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Livres - Page 279

  • Kiev kaput...

    Les éditions La manufacture de livres publient dans leur collection Zapoï, dirigée par Thierry Marignac, Kiev kaput, le journal qu'a tenu par Edouard Limonov pendant la crise ukrainienne (qui est loin d'être terminée...). Figure de la littérature et de la politique russe, Edward Limonov a récemment publié en France Le Vieux (Bartillat, 2015). Chez le même éditeur, on peut également trouver Le Grand Hospice occidental  , essai polémique dont nous recommandons la lecture...

     

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    " Edouard Veniaminovitch Savenko alias « Limonov», écrivain, publiciste, poète, romancier et homme politique de la « Nouvelle Russie » a grandi et fait ses premières armes en Ukraine, à Kharkov, où il travailla, au début des années 1960, avant de « monter à Moscou », dans ce qui était encore l'URSS, à peine déstalinisée par Nikita Khrouchtchev, à l'usine Faucille et Marteau, une fonderie. L'auteur, qui a vécu quatorze ans à Paris, entre 1981 et 1995, se souvient de son enfance et de son adolescence en Ukraine (dont il parle la langue) comme d'une période « extraordinaire », dont il devait parler dans deux livres publiés en France Autoportrait d'un bandit dans son adolescence (Albin Michel) et La grande Époque (Flammarion). Devenu leader anarcho-nationaliste dans la Russie post-soviet - après avoir été si longtemps un écrivain bohème, un apatride balloté de New York à Paris, un temps idole de la gauche, puis réprouvé comme « rouge-brun » pour ses positions lors de la guerre en Yougoslavie - l'auteur nous propose, avec Kiev Kaput, un journal au jour le jour des récents évènements d'Ukraine, vu par sa lorgnette, diamétralement contraire à la vision proposée par les médias occidentaux. La partialité de Limonov a l'avantage sur celle des Occidentaux, d'être native. Si orientée qu'elle soit, sa vision présente un tableau et un rappel de troubles qui définissent l'espace contemporain de l'Europe, tel qu'on ne l'a pas entendu en Europe de l'Ouest jusqu'à présent. "

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  • Ernst Jünger et le déchiffrement du monde...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Luc-Olivier d'Algange intitulé Le déchiffrement du monde - La gnose poétique d'Ernst Jünger. Écrivain, poète et essayiste, Luc-Olivier d'Algange a collaboré à de nombreuses revues, dont Nouvelle École, et a également participé à plusieurs Dossiers H, dont ceux sur Ernst Jünger, René Daumal et Dominique de Roux...

     

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    " L’œuvre d'Ernst Jünger ne se réduit pas à ses récits et journaux de guerre. C'est une méditation originale sur le Temps, les dieux, les songes et symboles. Elle mène de l'art de l'interprétation au rapport des hommes au végétal et à la pierre, elle est aussi une rébellion contre l'uniformisation, incarnée dans la liberté supérieure de l'Anarque envers tous les totalitarismes. Cet ouvrage qui met en regard la pensée de Jünger et celles de ses maîtres, de Novalis à Heidegger, entend rendre compte de son dessein poétique et gnostique. Il donne à voir le monde visible comme l'empreinte d'un sceau invisible. "

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  • Au régal du Management...

    Les éditions Ovadia ont récemment publié un essai de Baptiste Rappin intitulé Au régal du Management - Le Banquet des simulacres. Maître de Conférences en philosophie à l'Université de Lorraine, Baptiste Rappin vient de publier un remarquable article consacré à la révolution managériale dans le dernier numéro de la revue Éléments.

     

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    " Quel pan de notre vie, aujourd'hui, ne se trouve pas aux prises avec le management ? Qui pourrait bien se targuer d'échapper à cette lame de fond qui bouleverse en profondeur les structures mentales de nos sociétés avancées ? Force est pourtant de constater le flou conceptuel qui entoure le management : son arrivée dans le langage courant a en effet pour corollaire d'en masquer le sens, y compris aux premiers intéressés, les managers et les managés. De ce point de vue, il s'avère expédient de reprendre la réflexion à la racine : le management est un projet technoscientifique, dont les soubassements sont théologiques mais la portée anthropologique et politique. Que se passe-t-il alors quand le management pénètre des sphères qui lui étaient initialement étrangères ? Qu'arrive-t-il aux institutions quand l'optimisation du fonctionnement devient leur raison d'être? Quels rapports le management entretient-il au Vrai (et à l'Université), au Bien (et à l'État) et au Beau (et à l'Art) ? Tels sont les enjeux de cet ouvrage qui, par le détour de la philosophie, n'hésite pas à hisser la réflexion sur le management à son véritable niveau : celui de la civilisation et de l'identité européennes en butte au nihilisme de Technique. "

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  • La destruction de la raison ?...

