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Livres - Page 364

  • La part de l'ange...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine un nouveau volume du journal de Jean Clair, intitulé La part de l'ange, qui recouvre les années 2012-2015. Conservateur des musées de France, Jean Clair est l'auteur d'essais sur l'art, comme Considérations sur l’État des Beaux-Arts (Folio, 2015) ou Hubris (Gallimard, 2012) mais est également un critique lucide et parfois féroce de notre société, comme dans son Journal atrabilaire (Folio, 2008) ou dans L'hiver de la culture (Flammarion, 2011).

     

     

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    " La part de l'ange est la part du fût occupée par l’«esprit» volatil d’une distillation. C’était aussi la part de l'oreiller laissée vide pour l’ange qui veille sur le sommeil de l’enfant. C’était, dans les sociétés anciennes, l’offrande aux dieux, les prémices d’une récolte, pour assurer les moissons futures.
    Une société moderne exclut le don à des puissances invisibles, génies ou divinités. Le prix y remplace la valeur, y compris pour ce qui est sans prix. Mais c’est se condamner à la stérilité et au désespoir.
    Historien de l’art, auteur d'expositions mémorables comme «Mélancolie», l’auteur de ce Journal a été l’observateur du changement : le Musée imaginaire est devenu une salle de ventes. Il s’en explique, parmi d’autres souvenirs, dans un entretien avec Malraux demeuré inédit.
    Comment un enfant grandi dans le silence du pays mayennais a-t-il pu finir ses jours sous la Coupole où l’on discute chaque semaine des mots du Dictionnaire? À l’origine de cette trajectoire, qui le laisse aujourd’hui désemparé, une double expérience : la psychanalyse, dont il est très jeune un patient, gardant le silence dont il connaît le prix, puis la découverte de la peinture qui, mieux que la littérature, garde elle aussi le silence.
    Pour la première fois, Jean Clair donne comme sous-titre à son texte Journal 2012-2015, comme s’il reconnaissait que ses écrits littéraires parus chez Gallimard, depuis le Court traité des sensations en 2002, jusqu’au Dialogue avec les morts en 2011 et aux Derniers jours en 2013, étaient les pans d’une même œuvre, fascinante à plus d’un titre, qui le met au niveau des grands diaristes, et dont La part de l’ange est le nouveau volume. "

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  • La Russie de Poutine...

    Les éditions Bernard Giovanangeli viennent de publier un essai d'Ivan Blot intitulé La Russie de Poutine. Ancien député européen, président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013), Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014) ou encore L'Homme défiguré (Apopsix, 2014).

     

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    " Les Russes sont un peuple de résistants. Après l'éclatement de l'URSS et les catastrophiques années qui ont suivi, la Russie s'est relevée et est redevenue aujourd'hui une puissance qui compte.

    Ce redressement est incarné par Vladimir Poutine. À rebours des Européens, le président russe a restauré la fonction de souveraineté et la fonction militaire, au détriment des oligarques de la finance. Il a renoué avec la tradition et n'a pas sacrifié l'identité et la civilisation de son pays.

    C'est des Russes eux-mêmes et des ressources de leur État qu'est venu le salut. Ce livre, qui mêle des considérations politiques et philosophiques, présente différents aspects de cette Russie nouvelle et analyse son rôle géopolitique dans un monde marqué par l'affaiblissement de l'hégémonie des États-Unis et la vassalisation de L'Europe.

    Celle-ci, pour sauver son indépendance et son identité, sera-t-elle capable d'un rapprochement avec la Russie ? "

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  • Le déluge...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai d'Adam Tooze intitulé Le déluge 1916-1931 - Un nouvel ordre mondial. Docteur en histoire de l'économie, Adam Tooze, après avoir été professeur à Cambridge, enseigne l'histoire moderne allemande à l'université de Yale. Son livre précédent Le salaire de la destruction - Formation et ruine de l'économie nazie , qui était particulièrement passionnant et iconoclaste, a été publié chez le même éditeur.

     

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    "1916. Prises dans le maelström de la Grande Guerre, avec des millions de morts et aucune résolution du conflit en perspective, les sociétés chancellent sur toute la surface du globe. Le coeur du système financier se voit transféré de Londres à New York. Les besoins en hommes et en matériel ne cessent d’augmenter et gangrènent les nations bien au-delà du front. L’effort de guerre sape toute entreprise économique et politique, induisant des changements sans précédent dans l’ordre social et industriel.
    Un siècle après le début des hostilités, Adam Tooze revisite ce cataclysme historique et interroge un impressionnant ensemble de sources sur la guerre, la paix et les conséquences du conflit. De l’entrée en guerre des États-Unis en 1917 à la Grande Dépression, Tooze brosse le portrait d’un nouvel ordre mondial façonné par le pouvoir économique et militaire américain. L’analyse de la réaction des nations – y compris le tournant fasciste – face à l’omnipotence américaine fait du Déluge un ouvrage saisissant, d’une grande originalité, qui changera profondément notre vision de l’héritage de la Première Guerre mondiale. "

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  • Le chaudron d'abondance...

