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Décryptage - Page 42

  • Feu sur la désinformation !... (263)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Dans un silence médiatique pesant, près de 1 500 voitures ont été incendiées lors de la Saint-Sylvestre dans les banlieues à fort taux de populations extra-européennes. Un triste record.
    • 2 : Face aux attentats islamistes, le déni médiatique
      L’année 2020 a à peine commencé que déjà, des attentats islamistes ont eu lieu sur le territoire français. Et, déjà, les médias dominants ont joué à fond la carte du « déséquilibré » et du « pas d’amalgames »…
    • 3 : Revue de presse
      Tugdual Derville seul contre tous sur le plateau de Pascal Praud… Charlie Hebdo qui dédie le numéro des 5 ans à la lutte contre la censure… Présent qui remet son prix des lecteurs… La semaine médiatique aura été bien chargée !
    • 4 : Australie. Crise climatique ou contre-feu médiatique ?
      Les terribles incendies qui ravagent l’Australie sont dans tous les médias. Le réchauffement climatique est désigné comme le coupable idéal. Nous verrons dans cette émission que tout n’est pas aussi simple que ne le pensent les journalistes français…
    • 5 : Coup de gueule : le Slip Français
      Pour conclure l’émission, Jean-Yves Le Gallou analysera la triste capitulation du Slip Français face aux pressions politiquement correctes.

     

                                       

     

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  • Tensions en Méditerranée : le retour de la Turquie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré à l'annonce de l'engagement l'armée turque en Libye. Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont  Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016), Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018) et Les guerres du Sahel (L'Afrique réelle, 2019).

    Armée turque.jpg

    Et si son intervention militaire en Libye était d’abord pour la Turquie un moyen de pression pour obtenir la révision du Traité de Lausanne qui fixa ses frontières maritimes en 1923 ?

    Trois événements de grande importance rebattent le jeu géopolitique méditerranéen :

    1) Le 7 novembre 2019, afin de contrôler le tracé du gazoduc EastMed par lequel se feront les futures exportations de gaz du gigantesque gisement de la Méditerranée orientale vers l’Italie et l’UE, la Turquie a signé avec le GUN (Gouvernement d’Union nationale libyen), l’un des deux gouvernements libyens, un accord redéfinissant les zones économiques exclusives (ZEE) des deux pays. Conclu en violation du droit maritime international et aux dépens de la Grèce et de Chypre, cet accord trace aussi artificiellement qu’illégalement, une frontière maritime turco-libyenne au milieu de la Méditerranée.

    2) La sauvegarde de cet accord passant par la survie militaire du GUN, le 2 janvier 2020, le Parlement turc a voté l’envoi de forces combattantes en Libye afin d’empêcher le général Haftar, chef de l’autre gouvernement libyen, de prendre Tripoli.

    3) En réaction, toujours le 2 janvier, la Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord concernant le tracé du futur gazoduc EastMed dont une partie du tracé a été placée unilatéralement en zone maritime turque par l’accord Turquie-GUN du 7 novembre 2019.

    Ces évènements méritent des explications:

    Pourquoi la Turquie a-t-elle décidé d’intervenir en Libye ?

    La Libye fut une possession ottomane de 1551 à 1912, date à laquelle, acculée militairement, la Turquie signa le Traité de Lausanne-Ouchy par lequel elle cédait la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Dodécanèse à l’Italie (voir à ce sujet mes deux livres Histoire de la Libye  et Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours).

    Depuis la fin du régime Kadhafi, la Turquie mène un très active politique dans son ancienne possession en s’appuyant sur la ville de Misrata. A partir de cette dernière, elle alimente les groupes armés terroristes sahéliens afin d’exercer un chantage sur la France : « Vous aidez les Kurdes, alors nous soutenons les jihadistes que vous combattez  »…

    A Tripoli, acculé militairement par les forces du général Haftar, le GUN a demandé à la Turquie d’intervenir pour le sauver. Le président Erdogan a accepté en échange de la signature de l’accord maritime du 7 novembre 2019 qui lui permet, en augmentant la superficie de sa zone de souveraineté, de couper la zone maritime économique exclusive (ZEE) de la Grèce entre la Crête et Chypre, là où doit passer le futur gazoduc EastMed.

    En quoi la question du gaz de la Méditerranée orientale et celle de l’intervention militaire turque en Libye sont-elles liées ?

    En Méditerranée orientale, dans les eaux territoriales de l’Egypte, de Gaza, d’Israël, du Liban, de la Syrie et de Chypre, dort un colossal gisement gazier de 50 billions de m3 pour des réserves mondiales de 200 billions de m3 estimées. Plus des réserves pétrolières estimées à 1,7 milliards de barils de pétrole.

