Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 273

  • A quoi bon penser à l'heure du grand collapse ?...

    Les éditions fayard viennent de publier un livre d'entretien avec Paul Jorion intitulé A quoi bon penser à l'heure du grand collapse. Anthropologue et sociologue, critique de l'économisme, Paul Jorion est l'auteur de nombreux essais éclairants comme Le capitalisme à l'agonie (Fayard, 2011) ou Misère de la pensée économique (Flammarion, 2015).

     

    Jorion_A quoi bon penser à l'heure du grand collapse.jpg

    " Responsable des crises économiques et environnementales catastrophiques qui l’affligent et menacent aujourd’hui de l’emporter, le genre humain est paradoxalement aussi un génie technologique. Les fruits de son inventivité sont entrés dans une phase explosive, faisant miroiter à la fois la promesse de l’immortalité individuelle et la déresponsabilisation par le transfert de la gestion des affaires à des machines.
    À quoi bon penser à l’heure où se profile à l’horizon la menace du remplacement de l’homme apprenti-sorcier par le robot, son héritier  ?
    Paul Jorion a acquis sa réputation internationale en prévoyant la crise financière de 2008 et en étant conforté par les faits. Sa formation d’anthropologue et de sociologue, combinée à son goût pour les mathématiques et l’informatique, l’a conduit à jouer un rôle pionnier en anthropologie économique, en intelligence artificielle et en finance. Ses mises en garde sur le danger d’un effondrement mettent en accusation les choix politiques inconséquents débouchant sur un risque de collapse généralisé.
    Esprit libre et érudit, ignorant les approches disciplinaires «  en silo  », Paul Jorion enrichit les outils de la pensée. Avec Franck Cormerais et Jacques Athanase Gilbert, il revient sur son parcours et sa démarche pour démontrer que seule une anthropologie radicale mobilisant la totalité du savoir que le genre humain a acquis sur son identité profonde est à même de prévenir est à même de prévenir son  extinction."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Grand espace, espace vital, peuple guide...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai de Ferenc Szalasi intitulé Grand espace, espace vital, peuple guide. Ancien officier, fondateur du Parti hongrois des Croix fléchées, d'inspiration nationale-socialiste, Ferenc Szalasi est porté au pouvoir par les Allemands en novembre 1944. Face à la poussée de l'Armée rouge, il quitte son pays en avril 1945 et est fait prisonnier par les Américains en mai. Livré aux Soviétiques, il sera condamné à mort et exécuté par les autorités communistes hongroises.

    Cette initiative éditoriale intéressante (une de plus !) d'Ars Magna permet de découvrir l'idéologie d'un mouvement "fasciste" très peu étudié en France.

     

    Szalasi_Grand espace.jpg

    " Le concept d’espace vital, issu de la biogéographie fut adapté à la géopolitique par Karl Haushofer, lequel l’employa pour indiquer la zone naturelle d’expansion destinée à contenir la force vitale du peuple qui l’habite. Pour répondre au besoin d’espace vital, la géopolitique élabora le concept de grand espace, qui dans la pensée d’Haushofer correspond à celui de panrégions.

    Au concept des grands espaces aboutit aussi la pensée de Carl Schmitt. En opposition à l’uniformisme planétaire américain, niant la variété de l’identité d’un monde non différencié, administré par la technique et la finance apatride, le principal juriste du Troisième Reich défendit l’idée d’une répartition articulée de l’espace terrestre qui dépasse l’étroitesse territoriale des vieux États nationaux et réalise le principe des grands espaces.

    Dans la période de l’entre-deux-guerres les ouvrages de Karl Haushofer et de Carl Schmitt eurent de l’influence au-delà du monde de langue allemande, et un dirigeant nationaliste hongrois, Ferenc Szálasi, fit siens ces concepts d’espace vital et de grands espaces, auxquels il en ajouta un autre, celui de peuple guide.

    Ce livre, le premier de cet auteur à être traduit en français, expose ces thèses. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • On achève bien les éleveurs...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un recueil collectif coordonné par Aude Vidal et intitulé On achève bien les éleveurs. Aude Vidal est journaliste, engagée dans l'écologie et auteur d'essais critiques sur le libéralisme.

     

     

    Collectif_On achève bien les éleveurs.jpg

    " Ce que nous nommons encore élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’« administration du désastre » ?
    De l’autre côté, les éleveurs sont dépossédés de leur métier par des procédures toujours plus rigides et intrusives : puçage RFID des ovins et caprins, chantage aux primes agricoles, bureaucratisation croissante, reproduction artificielle… Décriés d’une part, ils sont administrés de l’autre – en attendant que disparaisse la possibilité même d’élever des animaux autrement qu’en les concentrant dans de gigantesques usines. Ces menaces qui pèsent sur l’élevage sont un des symptômes de la soumission toujours plus grande de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme alors que la liberté s’efface devant le contrôle systématique : au fond, ce que nous faisons subir aux animaux, nous nous l’infligeons également à nous-mêmes.
    Éleveurs et chercheurs qui les accompagnent dans leurs luttes, toutes et tous expliquent dans ce livre pourquoi l’élevage doit être préservé afin que nos vies restent authentiquement humaines. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Introduction à l'anthropologie philosophique...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai d'Helmuth Plessner intitulé Les degrés de l'organique et l'homme - Introduction à l'anthropologie philosophique. Philosophe et sociologue, Helmuth Plessner est un des principaux représentants de l'école allemande de l'anthropologie philosophique, avec Max Scheler et Arnold Gehlen. De ce dernier, on pourra utilement consulter les Essais d'anthropologie philosophique (Maison des sciences de l'homme, 2010) pour découvrir cette école de pensée.

