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Livres - Page 171

  • Survivre à la désinformation...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier Survivre à la désinformation, un recueil d'entretiens donnés par Alain de Benoist à Nicolas Gauthier autour des thèmes mis en lumière par l'actualité et publiés ces dernières années sur le site de Boulevard Voltaire.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (Pierre-Guillaume de Roux, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    " Trop d’information tue l’information. C’est la règle des systèmes saturés : ils deviennent de plus en plus illisibles.
    Ainsi de l’inflation d’« informations ». Celles-ci ne reposent plus alors que sur la vitesse et l’oubli, l’une étant la condition de l’autre. Comment faire le tri, comment démêler le vrai du faux, comment isoler le pertinent de l’insignifiant ? En un mot, comment s’informer ? C’est la gageure d’Alain de Benoist dans ces pages : voir en quoi et de quelle manière l’actualité fait sens, au-delà de son obsolescence programmée. Soutenue par une
    analyse fine et solidement argumentée, ce recueil d’entretiens passe au crible les événements majeurs ou mineurs, mais toujours significatifs, de notre temps. Un guide à l’usage de ceux qui souhaitent entreprendre une cure de réinformation – et d’intelligence. "

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  • L'itinéraire de Georges Valois...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Valois sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français, d'une Histoire du parti radical (Via Romana, 2015) ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.(2017), d'un Codreanu (2019) et d'un Bucard (2020).

     

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    " Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au xxe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

    Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance : manque de réalisme, insuffisance intellectuelle. Réflexion et expérience lui firent découvrir le nationalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

    Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

    Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. "

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  • La ligne sombre...

    Les éditions Camion noir viennent de publier un essai d'Arnaud de la Croix intitulé Hergé occulte - La ligne sombre. Philosophe de formation, Arnaud de La Croix est enseignant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est l'auteur de plusieurs études historiques comme L'érotisme au Moyen-Age - Le corps, le désir, l'amour (Tallandier , 2003), Hitler et la franc-maçonnerie (Tallandier, 2014) ou Degrelle - 1906-1994 (Racine, 2017).

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    " « Hergé était fasciné par l'occulte et il a vécu une vie aventureuse et même secrète », écrit Numa Sadoul dans sa préface. Arnaud de la Croix, longtemps éditeur chez Casterman, a rencontré nombre de proches collaborateurs du dessinateur et recueilli, au fil des années, leurs confidences au sujet du créateur de Tintin. Il a également eu accès à des documents inédits. Au fil de son enquête, on découvre un Hergé bien différent de la façade lisse et rassurante qu'il offrait au public. Cet homme tourmenté, épris d'inconnu, a laissé une œuvre qui recèle bien des secrets. Peut-être même constitue-t-elle un véritable parcours initiatique. Dans ce parcours, il nous sera parfois donné de côtoyer l'abîme,après Hergé lui-même. Et comme son héros. "

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  • Paris-Moscou : Aller simple contre le féminisme...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai tonique de Yannick Jaffré intitulé Paris-Moscou - Aller simple contre le féminisme. Professeur agrégé de philosophie, Yannick Jaffré est déjà l'auteur d'un essai intitulé Vladimir Bonaparte Poutine - Essai sur la naissance des républiques (Perspectives libres, 2014).

     

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    " Connaissez-vous la « Journée internationale de la femme », qui se tient chaque 8 mars ? En Russie, c’est une date marquée d’une croix blanche sur l’agenda. Elle donne lieu à une célébration sensuelle de la différence sexuelle, alors qu’elle n’est plus en France qu’une terne commémoration de l’égalité. Les femmes seraient-elles désormais à l’Est, et les féministes à l’Ouest ? À cette question de géographie érotique, Yannick Jaffré répond par un essai enlevé qui mêle anecdotes, analyses historiques, sociologiques, philosophiques et charges polémiques au sabre clair. Pour quelles raisons, la Russie reste-t-elle sourde aux injonctions néo-féministes tandis qu’à l’Ouest les femmes cèdent au mouvement puritain « #BalanceTonPorc » ? Comment des systèmes de lois comparables s’entrelacent-ils ici et là-bas à des mœurs diamétralement opposées ? Russophone et russophile, l’auteur traverse allègrement la frontière culturelle franco-russe et brosse avec ironie un portrait mordant, à Paris et Moscou, des deux ordres amoureux. Un livre jouissif. "

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  • Aux sources d'un héritage indo-européen...

