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Livres - Page 171

  • Le loup et son mystère...

    Les éditions Le Courrier du livre viennent de publier un essai de Christophe Levalois intitulé Le loup et son mystère - Histoire d'une fascination. Influencé par René Guénon et Julius Evola, Christophe Levalois a notamment publié Les temps de confusion (Trédaniel, 1990) et La royauté et le sacré (Cerf, 2016).

     

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    " Depuis des dizaines de milliers d'années, l'être humain entretient une relation particulière et privilégiée avec le loup. De Fenrir, le fossoyeur du monde, à la louve nourricière de Romulus et Rémus, du grand méchant loup au frère loup de saint François d'Assise, en passant par les loups cheyennes Maheone Honehe et Evevsev Honehe, il existe vis-à-vis du loup une véritable fascination qui plonge ses racines dans les tréfonds de l'âme humaine, mais aussi dans un compagnonnage dont l'origine se perd dans la nuit des temps. "

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  • Les imposteurs de la philo...

    Les éditions Le Passeur ont publié voilà quelques mois un essai de Henri de Monvallier et Nicolas Rousseau intitulé Les imposteurs de la philo, avec une préface de Michel Onfray. Professeurs agrégés de philosophie, Henri de Monvallier et Nicolas Rousseau traquent les impostures de la pensée contemporaine. Ils sont auteurs de Blanchot l'obscur ou la déraison littéraire (Autrement, 2015).

     

    Monvallier-Rousseau_Les imposteurs de la philo.jpg

    " Quel est le point commun entre Raphaël Glucksmann et Charles Pépin ? Entre Raphaël Enthoven, Vincent Cespedes et Geoffroy de Lagasnerie ? Ils sont omniprésents dans les médias, enchaînent couvertures de magazines, interviews radio et plateaux télés.

    On ne les critique quasiment jamais quand on les invite, parce qu’on ne les lit pas ou parce que ceux qui les lisent (ou les feuillettent) ne disposent ni de la culture ni de l’esprit critique nécessaire pour mettre en perspective leurs propos. Ils passent pour des analystes pertinents de l’actualité, capables de « donner du sens » aux événements et de nous aider à comprendre notre présent.

    Or, à lire de près ce qu’ils écrivent, on s’apercevrait pourtant que, derrière le vernis de leur discours, leurs idées sont creuses et indigentes, et ne font la plupart du temps que régurgiter l’air du temps quand elles ne tombent pas simplement dans le ridicule le plus achevé.

    Ils représentent ainsi une nouvelle génération d’imposteurs, ceux que Hugo, dans un néologisme fameux des Misérables, qualifiait de « filousophes » et que les auteurs, en reprenant précisément leurs livres et leurs textes, dénoncent ici sans concession. "

     
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  • La guerre : la penser et la faire...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un recueil de textes de Benoist Bihan intitulé La guerre : la penser et la faire et préfacé par Michel Goya. Historien militaire, Benoist Bihan a travaillé comme chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), au CNRS et au Centre d’analyse et de prévention des risques internationaux (CAPRI).

     

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    " Plus qu’aucun autre pays européen, la France fait usage de ses forces armées, engagées sans relâche dans des « opérations extérieures » au long cours dont il est parfois difficile de discerner la cohérence d’ensemble. En tête des institutions préférées des Français, qui voient en elles une valeur refuge dans une société désorientée, les Armées ont vu disparaître le climat d’antimilitarisme des années 1970. Mais l’opprobre n’a pas été remplacé par une meilleure compréhension de ce qui guide l’action de guerre.

    Or la remise en cause, violente, du cadre des relations entre les États, et désormais des structures mêmes de nos sociétés, nous impose de comprendre. Elle commande de penser la stratégie, et d’approcher ce que signifie être et agir en homme de guerre : pas seulement en militaire, mais bien en citoyen face aux périls menaçant sa Nation, en être humain face à l’inéluctable tragédie de la Politique.

    Un monde nouveau émerge, dans les fracas du terrorisme et de la guerre économique, au rythme de « crises » protéiformes. Pour nous, Français, ce monde neuf nous projette paradoxalement vers des horizons anciens, où se pose la question de la survie, et où la victoire est parfois le seul chemin vers la paix. Mais pour y parvenir, il nous faudra toutefois nous montrer capables à nouveau de penser, et de faire la guerre.

    C’est l’ambition de ce bréviaire : donner accès aux mots de la guerre, les rendre familiers au travers d’articles courts et enlevés. Avec une conviction : la guerre est chose trop sérieuse pour ne pas être entendue. "

     

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  • Nietzsche l'actuel...

    Julien Rochedy vient de publier un essai intitulé Nietzsche l'actuel - Introduction à la philosophie nietzschéenne, complété par un texte sur Nietzsche et l'Europe. Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure prometteuse de la mouvance conservatrice et identitaire. L'ouvrage est disponible sur son site personnel.

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    " J’ai voulu écrire ce livre pour partager aux autres ce que Nietzsche m’a offert.

