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Entretiens - Page 177

  • Les droits de l'homme tuent...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 23 avril 2015 et consacrée à la crise migratoire en Méditerranée ainsi qu'à ses causes...

     

     

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  • Exode des migrants : les vraies responsabilités !...

    Auteur de l'essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015) et fondateur du Mouvement pour la Remigration, par ailleurs chef d'entreprise et spécialiste des questions écologiques, Laurent Ozon était reçu le 21 avril 2015 par Martial Bild dans le journal de TV Libertés pour évoquer les solutions à la crise qui se déroule en Méditerranée et qui voit des milliers de migrants déferler sur les côtes italiennes depuis plusieurs semaines...

     

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  • Se situer à la confluence des revendications nationales et sociales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la situation politique créée par les succès électoraux du Front national...

     

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    « L’Union des droites ? Une vieille ritournelle qui ne s’est jamais concrétisée ! »

    Depuis les dernières élections départementales, de nombreux commentateurs politiques évoquent la naissance du tripartisme. Est-ce véritablement une nouveauté, sachant qu’après-guerre il y avait en France un quadripartisme (PC-SFIO-MRP-RPF) ?

    C’était à l’époque de la IVe République. Sous la Ve République, la vie politique s’est résumée à l’alternance régulière entre deux blocs dominés chacun par un grand parti. Ce système était favorisé par un mode de scrutin majoritaire à deux tours qui semblait exclure l’arrivée au pouvoir d’un troisième prétendant. Mais ce système ne fonctionne plus dès qu’un tiers parti conquiert de façon durable plus de 25 % de l’électorat. Nous y sommes.

    Le FN a remporté plus de cinq millions de voix au premier tour des dernières élections départementales, contre 3,3 millions au PS et 3,2 millions à l’UMP. Au second tour, dans les 1.109 cantons où il était présent, il a fait en moyenne 35 %, se positionnant même entre 45 et 50 % dans 99 cantons. Cette performance laisse prévoir des résultats encore meilleurs aux régionales, qui doivent se dérouler à la proportionnelle. On peut donc considérer qu’environ un électeur sur trois vote aujourd’hui en faveur du FN, ce qui confirme que nous sommes entrés dans l’ère du tripartisme : le système politique se structure désormais autour de trois formations principales, attirant chacune entre un quart et un tiers des électeurs.

    Dès l’instant où le FN est susceptible d’être présent au second tour de la présidentielle, tout change pour les deux autres partis. Si Marine Le Pen accède au second tour, l’un d’entre eux n’y sera pas. Chacun d’eux doit donc chercher à s’imposer à l’autre dès le premier tour, ce qui implique de changer complètement de tactique et, pour commencer, d’accélérer le processus de désignation de son candidat. Parallèlement, l’élimination du FN devient le but principal des deux autres partis, leur espoir étant de revenir au statu quo ante – alors même que ce sont leurs échecs répétés qui ont fait d’eux, à leur corps défendant bien sûr, les meilleurs sous-marins de la Marine nationale !

    Ce tripartisme actuel ne serait-il pas finalement un nouveau bipartisme déguisé (FN contre UMPS) qui transcenderait définitivement le vieux clivage droite/gauche ?

    Le tripartisme ne peut être que provisoire. On ne connaît en tout cas aucun pays occidental de tradition bipartite où, depuis un siècle, un nouveau parti soit parvenu à exercer le pouvoir. Mais comment faire émerger un nouveau bipartisme ? Marine Le Pen se présente déjà comme seule alternative possible à « l’UMPS ». Mais il faut aussi noter que l’UMP recouvre en réalité deux partis : un parti conservateur souverainiste et un parti centriste libéral. Ces deux éléments ne tiendront pas longtemps ensemble. Il en va de même du PS, qui associe un parti social-libéral et un parti social-démocrate (les « frondeurs »). La logique voudrait que les libéraux de « droite » et de « gauche » se regroupent à terme, et que les souverainistes de l’UMP rejoignent le FN. On y gagnerait en clarté.

