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Livres - Page 277

  • Piété pour le cosmos...

    Les éditions Akribeia viennent de publier Piété pour le cosmos, un recueil de textes de Phlippe Baillet et de Giovanni Monastra. Traducteur d'italien, spécialiste d'Evola et collaborateur de nombreuses revues, Philippe Baillet est déjà l'auteur de Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves,(Akribéia, 2010), de Le parti de la vie - Clercs et guerriers d'Europe et d'Asie (Akribéia, 2015) et de L'autre tiers-mondisme (Akribeia, 2016). Pour sa part, Giovanni Monastra est docteur en biologie et a signé un Contre Darwin dans la revue Krisis (n°2, avril 1989) ainsi que l'introduction de La révolution organiciste (Labyrinthe, 1987).

     

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    " Objet d’une captation indue par une certaine extrême gauche, l’écologie a été très souvent délaissée par la droite radicale européenne, dont la phobie envers l’écologauchisme l’a poussée à oublier une part pourtant essentielle de son propre héritage. Réunissant deux essais qui abordent la même problématique sous des angles différents, cet ouvrage est donc aussi une redécouverte d’un continent englouti. Dans le sillage de l’œuvre de Julius Evola, Giovanni Monastra rappelle le caractère empathique et holistique de l’approche traditionnelle de la nature, par opposition à l’approche moderne, exclusivement tournée vers l’utile et l’exploitable, et qui nit par considérer l’homme lui-même comme un cobaye. Il réaffirme, conformément à la parole d’Héraclite (« Il faut éteindre la démesure »), que la mentalité prométhéenne ou faustienne est foncièrement incompatible avec le païen « sens de la Terre » cher à Nietzsche. En tant qu’elle respecte certaines « limites », la véritable écologie relève fondamentalement de l’esprit de conservation et d’une forme de conservatisme, ainsi que s’attache à le démontrer Philippe Baillet dans une étude qui fait une très large place aux sources allemandes de l’écologie, du romantisme au biocentrisme de Ludwig Klages et de certains nationaux-socialistes, en passant par le mouvement völkisch et ses prolongements jusqu’à nos jours. Parce qu’il lie de manière indissociable défense de l’environnement, défense des espèces animales et défense du pays natal (Heimat), l’écologisme conservateur allemand s’est voulu, dès l’origine, identitaire. Il s’est agi ici de poser les premiers jalons théoriques, dans l’espace francophone, de la redéfinition d’une écologie profonde nourrie par l’immémoriale piété indo-européenne pour le cosmos. "

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  • Bourdelle et l'antique...

    Les éditions Paris Musées viennent de publier Bourdelle et l'Antiquité, une monographie consacrée au sculpteur Bourdelle signée par Claire Barbillon et Jérôme Godeau.

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    " A l'aube du XXe siècle, l'aventure de l'art moderne ressuscite un passé enfoui, celui de la Grèce la plus antique. Torse de Pallas, Apollon au combat, Héraklès archer, Pénélope, Le Centaure mourant... Antoine Bourdelle impose la force d'un travail qu'il veut "net, dépouillé et sans nuance". Décontenancée par la beauté "archaïque" de cette sculpture, la critique dénonce "un retour à l'idole du sauvage". Mais ce retour à l'origine inscrit Bourdelle au coeur des recherches plastiques les plus audacieuses de son temps, après celles de Puvis de Chavannes, Cézanne, Rodin, celles de Maillol, Denis, Matisse, Modigliani, Zadkine, jusqu'aux ruptures stylistiques de Picasso, Laurens et Lipchitz. Dans le laboratoire de l'archaïsme moderne des années 1890-1920, cet ouvrage rend à Bourdelle la place qui lui revient : l'une des premières. "

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  • L'homme aux mille vies...

    Indo Editions vient de publier Roger Faulques - L'homme aux mille vies, une biographie signée par Marc Dupont. Résistant, officier parachutiste, combattant exceptionnel, moins connu qu'un Bigeard ou qu'un Helie Denoix de Saint-Marc, Roger Faulques méritait tout particulièrement de voir son parcours guerrier remis en lumière...

     

