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Livres - Page 287

  • Un manifeste du bien-manger !...

    Les éditions Erick Bonnier viennent de publier un Manifeste du bien-manger signé par Véronique Richez-Lerouge. Journaliste, l'auteur est déjà l'auteur de plusieurs enquête consacrées à l'alimentation comme La Vache qui pleure (2016) ou Main basse sur les fromages AOP (2017).

     

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    " Bien-manger n’est plus une farandole gastronomique. Tantôt remède tantôt poison, l’alimentation, entraîne légitimement un cortège de questionnements générant anxiété, culpabilité et communautarisme : Quoi manger, Où manger, Comment manger ? et aussi avec Qui ? Aller au restaurant ou faire ses courses devient un casse-tête pour de nombreux gastronomes ne sachant plus à quel saint se vouer.

    Parés du masque de la vertu, les géants de l’agroalimentaire ont instrumentalisé le territoire du mieux-manger, ils parlent de nutrition, naturalité, terroir, gommant ainsi le caractère industriel de leurs produits pauvres en nutriments. À mesure que la gastronomie est portée au pinacle dans les médias et fabrique des stars, elle devient un artefact où le business négocie le goût. D’ailleurs, que veut dire ce mot si usité et pourtant si relatif quand il est déconnecté de ses racines ? Le plaisir de manger a-t-il du goût quand les paysans ne vivent plus de leur travail, que les sols s’appauvrissent, que la déforestation engloutit des forêts millénaires, que l’agriculture intensive entraîne dans son sillon pollutions, souffrances et maladies ?

    Il est temps de s’interroger sur le véritable sens des mots terroir, bio, fermier, qualité… des notions dénaturées qui desservent ceux qui produisent véritablement, les artisans et les paysans. Ces nourriciers sont devenus de simples fournisseurs exécutants de l’assiette agrochimique.

    Face à cette fiction culinaire hors-sol, une alliance de cuisiniers sous l’égide de Slow Food, met les pieds dans le plat, elle milite pour une cuisine bonne, gourmande, juste et propre, elle veut redonner du sens aux mots bon, goût, paysan… pour réveiller nos sens. 

    Gourmande et passionnée par le terroir, Véronique Richez-Lerouge conduit une réflexion globale à travers des témoignages et des enseignements pour fournir des clés de compréhension à tous les mangeurs gastronomes, sur la signification profonde du bien-manger en conscience, où s’invitent à la table le partage, le savoir-être, le savoir-vivre, la curiosité, la connaissance, en hommage à Brillat-Savarin, pour qui l’assiette faisait tourner le monde. Tel le fil d’Ariane, la cuisine relie toutes les activités humaines et nous conduit à l’essence même de notre civilisation."

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  • La culture du narcissisme...

    Les éditions Flammarion rééditent dans leur collection de poche Champs l'essai de Christopher Lash intitulé La culture du narcissisme, avec une présentation de Jean-Claude Michéa, « Pour en finir avec le XXIe siècle ». Sociologue critique américain, figure intellectuelle du populisme de gauche, mort en 1994, Christopher Lash a notamment publié La Révolte des élites (Climats, 1999) ou Le seul et vrai paradis - Une histoire de l'idéologie du progrès et de ses critiques (Flammarion, 2002). On notera qu'avant que l’œuvre de cet auteur ne soit popularisée en France par Jean-Claude Michéa, au début des années 2000, Nouvelle Ecole (n°39, 1982) a sans doute été la première revue française à traduire un de ses articles dès le début des années 80...

     

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    " La culture occidentale est en crise. Le Narcisse moderne, terrifié par l’avenir, méprise la nostalgie et vit dans le culte de l’instant ; dans son refus proclamé de toutes les formes d’autorité, il se soumet à l’aliénation consumériste et aux conseils infantilisants des experts en tout genre.
    Aujourd’hui plus que jamais, l’essai majeur de Christopher Lasch frappe par son actualité.
    Décortiquant la personnalité typique de l’individu moderne, Lasch met en lumière ce paradoxe essentiel qui veut que le culte narcissique du moi en vienne, in fine, à détruire l’authentique individualité.
    Christopher Lasch déroule le fil d’une analyse souvent subtile, nourrie de psychanalyse et de sociologie ; sa critique du mode de vie contemporain et d’une pensée de gauche complice du capitalisme est radicale, mais non sans espoir, car elle est pénétrée de la conviction que la conscience de l’histoire peut redonner du sens à un monde qui n’en a plus. "

     
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  • Une introduction critique à la pensée de Heidegger...

    Les éditions du Seuil ont publié voilà quelques mois un essai de Peter Trawny intitulé Heidegger - Une introduction critique. Spécialiste de la philosophie de Heidegger, Peter Trawny préside l'Institut Martin Heidegger de l'Université de Wuppertal et a, en particulier, dirigé la publication des Cahiers noirs du philosophe, dont la traduction du premier tome est attendu en France pour la fin de l'année 2018.

