Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 169

  • L'Occident comme cunnicratie...

    Les éditions Culture & Racines viennent de publier un essai de Modeste Schwartz intitulé Yin - L'Occident comme cunnicratie. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et linguiste, traducteur et auteur, Modeste Schwartz, après plus de quinze années passées en Roumanie et en Hongrie, s'est spécialisé dans le suivi des politiques danubiennes et est un chroniqueur régulier du Visegrad Post.

     

    Schwartz_Yin, l'occident comme cunnicratie 2.jpg

    " L'auteur de ce livre s’est fixé pour but de poser, en quelques réflexions, les bases d’une analyse planétairement valable d’un phénomène qu’il perçoit comme mortifère pour l’espèce tout entière : le féminisme comme nouveau paradigme axiologique.

    S’il parle de YIN, c’est parce que le mouvement d’opinion progressiste connu en Occident sous le nom de féminisme est pour lui la pointe émergée d’une révolution anthropologique qui, en remettant en cause le fondement même de la différence sexuée, relève plutôt du transhumanisme que d’une simple « tendance politique ». 
    Alliant un ton souvent cru à un raisonnement élaboré, il cherche autant à alerter ceux qui veulent vivre qu’à simplement décrire, dans une démarche contemplative, le déroulé et les conséquences de cette révolution anthropologique probablement non-annulable, mais qui pourrait bien nous annuler. Ainsi conçu, le féminisme est pour lui un phénomène affectant des structures de pensées plus générales et plus profondes que la prophétie de Mahomet, la crucifixion du Christ, la réforme zoroastrienne ou le védisme – des structures aussi anciennes que l’humanité elle-même, à commencer par la structure bien connue des anthropologues sous le nom d’ancestralité. En séparant l’individu de son sexe – comme la physique nucléaire a séparé l’énergie de la matière – on fabrique une bombe culturelle dont l’explosion pourrait bien, à terme, faire passer la vitrification d’Hiroshima pour une aimable plaisanterie. Son constat est sans appel : l’époque infortunée qu’il nous est donné de vivre nous impose – sous peine de disparaître – de remettre les femmes à leur place...


    Encore faut-il, pour ce faire, éviter aussi le piège du masculinisme – qui n’est que l’ombre portée du féminisme, et le corrélat non moins délétère du même déséquilibre ontologique. Lu dans un registre politique, ce livre, écrit par un ennemi irréconciliable du monde moderne, n’a donc pas pour but de prendre une quelconque revanche sur les femmes, mais de contribuer à la destruction la plus rapide possible du modèle occidental et de la société bourgeoise, en fournissant à la résistance un explosif susceptible d’ébranler l’un de ses principaux piliers : la cunnicratie, ou avènement du YIN. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'idolâtrie de la vie...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un court essai d'Olivier Rey intitulé L'idolâtrie de la vie. Mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS et enseignant en faculté, Olivier Rey est notamment l'auteur de Une folle solitude - Le fantasme de l'homme auto-construit (Seuil, 2006), de Une question de taille (Stock, 2014), Quand le monde s'est fait nombre (Stock, 2016) et de Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018), quatre essais consacrés à la question du progrès et de la technique dans nos sociétés.

     

     

    Rey_L'idolâtrie de la vie.jpg

    " En tant qu’il commande un respect absolu, le sacré se trouvait anciennement placé au dessus de la vie. C’est pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de celle-ci. Comment la vie nue en est-elle venue à prendre elle-même la place du sacré ? Au point que sa conservation, comme l’a montré la crise engendrée en 2020 par l’épidémie de coronavirus, semble bien être devenue le fondement ultime de la légitimité de nos gouvernements. Que cela apprend-il du rapport des populations à la politique, au pouvoir ? À quelles servitudes nous disposons-nous, si nous accordons à la « vie » la position suprême ? "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • A la recherche des Dieux...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un récit de Bruno Favrit intitulé A la recherche des Dieux, avec une préface de Pierre Gillieth. Amateur de marches en montagne et lecteur de Nietzsche, Bruno Favrit a déjà à son actif une œuvre conséquente, avec des romans et récits, comme Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015) et Fort à faire (Auda Isarn, 2016) ou des essais, tels Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) et Esprit du Monde (Auda Isarn, 2011). Il a également publié un recueil d'aphorismes, Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013) et le premier tome de son journal, Midi à la source (Auda Isarn, 2013).

     

    Favrit_A la recherche des Dieux.jpg

    " Le miracle grec et sa civilisation-socle ont jeté les bases, il y a 2 500 ans, de tout ce qui est cher aux Européens : les arts (théâtre, musique, architecture, poésie), la philosophie (tant politique qu’humaine), le politique et la (vraie) démocratie directe.

    Si cet héritage n’avait pas été digne, si nous n’avions pas eu les Grecs, les Romains, les Normands, les Ger­mains, les Celtes et tous ces peuples intrépides et inventifs, le christianisme aurait pu s’installer tranquillement en Europe et se prévaloir d’avoir assis notre civilisation dans une histoire univo­que.

    Or l’Europe ne s’est pas débarrassée de ces Hommes illustres, empereurs, généraux, explora­teurs, savants, artistes, qui ont su témoigner de la grandeur de leur civilisation.