    Les éditions Terre de promesse viennent de publier un essai de Valéry Raydon intitulé Le chaudron du Dagda et préfacé par Claude Sterckx, spécialiste de la civilisation celte. Docteur en histoire ancienne et chercheur indépendant, Valéry Raydon a notamment publié Apologie du dieu Kronos (Le Labyrinthe, 2007) et Héritages indo-européens dans la Rome antique (Terre de promesse, 2014).

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    " Le chaudron d'abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques le mentionnant, ont fait qu'aucune étude d'envergure n'avait été consacrée jusqu'ici à cet attribut divin et à la signification qu'il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne. Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l'aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l'origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l'intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d'éléments symboliques codifiant le motif mythologique de cet attribut divin. L'authenticité et l'ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l'organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l'idéologie trifonctionnelle indo-européenne. L'auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l'Irlande alto-médiévale, celle du "chaudron de répartition" propre à l'aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l'épopée, dans l'hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s'y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l'approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l'origine de son pouvoir génésique extraordinaire."

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  • Le mythe de l'homme derrière la technique...

    Les éditions Allia viennent de publier un court essai de José Ortega y Gasset intitulé Le mythe de l'homme derrière la technique. Philosophe espagnol, mort en 1955, José Ortega y Gasset est  l'auteur de l'essai intitulé La révolte des masses.

     

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    " La technique représente l'ensemble des moyens par lesquels l'homme modifie le monde naturel. À ce titre, elle constitue aux yeux d'Ortega y Gasset un palliatif pour l'humanité malade de son imagination. Pour le philosophe, nous sommes ces "enfants de l'imaginaire", faculté chez nous si puissante qu'elle fait déborder nos désirs bien au-delà de notre capacité à les satisfaire. Aussi la technique fait-elle fonction de "gigantesque appareil orthopédique". L'homme s'exclut de la nature en cherchant à la transformer par la technique. Il se trouve perpétuellement en quête d'un monde nouveau et capable de combler ses désirs. En cherchant à apprivoiser son imagination, à lui donner une réalité, il se confronte inévitablement à l'insatisfaction. Ne serait-ce que par son environnement bâti, qui n'est que la béquille de son désir d'un monde autre.
    Ortega y Gasset renverse le paradigme du progrès, démontrant que le développement des civilisations humaines n'est que le symptôme de leur agonie."

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  • Faut-il se libérer du libéralisme ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier une enquête de Falk van Gaver et Christophe Geffroy intitulée Faut-il se libérer du libéralisme ?. Falk van Gaver est essayiste et journaliste et Christophe Geffroy est fondateur et directeur de la revue La Nef.

     

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    " Le libéralisme est paré par les uns de toutes les vertus, par les autres de tous les vices. Y a-t-il un ou des libéralismes ? Les différents libéralismes partagent-ils un fond commun ? Y aurait-il un « bon » et un « mauvais » libéralisme, un « bon » libéralisme (économique, politique, social...) d’un « mauvais » libéralisme (moral, éthique, « sociétal »...) ? Peut-on séparer le libéralisme en économie du libéralisme dans les mœurs ? Un libéralisme de droite, conservateur, d’un libéralisme de gauche, révolutionnaire ? N’y a-t-il pas au fond, malgré les différences, une profonde unité de l’anthropologie libérale ? À cela s’ajoute une autre question de plus en plus souvent posée : la crise financière
    de 2008 a révélé la fragilité du système libéral et fait prendre conscience des dégâts qu’il peut causer, dès lors le libéralisme est-il vraiment pertinent, pire n’est-il pas largement responsable de nos maux ? Autrement dit, faut-il se libérer du libéralisme ?

    Pour répondre à cette question, Falk van Gaver, l’essayiste, et Christophe Geffroy, directeur de La Nef, ont interrogé une bonne vingtaine de personnalités, intellectuels, universitaires, économistes, philosophes, juristes, journalistes, responsables politiques : Pierre Manent, Jacques Sapir, Chantal Delsol, Jean-Claude Guillebaud, Alain de Benoist, François Huguenin, Pascal Salin, Jean-Paul Brighelli, Charles Beigbeder, Patrice de Plunkett, etc. "

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