    À ce titre, quid de la fameuse « Union des droites », vieille antienne des milieux « nationaux » qui n’a jamais vu le jour, contrairement à l’Union de la gauche qui avait amené François Mitterrand au pouvoir, tout en réduisant l’allié communiste à l’état que l’on sait ?

    L’Union des droites est une vieille ritournelle qu’on entend depuis un siècle et demi, et qui ne s’est jamais concrétisée. L’idée sous-jacente est qu’en dépit de divergences mineures, toutes « les droites » pensent fondamentalement la même chose, ce qui est parfaitement faux. Pour le Front national, d’ailleurs, s’allier à droite, mais avec qui ? Sarkozy s’est déjà déclaré prêt à engager contre le FN une « lutte à mort ». Alors, s’allier avec Christine Boutin ? Avec Dupont-Aignan ? Pour gagner 0,05 % des voix ? Marine Le Pen a au contraire tout intérêt à se situer en dehors d’un clivage gauche-droite qui ne veut plus rien dire, et dont les classes populaires ne veulent plus entendre parler. Entre l’UMP, qui n’ose pas avouer qu’elle n’est plus gaulliste, et un PS qui n’ose pas avouer qu’il n’est plus socialiste, elle a tout intérêt à combattre simultanément ceux qui ont trahi la droite et ceux qui ont trahi la gauche, en récupérant d’un côté les déçus de la nation et de l’autre les déçus du socialisme. Son but principal à droite étant de plumer la volaille UMP, pendant que Manuel Valls, enfermé dans le cockpit, reste sourd aux cris des électeurs qui tambourinent à la porte.

    L’enracinement sociologique du FN (qui mobilise plus de 40 % du vote ouvrier) rappelle celui du Parti communiste à la fin des années 1960. Sa vocation majeure est de se situer au point de confluence des revendications nationales et des revendications sociales, ainsi que le gaullisme l’avait fait en son temps. C’est sans doute possible pour autant que Marine Le Pen se débarrasse définitivement des nostalgiques de tout poil et qu’elle résiste aux sirènes petites-bourgeoises qui voudraient la voir infléchir son programme économique et social dans un sens plus libéral.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 15 avril 2015)

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  • Charles Maurras : un portrait politique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien du Cercle Henri Lagrange avec Olivier Dard, réalisé en mars 2015 et consacré à Charles Maurras, comme penseur et acteur politique. Docteur en histoire contemporaine et professeur à la Sorbonne, auteur de nombreux essais, Olivier Dard a récemment publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013).

     

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  • Loi sur le renseignement : surveiller les citoyens pour combattre le terrorisme ?...

    Alors que le gouvernement, profitant de l'émotion provoquée par les attentats du mois de janvier, présente devant l'assemblée nationale le texte d'une loi qui élargit considérablement les pouvoirs des services de renseignement, Xavier Raufer donne son avis à Atlantico...

     

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    Atlantico : Manuel Valls, défendra lundi son projet de loi sur le renseignement devant le Parlement. A quelles menaces pesant actuellement sur le pays cette loi devrait-elle répondre, peut-on dresser une liste ?

    Xavier Raufer : Dans notre monde chaotique et mouvant, en constante accélération formelle du fait de la technique informatique, répondre à cette question est bien sûr impossible. Une telle liste serait périmée, à peine publiée. Qui avait entendu parler de l'Etat islamique voici deux ans ? Et qui connaît le nom du dernier sanguinaire Cartel mexicain qui a massacré quinze policiers dans l'Etat de Jalisco, voici une semaine ?

