Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 364

  • Un parti de masse à droite...

    Les éditions du CNRS viennent de publier sous la direction de Serge Berstein et de Jean-Paul Thomas un ouvrage collectif intitulé Le PSF - Un parti de masse à droite. Si l'on excepte la grosse biographie que Jacques Nobécourt avait consacré au fondateur et président du PSF, Le colonel de La Rocque ou les pièges du nationalisme chrétien (Fayard, 1996), il n'existait aucune monographie récente et conséquente consacrée à ce parti, dont la montée en puissance, bien réelle, a été brisée par la guerre.

     

    PSF.jpg

    " Fondé par le colonel de La Rocque en 1936 après la dissolution des Croix de Feu, le PSF (Parti social français) a connu un succès foudroyant, avant que le déclenchement de la guerre en 1939 ne brise son élan, puis ne provoque sa disparition. Avec plus d'un million d'adhérents à son apogée, il fut la formation politique la plus nombreuse jamais réunie depuis la naissance des partis. Paresseusement assimilé au " fascisme " par ses détracteurs, le PSF s'inscrit en réalité dans une généalogie bien différente, qui relève de l'histoire de la droite française et de ses mutations du XIXe siècle à nos jours. Les auteurs réunis dans cet ouvrage décryptent les influences croisées qui ont façonné l'idéologie du PSF, et en particulier l'héritage du catholicisme social, cherchant sa réintégration dans la cité après l'expérience de la Première Guerre mondiale, combiné à une version du nationalisme en voie de modération après l'expérience unanimiste de l'Union sacrée. Ce sont bien ces deux courants qui irriguent l'expérience du PSF et font de celui-ci l'aboutissement de l'évolution qui conduit du bonapartisme à la république autoritaire par le fil directeur de la démocratie plébiscitaire. Une analyse rigoureuse et dépassionnée pour comprendre l'origine de la droite moderne. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Commentaires sur l’extrême radicalité des temps derniers...

    Les éditions du Retour aux Sources viennent de publier un essai de Francis Cousin intitulé Commentaires sur l'extrême radicalité des temps derniers - Critique de la dictature démocratique du spectacle de la marchandise terminale. Docteur en philosophie et penseur radical, Francis Cousin est l'auteur de Critique de la société de l'indistinction (Editions Révolution sociale, 2007) et de L'être contre l'avoir (Le retour aux Sources, 2012).

     

    Commentaires_Cousin.jpg

    " Voilà plus de trente ans que Francis Cousin s'est attaché à produire une critique radicale du spectacle mondialiste de la marchandise autocratique, de sa décadence universelle, de ses manœuvres monétaires intensives et de ses grandes manipulations terroristes étatiques. Ainsi, il en dé-voile ici la généalogie, le développement et la fin en identifiant la dialectique historique des longues durées par laquelle a pu finir par se réaliser l’économie politique de la tyrannie démocratique du mouvement de l’argent. Il est, entre autres ouvrages, l’auteur de L’Être contre l’Avoir

    En prolongement de la pensée critique des présocratiques, de Hegel et de Marx et en relation avec les luttes pratiques du mouvement communier multiséculaire, il dé-crypte le devenir du temps long dans une série de Commentaires où la pensée radicale permet à la fois de démontrer et dé-monter le mensonge quotidien qui, dans chaque fait, laisse apparaître les déterminations et les forces productives de la vie fausse…

    En s’appuyant sur la tradition primordiale de la communauté de l’Être telle qu’elle exprime la vie générique du cosmos non divisé par le travail aliénatoire des échanges, Francis Cousin nous invite à nous émanciper de la liberté despotique de la vérité inversée. Oui, ce sont bien les puissances ténébreuses de l’accumulation capitaliste qui sont partout à l’œuvre et ce sont elles que l’humanité tout entière doit affronter en s’appuyant sur une conscience d’insoumission enfin retrouvée pour que la négation spectaculaire de l’épanouissement humain soit niée à son tour. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les Stratagèmes...

    Les éditions Economica viennent de rééditer, sous la direction de Pierre Laederich,  Les Stratagèmes, de Frontin, texte classique de l'art militaire romain du Haut-Empire. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris et docteur ès lettres classiques, Pierre Laederich a contribué à divers ouvrages consacrés aux guerres antiques et modernes, introduit la deuxième édition française de La grande stratégie de l'empire romain d'E. Luttwak et traduit, du même auteur, La grande stratégie de l'empire byzantin. Il propose ici la première traduction française des Stratagèmes depuis le XIXe siècle.

     

    Stratagèmes.jpg

    " Sextus Julius Frontinus exerça de hautes responsabilités civiles et militaires au Ier siècle de notre ère. En Grande-Bretagne, il soumit les irréductibles Gallois grâce à une habile stratégie associant contre-guérilla et mesures de consolidation. Il écrivit ensuite un Art de la Guerre estimé – Végèce s'en inspira –, perdu, qu'il compléta des Stratagèmes après une campagne en Germanie. Fait exceptionnel, il traversa les tribulations de son siècle en connaissant, sous neuf princes, une progression continue de sa carrière. Curateur des eaux de Rome et auteur d'un Traité des aqueducs, trois fois consul dont deux fois aux côtés de Trajan, il était et reste considéré comme l'une des figures les plus éminentes de son époque.