    Les éditons Almora viennent de publier un essai de Mathieu Halford intitulé Druides celtiques et brahmanes indiens - Aux sources d'un héritage indo-européen, auquel Bernard Sergent, grand spécialiste des Indo-européens a contribué. Ingénieur agronome, Mathieu Halford est également chercheur indépendant, il s'intéresse de près à la religion antique des Celtes païens.

     

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    " L'Occident se tourne vers l'Orient, l'Inde en particulier, pour y trouver une sagesse dont il croit manquer. Mais si nous avions dans nos racines celtiques le même fond commun de spiritualité ?
    C'est ce que ce livre démontre brillamment en nous exposant les racines communes entre les druides celtes et les brahmanes de l'Inde et combien les spiritualités celtique et indienne sont proches.
    Les Celtes en effet appartiennent à la grande famille des peuples indo-européens qui est à l'origine de diverses cultures d'Eurasie. C'est par cette appartenance que notre culture occidentale partage un héritage commun, très archaïque, avec une partie du monde oriental.
    Les similitudes entre druides et brahmanes portent sur bien des aspects que le livre détaille : ils occupent la même hiérarchie sociale dans leur culture (complétée d'une hiérarchie interne au sein de leur propre classe), ils sont supranationaux, ils ont une fonction religieuse (mais pas uniquement, loin de là), ils ont préséance sur le roi, ils affectionnent les bois, sont associés à la couleur blanche, etc.
    Ce livre nous permet de mieux comprendre la spiritualité des celtes et des druides, de découvrir leurs textes (ce qu'il en reste en tout cas) et de réaliser que les druides peuvent effectivement être qualifiés de «brahmanes de l'ancienne Europe ». "

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  • D'Annunzio et l'Etat libre de Fiume...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier le texte de Gabriele D'Annunzio intitulé La régence italienne du Carnaro - Esquisse d'un nouveau statut pour l'Etat libre de Fiume. Fondateur de l'Etat libre de Fiume, après s'être emparé de la ville avec ses Arditi, Gabriele D''Annunzio y a mis en place un régime qui de septembre 1919 à décembre 1920 a combiné des inspirations corporatistes, anarchistes, nationalistes et démocratiques.

    Pour découvrir plus en détail l'aventure de Fiume et ses arrières plans politiques et idéologiques, on pourra lire avec profit l'excellente étude de Claudia Salaris, A la fête de la révolution - Artistes et libertaires avec D'Annunzio à Fiume (Rocher, 2006), le roman d'Alessandro Barbero, Poète à la barre (Rocher, 2007), ou le récit d'Olivier Tosseri, La folie d'Annunzio - L'affaire de Fiume 1919-1920 (Buchet-Chastel, 2019).

     

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    " La tentative, par Gabriele D’Annunzio, de donner une constitution révolutionnaire à la ville de Fiume n’eut pas de lendemain. Elle fut étouffée dans l’oeuf. Ni les capitalistes, ni les communistes n’avaient intérêt à laisser s’instaurer, fût-ce dans les étroites limites de la régence du Carnaro, un nouvel état de choses qui risquait de faire tache d’huile et de se répandre au dehors. Les historiens qui analysent l’équipée de Fiume n’ont mis en avant que le heurt des revendications territoriales italo-yougoslaves, le conflit des délégués avec les chefs de l’Entente à la Conférence de Paris, le duel de D’Annunzio avec le gouvernement de Rome. Mais cela suffit-il à tout expliquer ? Est-il interdit de penser qu’à l’arrière-plan une conjuration tacite se soit nouée entre le capitalisme et le communisme pour écraser, avant qu’il ne soit trop tard, une initiative qui paraissait préjudiciable à leurs intérêts respectifs ? Cela expliquerait l’acharnement de Giolitti à chasser D’Annunzio de Fiume, fut-ce au prix d’une hécatombe qui ne s’imposait pas. Ne fallait-il pas ruiner son « projet de constitution » avant qu’elle n’ait le temps de s’imposer aux esprits ? Nous ne possédons aucune preuve de ce que nous avançons là, mais une hypothèse de ce genre n’est nullement à exclure. Nous avons vu, depuis lors, bien d’autres alliances de ce genre… "  Jacques Benoist-Méchin

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