     

    Plessner_Les degrés de l'organique et l'homme.jpg

    " Helmuth Plessner (1892-1985) est l'un des fondateurs d'un courant de la pensée allemande encore peu connu en France, l'anthropologie philosophique. Ce mouvement, né dans les années 1920 et illustré par des auteurs comme Max Scheler ou Arnold Gehlen, se propose d'établir le propre de l'homme en le fondant sur une philosophie de la vie. Les Degrés de l'organique et l'Homme, paru en 1928, est l'une de ses expressions majeures. L'ouvrage s'efforce d'identifier la caractéristique essentielle d'un organisme et de rendre intelligible les niveaux d'organisation qu'il est susceptible d'atteindre. Le concept de "positionnalité" permet de mettre en lumière les trois degrés d'activité par rapport au milieu qui correspondent à la plante, à l'animal et à l'homme. Dans cette perspective, le propre de l'homme apparaît tenir à son "excentricité", c'est-à-dire à la façon de faire advenir l'existence d'un "je" capable de tout objectiver sans être lui-même objectivable. L'enquête ouvre ainsi la voie d'un humanisme non anthropocentrique qui conserve à l'homme sa qualité de vivant tout en affirmant sa capacité singulière de se décentrer en permanence par rapport à son organisme. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La Mémoire assiégée...

    Les éditions DMM viennent de publier La  Mémoire assiégée - Histoire, identité et propagande culturelle, un essai de Robin Terrasse. L'auteur est consultant et spécialiste en intelligence économique.

     

    Terrasse_la mémoire assiégée.jpg

    " Les générations d'après mai 68, jusqu'aux années 2010, ont vécu ce qu'on peut appeler une révolution mémorielle : c'est-à-dire un bouleversement massif des connaissances historiques transmises aux citoyens. Ces connaissances, terriblement partielles, favorisent un récit de l'Histoire axé prioritairement sur les exactions commises par les Européens à l'encontre des autres peuples. Ce choix, semi-délibéré par consensus, semi-inconscient puisqu'il prend sa source dans un contexte de fin de Seconde guerre mondiale et de décolonisations, est un rude coup donné à l'identité des jeunes Européens, sommés d'intégrer un récit qui présente leurs ancêtres, leurs peuples, leurs civilisations, comme les grands bourreaux de l'Histoire. Ce faisant, l'éducation nationale forge de futures consciences politiques bercées dans la honte de soi, la repentance et la valorisation sans borne de l'Autre. Processus qui favorise, notamment, l'acceptation de l'immigration massive de peuplement extra-européen que connait notre pays depuis plusieurs décennies. Contre toute idée reçue, l'enseignement de l'Histoire est donc bien un enjeu d'avenir, et c'est pourquoi une contre-histoire reste nécessaire si jamais l'on souhaite voir émerger, un jour, une contre-politique. C'est là tout l'objet de ce livre, qui se veut aussi une analyse de l'idéologie dominante contemporaine. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Heia Safari !...

    Sous couvert de sa revue L'Afrique réelle, Bernard Lugan vient de publier Heia Safari ! - Général von Lettow-Vorbeck - Du Kilimanjaro aux combats de Berlin (1914-1920). Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015), Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016) et Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017). Il avait déjà abordé la figure remarquable de Paul von Lettow-Vorbeck, chef invaincu des forces allemandes en Afrique orientale pendant la première guerre mondiale, dans Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987), récit romancé très enlevé, écrit avec le journaliste Arnaud de Lagrange.

     

    Lugan_Heia Safari.jpg

    " De 1914 à 1918, loin des fronts d’Europe, dans l’est africain, coupés de toute possibilité de ravitaillement, et commandés par le colonel puis général Paul von Lettow-Vorbeck, quelques milliers d’Allemands et d’askaris résistèrent à 300 000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais.
    Au mois de mars 1916, après deux années de victoires remportées au cri de « Heia Safari », l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de soldats sud-africains contraignit von Lettow-Vorbeck à changer de tactique.
    Il choisit alors celle du repli offensif, se dérobant devant des forces trop nombreuses pour les attaquer ensuite par surprise. De novembre 1917 à septembre 1918, sa retraite offensive le conduisit jusqu’au Mozambique où il enchaîna les victoires.
    Au mois de septembre 1918, alors qu’il lui restait moins de 200 Allemands et environ 2 000 askaris, le général von Lettow-Vorbeck décida d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Le 13 novembre, il y apprit qu’un armistice avait été signé en Europe. Il refusa de se rendre, déclarant au commandement britannique qu’il pouvait encore combattre durant deux années.
    Finalement, le 25 novembre 1918, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, et alors que l'armistice était signé depuis 14 jours, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askaris et 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques. Devant eux, le chef admiré auquel les askaris avaient donné le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).
    Rentré en Allemagne, le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, le général von Lettow-Vorbeck écrasa le soulèvement communiste à la tête d’un corps de volontaires, le « Lettow-Korps ».
    Du Kilimandjaro aux combats de Berlin, cette épopée méconnue qui mériterait d’être enseignée dans les académies militaires, est ici racontée dans un livre abondamment illustré. "

     

                         

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!