    Synthèse sans équivalent de l'art militaire gréco-romain, les Stratagèmes sont consacrés aux ruses de guerre et divers procédés obliques permettant de vaincre dans l'économie des forces – à l'instar du Traité de Sun Zi dont les enseignements sont très proches. Machiavel s'en inspira étroitement pour son Art de la Guerre. Avec De la guerre, de Clausewitz, ce sont les quatre livres clés de la science stratégique.

    Paradoxalement, ce dernier paraît moins d'actualité que Frontin, Sun Zi ou Machiavel en ce XXIe siècle si troublé. Face à la multiplicité des conflits dispersés, doublés de contre-attaques indirectes au moyen, notamment, d'actes de terrorisme à l'échelle planétaire, les enseignements de Frontin reviennent au premier plan : plus que jamais, les stratégies exigent de concilier l'impératif de la sécurité et l'économie des forces dans un contexte de contraintes budgétaires, l'adaptation la plus fine au terrain, à l'adversaire et aux circonstances. Et pour ce faire, il faut souvent délaisser maints principes des théories stratégiques. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le temps du phénix...

    Les éditions Cité Liberté viennent de publier Le temps du phénix, un roman de politique-fiction de Bruno Mégret. Numéro 2 et organisateur du Front national dans les années 90, puis fondateur du Mouvement national républicain, Bruno Mégret, retiré de la politique depuis 2008, nous livre avec ce roman le scénario d'un redressement de la France sur la base d'un programme d'orientation nationale-libérale et favorable à l'Europe des nations. L'ouvrage, en se décalant subtilement par rapport à la situation politique réelle et à ses acteurs - pas de Front national mais une Alliance nationale, pas de Républicains mais une Union populaire, etc... - permet aux lecteurs de s'intéresser plus aux enjeux et aux choix politiques qu'aux questions de personnes, même si certains ne manqueront pas de trouver des clefs pour tel ou tel personnage... Au total, le livre, bien enlevé, donne à réfléchir, et mérite donc le détour !

     

    Temps du phénix.jpg

    " Le temps du phénix est un récit d'anticipation qui relate le quinquennat d'un président imaginaire élu en 2017.
    En rupture avec le politiquement correct et la classe politique actuelle, il lui faut surmonter de multiples difficultés pour mener à bien son projet.
    Porté par une vision géopolitique, animé par un projet européen novateur, défendant l’identité, la prospérité et la puissance de la France, le chef de l’État imaginé par Bruno Mégret ouvre une voie nouvelle qui rompt avec les errements de la vie publique d’aujourd’hui.
    Au cœur de l'actualité, ce livre apporte un éclairage original sur les débats qui agitent la scène médiatique. À un moment où la mode est au déclinisme, le Temps du phénix propose une vision optimiste et volontariste de l'avenir de la France. Il montre comment un autre projet et une autre méthode de gouvernement pourraient, malgré les obstacles, redonner un destin à notre nation.
    Loin des ouvrages politiques militants, le Temps du phénix s’apparente à un roman. Le récit y est nourri par de nombreux rebondissements, le flux d’événements tour à tour heureux ou décevants et le sort parfois tragique des personnages. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi perd-on la guerre ?...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Gérard Chaliand intitulé Pourquoi perd-on la guerre - Le nouvel art occidental. Homme de terrain, spécialiste des luttes de libération nationale et des mouvements de guérilla, Gérard Chaliand s'est toujours intéressé à la stratégie, et on lui doit, outre de nombreux essais, une remarquable Anthologie mondiale de la stratégie, régulièrement rééditée dans la collection Bouquins. Il a raconté son parcours dans La pointe du couteau (Robert Laffont, 2011).

     

    djihadisme,guérilla,guerre asymétrique,guerre psychologique,géopolitique,guerre,islamisme,lutte contre le terrorisme international,moyen-orient,occident,stratégie,stratégies défensives,terrorisme

    " Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.

    Conjuguant l’histoire, la géopolitique et l’observation du terrain, Gérard Chaliand rappelle quels étaient les ingrédients de la victoire – et donc les raisons actuelles de l’échec, notamment au Moyen-Orient.

    Voulons-nous vraiment gagner ces guerres ? À quel prix ?"

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Maurice Barrès et le nationalisme français...

    Les éditions Fayard rééditent dans leur collection de poche Pluriel Maurice Barrès et le nationalisme français, premier des essais de l'historien israélien Zeev Sternhell qui vient illustrer sa théorie, vivement contestée, de la matrice française du fascisme. Dans la continuité de cet ouvrage, on pourra également lire avec intérêt du même auteur La droite révolutionnaire 1885-1914 - Les origines françaises du fascisme et Ni droite ni gauche - L'idéologie fasciste en France, plusieurs fois réédités.

     

    "Le premier livre de Zeev Sternhell est devenu dès sa parution un ouvrage de référence. Maurice Barrès et le nationalisme français constitue à la fois une étude du cheminement intellectuel d'une des figures majeures de la vie culturelle et politique du tournant du siècle, et une réflexion sur les années formatrices de la France contemporaine.Cet ouvrage campe Barrès dans son contexte intellectuel et politique.
    Figure éminemment moderne, admirablement adaptée à la politique des masses, il fut l'un des premiers intellectuels et hommes politiques français à avoir compris la puissance mobilisatrice d'un « socialisme nationaliste », concept qu'il lance en 1898. Il est aussi l'un des pionniers de l'antisémitisme politique, dont il a fait une arme de combat d'une extraordinaire efficacité. L'œuvre de Barrès est d'autant plus significative qu'elle représente à la fois les forces profondes qui façonnent l'évolution intellectuelle de la France et celles qui travaillent l'ensemble de l'Europe."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!