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Livres - Page 285

  • Despotisme sans frontières...

    Les éditions québecoises VLB viennent de publier un essai de Simon-Pierre Savard-Tremblay intitulé Despotisme sans frontières - Les ravages du libre-échange. Professeur de sociologie à l'université de Montréal et essayiste, Simon-Pierre Savard Tremblay est partisan de l'indépendance du Québec et proche des thèses de Jacques Sapir sur le plan économique.

     

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    " L'auteur de L'État succursale revient en grande forme avec un essai percutant sur la nature antidémocratique du nouveau libre-échange planétaire. Adoptant le point de vue de l'observateur citoyen, il démonte une à une les idées reçues de la mondialisation néolibérale.
    Si les défenseurs de cette idéologie (qui en sont les premiers bénéficiaires) ont su l'imposer comme une doctrine incontestable, Savard-Tremblay estime qu'aujourd'hui, la sauce ne prend plus. Entre les « révoltes populistes » des électeurs qui refusent le maintien du statu quo, les crises successives qui ont mis au jour les errements des institutions économiques mondiales, et la prise de conscience collective des déprédations des grandes entreprises transnationales, il croit discerner les signes qu'un reversement démocratique du système est non seulement souhaitable, mais possible. À condition, bien entendu, d'être porté par un projet politique cohérent et humain."

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  • La mer, l'Orient, l'opium...

    Les éditions Arthaud viennent de publier un recueil des meilleurs romans et nouvelles de Claude Farrère, rassemblés sous le titre La mer, l'Orient, l'opium. Officier de marine et écrivain, Claude Farrère (1876-1957), de son vrai nom Frédéric-Charles Bargone, est l'auteur d'une vaste œuvre littéraire centrée sur la mer et l'Orient, qui l'a conduit à l'Académie française. En évoquant La Bataille, roman qui figure dans le recueil, Jean Mabire a pu écrire : "Un homme qui a écrit un tel livre pouvait bien, par la suite, signer des romans un peu hâtifs et parfois médiocres."

     

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    " Officier de marine, ami et admirateur de Pierre Loti, révélé en 1905 par un prix Goncourt, Claude Farrère est l’auteur d’une œuvre féconde dont chaque ouvrage résonne comme une invitation romanesque au voyage.
    De ses escales en Chine, au Japon, en Indochine mais aussi en Turquie, Claude Farrère rapporte souvenirs enivrants, apologie de l’opium, récits exotiques mais aussi condamnation de la déchéance et du vice des colons occidentaux. Les Civilisés qui lui valut le prix Goncourt est une charge sans appel contre la politique coloniale de Jules Ferry ; Fumée d’opium un récit poétique à la gloire de la «bonne drogue» dont Farrère fit usage toute sa vie ; La Bataille évoque les deux versants de l’âme japonaise au début du XXe siècle, écartelée entre les principes ancestraux de l’honneur et les nécessités du progrès occidental, tandis que L’homme qui assassina et Nuit turque nous entraînent vers Istanbul, ville chérie entre toutes.
    En s’emparant de ses expériences voyageuses pour nourrir son œuvre romanesque, Farrère prit résolument le «parti de l’ailleurs». "

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  • Célébrations de la nature...

    Les éditions José Corti viennent de publier dans leur collection Biophilia un recueil de textes de John Muir intitulé Célébrations de la nature. Écossais d’origine, John Muir (1838-1914), est le père des Parcs Nationaux américains et l’un des premiers promoteur de la protection de la nature.

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    " Homme d’action avant tout, John Muir n’a, tout compte fait, publié que très peu de livres, et seuls ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse étaient conçus dès l’origine pour former un volume. John Muir a, en revanche, beaucoup écrit. Du corpus important que constituent ses carnets manuscrits, une petite partie seulement a été mise en forme et publiée – par lui-même (Un été dans la Sierra, Voyages en Alaska) ou, de manière posthume, par son exécuteur testamentaire (Quinze cents kilomètres à pied dans l’Amérique profonde, Journal de voyage dans l’Arctique). Et de la même façon, son énorme correspondance n’a fait l’objet que d’éditions très partielles.