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    " Témoin de l’invasion de son pays en 1940 alors qu’il n’est qu’un adolescent, Roger Faulques vit ce désastre comme une humiliation personnelle. Malgré son jeune âge, il s’engage dans la résistance en Béarn, puis dans les forces armées françaises renaissantes. Il est rapidement promu officier. Cet « homme d’explosions brusques et de feu », tel que l’a défini dans ses mémoires son ami Hélie Denoix de Saint Marc, participe ensuite aux conflits engendrés par la décolonisation française. Il s’y couvre de gloire, en garde un corps terriblement meurtri et devient une légende dans le milieu très fermé des corps d’élite, de la Légion Étrangère aux parachutistes en passant par les unités “action” des services secrets français. Déçu par la politique menée en Algérie, ne souhaitant pas s’engager dans le putsch des généraux, il quitte l’armée pour se consacrer à une activité de technicien et de conseiller militaire à titre privé. Au début des années 1980 il se retire à Nice dans la plus grande discrétion. Officier admiré par ses subordonnés, discret, sans compromission et à la personnalité rude mais attachante, « l’homme aux mille vies » et aux multiples paradoxes n’avait fait l’objet d’aucune biographie jusqu’à présent. Marc Dupont est passionné par l’Histoire et grand voyageur. Profitant de ses nombreux périples, il arpente depuis de longues années les lieux de conflits de la planète, de Pearl Harbor à Hiroshima, des Ardennes aux plages du Débarquement, de l’Atlantique Nord à l’Afrique en passant par l’Europe Centrale. Dans cet ouvrage, il nous invite à suivre le parcours tumultueux de Roger Faulques dans les anciennes colonies françaises d’Indochine et d’Afrique. Il signe ici son premier ouvrage. "

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  • Un dictionnaire du conservatisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier, sous la direction des universitaires Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin, un Dictionnaire du conservatisme.

    Un gros dictionnaire qui devrait donner du poids à la pensée conservatrice en France !...

     

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    " D’Abstraction à Zouaves pontificaux, ce Dictionnaire du conservatisme évoque des hommes (De Gaulle ou Proudhon) comme des valeurs (Équilibre ou Honneur), des moments historiques (monarchie de Juillet ou Révolution) comme des institutions (Institut ou Sénat), des perspectives futures (développement durable ou transhumanisme) comme des mythes (Antigone ou Père). Juristes, historiens ou littéraires, ses auteurs dégagent ainsi une image du conservatisme : divers mais cohérent, à la fois éternel et actuel, pensée qui structure face au monde de l’éphémère et du relatif, opposant d’indispensables certitudes à la désagrégation moderne. "

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  • Terrorisme et crime organisée...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai de Jean-François Gayraud intitulé Théorie des Hybrides - Terrorisme et crime organisé. Commissaire divisionnaire, Jean-François Gayraud a déjà plusieurs ouvrages à son actif comme Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009), La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011), Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014) et L'art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016).

     

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    " Dans le monde post-Guerre froide, l’hybridation est devenue la règle et non plus l’exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue… Tous les entrepreneurs du crime tendent aujourd’hui à changer d’ampleur et de forme.

    L’ère de l’hybridation a commencé… Et le terrorisme trouve ainsi des nouvelles sources de financement. Des corps hétérogènes et inconciliables font désormais symbiose. Hier, acteurs « politiques » (terrorisme, guérillas, milices, mouvements de libération) et criminels de « droit commun » (bandes, gangs, cartels, mafias) vivaient séparés dans les espaces et selon les logiques de la Guerre froide : ils fusionnent aujourd’hui sur la même scène violente et prédatrice.

    Jean-François Gayraud livre une analyse lucide et sans concession de ces hybrides qui bousculent toutes les certitudes héritées du XXe siècle. "

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  • Qui était Carl Schmitt ?...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ? , un Carl Schmitt, signé par Aristide Leucate. Docteur en droit, journaliste et essayiste, Aristide Leucate est l'auteur de Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain (L'Æncre, 2013).

     

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    " Carl Schmitt (1888-1985) «La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c est la discrimination de l ami et de l ennemi. Elle fournit un principe d identification qui a valeur de critère et non une définition exhaustive ou compréhensive.» (La Notion de politique.)

    Qui, en France, connaît Carl Schmitt? Ce «Qui suis-je?» Carl Schmitt a pour objectif de présenter la vie, l’œuvre et la pensée d'un juriste hors pair, qui a pensé le droit en termes politiques et théologiques. Né en 1888 à Plettenberg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), où il mourra en 1985, issu d'un milieu catholique modeste, Carl Schmitt effectuera des études de droit à Berlin, Munich et Strasbourg. Influencé par les fréquentations artistiques de sa jeunesse, il publiera, en 1921, Romantisme politique, au succès fulgurant. Sa rapide et large notoriété le propulsera au sommet d'une brillante carrière scientifique et politique. Commentateur acéré de la Constitution de Weimar, cet antilibéral forgera des concepts puissants qui lui ouvriront, en tant que juriste officiel du IIIe Reich, les portes du parti national-socialiste (il y adhérera de 1933 à 1936, avant d'en être exclu). Après-guerre, en dépit d'un non-lieu prononcé par les juges de Nuremberg, il connaîtra la disgrâce, tandis que son rayonnement outre-Rhin se poursuivra. Dans le monde, il se publie sur Carl Schmitt, dont l’œuvre est désormais reconnue (Théologie politique, Terre et Mer, etc.), une étude (livre, monographie ou article) tous les dix jours environ: le «partisan», la diachronie «ami-ennemi», la «décision», le concept-limite d'«exception», sont autant de notions devenues aussi incontournables que la «plus-value» ou la «superstructure» de Karl Marx ou bien le triptyque «Ça/Moi/Surmoi» de Sigmund Freud. "

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