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Livres - Page 287

  • Avril 17, la roue rouge...

    Les éditions Fayard viennent de publier le deuxième tome d'Avril dix-sept, qui est aussi le dernier tome de l'immense fresque d'Alexandre Soljénitsyne consacrée aux prodromes de la révolution bolchévique, La roue rouge. Ancien dissident soviétique, avant de devenir un dissident de l'Occident, passé par le Goulag sibérien, Alexandre Soljénitsyne est l'auteur d'Une journée d’Ivan Denissovitch, de L'archipel du Goulag ou de Deux siècles ensemble.

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    " Voici le dernier volume du grand cycle romanesque de Soljénitsyne sur la révolution russe, la Roue rouge.
    Avec Avril dix-sept s’ouvre le deuxième acte après la révolution  de Février : «  Le gouvernement du peuple  ».   Il  couvre la période du 12 avril au 5 mai du calendrier julien   (du 25 avril au 18 mai dans le calendrier grégorien).
    Le tome 1 s’arrêtait sur la victoire du peuple raisonnable de Pétrograd, uni pour soutenir le Gouvernement Provisoire après les affrontements sanglants provoqués dans les rues par des colonnes d’ouvriers armés. Le tome 2, qui s’ouvre le 23 avril (6 mai), montre la paralysie progressive et la décomposition de ce Gouvernement Provisoire, incapable de prendre le pays en main pour l’empêcher de glisser dans le chaos.   En arrêtant là son récit, après quatre nœuds sur les vingt projetés, l’auteur explique  :  «  Dès avril, le coup d’Etat d’Octobre se profile comme inéluctable.  »
    Le résumé des seize nœuds non écrits constitue la seconde partie de ce dernier volume de la Roue rouge. Récit nerveux, saisissant.
    La première partie, qui forme l’essentiel du livre, est rédigée avec le souci de polyphonie et la force d’évocation habituels. Nous sommes tour à tour ce soldat, ce jeune officier, ce paysan, ce ministre. L’enthousiasme, l’amertume ou la perplexité se communiquent à nous. Il en ressort une extraordinaire leçon de politique, mais aussi une leçon de vie. Que faire dans les grands bouleversements de l’Histoire quand tout est emporté comme par une avalanche, quand la bonne volonté est bafouée et la raison impuissante, et qu’on assiste au naufrage de tout ce qu’on aurait voulu sauver  ? Faut-il plier pour survivre  ? " 

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  • Les indo-européens et l'histoire...

    Les éditions de la Forêt viennent de publier un essai de Jérémie Benoît intitulé Les indo-européens et l'histoire. Historien d'art et conservateur des châteaux du Trianon à Versailles, Jérémie Benoit, qui a publié plusieurs essais sur les traces de la cultures indo-européenne, comme Les origines mythologiques des contes de Grimm : des mystères du nord aux forêts de l'enfance (Porte-glaive, 1997) ou Le chamanisme : origine et expansion de la culture indo-européenne, (Berg International, 2007), a récemment coordonné l'édition du Bouquin de Noël (Robert Laffont, 2016).

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    " Ce livre veut proposer une histoire trifonctionnelle de la France - dans ses deux composantes majeures, celle des mentalités culturelles et celle de l'organisation sociale -, fondée sur les réflexes mentaux, sans doute innés parce que récurrents par-delà l'espace et le temps. Le lecteur constatera ainsi que la France historique, créée par les envahisseurs Germains sur un fond gallo-romain, se fonde sur des réflexes mentaux qui recoupent parfaitement ceux des peuples antiques, et cela malgré l'irruption du christianisme dans ce débat. C'est toute la question, vitale pour notre identité, de nos racines indo-européennes que ce livre éclaire d'une façon décisive. "

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  • Dans l'épouvante...

    Les éditions des Ombres viennent de rééditer un recueil de nouvelles de Hanns Heinz Ewers intitulé Dans l'épouvante. L'auteur est le maître allemand du fantastique et de l'épouvante de la première moitié du XXe siècle.

     

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    « "Le Pays des fées", "La Jeune fille blanche", "La Fin de John Hamilton Llewellyn", "La Fiancée du Tophar", "La Mamaloi"... : autant de titres, autant d'horreur et de terreur libérées dans ce recueil de onze nouvelles de nuit et de ténèbres. Dans une veine expressionniste, Hanns Heinz Ewers (1871-1943) a élaboré une littérature de l'étrange à la lisière du fantastique et de l'épouvante. Mystérieuse, macabre, érotique, grotesque, mystique, son oeuvre est toute empreinte de l'esprit fin de siècle. »

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  • La guerre civile froide...

