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Livres - Page 170

  • Vers une vie simple...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai d'Edward Carpenter intitulé Vers une vie simple. Écrivain anglais, socialiste libertaire et « romantique » , Edward Carpenter (1844-1929) a été influencé par Emerson, Thoreau, Ruskin ou encore Whitman et est considéré comme un précurseur de la décroissance.

     

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    " Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l’idéal qui prédomine alors en Angleterre : s’enrichir en fournissant le moins d’efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l’état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres.
    À l’économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s’entraidant avec ses prochains. S’appuyant à la manière d’un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu’il expose ici, l’écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance.
    Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l’homme n’est pas fait pour s’enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l’une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique. "

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  • La figure du Bourgeois...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer un essai de Werner Sombart intitulé Le Bourgeois. Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Les Juifs dans la vie économique et Le socialisme allemand, ont été traduites en français.

     

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    " La figure du Bourgeois est celle qui représente le mieux l’esprit de notre époque, dont la genèse commence avec les premiers siècles du Moyen Âge, lorsque la mentalité économique pré-capitaliste s’est transformée de façon radicale sous l’influence des peuples germano-slavo-celtiques en esprit capitaliste. Cet esprit capitaliste, qui a renversé l’Ancien Monde, n’a cessé d’enfler, s’engouffrant petit à petit dans tous les interstices de la vie : « C'est l'esprit de nos jours, l'esprit qui anime aussi bien l'homme aux dollars que le marchand ambulant, l'esprit qui préside à toutes nos pensées et à tous nos actes et exerce une influence irrésistible sur les destinées du monde. » Dans la genèse de cet esprit se trouvent « l'esprit d'entreprise et l'esprit bourgeois, sans la réunion desquels l'esprit capitaliste ne serait jamais né ». Mais qu’est-ce que l’esprit d’entreprise ? C’est « une synthèse constituée par la passion de l'argent, par l'amour des aventures, par l'esprit d’invention ». Et qu’est-ce que l’esprit bourgeois ? Il se compose de « qualités telles que la prudence réfléchie, la circonspection qui calcule, la pondération raisonnable, l'esprit d'ordre et d’économie ». C’est ainsi, par la fusion de deux esprits apparemment antinomiques, qu’a pu naître « le tissu multicolore de l'esprit capitaliste », l'esprit bourgeois formant « le fil de laine mobile, tandis que l'esprit d'entreprise en est la chaîne de soie ».
    Mais pour que le capitalisme puisse s’épanouir pleinement, pour que du bourgeois « vieux style », travailleur et entreprenant, naisse le bourgeois « moderne » devenu décadent et rentier, « l'homme naturel, l'homme impulsif devait disparaître et la vie, dans ce qu'elle a de spontané et d'original, céder la place à un mécanisme psychique spécifiquement rationnel : bref, l'épanouissement du capitalisme avait pour condition un renversement, une transmutation de toutes les valeurs ». "

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  • Un traître mot...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un roman de Thomas Clavel intitulé Un traître mot. Professeur de français, chroniqueur à Causeur et Boulevard Voltaire, Thomas Clavel est aussi l’auteur du recueil de nouvelles, Les Vocations infernales (Éditions L’Harmattan, 2019).

     

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    " À quoi ressemblerait un monde où le langage serait entièrement soumis à l’idéologie victimaire ? Où le code pénal, aux mains des minorités agissantes, punirait plus sévèrement les crimes de langue que les crimes de sang ? Ce monde, c’est peut-être déjà le nôtre. C’est celui qu’a choisi de mettre en scène Thomas Clavel dans un premier roman maîtrisé de bout en bout.

    Piégé par une sordide télévendeuse, Maxence, jeune professeur de littérature à l’Université, laisse échapper quelques mots malheureux formellement proscrits par la novlangue qui a octroyé aux « dominés » un privilège de police sémantique. Commence alors une irrésistible descente aux enfers. Policiers, magistrats, rééducateurs passent au crible sa paisible existence livresque. Au terme d’un procès en sorcellerie, le voilà jeté en prison, dans le quartier des délinquants textuels. Où Maxence découvre qu’il n’est pas seul…

    Avec Un traître mot, Thomas Clavel signe une fiction lumineuse, au réalisme troublant. Celui qui tient la langue tient les langues, telle pourrait en être la morale – inachevée. Car les trésors du langage recèlent bien des secrets. "

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  • L’État...