    Incontestablement, il a changé ma vie. J’étais un petit jeune de province très en colère contre la société et frustré en moi-même, plein de ressentiment et d’aigreur, et je ne sais franchement pas ce que je serais devenu si je ne l’avais jamais rencontré.

    Grâce à lui, j’ai acquis une nouvelle façon de regarder le monde et les hommes ; j’ai appris  à distinguer entre ce qui appartenait au noble ou au médiocre ; j’ai rejeté toutes les conneries moralistes avec lesquelles on essayait de me culpabiliser depuis que j’étais jeune ; et j’ai compris que le secret du surhomme résidait dans la capacité à aimer toujours plus la vie à la condition de se transformer constamment, comme disait Nietzsche, « en lumière et en flamme ».

    Ce cadeau, je l’ai synthétisé pour en faire un livre qui soit à la fois accessible au néophyte tout en stimulant le confirmé, de sorte à ce que les débutants puissent acquérir une connaissance essentielle de la philosophie nietzschéenne, et que les connaisseurs puissent comparer leurs interprétations aux miennes. Car mon idée, en plus de présenter les grands concepts de Nietzsche, était de les confronter au réel, et de toujours montrer en quoi ils sont importants pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

    En pour cause : Nietzsche écrivait que nous devions le lire 100 ans après sa mort. Nous y sommes, et c’est précisément pourquoi je crois que sa philosophie est primordiale pour analyser les grands phénomènes postmodernes et nihilistes qui nous environnent.

    Alors voilà : Nietzsche est actuel, il nous aide et nous transforme dans nos vies personnelles tout en nous indiquant les voies à suivre pour combattre radicalement la dégénérescence et la médiocrité du dernier homme.

    En résumé, Nietzsche écrivait qu’il était de la dynamite : rien n’est plus vrai.

    Eh bien l’ambition de mon livre, c’est d’être une allumette. "

     

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  • Le drame de 1940...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai du général André Beaufre intitulé Le drame de 1940. Officier de carrière et stratégiste, le général André Beaufre  est un des penseurs de la dissuasion nucléaire. Il a publié plusieurs essais, dont Introduction à la stratégie et La nature de l'histoire.

     

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    " « Le vent de l’Histoire, quand il s’élève, domine la volonté des hommes, mais il dépend des hommes de prévoir ces tempêtes, de les réduire et même, à la limite, de savoir les utiliser. » Membre du Grand Quartier général au moment de l’invasion de la France par la Wehrmacht, le Général André Beaufre a été le témoin impuissant d’une débâcle sans précédent dans l’histoire militaire, d’autant plus humiliante qu’elle aurait pu être évitée. De son expérience au sein de l’état-major français, il dresse un bilan sans appel : manque d’initiative, retard technique considérable, attentisme des officiers… Autant de facteurs qui contribuent à rapprocher son récit du chef-d’œuvre de Marc Bloch, L’Étrange Défaite, où se lit notamment la même impression de décalage générationnel ressentie au sein de l’état-major français. Si Bloch était un historien dans la guerre, le général Beaufre était un militaire conscient des rouages de l’Histoire. Le général complète ses souvenirs de la « drôle de guerre » d’une analyse acérée et brillante, à la croisée du travail d’historien et de philosophe : autrement dit, en véritable stratège. Un ouvrage exceptionnel, dont le général Nicolas Le Nen relève la profondeur dans une préface experte et de nombreuses notes. "

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  • Français langue morte...

    Les éditions Les Provinciales viennent de publier Français langue morte de Richard Millet. Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet est l'auteur, notamment, de La confession négative (Gallimard, 2009),d'Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), de Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), de Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012) et de Tuer (Léo Scheer, 2015).

     

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    " «  La poésie a pour devoir de faire du langage d’une nation quelques applications parfaites » disait Paul Valéry, dans le temps même où il rappelait que les civilisations sont mortelles – et où mourait la nôtre, dont il était parfaitement représentatif. Sa vision était plus large encore, quasi visionnaire  : «  Je vois passer « l’homme moderne » avec une idée de lui-même et du monde qui n’est plus une idée déterminée. Il ne peut pas ne pas en porter plusieurs  ; ne pourrait presque vivre sans cette multiplicité contradictoire de visions  ; il lui est impossible d’être l’homme d’un seul point de vue, d’appartenir réellement à une seule langue, à une seule nation, à une seule confession, une seule physique, etc.  »

    L’époque à laquelle écrivait Montaigne était marquée par les ligues, les guerres de religions, la peste  : son style même est une quête de vérité, aussi «  ondoyante  » que l’homme même. Celui de Valéry, incisif comme un oiseau qui fend l’azur, tient le registre de l’intelligence qui survit aux civilisations…

    Nous n’écrivons pas dans le regret : nous écrivons après.

    Nous écrivons pour une nation posthume qui se souviendra de nous en une autre langue qu’on appellera français faute de mieux.

    La langue : la seule responsabilité politique que je me sente.

    Richard Millet "

     

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