    À ceux-là, nous devons ajouter les philoso­phes. Ces penseurs, souvent peu considérés comme ac­teurs de l’élaboration de notre destin, consti­tuèrent pourtant de manière déterminante l’es­sence même de l’Antiquité. Malgré quelques re­gret­­tables épisodes comme la mort forcée de Socrate, la philosophie pouvait s’y trouver bien et s’y développer. C’est que l’on avait alors une hau­te idée de la pensée à l’heure où l’on savait aussi mourir pour l’honneur et la liberté.

    L’aspect es­sentiel de la philosophie a été énoncé par Sénèque qui incitait l’individu à agir plutôt qu’à bavarder.

    L’Europe a montré en effet qu’elle savait agir – même si la tendance est plutôt ramenée aujour­d’hui vers l’attentisme et la concertation. Pour l’auteur, l’enseignement de la philosophie païenne doit être ainsi com­pris, fait de droiture et d’honnê­teté : « Savoir accessoire­ment recon­naître ses com­pagnons pour qu’ils se trouvent à nos côtés le jour où il nous faudra aller en terres dangereuses. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le Seigneur des Anneaux, aventure philosophique ?...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un essai de Matthieu Amat et Simon Merle intitulé Le Seigneur des Anneaux - Une aventure philosophique. Docteur en philosophie, Matthieu Amat enseigne à l'Université de Lausanne, quant à Simon Merle, il est professeur agrégé de philosophie.

     

    Amat_Le seigneur des anneaux une aventure philosophique.jpg

    " Pourquoi admirons-nous les Elfes ? Qu’est-ce qui fait la grandeur des Hobbits ? De quoi l’anneau est-il le symbole ? Que voit-on dans le miroir de Galadriel ? Des questions, parmi d’autres, auquel cet ouvrage essaie de répondre, en croisant l’œuvre de Tolkien avec des textes de philosophes. Ce faisant, les auteurs ne prétendent pas établir une philosophie globale du Seigneur des anneaux, mais montrent comment on peut philosopher à partir des objets de la Terre du Milieu. Sous la forme de brefs essais, ils invitent le lecteur à poursuivre l’aventure littéraire par une petite aventure philosophique. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La "migration nordique" en Italie...

    Les éditions Aidôs, diffusées par Akribéia, viennent du publier un court essai d'Adriano Romualdi intitulé La "migration nordique" en Italie, précédé d'une préface de Jean Haudry et suivi d'une bio-bibliographie de Franz Altheim par Philippe Baillet. Historien et germaniste, Adriano Romualdi (1940-1974) était considéré avant sa mort comme un des disciples les plus prometteurs de Julius Evola.

     

    Romualdi_La migration nordique en Italie.jpg

    " La « migration nordique » étudiée ici renvoie à deux moments d’un même phénomène de grande ampleur : la « migration dorienne » en Grèce, l’irruption des premiers Latins et Vénètes dans la péninsule italique. Ce phénomène donna naissance, selon l’historien de l’Antiquité Franz Altheim – lequel travailla pour l’Ahnenerbe, l’institut culturel de la SS, à partir de 1937 et fut assez lié à Julius Evola –, à Sparte et à Rome.

    Comme le souligne Jean Haudry dans sa préface, c’est à la troisième période de la tradition indo-européenne, celle de la « civilisation héroïque » (fin du IIᵉ millénaire), que s’attache l’auteur. Prenant appui sur les thèses de grands indo-européanistes comme Hans Krahe et Giacomo Devoto, il se penche sur les nombreuses concordances entre les sphères celtique, germanique et italique, sur la culture des champs d’urnes (1250-850) et l’importance du rite de la crémation. S’inspirant d’Altheim, il compare aussi, sous l’angle du contenu comme sous celui du style, les gravures rupestres scandinaves à celles du Val Camonica, nous offrant ainsi un voyage érudit et saisissant de profondeur dans l’unité linguistique de l’ « indo-européen occidental ».

    En appendice est publié un portrait bio-bibliographique de Franz Altheim rempli d’informations inédites pour le public francophone. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Maugis...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer dans une nouvelle version le roman de Christopher Gérard intitulé Maugis. Animateur de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié aux éditions L'Age d'Homme un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Le songe d'Empédocle (2003), Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012), et un journal de lecture, Quolibet (2013). Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont récemment publié son récit de flâneries urbaines, Aux armes de Bruxelles (2017) et son roman Le prince d'Aquitaine (2018).

    Gérard_Maugis.jpg

    « Maugis cheminait, le crâne rasé, le corps couvert de peaux de renard pour le protéger des atteintes du froid, de plus en plus vif au fur et à mesure de son ascension. (…) La neige fit son apparition, et avec elle, Maugis comprit qu'il approchait de son but. Cette neige de l'Himalaya, il la toucha, la piétina durant des semaines, ouate glacée qui purifia ses pensées de toute noirceur. Des réminiscences de bataille lui revinrent en mémoire : la poussière d'un terrible été et le sang de ses victimes sans nombre. Ce fut grâce à l'eau solidifiée des cimes sacrées que le jeune homme se lava enfin de tenaces souillures. »

    Qui est donc Maugis, ce jeune homme aux yeux émeraude ? Un poète ballotté par les tempêtes de l’histoire ? Un mage issu de la nuit des temps ? Trois figures féminines tissent son destin... Échappera-t-il au sortilège qui le menace ? Lèvera-t-il le voile qui recouvre les circonstances obscures de sa naissance ? Triomphera-t-il des passions qu’il déchaîne autour de lui ?
    Une quête envoûtante et une réhabilitation du merveilleux, servies par un style lumineux.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!