    Les éditions R&N viennent de rééditer un essai de Bernard Charbonneau intitulé L’État. Écologiste avant l'heure, compagnon intellectuel de Jacques Ellul, Bernard Charbonneau est également considéré comme un des précurseurs de la décroissance.

     

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    " Ecrit au lendemain de la guerre à un moment où l'Etat devenait de plus en plus puissant en même temps qu'incritiquable, ce livre-somme est l'oeuvre politique majeure de Bernard Charbonneau. Ce livre impubliable à une époque obsédée par les horreurs du nazisme et le prestige du stalinisme a dû attendre 1987 pour être publié par un éditeur, date à partir de laquelle il est devenu un classique de la pensée anarchiste.
    Visionnaire, novateur, prophétique, écrit dans une langue vive et incisive au style personnel et élégant, cette œuvre qui analyse l'Etat sous tous les angles est un réquisitoire implacable contre lui et ses inévitables excès, en ne perdant jamais de vue le concept central de toute la pensée de Charbonneau : la liberté de la personne. Epuisé et introuvable depuis de nombreuses années, en dépit de ses admirateurs, le voici réédité dans sa forme complète. "

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  • Covid : anatomie d'une crise sanitaire...

    Les éditions Humensciences viennent de publier un essai de Jean-Dominique Michel intitulé Covid : anatomie d'une crise sanitaire. Anthropologue genevois, Jean-Dominique Michel est spécialiste des politiques de santé et a également étudié les pratiques thérapeutiques des médecines parallèles.

     

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    " Pendant des mois, la moitié de l'humanité a été confinée. Le Covid-19 a fait basculer nos existences dans l'inattendu, l'incertitude, l'angoisse. Jean-Dominique Michel est spécialiste en anthropologie de la santé. Il est le premier à avoir perçu le décalage entre la réalité de l'épidémie et les discours des autorités politiques et sanitaires. Absence de tests de dépistage, confinement généralisé de toute la population, mensonges sur le rôle des masques..., il dissèque les décisions absurdes. Grâce à un solide travail documentaire, il nous permet de comprendre en quoi les pouvoirs publics ont failli et pourquoi nous aurions pu agir autrement. Surtout, il jette une lumière crue sur le mal qui sape notre système de santé. Pour lui, il est temps de bâtir une véritable « démocratie sanitaire ». La résilience collective acquise durant l'épreuve doit nous permettre d'y arriver. Qu'aurions-nous dû savoir ? Comment nous préparer, si demain la menace réapparaissait avec un virus plus contagieux et plus létal ? Quelles leçons tirer de cette crise pour en sortir grandis ? Un regard non académique, une analyse édifiante. La réponse à vos questions est dans ce livre. "

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  • Méditations du haut des cimes...

    Les éditions du Lore viennent de rééditer, dans une nouvelle version, un recueil de textes de Julius Evola intitulé Méditations du haut des cimes. Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934) et de Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Eminent métaphysicien de l’Ecole de la Tradition , fin connaisseur des doctrines ésotériques d’Orient et d’Occident, doctrinaire politique aussi radical qu’inclassable, le penseur italien Julius Evola (1898-1974) fut également un alpiniste singulier.

    Dans ce recueil d’articles, il nous livre ses méditations sur le symbolisme de la montagne, sur « l’art des neiges », et surtout sur sa pratique, à savoir la conquête du sommet, là où règne le démon des cimes.

    Toujours considérée, par l’humanité traditionnelle, comme un lieu réservé uniquement aux héros et aux initiés, la montagne apparaît aujourd’hui comme une des rares voies - voire une des seules en Occident - offerte à l’homme pour une réalisation spirituelle authentique et intégrale.

    En tant qu’action pure et libre, en tant que guerre sainte totale, l’ascension permet la « renaissance de quelque chose de transcendant » qui peut mener jusqu’à l’éveil, jusqu’à la grande libération qui est l’objet de toute vie véritable.

    Cette traduction de Bruno Cariou comprend 5 articles inédits par rapport à la première traduction française de 1986. "

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