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de publier un essai de Jean-Michel Vernochet intitulé La guerre civile froide - La théogonie républicaine de Robespierre à Macron. Journaliste, écrivain, ancien grand reporter au Figaro magazine, Jean-Michel Vernochet a notamment publié Iran - La destruction nécessaire (Xénia, 2012) et Les égarés - Le Wahhabisme est-il un contre islam (Sigest, 2013).

     

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    " Si les grands idéaux, Liberté, Égalité, Fraternité étaient restés ce qu’ils sont et ce qu’ils doivent être, des idéaux et non ce qu’ils sont devenus, des articles de foi et de loi, tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes républicains. Hélas des fanatiques, messianistes plus ou moins conscients, se sont mis en tête de faire tomber du ciel sur le plancher des hommes ces idéalités qui eussent dû y rester accrochées jusqu’à la fin des temps...

    L’opposition entre les deux pôles droite/gauche incarne donc jusqu’à ce jour la guerre éternelle du Bien contre le Mal. D’un côté l’Homme nouveau, forcément jeune, surdiplômé, libéral-libertaire, urbain, habitant branché des métropoles, libre de préjugé, sachant jouir sans entrave ni temps mort, mobile, ouvert au monde et chantre du village planétaire. De l’autre, des beaufs ringards et repliés sur eux-mêmes avec leurs stéréotypes hérités d’un passé obsolète, peu éduqués, l’esprit encombré de vieilleries, statiques et sédentaires, en majorité ruraux ou provinciaux, à la mobilité intellectuelle réduite, hostiles et incapables de vivre le temps présent.

    La guerre idéologique du XXIème siècle, après avoir opposé capitalisme et collectivisme, fait aujourd’hui se confronter le globalisme, soit la République universelle, aux Nations et aux traditions… "

                           

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  • A la recherche des mythes...

    Les éditions du CNRS viennent de publier sous la direction de Jean-Loïc Le Quellec et de Bernard Sergent un Dictionnaire critique de la mythologie. Jean-Loïc Le Quellec est anthropologue et travaille également sur la préhistoire des mythes. Président la Société de mythologie française, Bernard Sergent est spécialiste des Indo-Européens et a, notamment, publié Les Indo-Européens - histoire, langue, mythes (Payot, 1995), Celtes et Grecs - Le livre des héros et Le livre des dieux (Payot, 2000 et 2004) et Le Dieu fou - Essai sur les origines de Siva et Dionysos (Les Belles Lettres, 2016).

     

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    " Déluge, vol du feu, origine de la sexualité, femmes-oiseaux, autant de mythes que l’on retrouve, sous une forme ou sous une autre, un peu partout. Autant de mythes recueillis, annotés, comparés, commentés par des savants qui, ce faisant, ont créé une discipline en développant des concepts spécifiques – comme agresseur, donateur, héros, initiation… – afin de répondre aux questions soulevées : quelle est l’origine de ces mythes ? comment sont-ils répartis ? comment peut-on les interpréter ?

    C’est autour de trois piliers, mythes, mythologues et concepts, que ce dictionnaire est conçu. Avec près de 1 400 entrées concernant les récits mythiques de plus de 1 300 peuples, il présente un tableau d’ensemble de la science mythologique d’une ampleur et d’une ambition sans égales. "

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  • Michéa l'inactuel...

    Les éditions du Bord de l'eau viennent de publier un essai d'Emmanuel et Mathias Roux intitulé Michéa l'inactuel - Une critique de la civilisation libérale. Les auteurs sont tous les deux agrégés de philosophie et on doit notamment à Emmanuel Roux, George Orwell - La politique de l'écrivain (Michalon, 2015).

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    " Jean-Claude Michéa est un philosophe désormais bien installé dans le paysage intellectuel français. Manifestant une forte filiation avec George Orwell, sa pensée est dédiée à la compréhension de notre époque qu’il estime entièrement modelée par le triomphe de la « civilisation libérale ».

    Depuis vingt ans, il contribue à renouveler l’analyse des évolutions de la société contemporaine en mettant à jour les soubassements culturels du capitalisme. Par la remise en question des oppositions structurelles du débat politique (gauche/droite, progrès/réaction, tradition/mouvement, peuple/élites, etc.) Michéa s’attache aussi à dérégler nos boussoles traditionnelles et invite son lecteur à reconsidérer le sens des clivages jusqu’alors admis, seul moyen, à terme, d’envisager une alternative politique au capitalisme triomphant associé au culte de la croissance. Ses différentes positions lui ont valu d’être qualifié de « nouveau réactionnaire » et d’être enrôlé malgré lui par une droite intellectuelle dans la critique de l’antiracisme et de la postérité supposée délétère de mai 68. Ce livre montre qu’il s’agit pourtant d’une instrumentalisation qui ne résiste pas à une lecture attentive de son œuvre.

    Ce faisant, il répond également à la question : « Pourquoi un penseur que tout classe à gauche est-il considéré comme de droite ? » "

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