    Dans ces circonstances, tout le problème pour un Etat est donc de disposer d'un appareil d'alerte sachant lui signaler à temps - les deux mots à temps sont d'évidence cruciaux - les dangers graves et imminents, ce qui clairement, n'est pas le cas aujourd'hui.
    A l'inverse, on doit regretter la sévère incompétence de la présente direction du Renseignement intérieur. Après l'affaire Merah, Manuel Valls avait en 2012 averti cette direction : "que cela ne se produise pas une deuxième fois !" Or depuis, de tels drames se sont multipliés : Mehdi Nemmouche... Le "Bilal" de Joué-les-Tours... Les frères Kouachi... Coulibaly 1 et 2 - et le renseignement intérieur n'y a rien pu - sans doute, n'y a-t-il rien compris.

    Que prévoit cette loi pour faire face à ces menaces ?

    Xavier Raufer : Dans un Etat de droit, la loi ne vise pas à affronter les menaces. La loi fixe un cadre de légalité aux entreprises des services officiels. Telle investigation opérée lors d'une instruction doit être légale - prévue par la loi - pour qu'ensuite, la justice puisse en user lors d'un procès. La loi fixe aussi un cadre au comportement des citoyens : ceci est permis, ceci est interdit. Mais ensuite, la loi n'opère qu'a posteriori, quand une infraction a été commise, en bout de circuit, et joue donc un rôle modeste dès lors qu'il s'agit d'affronter des périls divers.

    Les services de renseignements français  pourront surveiller les terroristes potentiels grâce à des autorisations administratives, sans passer par la justice. Ils pourront effectuer en toute légalité des "interceptions de sécurité" portant sur les contenus des courriels et des conversations téléphoniques, uniquement s'ils sont en lien direct avec l'enquête. Quels dangers cela représente-t-il pour les libertés civiles ? Cela vous parait-il adapté aux enjeux ?

    Xavier Raufer : Ces dispositions trop englobantes trahissent l'affolement du gouvernement devant le présent terrorisme, dont il comprend mal la nature, l'essence. Alors, il fait dans le principe de précaution, la pêche au chalut, le 360°, appelez ça comme vous voulez, juste au cas où... Ici encore transparaît l'incompétence du Renseignement intérieur, incapable ce cibler précisément des individus déterminés - les "bombes humaines" qui ont tué à Toulouse, Paris et Vincennes - et qui constamment gémit qu'il y a des milliers de terroristes potentiels et qu'il faut d'immenses effectifs pour surveiller chacun d'entre eux - ce qui est outrageusement faux.

    Qu'aurait-il fallu faire différemment ? Les garanties pour la protection des libertés individuelles et le respect de la vie privée sont-elles suffisantes ?

    Xavier Raufer : Eh bien, il faut et il suffit de doter l'Etat, le gouvernement, d'un appareil efficace de détection précoce des menaces, ce que je m'évertue à prôner depuis une décennie et plus. Il faut qu'en matière de sécurité, l'Etat apprenne à accomplir ce qu'ailleurs, en médecine notamment, il fait plutôt bien : du préventif. Le préventif s'intéresse à des individus, des entités et des situations clairement et gravement dangereux. Le préventif fiche une paix royale à la population en général, les citoyens n'ayant rien du tout à craindre de ce travail-là. Si besoin, le décèlement précoce débouche ensuite sur de la microchirurgie visant des Merah, des Kouachi - non les citoyens ordinaires. De part en part, le décèlement précoce respecte tous les droits humains. Et est plus efficace que de nébuleuses usines à gaz judiciaires, ou qu'une aveugle bureaucratie - par exemple, sise à Levallois.

    Xavier Raufer (Atlantico, 13 avril 2015)

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  • A propos du Traité transatlantique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien réalisé par Kontre Kulture avec Alain de Benoist à l'occasion de la sortie de son essai consacré au Traité transatlantique, actuellement en cours de négociation entre les Etats-Unis et l'Union européenne. Le Traité transatlantique et autres menaces a été publié en janvier 2015 aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.

     


    Alain de Benoist présente son livre "Le Traité... par kontrekulture

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