    En dehors du fait qu’elle occupe illégalement une partie de l’île de Chypre, la Turquie n’a aucun droit territorial sur ce gaz, mais l’accord qu’elle a signé avec le GUN lui permet de couper l’axe du gazoduc EastMed venu de Chypre à destination de l’Italie puisqu’il passera par des eaux devenues unilatéralement turques… Le président Erdogan a été clair à ce sujet en déclarant que tout futur pipeline ou gazoduc nécessitera un accord turc !!! Se comportant en « Etat pirate », la Turquie est désormais condamnée à s’engager militairement aux côtés du GUN car, si les forces du maréchal Haftar prenaient Tripoli, cet accord serait de fait caduc.

    Comment réagissent les Etats spoliés par la décision turque ?

    Face à cette agression, laquelle, en d’autres temps, aurait immanquablement débouché sur un conflit armé, le 2 janvier, la Grèce, Chypre et Israël ont signé à Athènes un accord sur le futur gazoduc EastMed, maillon important de l’approvisionnement énergétique de l’Europe. L’Italie, point d’aboutissement du gazoduc devrait se joindre à cet accord.

    De son côté, le maréchal Sissi a déclaré le 17 décembre 2019 que la crise libyenne relevait de « la sécurité nationale de l’Egypte » et, le 2 janvier, il a réuni le Conseil de sécurité nationale. Pour l’Egypte, une intervention militaire turque qui donnerait la victoire au GUN sur le général Haftar représenterait en effet un danger politique mortel car les « Frères musulmans », ses implacables ennemis, seraient alors sur ses frontières. De plus, étant économiquement dans une situation désastreuse, l’Egypte, qui compte sur la mise en chantier du gazoduc à destination de l’Europe ne peut tolérer que ce projet, vital pour elle, soit remis en question par l’annexion maritime turque.

    Quelle est l’attitude de la Russie ?

    La Russie soutient certes le général Haftar, mais jusqu’à quel point ? Quatre grandes questions se posent en effet quant aux priorités géopolitiques russes :

    1) La Russie a-t-elle intérêt à se brouiller avec la Turquie en s’opposant à son intervention en Libye au moment où Ankara s’éloigne encore un peu plus de l’OTAN ?

    2) A-t-elle intérêt à voir la mise en service du gazoduc EastMed qui va fortement concurrencer ses propres ventes de gaz à l’Europe ?

    3) Son intérêt n’est-il pas que la revendication turque gèle la réalisation de ce gazoduc, et cela, pour des années, voire des décennies, compte tenu des délais impartis aux cours internationales de justice ?

    4) A-t-elle intérêt à affaiblir le partenariat qu’elle a établi avec la Turquie à travers le gazoduc Turkstream qui, via la mer Noire, contourne l’Ukraine et qui va prochainement être mis en service. ? D’autant plus que 60% des besoins en gaz de la Turquie étant fournis par le gaz russe, si Ankara pouvait, d’une manière ou d’une autre profiter de celui de la Méditerranée orientale, cela lui permettrait d’être moins dépendante de la Russie…ce qui ne ferait guère les affaires de cette dernière…

    Et si, finalement, tout n’était que gesticulation  de la part du président Erdogan afin d’imposer une renégociation du Traité de Lausanne de 1923 ?

    La Turquie sait très bien que l’accord maritime passé avec le GUN est illégal au point de vue du droit maritime international car il viole la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (CNUDM) que la Turquie n’a pas signée. Cet accord est également illégal au regard des Accords de Skrirat du mois de décembre 2015 signés sous les auspices des Nations Unies et qui constituèrent le GUN car ils ne donnent pas mandat à son chef, Fayez el-Sarraj, de conclure un tel arrangement frontalier. De plus, n’ayant que le Qatar pour allié, la Turquie se trouve totalement isolée diplomatiquement.

    Conscient de ces réalités, et misant à la fois sur l’habituelle lâcheté des Européens et sur l’inconsistance de l’OTAN effectivement en état de « mort cérébrale », le président Erdogan est soit un inconscient jouant avec des bâtons de dynamite soit, tout au contraire, un calculateur habile avançant ses pions sur le fil du rasoir.

    Si la seconde hypothèse était la bonne, le but de la Turquie serait donc de faire monter la pression afin de faire comprendre aux pays qui attendent avec impatience les retombées économiques de la mise en service du futur gazoduc EastMed, qu’elle peut bloquer le projet. A moins que l’espace maritime turc soit étendu afin de lui permettre d’être partie prenante à l’exploitation des richesses du sous-sol maritime de la Méditerranée orientale. Or, pour cela, il conviendrait de réviser certains articles du Traité de Lausanne de 1923, politique qui a déjà connu un début de réalisation en 1974 avec l’occupation militaire, elle aussi illégale, mais effective, de la partie nord de l’île de Chypre.