    Les éditions Delga viennent de publier ia troisième partie d'un essai de Georges Lukàcs intitulé La destruction de la raison - De l'après-Nietzsche à Heidegger et Hitler. Philosophe marxiste hongrois, Georges Lukàcs donne dans ce livre de combat sa lecture des principaux inspirateurs et penseurs de la Révolution conservatrice...

     

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    " Troisième et dernier volet d’une série intitulée La Destruction de la raison. Le chemin de l’irrationalisme de Schelling à Hitler, cette fresque qui décrit les attaques contre le rationalisme et explique les conditions de l’arrivée du fascisme en Allemagne, parue en 1954 mais écrite principalement pendant la guerre, est le grand livre de combat de Lukács. Dans ce présent volume, l’auteur s’attaque à la période marquée par l’immédiate influence de Nietzsche, jusqu’à Heidegger. En ligne de mire :
    – La philosophie vitaliste, qui consiste à métamorphoser l’agnosticisme en une mystique et l’idéalisme subjectif dans la pseudo-objectivité du mythe. – La « mise entre parenthèses » phénoménologique, qui n’est qu’un arbitraire idéaliste subjectif s’affublant d’un pseudonyme visant à l’instituer en méthode objective.
    – Heidegger, lequel offre un tableau authentique des réflexes intellectuels que déclenche la réalité du capitalisme impérialiste de l’entre-deux-guerres chez ceux qui ne sont ni capables ni désireux de dépasser les expériences immédiates de leur propre existence dans le sens de l’objectivité, c’est-à-dire dans le sens d’une exploration de leurs causes socio-historiques.
    Tous ces courants, et d’autres encore (Georg Simmel, Carl Schmitt, Ernst Jünger etc.), marquent des étapes différentes de l’irrationalisme allemand sur la voie qui a mené l’Allemagne à un désarmement intellectuel et moral face aux hordes hitlériennes. "

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  • Al Andalus, l'invention d'un mythe...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Serafin Fanjul intitulé Al Andalus, l'invention d'un mythe - La réalité historique de l'Espagne des trois cultures. Professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid, membre de l’Académie Royale d’Histoire, Sébastien Fanjul a consacré sa vie à l’étude de l’Islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique.

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    " Dans l’Europe actuelle confrontée à une immigration musulmane continue, on aime bien se référer au modèle de cohabitation pacifique des trois cultures d’Al-Andalus.

    L’histoire de l’Hispanie musulmane ou d’Al-Andalus est ainsi un enjeu archétypique. Au Moyen Âge, la Péninsule ibérique aurait connu une remarquable et inhabituelle cohabitation pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans. Une admirable symbiose culturelle qui aurait duré vaille que vaille du VIIIe siècle jusqu’à l’expulsion des juifs en 1492, voire, jusqu’à l’expulsion des morisques en 1609.

    Serafín Fanjul, affirme qu’il s’agissait, dans la réalité des FAITS, d’« un régime très semblable à l’apartheid sud-africain » et d’une époque globalement « terrifiante ». Soulignant que les motifs et les facteurs de luttes et d’affrontements entre l’Espagne musulmane et l’Espagne chrétienne ont été prédominants pendant toute la période concernée, il montre qu’Al-Andalus a été tout sauf un modèle de tolérance.

    Il ne s’agit pas pour lui de nier qu’il y a eu des éléments de communication culturelle (surtout d’origine hellénistique) jusqu’au XIIe siècle. Mais il s’agit de montrer qu’il n’y a jamais eu un merveilleux système mixte sur lequel aurait reposé la cohabitation pacifique ; qu’il n’y a jamais eu un mode de vie partagé par tous, une même perception du monde valable pour tous. "

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  • Breiz Atao, retour sur une revue...

    Les éditions Yoran publient cette semaine, sous la direction de Yannig Ar Bouter, une anthologie, superbement illustrée, de la revue autonomiste, puis nationaliste, bretonne d'avant-guerre, Breiz Atao. Ce bel ouvrage vient compléter utilement Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Foué : une mystique nationale (1901-1948), l'essai historique de Sébastien Carney, publié en 2015 aux Presses universitaires de Rennes.

     

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    " Anthologie des numéros de Breiz Atao, du N°1 de janvier 1919 à l'interdiction du journal en 1939 (plus quelques n° publiés jusqu'en 1949 par des anciens de Breiz Atao réfugiés en Irlande)
    Le livre couvre donc 20 ans. L'auteur a sélectionné les articles concernant l'art, la langue, l'Histoire de Bretagne, la politique et les évènements mondiaux surtout européens.

    On y voit l'évolution philosophico-politique du mouvement, nationaliste modéré au début, puis à partir de 1930, beaucoup plus radical, francophobe et surtout influencé par les idéologies racistes et antisémites du moment.

    Pas de censure, pas de commentaires : au lecteur de se faire sa propre opinion. "

     

     

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