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Livres - Page 282

  • Une chronique de la sécession islamiste en France...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur, une nouvelle enquête d'Alexandre Mendel intitulée Partition - Chronique de la sécession islamiste en France. Journaliste d'investigation, Alexandre Mendel a déjà publié La France djihadiste (Ring, 2016).

     

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    " Non, il n’y a pas de guerre. Il n’y aura pas de guerre. Il n’y aura pas de mise au pas des quartiers, pas d’hommes en armes : on peine déjà à faire intervenir la police municipale… 

    Il n’y a pas eu de chasse aux djihadistes. Pas d’imams enfermés. Pas de prisonniers de guerre. Les mosquées radicales existent encore. Là où on en perquisitionne (poliment) une, il en pousse deux. Les islamistes crient victoire. Nous crions : « Paix ! ». 

    Depuis les attentats de novembre 2015, il n’y a eu dans les faits qu’une succession de micro-défaites, dans des luttes sans batailles,  qui annoncent la débâcle générale : sur l’école, sur le voile, sur la laïcité, sur l’intégration, sur le halal… finalement sur tout.

    Ceux qui, aujourd’hui, croient encore que nous sommes « en guerre contre le terrorisme islamiste » ne connaissent pas bien  la réalité du terrain. Y a t-il déjà eu une offensive contre l’islamisation en Seine-Saint-Denis ? A-t-on déjà risqué d’organiser le retour dans la République de villes comme Bondy ou Trappes ? Non. Parce que là où l’islam est devenu majoritaire, on ne peut plus rien. Alors, on laisse faire. On détricote l’histoire. On s’arrange avec la République. On sacrifie de la  laïcité, à la cantine ou au stade. Ici et là. On laisse en réalité les clés des villes à l’islam.  On entérine la partition du pays, évoquée très sérieusement par François Hollande dans le livre Un Président ne devrait pas dire ça.

    Pendant que les bobos se gargarisent de vivre-ensemble aux terrasses des cafés chics de la capitale, il n’est plus question, à vingt kilomètres à vol d’oiseau du boulevard Saint-Germain, de commander une bière pression dans certains bars. Les médias ferment les yeux, les Français, eux, trinquent.

    Et le pays se prépare des moments dramatiques. "

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  • Quand l'Occident s'éveillait...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Jean Guilaine intitulé Les chemins de la protohistoire - Quand l'Occident s'éveillait (7000-2000 avant notre ère). Professeur au Collège de France et membre de l’Institut, Jean Guilaine est un spécialiste du Néolithique et on lui doit de nombreux livres, dont La France d'avant la France (Hachette, 1985) ou La Seconde naissance de l'homme: Le Néolithique (Odile Jacob, 2015).

     

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    " Qu’y a-t-il avant l’Histoire ? Une longue période, appelée la Protohistoire, qui débute avec le Néolithique et la naissance de l’agriculture et qui s’achève, en Occident, avec l’expansion romaine. C’est cette étape décisive que nous décrit ici Jean Guilaine, qui en est l’un des plus grands spécialistes. Comment, devenu paysan, l’homme est-il parti à la conquête de notre continent ? Quelle est la signification des mégalithes, dolmens et menhirs qui sont érigés durant cette période ? Comment étaient organisées les premières sociétés ? Comment sont nées les inégalités ? Comment s’est instauré le pouvoir des chefs ? À toutes ces questions, Jean Guilaine répond avec le savoir de l’explorateur et du savant. Il nous guide sur les chemins de cette Histoire d’avant l’Histoire, où se nouèrent les premiers échanges en Méditerranée et où l’homme commença à imposer sa marque sur la planète. Jean Guilaine est professeur au Collège de France et membre de l’Institut. Éminent spécialiste du Néolithique, il développe ses thèses majeures dans cet ouvrage, dans le prolongement de La Seconde Naissance de l’homme, qui fut un grand succès. "

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  • Néogothique !...

    Les éditions de la Bibliothèque universitaire de Strasbourg viennent de publier le catalogue fruit de l'exposition Néogothique ! consacrée à la manière dont à Strasbourg et en Alsace, le Moyen-Age a inspiré les artistes et les savants : peintres, dessinateurs, graveurs, architectes.

