Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 363

  • Le socialisme fasciste de Pierre Drieu la Rochelle...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer Socialisme fasciste, un essai de Pierre Drieu la Rochelle, publié initialement en 1934 et qui était devenu très difficile à trouver. On notera que l’œuvre de Drieu la Rochelle suscite depuis quelques années un regain d'intérêt, qui s'est traduit par la publication d'un volume de romans et de récits dans la Pléiade, mais aussi par de nombreuses rééditions comme celles des Textes politiques (Krisis, 2009), des Chroniques des années 30 (Editions de Paris, 2016) et du  Jeune Européen (Bartillat, 2016), ou encore par la publication d'un nombre conséquent d'essais tels que Les frères séparés (Petite Vermillon, 2011) de Maurizio Serra, Pierre Drieu la Rochelle (Perrin, 2011) de Jacques Cantier, Drieu la Rochelle face à son oeuvre (Infolio, 2015) de Frédéric Saenen, Malraux et Drieu la Rochelle (Ovadia, 2016) de Jean-Louis Saint-Ygnan ou Les derniers jours de Drieu la Rochelle (Grasset, 2016) d'Aude Terray...

     

    Socialisme fasciste.jpg

    " Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme.

    « Dès 1918, j’ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m’étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l’argent, mais sur le mérite. » telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n’avait jamais été réédité. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le retour de Pan ?...

    Les éditions Arché ont récemment publié un essai de Stéphane François intitulé Le retour de Pan - Panthéisme, néo-paganisme et antichristianisme dans l'écologie radicale. Docteur en sciences politiques et historien des idées, Stéphane François est maître de conférences à l’université de Valenciennes et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme  L'Écologie politique - Une vision du monde réactionnaire ? (Cerf, 2012), Au delà des vents du nord : L'extrême droite, le pôle nord et les indo-européens (PUL, 2014) et Les mystères du nazisme - Aux sources d'un fantasme contemporain (PUF, 2015).

     

    Retour de Pan.jpg

    " Dans cet ouvrage, l’auteur montre que l’écologie radicale, prise dans sa globalité, est profondément antichrétienne, le christianisme étant à l’origine, selon les partisans de cette écologie, de la rupture du lien entre humanité et nature.

    A contrario, elle est empreinte de sympathie, voire plus, pour Ie paganisme, cette spiritualité respectant, selon les mêmes, ce lien.

    De cet intérêt pour le paganisme découle une conception cohérente du monde, de nature romantique, rejetant l’Occident et les valeurs libérales (comprises dans leur acception politique et philosophique). Au terme de son analyse l’auteur montre, malgré Ie procès à charge organisé par les écologistes radicaux, que le christianisme, dans ses variantes catholiques, protestantes et orthodoxes, a réfléchi à une écologie conciliant foi et respect de la nature. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Fort à faire...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un récit de Bruno Favrit intitulé Fort à faire. Amateur de sommets, et pratiquant donc la course en montagne et la lecture de Nietzsche, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), de deux romans, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015) et de divers essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011). Il a également publié Midi à la source (Auda Isarn, 2013), le journal qu'il a tenu entre 1990 et 2011, ainsi qu'un recueil d'aphorismes,Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013).

     

    Fort à faire_Favrit.jpg

    " Il y aura eu fort à faire durant ces quatre saisons placées sous le signe du vin, de la volupté et de l'air pur, l'âme et l'esprit en permanence habités par le désir d'échapper aux pesanteurs et aux mots d'ordre. Ainsi, les contingences, la volonté, les dissonances vous happent, se télescopent, vous animent. Et alors, il n'y a plus qu'à suivre le chemin que la vie vous réserve et goûter aux plaisirs et aux enchantements dont elle a résolu de ne pas vous priver.
    Roman ou récit ? Fort à faire est le laboratoire d'un panthéisme assumé.

    Bruno Favrit vit dans le sud de la France, entre Vaucluse et Vivarais. Il a consacré des essais au paganisme et à l'héritage gréco-romain, ainsi qu'une biographie à Frédéric Nietzsche. Aux éditions Auda Isarn, il a publié cinq ouvrages (nouvelles, récit, essais, carnets). Dans chacun de ses livres transparaît sa vision d'un monde résolu à ignorer la prééminence des dieux et qu'il souhaite revisiter. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Des putes et des hommes ?...

    Les éditions Ring viennent de publier un essai polémique de Pierre-André Taguieff intitulé Des putes et des hommes. Philosophe, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff est directeur de recherche au CNRS et est l’auteur d'essais importants qui ont contribué à mettre à mal la pensée unique comme  La Force du préjugé - Essai sur le racisme et ses doubles (La découverte, 1988), Résister au bougisme (Mille et une Nuits, 2001), Les Contre-réactionnaires : le progressisme entre illusion et imposture (Denoël, 2007), Julien Freund, au cœur du politique (La Table ronde, 2008) ou , récemment, Du diable en politique - Réflexions sur l'antilepénisme ordinaire (CNRS, 2014). Il a également noué un dialogue critique avec Alain de Benoist et la Nouvelle droite, en particulier avec son essai Sur la Nouvelle Droite - Jalons d'une analyse critique (Éditions Descartes et Cie, 1994).

