute une autre question de plus en plus souvent posée : la crise financière
    de 2008 a révélé la fragilité du système libéral et fait prendre conscience des dégâts qu’il peut causer, dès lors le libéralisme est-il vraiment pertinent, pire n’est-il pas largement responsable de nos maux ? Autrement dit, faut-il se libérer du libéralisme ?

    Pour répondre à cette question, Falk van Gaver, l’essayiste, et Christophe Geffroy, directeur de La Nef, ont interrogé une bonne vingtaine de personnalités, intellectuels, universitaires, économistes, philosophes, juristes, journalistes, responsables politiques : Pierre Manent, Jacques Sapir, Chantal Delsol, Jean-Claude Guillebaud, Alain de Benoist, François Huguenin, Pascal Salin, Jean-Paul Brighelli, Charles Beigbeder, Patrice de Plunkett, etc. "

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  • Le stratège de l'empire...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Justin Vaïsse intitulé Zbigniew Brzezinski - Stratège de l'empire. Conseiller de plusieurs président américain, Zbigniew Brzezinski est l'auteur d'un ouvrage essentiel, paru en 1997, Le grand échiquier, dans lequel il expose la stratégie que doivent suivre les Etats-Unis pour maintenir leur hégémonie sur le reste du monde. Expert pendant 6 ans d'un des principaux think tanks américain, la Brooking Institution, l'auteur de cet essai cache difficilement son admiration pour le personnage et sa vison stratégique. On notera d'ailleurs avec une certaine inquiétude, compte tenu de son parcours, que l'auteur dirige désormais le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères français...

     

     

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    " Comment un jeune immigré, polonais et catholique, devient-il le stratège de la plus grande puissance du monde ? Que nous révèle son parcours des évolutions de la géopolitique des États-Unis ?

    Arrivé en 1938 par paquebot à New York alors qu’il a tout juste 10 ans, admis à Harvard en 1950, Zbigniew Brzezinski s’est rapidement fait connaître comme l’un des experts les plus influents des relations internationales et l’un des meilleurs soviétologues de son temps. Avec Henry Kissinger, il incarne cette génération d’intellectuels issus de l’« université de guerre froide » qui s’est imposée en politique étrangère contre l’establishment et la vieille élite WASP. Sa carrière fulgurante le propulsera à la Maison Blanche comme conseiller à la Sécurité nationale du président Jimmy Carter, autre outsider de la politique. Dès lors, il ne cessera plus d’être consulté par les présidents américains jusqu’à Barack Obama, et son autorité dans le débat international se fera sentir sur tous les dossiers importants de notre temps, de la guerre d’Afghanistan à la chute du mur de Berlin, de l’intervention en Irak à la montée en puissance de la Chine.

    Un document exceptionnel sur la politique étrangère américaine et sur l’une de ses personnalités les plus marquantes. "

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  • Trente ans d'art contemporain...

    Les éditions Pocket viennent de publier Comédie de la critique - Trente ans d'art contemporain, un recueil de trois essais que Jean-François Domecq a consacré à la critique de l'art contemporain. Romancier et essayiste, Jean-François Domecq avait contribué au numéro de la revue Krisis Art/Non-art ? (n° 19, novembre 1996), dont la publication avait provoqué une violente polémique dans le petit monde de la bien-pensance parisienne...

     

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    " Ce que l’on a nommé « l’art contemporain » et qui a donné lieu à la dernière « Querelle idéologique du XXe siècle », aura duré trente ans.

    Aujourd’hui, tout le monde s’aperçoit qu’il y avait matière à tri sévère, tant la spéculation financière et la spéculation intellectuelle ont embrayé sur des œuvres qui ont tout du spectacle publicitaire. Autour de ces totems ou hochets, le marché mondial a pris une ampleur telle qu’elle peut bien tout noyer.

    Le lecteur trouvera donc dans ce volume des clés pour comprendre ce qui s’est passé, ce qui fut dit, comment on a produit et promu pareilles démarches artistiques. C’est expliqué et raconté face aux œuvres, mais aussi en campant les attitudes et les modes qui les ont entourées. Les arguments et contre-arguments discutés constituent un vaste test idéologique d’ensemble qui, au total, révèle l’époque telle qu’elle s’est projetée sur ce qu’on nommera historiquement « l’Art du Contemporain »."

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  • Malraux et Drieu la Rochelle, amis et adversaires...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Jean-Louis Saint-Ygnan intitulé Malraux & Drieu la Rochelle - Amis et adversaires. Professeur de lettres, Jean-Louis Saint-Ygnan a déj à publié plusieurs essais, dont Drieu la Rochelle ou l'obsession de la décadence (Nouvelles éditions latines, 1984) et La vision politique d'Albert Camus (Ovadia, 2013).

     

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    " L’amitié qui lia André Malraux à Pierre Drieu la Rochelle demeure incompréhensible si l’on s’en tient à leurs destinées radicalement différentes.

    Malraux, aventurier exotique, compagnon de route des communistes, tribun patenté de l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires, antifasciste convaincu, compagnon de lutte des Républicains espagnols, « colonel Berger » de la Résistance, ministre de l’Information à la Libération, finira sous les lambris des palais de la nation dans les habits de ministre gaulliste de la Culture avant de rejoindre les grands hommes que la République entend honorer au Panthéon.

    Drieu la Rochelle, fasciste déclaré dès 1934, orateur du Parti Populaire Français de Jacques Doriot, directeur de la NRF « occupée », ami de l’ambassadeur allemand à Paris Otto Abetz, figure emblématique de la politique de Collaboration, se suicide en 1945. Il connaît aujourd’hui encore, malgré la consécration littéraire que lui vaut son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade, le discrédit qui s’attache aux écrivains qui ont fait le mauvais choix politique ou qui n'ont pu ou pas voulu, comme tant d'autres, et selon le mot de Camus, « mettre à temps leur fauteuil dans le sens de l’histoire ».

    Au-delà de la confrontation des deux personnalités d'exception, ce face-à-face nous restitue le climat de l’entre-deux-guerres, le bouillonnement culturel qui masquait le travail des forces historiques en gestation aboutissant à la conflagration de la seconde guerre mondiale. "

     

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