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    " De la fin du 19e siècle au début des années 1930, un courant médiévaliste parcourt l'Europe. Cette référence à l'époque médiévale pourrait se définir par une projection dans la période contemporaine d'un ou de Moyen(s) Age(s) idéalisés. En Alsace comme ailleurs à cette époque ce goût médiéval s'incarne par sa présence dans des objets visibles par tous (les grands monuments, les musées, les expositions nationales, les mises en scènes de plein air), il est culturellement partagé (les chansons, les airs d'opéra) et économiquement assez accessibles (l'artisanat d'imitation, les éditions à bon marché de contes, de légendes et de romans, les gravures, jusqu'aux collections de figurines et de timbres). L'exposition Néogothique ! est consacrée à la manière dont à Strasbourg et en Alsace, le Moyen Age a inspiré les artistes et les savants : peintres, dessinateurs, graveurs, architectes, artisans d'art, universitaires et écrivains. Exemple emblématique de ce mouvement, le projet du château Haut-Koenigsbourg est évoqué à travers les passions qu'il suscita. Durant cette période certains surent également s'appuyer sur ce courant médiévaliste pour développer une forme artistique propre à la région s'inspirant à la fois des courants français et allemands pour former un groupe réunissant Charles Spindler, Joseph Sattler ou Léo Schnug. Outre ces aspects artistiques, la référence médiévale constitua également un enjeu politique et scientifique dont l'exposition se fait largement l'écho, en soulignant la concurrence entre méthodes ou entre écoles au sein de l'Université de Strasbourg ou en présentant des exemples de tentatives de justification d'un "retour" de l'Alsace au nouvel empire allemand. Accompagnant l'inscription récente de la Neustadt à la liste du patrimoine mondiale de l'humanité, l'exposition de la BNU apporte un éclairage complémentaire au projet, Laboratoire d'Europe, Strasbourg 1880-1930, porté par les Musées de la Ville de Strasbourg, l'Université de Strasbourg et le Service de l'Inventaire du patrimoine de la région Grand Est."

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  • Le diable sur la montagne...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai historique de Thierry Lentz intitulé Le diable sur la montagne - Hitler au Berghof 1922-1944. Historien, directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrage sur l'Empereur et le 1er Empire. Plus étonnant, on lui doit également une enquête passionnante sur l'assassinat du président des Etats-Unis John Kennedy...

     

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    " En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de « Berghof ». C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un « nid d'aigle ». Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.
    Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich. "

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  • L'inventeur du totalitarisme...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie politique du chef des bolcheviks, Vladimir Ilitch Oulianov, signée par Stéphane Courtois et intitulée Lénine, l'inventeur du totalitarisme. Historien, Stéphane Courtois reste l'homme qui dirigé la publication du Livre noir du communisme (Fayard, 1997), ouvrage au retentissement mondial.

     

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    " La biographie politique de Lénine, l'homme qui a fait basculer le monde dans le XXe siècle – l'époque des totalitarismes communistes, fascistes et nazi – par Stéphane Courtois, le maitre d'œuvre du Livre noir du communisme, best-seller mondial.

    La biographie la plus attendue du centenaire de 1917, fruit d'une vie de travail consacrée à l'étude du communisme.
    A rebours de l'idée dominante qui dédouane Lénine pour mieux accabler Staline, Stéphane Courtois établit comment le jeune intellectuel radical – marqué au fer rouge par l'exécution de son frère aîné – a pensé, voulu puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts (révolution mondiale, dictature du prolétariat, parti-État, centralisme démocratique, économie planifiée, terreur de masse) et les instruments (parti unique, police politique, Armée rouge, goulag...) du totalitarisme qui devait signer les horreurs du XXe siècle.
    D'emblée, Vladimir Ilitch Oulianov se distingue des autres opposants au tsarisme en s'opposant non seulement aux libéraux et aux démocrates, mais aussi à toutes les mouvances socialistes, qu'il vitupère à coups d'écrits et de discours incendiaires. Aidé par une force de conviction peu commune, il choisit de s'appuyer sur une minorité de révolutionnaires professionnels dévoués plutôt que sur l'agrégation des masses. Cette faiblesse apparente fait sa force : elle lui permet d'avancer dans l'ombre pour mieux se préparer à l'exercice du pouvoir, qu'il conquiert à la hussarde en octobre 1917. Nourri des échecs de la Révolution française puis de la Commune, il le conserve en l'étendant par un recours systématique à la violence conjugué à un rare opportunisme politique. Ainsi parvient-il à gagner la guerre civile puis à assurer son emprise sur la société, faisant table rase au profit de son disciple et successeur.
    Une prose limpide au service d'une démonstration implacable. "

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  • L'Europe, pas le monde...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai de Georges Feltin-Tracol intitulé L'Europe, pas le monde - Un appel à la lucidité. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima et rédacteur en chef de la revue Réfléchir&Agir, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014), de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014) ou de Éléments pour une pensée extrême (Editions du Lore, 2016).

     

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    " En trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.

    Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ?

    Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité.
    Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.

    Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale. "

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