    Dispersés dans diverses revues où leur impact sur l’opinion publique et les décideurs politiques était sans doute plus assuré et plus immédiat, les articles de John Muir représentent peut-être l’essentiel de son œuvre. Qu’il s’agisse de portraits de plantes ou d’animaux, de récits de courses en montagne ou d’autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer. Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit – et se voit avec lui – plongé dans les paysages grandioses qu’il dépeint, à l’affût d’un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque-là inconnue.

    Tout, en effet, dans la nature suscite l’admiration, et l’article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d’une intense émotion. Mais pas seulement. John Muir est aussi d’une extrême précision. Précision de l’observateur, précision de l’homme de plume. La sensation de plénitude qu’éprouve le lecteur vient de ce que l’auteur réussit à toucher simultanément le cœur et l’intellect. C’est au moment même où l’information qu’il reçoit est la plus précise que l’impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.

    Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d’hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d’un lyrisme flamboyant allié à l’information la plus rigoureuse. Mais il s’agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence. La question de la protection du milieu naturel ne s’est jamais posée avec plus d’acuité qu’à l’heure actuelle. Saurons-nous entendre une voix, qui, dans notre propre intérêt, nous demande d’ouvrir les yeux et de faire preuve de courage ? "

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  • Le Roi du monde...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer un livre de René Guénon intitulé Le Roi du monde. Principal représentant de la pensée traditionnelle de la première moitié du XXe siècle, René Guénon est l'auteur, d'essais comme La crise du monde moderne (1927), Autorité spirituelle et pouvoir temporel (1929) ou encore Le règne de la quantité et le signe des temps (1945).

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    " Ouvrage unique en son genre, Le Roi du Monde représente également une étude singulière au sein même de l'œuvre de René Guénon (1886-1951). Elle traite en effet de la constitution des «centres spirituels» régissant les religions historiques qui expriment l'ordre cosmique et «traditionnel» (au sens précis que l'auteur donne à ce terme) du monde. À travers les doctrines et symboles communs à toutes les traditions, René Guénon affirme l'existence d'une invisible autorité spirituelle qui culmine avec le «Roi du Monde» et ses deux assesseurs, sommet de la hiérarchie initiatique universelle et médiateurs de la révélation originelle unique qui prend le nom de «tradition primordiale». Loin de toute fantaisie, sur un thème difficile et qui bouscule nos habitudes intellectuelles, René Guénon nous livre ici, avec sa rigueur accoutumée, un exposé sans équivalent sur un ensemble de notions dont la compréhension engage de profonds enjeux traditionnels. Il est permis de penser, de surcroît, que les finalités ayant motivé la publication initiale du Roi du Monde n'ont rien perdu - tout au contraire - de leur pressante actualité. "

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  • Roger Nimier, le hussard pressé...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Roger Nimier - Masculin, singulier, pluriel, une biographie signée par Alain Cresciucci. Professeur de littérature du XXe siècle à l'université de Rouen, Alain Cresciucci est, notamment, déjà l'auteur d'un essai consacré à ceux que leurs adversaires ont regroupés sous le nom de "Hussards", Les désenchantés (Fayard, 2011), et de biographies de Jacques Laurent et d'Antoine Blondin.

     

