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Livres - Page 229

  • Une vie d'historien...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Ernst Kantorowicz, une vie d'historien, une biographie écrite par Robert E. Lerner. L'auteur, américain, est spécialiste de l'histoire médiévale et a, notamment, enseigné à l'université de Princeton.

     

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    " Ernst Kantorowicz (1895-1963) est considéré à la fois comme un spécialiste d’histoire de l’art, de théologie médiévale et de droit canonique, de philologie et de droit patristique, de littérature et de philosophie médiévales. Peut-être le doit-il d’abord à sa nature artiste. Sa biographie de Frédéric II de Hohenstaufen parue en 1927 est devenue un best-seller et Les Deux Corps du roi (publié en 1957), une expression de la science politique et du langage courant.
    Sa vie elle-même traverse les tragédies du siècle. Né dans une famille juive industrielle de Poznán, il débute en ardent nationaliste, engagé volontaire au service du Kaiser, blessé à Verdun, volontaire encore pour la lutte contre les spartakistes. C’est à ce titre qu’après la Première Guerre il est étroitement lié au Cercle de Stefan George – considéré alors comme le plus grand poète vivant – qui avait constitué autour de lui une sorte de secte fanatique d’antimodernisme et d’antirationalisme dévouée au culte du héros et à la recherche d’une Allemagne secrète et souterraine.
    Nationaliste conservateur, Kantorowicz s’engage pourtant dans la lutte antihitlérienne dès 1933, ce qui le conduit à refuser de prêter serment au régime nazi et donc à devoir démissionner de son poste universitaire en 1934. Il échappe de peu à la Nuit de cristal en 1938 et réussit à fuir, par l’Angleterre, aux États-Unis où il trouve un poste à Berkeley. Il s’y attache, fait école jusqu’à ce que le maccarthysme fasse de lui un des défenseurs de l’indépendance universitaire (à l’allemande), un des premiers intellectuels à refuser le serment de loyauté. Déchu de nouveau de son poste universitaire, il est accueilli à Princeton au sein de l’Institute for Advanced Study. Mais c’est sa personnalité qui rend Kantorowicz fascinant : cet érudit avait l’élégance d’un dandy, un charme personnel qui lui valait toutes les conquêtes, féminines et masculines. Il s’est lancé dans des liaisons brillantes avec l’aristocratie allemande et fut tout proche, sa vie durant, du grand historien d’art d’Oxford Maurice Bowra, autour de qui se pressait une cour d’esprits brillants. "

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  • Le continent perdu ?...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Guy Mettan intitulé Le continent perdu. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015).

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    " Comment la Suisse peut sauver l’Europe après l’avoir tuée ! Les événements de ces dernières décennies ont démontré qu’avec son vote contre l’Espace économique européen le 7 décembre 1992, la Suisse a précipité l’Europe dans un élargissement effréné au détriment de son intégration politique. 25 ans après, l’Europe s’étend du Portugal aux pays baltes et au Kosovo, elle a imposé l’ultralibéralisme anglo-saxon et la libre circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de ses territoires. Mais à quel prix ? Brexit anglais et sécessionnisme catalan, hégémonie allemande, guerre larvée en Ukraine, invasion massive de réfugiés économiques en Méditerranée, régressions économiques en Europe du Sud, progression des partis identitaires antieuropéens, inégalités sociales, divorce entre les peuples et leurs élites, création d’une monnaie unique désastreuse pour les pays économiquement fragiles... Dans un moment délicat pour l’Europe, nourri de l’expérience politique et journalistique de l’auteur, l’essai de Guy Mettan, volontairement provocateur et à contre-courant du discours politique ambiant, esquisse les grandes lignes d’un véritable programme de gouvernance européenne. "

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  • Les Empires de Moyen-Age...

    Les éditions Perrin viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Sylvain Gouguenheim et intitulé Les empires médiévaux. Professeur d'histoire médiévale à l’École Normale Supérieure de Lyon, Sylvain Gouguenheim, qui a publié une étude sur les Chevaliers teutoniques, est également l'auteur de Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l'Europe chrétienne (Seuil, 2008), de Frédéric II - Un empereur de légende (Perrin, 2015) et de La gloire des Grecs (Cerf, 2017).

