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  • « La France doit enfin valoriser son histoire par des superproductions grand public ! » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Aurélien Duchêne et de Timothy G. Parvez consacré à l'absence du cinéma français dans les films historiques à grand spectacle... 

    Aurélien Duchêne est analyste en relations internationales. Timothy G. Parvez est étudiant franco-américain en relations internationales. Il travaille en parallèle au ministère de l'Intérieur.

     

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    Les Trois Mousquetaires : « La France doit enfin valoriser son histoire par des superproductions grand public ! »

    Qui regarde l'histoire de France a le vertige. Une histoire magnifiée entre autres par nos grands auteurs, qui ont contribué à faire vivre l'imaginaire collectif au travers de classiques tels que les Trois Mousquetaires. Le chef-d'œuvre d'Alexandre Dumas fait justement l'objet d'une nouvelle adaptation sortie cette semaine au cinéma. Or, le film de Martin Bourboulon se distingue par le fait qu'il s'agit de l'une des très rares superproductions françaises consacrées ces dernières décennies à l'histoire ou aux classiques littéraires de notre pays.

    En comparaison, les Anglo-saxons sont coutumiers des grosses productions historiques, au point de produire davantage de «blockbusters» sur l'histoire de France que les Français eux-mêmes ! Napoléon fera ainsi cette année l'objet d'une superproduction de Ridley Scott, puis d'une série de Steven Spielberg. Mais naturellement, les grosses productions américaines et britanniques concernent d'abord l'histoire de leurs pays respectifs. Au niveau national, elles entretiennent le patriotisme ; au niveau mondial, elles conquièrent les esprits.

    Quand la France va-t-elle à son tour multiplier enfin de grosses productions (films, séries, jeux vidéo), valorisant l'histoire et le patrimoine de notre pays ? Qui puissent avoir auprès du grand public l'impact d'un phénomène culturel comme Game of Thrones ? Si l'on peut louer le fait que nous n'enseignions plus les artifices du roman national d'antan, nous pouvons déplorer le fait que nous ne transmettions plus depuis des décennies des repères majeurs de notre histoire. Qu'évoquent au grand public les batailles fondatrices de Bouvines et Valmy, ou le souvenir de la Nouvelle-France ? Pis, qu'inspirent aux jeunes générations des événements ou personnages naguère connus de tous, de Clovis à Clemenceau ?

    À l'heure où les Français ne lisent en majorité pas plus de livres d'histoire que de classiques littéraires, les films et séries pourraient jouer ce rôle de transmission de notre héritage millénaire. Puisque ce n'est pas le cas, les productions venues d'ailleurs remplissent la brèche. Les nouvelles générations grandissent ainsi souvent biberonnées aux superproductions américaines. Or, certaines de ces productions véhiculent parfois des narratifs et des idées qui peuvent fragiliser le sentiment d'appartenance, pilier de l'unité nationale. Ainsi du film Black Panther 2, qui met en scène l'humiliation de soldats français accusés d'avoir pillé des ressources au Mali, nuisant autant à l'intégration des jeunes issus de la diversité qu'à l'image de la France. Ce sont nos futurs ambassadeurs qui grandissent sous de telles influences. De la même manière, l'absence d'offre culturelle rendant plus attractifs notre héritage et nos valeurs explique pour partie le fait que tant de jeunes s'en détournent, voire embrassent des idées qui leur sont hostiles.

    Certes, de récentes grosses productions historiques françaises ont connu un franc succès et ont marqué les esprits et les références de toute une génération. Des films tels qu'Astérix ont permis de réinventer le mythe de l'irréductible Gaulois, sous une forme sympathique et attachante, et de réintégrer cette figure dans l'imaginaire collectif. Mais la figure du Gaulois n'est malheureusement présentée que sous cette forme parodique. Et là où une majorité de Français la connaissent à travers Astérix, où sont les références culturelles communes qui permettraient à tous les Français de s'intéresser à d'autres personnages incontournables de notre histoire ?

    Sans films ou séries grand public sur les Capétiens, Louis XIV, les figures de la Révolution ou de la IIIe République, comment faire vivre dans notre culture contemporaine ces personnages cantonnés aux livres d'histoire ? Bien évidemment, il ne s'agit pas ici de substituer des œuvres célébrant l'histoire de France aux productions qui dominent la scène culturelle française (comédies, films et séries centrées sur la vie quotidienne…). Il s'agit de dépoussiérer notre passé pour le faire enfin revivre dans la culture populaire. C'est ainsi que nous transmettrons à nouveau notre héritage, pour nous réunir autour de la fierté nationale. Il s'agit aussi de réinventer et de relancer l'influence française, en crise et en déclin à divers égards. Au-delà de la valorisation de notre histoire, nous devons aussi mettre en scène ce qui fait de la France une puissance qui compte encore. Les Britanniques le font en partie : James Bond incarne ainsi une figure patriotique rassembleuse, une référence qui transcende les clivages générationnels et incarne l'excellence britannique dont il est un ambassadeur mondial.

    Concrètement, comment mettre en œuvre de tels projets ? Pour toucher l'audience la plus large possible, il s'agira de concilier souci du réalisme historique sur le fond et qualité du divertissement sur la forme. Avec des budgets à la hauteur, soit plusieurs dizaines de millions d'euros par projet. Outre les financements privés, des aides publiques directes et massives seront indispensables. Ces fonds publics pourraient provenir d'une réorientation d'une partie des subventions à la création audiovisuelle. En particulier celles dédiées aux grosses productions commerciales qui pourraient se passer d'aides. Financer des superproductions valorisant notre héritage culturel et historique aidera aussi à lutter contre le mal-être collectif dans lequel baigne notre pays. Comment mieux nous en extraire qu'en renouant avec un imaginaire positif, fédérateur ? Valoriser un passé révolu, ce n'est pas vouloir son rétablissement, mais nous projeter dans un avenir commun.