    Le pari est risqué car la Grèce, membre de l’OTAN et de l’UE et Chypre, membre de l’UE, ne semblent pas disposées à céder au chantage turc. Quant à l’UE, en dépit de sa congénitale indécision, il est douteux qu’elle acceptera de laisser à la Turquie le contrôle de deux des principaux robinets de son approvisionnement en gaz, à savoir l’EastMed et le Turkstream.

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 5 janvier 2020)

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  • Feu sur la désinformation !... (262)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et présentée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, ete Nicolas Faure.

    Dans cette édition spéciale de début d'année, Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure accueillent Claude Chollet, président de l’Observatoire du Journalisme, pour analyser le meilleur et le pire des actualités médiatiques de 2019.

     

                                      

     

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  • Feu sur la désinformation !... (261)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      C’est une scène qui a fait le tour du monde ! Boris Johnson, le Premier ministre britannique défenseur du Brexit victorieux des dernières élections législatives, a récité plusieurs vers de l’Iliade en grec ancien.
    • 2 : Noël, 31 décembre… Les médias veulent gâcher la fête !
      Critiques contre la bûche de Noël, contre le foie gras ou encore contre le kilométrage parcouru par les familles qui se retrouvent pour les fêtes de Noël et de la nouvelle année… Les médias ont rivalisé d’ingéniosité pour gâcher la fête !
    • 3 : Revue de presse
      Le réalisateur des Misérables, film adoré par Macron, condamné en 2012 pour complicité « d’enlèvement » et « séquestration », de la propagande ethnomasochiste à destination des jeunes Français sur le service public ou encore un sondage tronqué sur LCI… La semaine médiatique a été chargée !
    • 4 : Colonisation, retraite… Macron sur tous les fronts médiatiques… ou presque !
      Un jour il annonce modifier le régime de retraite présidentielle… L’autre il assène que la colonisation a été une faute… Emmanuel Macron était une nouvelle fois partout… sauf lors des vœux de Noël !

     

                                          

     

     

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  • Feu sur la désinformation !... (260)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      En Chine, les chaînes d’Etat ont diffusé des images de nombreux attentats commis par des Musulmans. Les médias occidentaux sont restés muets sur ces documentaires.
    • 2 : Brexit : les médias se prennent une claque
      Malgré toutes les prédictions médiatiques d’un duel serré et même d’une possible victoire de Jeremy Corbyn, c’est bien le camp conservateur qui est sorti éclatant vainqueur des élections britanniques.
    • 3 : Revue de presse
      Une journaliste de Quotiden qui part à Médiapart, France Inter qui vous aide à passer un Noël anticapitaliste et, bien sûr, Christophe Barbier dans ses œuvres ! Les médias étaient en forme cette semaine !
    • 4 : Le Mans saccagé par l’extrême droite ? Un gros bobard médiatique
      Le centre-ville du Mans a-t-il été mis à feu et à sang par une horde de militants d’extrême droite ? C’est ce qu’ont annoncé de nombreux journalistes ces derniers jours. Pour finir notre émission, nous reviendrons sur cet énorme bobard.

     

                                               

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  • Feu sur la désinformation... (259)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Greta Thunberg est la personne de l’année pour le Time. Une récompense qui vient couronner un parcours ultra politiquement correct, jusqu’à des déclarations ethnomasochistes récentes.
    • 2 : Grève : des médias parisiano-centrés et pro-Macron ?
      Les Français de province vivent beaucoup moins durement que les Parisiens la grève contre la réforme des retraites. Pourtant, les médias restent focalisés sur Paris. Et, pour certains journalistes, sur la défense d’Emmanuel Macron.
    • 3 : Revue de presse
      Dans la revue de presse de la semaine, France Culture continue son travail de sape de l’identité civilisationnelle européenne. Heureusement, Charlotte d’Ornellas sera là pour apporter un peu de lumière.
    • 4 : Brexit : les médias en roue libre contre Boris Johnson !
      En Grande-Bretagne, c’est jour de vote pour des élections législatives dont l’enjeu est limpide : le Brexit. En France, les médias tirent à boulets rouges sur Boris Johnson.
    • 5 : Watching Giants, une initiative salutaire
      Face aux pressions exercées par des officines d’extrême gauche contre des annonceurs apparaissant sur le site de Valeurs Actuelles, un lobby patriote est en train de se former !

     

                                    

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