     

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    " Construction politique, diplomatique, militaire et culturelle au croisement de l'espace et du temps, l'empire constitue une notion particulièrement pertinente pour décrire et comprendre le monde du Moyen Âge. Est empire un ensemble qui ne peut s'intégrer à aucun autre ; est empereur celui qui proclame n'avoir au-dessus de lui aucune puissance humaine, et qui le prouve. Entre le Ve et le XVe siècle, de telles entités se firent et se défirent presque partout sur la planète – certaines furent éphémères, d'autres plus durables. Elles s'affrontèrent ou s'ignorèrent, laissèrent des traces remarquables ou disparurent presque corps et biens. Institutions, religions, héros, guerres et mythes animèrent durant la même période des sociétés qui, mises en parallèle, s'éclairent les unes les autres dans ce livre collectif ambitieux et sans équivalent, qui allie la clarté du propos à une précision sans faille.
    Ainsi se dessine, fascinant, un Moyen Âge mondial, à la fois carolingien, byzantin, serbe, bulgare, germanique, aztèque, mongol, vénitien, chinois, japonais, malais et normand, décrit et interprété par des spécialistes renommés. "

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  • Dictionnaire des souverainismes...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche, établi par Jean-Michel Salgon. L'auteur est un politologue, essayiste, auteur d’ouvrages, de nombreux articles de géopolitique consacrés notamment à l’islamisme et au Maghreb. Il a coordonné le Dictionnaire géopolitique de l’islamisme (Bayard, 2009) et a été un collaborateur régulier de la revue Les Cahiers de l’orient.

     

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    " Cet ouvrage est le premier dictionnaire complet sur le souverainisme qui en éclaire les fondements, l’ensemble des courants et des acteurs. Dans un contexte politique français marqué par une lente et profonde recomposition politique, la question de la souveraineté, populaire et nationale, est devenue une question centrale. Le souverainisme est un phénomène qui concerne l’ensemble des pays européens, en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Italie, en Hongrie….. Invoquer la souveraineté c’est invoquer la liberté, celle de faire, de défaire et de décider. Introduit en France, à partir de 1997, le « souverainisme » est un concept qui s’est imposé dans la classe politique et médiatique française notamment après le référendum sur le traité constitutionnel de 2005. Il est l’objet de captations et de polémiques incessantes.

    Ce dictionnaire tente de répondre aux attentes de nombreux citoyens soucieux du devenir de la France. Il présente les organisations souverainistes (associations, partis politiques, clubs de pensée), les hommes et les femmes (biographies), les réseaux et les grands thèmes (Frexit, les sorties, populisme, identité nationale, Otan…). A travers ses multiples entrées, le Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche offre des connaissances de base, décrypte l’actualité nationale, les fractures de la société française, les interrogations de la classe politique sur le devenir de notre nation, l’histoire de France en train de se faire. "

     

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  • Légitimité de l'autodéfense...

    Les éditions Xénia viennent de publier un essai d'Eric Werner intitulé Légitimité de l'autodéfense. Philosophe politique, adepte d'une pensée claire et rigoureuse, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) ou De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013). Il vient de publier dernièrement Un air de guerre (Xénia, 2017). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    " « Les pages qui suivent traitent d’une espèce particulière de guerre, celle dont le sujet est l’individu lui-même.
    Car, effectivement, il peut arriver que l’individu lui-même devienne le sujet de la guerre. Cela arrive. Traditionnellement, c’est l’État qui est le sujet de la guerre. C’est lui qui fait la guerre, et, avant même de la faire, qui la déclare. Qui désigne l’ennemi, comme le disait Carl Schmitt. On connaît toutes ces choses. C’est ce que dit la théorie. Or comme bien souvent, la pratique contredit ici la théorie. »

    Lorsque l’État perd son monopole de la violence physique légitime, ou qu’il n’est plus en mesure de l’assurer, tous les coups sont-ils permis? Puisant dans l’histoire et la pensée classiques, Eric Werner montre que tous les grands dilemmes de l’humanité ont déjà été vécus et médités. Cet essai de philosophie politique est en même temps un appel au réveil. Il nous aide à comprendre que l’État protecteur n’est plus là."

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  • Fidélité à la terre...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai de Pierre Montebello intitulé Nietzsche - Fidélité à la terre. Pierre Montebello est professeur de philosophie à l'université de Toulouse le Mirail.

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    " Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation.

    Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation. La compréhension de ce qu'est un " monde " passe au premier plan, elle envahit l'écriture de Nietzsche, se diversifie en tous sens : monde réel, monde de la vérité, monde du devenir, monde de la vie, monde fictif, monde métaphysique... La guerre des mondes s'engage. La position réaliste de Nietzsche y trouvera son expression la plus étincelante, la plus acérée. Il est devenu clair que l'histoire de l'Occident a aussi été l'histoire de la négation de la Terre. Affirmer la primauté de la Terre, c'est soutenir qu'il n'y a qu'un monde réel, celui où nous vivons.
    Pierre Montebello explore ici les grands moments de ce parcours, de cette affirmation ardente de la Terre. "

     

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