     

    Des putes et des hommes_Taguieff.jpg

    " Dans la France d'aujourd'hui, les faux débats font rage. Le terrorisme moral s'y exerce avec une particulière virulence, même dans le domaine de la sexualité. La prostitution est dénoncée comme le Mal absolu avec des accents apocalyptiques. Réduites à des délinquantes ou à des victimes, les prostituées ne sont pas reconnues comme des sujets libres. Les féministes abolitionnistes rêvent d'un monde sans prostitution, comme d'autres utopistes rêvent d'une société sans classes ou d'un monde sans conflits. 

    Cet ouvrage montre que l'antisexisme étatique et associatif s'accompagne désormais d'une propagande visant à donner aux hommes la figure d'une menace. Le mâle humain, s'il est hétérosexuel, est accusé d'être dominateur, violent et exploiteur. 
    Pierre-André Taguieff voit dans la pénalisation des clients l'un des indices de la vague androphobe contemporaine qui, dans les sociétés occidentales, alimente déjà une guerre froide entre les sexes. Il dresse le portrait intellectuel et moral d'un néo-féminisme puritain et punitif, expression du ressentiment et de l'esprit de vengeance. À la police de la pensée s'ajoute la mise en place inquiétante d'une police des mœurs. Et l'acharnement législatif suit toujours. 

    Cet essai, érudit et vigoureux, nous appelle à résister au nouveau conformisme idéologique qui étouffe la liberté de penser et celle de choisir nos formes de vie. Il incite les citoyens à se rebeller contre la tyrannie des minorités politico-intellectuelles et le despotisme doux qu'est le paternalisme d'État.  "

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • L'invention de la géopolitique américaine...

    Les Presses universitaires de la Sorbonne viennent de publier un essai d'Olivier Zajec intitulé Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine. Saint-cyrien, diplômé de Sciences Po Paris, agrégé et docteur en histoire, Olivier Zajec est maître de conférence en science politique à Lyon III et enseigne la géopolitique et la stratégie théorique à l’École de guerre.

     

    Spykmann.png

    " Mars 1942. En plein conflit mondial, un professeur américain de relations internationales développe la théorie géopolitique du rimland censée garantir la domination de Washington sur le monde d’après-guerre. Pour les historiens, Nicholas Spykman partage ainsi avec Kennan la réputation d’avoir inspiré la stratégie du containment anticommuniste de la Guerre froide, qui triomphe à partir de 1947. Le réalisme dur de cet « élève de Machiavel », accusé d’être la voix « de la destruction et du nihilisme », lui vaudra d’intenses critiques.

    Toujours cité, jamais étudié, Spykman méritait-il ces jugements ? Ancien agent secret néerlandais, théoricien cosmopolite passé de la sociologie interactionnelle à la politique internationale, partisan de la Société des Nations, fondateur du premier département de Relations internationales de Yale avec le soutien de la fondation Rockefeller, agnostique, polyglotte et dandy, qui était-il réellement ? Jusqu’ici, personne – y compris aux États-Unis – ne s’était encore penché sur son parcours intrigant. Fondée sur des documents inédits, cette biographie intellectuelle comble ce vide en reconstituant l’ensemble de son parcours et en analysant l’histoire de la fascination-répulsion qui marqua la réception des théories géopolitiques allemandes aux États-Unis, des prémisses de la Seconde Guerre mondiale à la naissance du bipolarisme. La « géopolitique » telle que la pensait Spykman a-t-elle réellement eu une influence sur la manière dont la Guerre froide a été menée ? Inattendue, la conclusion à laquelle parvient cette biographie intellectuelle inédite ouvre la voie à une réévaluation de la période cruciale de l’entre-deux-guerres, qui prépara l’accession des États-Unis  au rang de première puissance mondiale. "

    Lien permanent Catégories : Géopolitique, Livres 0 commentaire Pin it!
  • Sur l'esprit du capitalisme...

    Les éditions Cécile Defaut viennent de publier un recueil de textes de Max Scheler intitulé Trois essais sur l'esprit du capitalisme. Né en 1874 et mort en 1928, Max Scheler est un philosophe allemand fortement influencé par Nietzsche, qui est à l'origine du courant de l'anthropologie philosophique, dont son élève Arnold Gehlen a été le principal continuateur. Armin Mohler a pu considérer Max Scheler comme un philosophe appartenant à la périphérie de la Révolution conservatrice.

     

    Max Scheler.jpg

    " Les textes critiques de Max Scheler sur le capitalisme, rédigés au printemps 1914 (avant le début de la Première Guerre mondiale) et inédits en français, occupent une place de premier ordre parmi les études concernant la genèse et la spécificité historiques du capitalisme. Dans le débat inauguré vers 1900 entre sociologues, historiens et économistes à propos des sources religieuses de l’« esprit du capitalisme », Scheler élabore une position aussi originale que méconnue.

    Dans un dialogue fécond avec les principaux représentants de la discussion académique et avec les différents courants du socialisme, il analyse notamment l’éthos du type humain qui, en tant que bourgeois et entrepreneur, a fait triompher le capitalisme industriel moderne. Le modèle de l’homo oeconomicus minimisant ses coûts et maximisant ses profits, qui sert de référence à la théorie économique depuis le XIXe siècle, y apparaît comme le résultat d’un empoisonnement de la vie psychique des élites sociales, qui conduit à une distorsion pathologique de l’appréhension des valeurs. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!