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    " « Entre sa démobilisation (août 1945) et la publication des Épées, plus question de Sorbonne, tout en travaillant dans le commerce des timbres, il démarra, sa carrière, et dans tous les domaines où il s’illustra par la suite : le roman (il débuta par un refus), l’essai ― il commença Amour et Néant et esquissa les mini essais qui constituent Le Grand d’Espagne ―, le journalisme. À tout juste vingt ans, avec un ami, il s’intronisa directeur-rédacteur d’un journal, La condition humaine, un hebdomadaire de quatre pages, qui n’a connu que trois livraisons ― la référence à Malraux, alors ministre de l’Information, n’était pas innocente, comme le montre un article, assez courtisan, en son honneur. En cinq ans il gravit les échelons de la notoriété : édité chez Gallimard, contributeur aux deux revues concurrentes des Temps modernes, La Table Ronde de Mauriac et La Nouvelle Nouvelle revue française de Paulhan-Arland, sans oublier sa participation suivie aux premiers numéros du gaulliste Liberté de l’esprit de Claude Mauriac. A vingt-cinq ans, rédacteur en chef et chroniqueur dramatique, il mena vaillamment à la chute Opéra en bousculant les bonnes manières du milieu ― on connaît la célèbre manchette (qui n’était, paraît-il, pas de lui) : « Surprise à Marigny. Jean-Louis Barrault encore plus mauvais que d’habitude » ― ; puis chroniqueur à Carrefour, il démissionna parce qu’on lui avait refusé un article. Il devint directeur littéraire du Nouveau Femina au moment de son voeu de silence romanesque… Cinq romans (Les Épées, Perfide, Le hussard bleu, Les enfants tristes, Histoire d’un amour), deux essais (Le Grand d’Espagne, Amour & Néant) publiés à La Table Ronde et chez Gallimard, « Les Essais » ―où il voisine avec Sartre et Camus―, une pièce de théâtre (Les châtelains d’Espagne), qui n’a jamais été jouée, nombre d’articles étonnants de maturité : cinq ans pour publier l’essentiel de son oeuvre ! Ensuite, le journalisme, le cinéma et l’édition l’occupèrent, sans réel souci carriériste, simplement animé par le désir de servir la littérature, de confondre un monde qui avait oublié d’être civilisé et par le plaisir aristocratique de déplaire… et de plaire, car nul ne fut plus que lui séducteur.
    Parcours singulier, effarant pour qui aspirerait au grade d’intellectuel en chef. (…) »


    Alain Cresciucci n’a pas écrit une nouvelle biographie de Roger Nimier. Il s’efforce avant tout de percer le mystère de ses multiples talents et n’hésite pas à mettre sa légende à l’épreuve de son œuvre. Jugeant sur pièces en somme. Mieux encore : il comble une lacune éditoriale d’autant plus incompréhensible qu’elle entre en contradiction flagrante avec la notoriété du plus célèbres des hussards. "

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  • Les Guerriers de la plus grande Asie...

    Les éditions Déterna viennent de rééditer un livre de Jean Mabire intitulé Les Guerriers de la plus grande Asie. Décédé en 2006, Jean Mabire est un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique.

     

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    " Jean Mabire nous a quitté en 2006. Les guerriers de la plus grande Asie est un livre paru deux avant sa disparition et rassemble des biographies de figures historiques qui ont à des degrés divers participé au programme d’expansion du Japon en Asie qui avait pour ambition de libérer les peuples asiatiques de l’impérialisme occidental.

    Les modes de coopération avec les pays asiatiques prit diverses formes allant de la mise en place et l’assistance à des régimes collaborateurs (c’est le cas du seigneur de guerre chinois, Tchang So-Lin) au soutien de partis nationalistes en vue de leur indépendance (l’Indien Subhas Chandra Bose).

    Les Japonais qui soutinrent très tôt les mouvements sécessionnistes susceptibles d’affaiblir l’empire russe (puis bolchevique) sur l’Asie orientale apportèrent leur soutien aux Russes blancs, en particulier à Grigori Semenov, le supérieur hiérarchique du célèbre baron Ungern von Sternberg.

    Quatre personnalités japonaises tiennent une place centrale dans cet ouvrage, parmi elles les deux héros de 1905 : le général Nogi Maresuke et l’amiral Tôgô Heihachirô qui ont remporté la victoire sur terre (Port Arthur) et sur mer (Tsushima) face à la Russie.

    Cette victoire décisive est probablement l’acte de naissance du XXe siècle qui annonce l’entrée de l’Asie dans le concert des nations et l’avènement du communisme mondial. Et, deux grandes figures de la Guerre de l’Asie Pacifique : le général Yamashita Tomoyuki, vainqueur de l’armée britannique à Singapour (1942) et le général Ônishi Takijirô, qui créa le corps des pilotes suicides japonais (tokkôtai). "

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