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    " C'est à Peter Trawny que nous devons la publication internationale de Heidegger et l'antisémitisme, où il commentait et mettait en perspective certains passages des Cahiers noirs. Documentant rigoureusement ces passages désastreux, il lançait un débat mondial sur la nécessité d'une réinterprétation d'ensemble de la pensée de Heidegger, qui est loin d'être clos. Pour autant, Trawny se refuse à en conclure que Heidegger devrait cesser d'être considéré comme un philosophe, et lu entièrement au prisme de cette imprégnation par l'antisémitisme, dont son œuvre publiée ne portait jusqu'alors pas trace.
    L'auteur d’Être et temps doit continuer d'être lu et commenté en tant que tel. C'est ce qu'entreprend cette " introduction critique " à sa pensée, par celui qui a édité une dizaine des derniers volumes des Œuvres complètes en allemand et qui est sans doute un de ses meilleurs connaisseurs " de l'intérieur ". L'intérêt, pour le lecteur français, est d'autant plus grand qu'un certain nombre de ces volumes encore non traduits, avant même les Cahiers noirs et leur millier de pages, contiennent un matériau philosophique et parfois politique très dense et complexe, qui est largement en attente de sa réception en France.
    Le livre s'articule autour de quatre grandes thématiques qui ont occupé le travail de Heidegger : " la facticité de la vie ", " le sens de l'être ", " l'histoire de l'être ", enfin " l'essence de la technique ". Un dernier moment, conclusif, détaille quelques " effets " et influences de cette pensée, dont on mesure aujourd'hui le degré d'égarement politique, mais qui reste un monument de la philosophie du XXe siècle, auquel il faut se confronter. "

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  • Réprouvés, bannis, infréquentables...

    Les éditions Léo Scheer viennent de publier, sous la direction d'Angie David, un recueil de portraits de dissidents des lettres et des idées, intitulé Réprouvés, bannis, infréquentables. Parmi les auteurs, on trouvera, notamment, Rémi Soulié et Olivier François, chroniqueur à la revue Éléments...

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    " Boutang chassé de la Sorbonne, Campo indépendante jusqu’à l’impardonnable, Pasolini exclu du PCF pour homosexualité et mort assassiné, Leys allant faire carrière en Australie, de Roux et Millet bannis du milieu éditorial, Debord et Bodinat refusant d’entrer dans le système, Handke déprogrammé de la Comédie Française, Camus et Nabe finissant par s’auto-publier, Houellebecq jugé pour islamophobie, Dantec s’exilant au Québec, Muray mourant à temps, si l’on ose dire, Michéa empoisonnant la gauche au point de paraître l’ennemi de son propre camp… Réprouvés, bannis, infréquentables : trois adjectifs du titre disent bien ces différents degrés d’exclusion à l’égard d’intellectuels et d’écrivains, ayant pourtant élaboré une œuvre majeure. Mais qui, et au nom de quoi, sont-ils jugés et condamnés puisque de ce n’est plus la morale bourgeoise, traditionnelle, celle qui a essayé de faire censurer Madame Bovary en son temps ? "

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  • Aux origine de l'Ecosse...

    Les éditions Yoran viennent de publier un ouvrage de Frédéric Kurzawa intitulé Les Pictes - A l'origine de l'Ecosse. Docteur en théologie, Frédéric Kurzawa est membre de la Société Belge d’Études Celtiques.

     

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    " Les Pictes ont peuplé les Hautes Terres d’Écosse du IVe au IXe siècle. Guerriers aguerris, ils ont tenu en échec les légions romaines, puis leurs voisins du Dál Riata et de la Northumbrie, et ont résisté aux invasions scandinaves.
    À défaut d’avoir laissé des écrits, ils ont parsemé leur pays de stèles énigmatiques qui continuent à intriguer les spécialistes.
    Agrémenté d’une centaine d’illustrations, l’ouvrage aborde tous les aspects de cette société à travers sa langue, son mode de succession matrilinéaire, ses conceptions religieuses, ses coutumes et traditions, ses différents monarques, ses productions artistiques ainsi que les événements qui ont entraîné sa disparition au profit de ce qui deviendra l’Écosse actuelle.
    À travers ces pages, l’auteur espère réparer une injustice et ressusciter ce peuple disparu, le temps d’une lecture. "

     

     

     

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  • Fake news, la grande peur ?...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de François-Bernard Huyghe intitulé Fake news - La grande peur. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe, auteur de nombreux livres, a récemment publié La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015) et Daech : l'arme de la communication dévoilée (VA Press, 2017).

     

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    " Les « fakes » (fausses nouvelles), les théories du complot, l’intoxication en ligne ou la prolifération des faits dits alternatifs ou de révélations imaginaires..., tout cela mobilise des vérificateurs et dénonciateurs dans la presse, dans les gouvernements et même chez les grands du Net. La montée du faux est sensée expliquer des votes irrationnels (Brexit, Trump), voire annoncer une ère de la « post-vérité » où les masses deviendraient comme indifférentes aux faits vérifiés. Au final, ce seraient autant de menaces pour la démocratie. Chacun peut-il choisir les versions de la réalité conformes à ses préjugés et les communautés en ligne vont elles s’isoler de plus en plus dans des univers imaginaires partagés ? Au détriment de la vérité commune. Si tel est le cas, il faut se demander pourquoi une fraction de la population est devenue si rétive aux évidences que professent médias ou experts, d’où vient ce scepticisme de masse et comment se propage l’affabulation. Prolongeant ses travaux sur la désinformation, l’auteur montre les ressorts culturels, psychologiques et technologiques de la prolifération des impostures et délires. Il analyse aussi la coupure politique entre des élites convaincues que leurs convictions raisonnables ne peuvent être remises en cause que par volonté de manipulation et, d’autre part, des communautés « anti-système » insensibles au pouvoir des médias classiques. Le livre pose la question de l'impuissance idéologique à maintenir un consensus sur le réel. Mais il analyse aussi le pouvoir inédit des technologies de communication et le conflit entre les médias, les vieilles machines à faire-croire et les nouveaux réseaux du croire ensemble. Un monde où personne ne croit plus rien, où chacun croit ce qui lui plaît ou une crise de confiance dans les anciennes machines à faire croire ? "

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