    Aurélien Duchêne et Timothy G. Parvez (Figaro Vox, 14 avril 2023)

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  • Métaphysique de la guerre...

    Les éditions de la revue Rébellion viennent de rééditer un essai court et important de Julius Evola intitulé Métaphysique de la guerre.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

    Evola_Métaphysique de la guerre.png

    " Un principe justifie tout à fait la guerre aux yeux de l’homme : l’héroïsme. La guerre, dit-on, offre à l’homme l’occasion d’éveiller le héros qui sommeille en lui. Elle brise la routine de son petit confort et, à travers les épreuves les plus dures, favorise une conception transcendante de sa vie de mortel. Cet instant durant lequel l’individu parvient à se comporter en héros, fut-ce le dernier de son existence terrestre, possède infiniment plus de valeur que toute la monotonie de sa petite vie citadine. Spirituellement parlant, ce fait compense à lui seul tous les aspects négatifs et destructeurs de la guerre que les matérialistes pacifistes ne cessent de décrier. La guerre permet à l’homme de réaliser la relativité de sa vie et, par là même, de prendre conscience que quelque chose prévaut nécessairement sur cette existence. La guerre possède donc toujours une portée antimatérialiste et spirituelle." Julius Evola 

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  • Les snipers de la semaine... (254)

    Nagan.jpg

    Au sommaire :

    - sur son blog, Maxime Tandonnet évoque "l'épais brouillard de la médiocrité politicienne" qui pèse sur la France...

    Le brouillard et la médiocrité

    Brouillard_Paris.jpg

    - sur Breizh-Info, Julien Dir évoque le Grand Remplacement dans le football...

    Affaire Galtier et gauchisme médiatique. Mais où sont les joueurs blancs dans le championnat de France de Ligue 1 ou de Ligue 2 ?

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  • Feu sur la désinformation... (417)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Sommaire :

    La météo de l’info

    L’image de la semaine : Le concerto Macron

    Le dossier : Marlène Schiappa, la Marianne des fonds troubles

    Les pastilles de l’info : Ça décoiffe - De l’IA et des fake news

    Le coup de chapô - Truth GPT

    La novlangue - Réécriture de l'œuvre d'Agatha Christie

    Carton rouge - Hugo Clément vilipendé

    Le super bobard - Julien Pain et Maître Gims

    Coup de chapô - Alain de Benoist face à Rioufol

    Portrait piquant - Benjamin Duhamel le jeu des 7 familles

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  • L’homme qui murmurait à l’oreille des foules...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie en coopération avec l'Observatoire du journalisme viennent de publier un court essai de Yann Caspar intitulé Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules. Journaliste franco-hongrois installé à Budapest, Yann Caspar est spécialisé dans les questions politiques et économiques des pays d’Europe centrale et orientale. Il est notamment l’auteur de Chroniques littéraires d’Europe centrale (éditions du Cygne, 2022) et co-auteur de Viktor Orbán, douze ans au pouvoir (Visegrád Post, 2022).

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    " Voici l’histoire de l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, Edward Bernays. Celui que l’on surnomme le « père de la propagande moderne » aura passé sa vie à manipuler l’opinion publique. Et avec quel succès ! Doublement neveu de Freud par son père et sa mère, il appliqua aux relations publiques les intuitions de son oncle en matière de psychologie, et reste celui qui aura convaincu les femmes américaines de se mettre à fumer ! Un redoutable charmeur de serpents, en somme, capable d’envoûter des populations. Et le talent est héréditaire puisque son petit-neveu Marc Randolph n’est autre que le cofondateur et premier PDG de Netflix, plateforme d’endoctrinement dont l’auteur de Propaganda n’aurait pas même rêvé. Profondément ancrées dans le XXe siècle, la vie et l’œuvre de Bernays restent incontournables pour comprendre les mécanismes de propagande contemporains. Yann Caspar les présente admirablement. "

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  • Le féminisme, l’idiot utile du capitalisme !...

    Le 18 avril 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Patrick Buisson pour évoquer avec lui son nouvel essai Décadanse (Albin Michel, 2023) qui fait suite à La fin d'un monde (Albin Michel, 2021).

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

                                              

    " Après « La fin d'un monde », Patrick Buisson publie un nouveau livre coup de poing: « Décadanse ». Après avoir accordé une place centrale à la déchristianisation dans le parcours de décivilisation de nos sociétés, Patrick Buisson, décrypteur des passions françaises, met frontalement en cause la libération des mœurs, la désinhibition. Au risque de soulever les polémiques voire les incompréhensions, l’écrivain pointe du doigt toutes les étapes qui ont mené à la prédominance de la société de consommation. De l’homo economicus à l’homo eroticus. Patrick Buisson passe en revue la déchéance du Pater familias, la fausse émancipation de la femme par le travail, la contraception et l’avortement, coupables désignés de l’arrêt de la vitalité démographique française.

    L’auteur analyse scrupuleusement la déconstruction de la femme mère, de la femme-épouse et démontre que la sexualisation du corps de la femme n’a pas été une source de libération mais d’emprisonnement. Pour lui, les grandes lois sociales dites émancipatrices n’ont été qu’un marché de dupes marquant la fin du patriarcat qui protégeait les femmes et la victoire brutale de la phallocratie.

    A la fin de l’entretien, qui ne manquera pas de faire réagir, Patrick Buisson retrouve ses analyses de conseiller politique pour évoquer 2027 et démontrer les limites du Marinisme, du RN par les chiffres. Une analyse politique qui va être l’objet d’un échange tendu, à retrouver sur TVL. "

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