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  • Théorie hyperboréenne...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai d'Alexandre Douguine, datant de 1993, intitulé Théorie hyperboréenne, consacré aux travaux d'Herman Wirth (1885-1981), docteur en philologie et chercheur en sciences humaines, proches des milieux völkisch, qui dirigea pendant deux ans l'Ahnenerbe.

     

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    " Dans cet ouvrage publié à Moscou en 1993, Alexandre Douguine expose les conceptions du savant (philologue et ethnologue) germano-hollandais Herman Wirth (1885-1981). Comme l’indique Jafe Arnold, un chercheur
    polonais contemporain auteur d’un travail à l’Université d’Amsterdam sur les sources des idées de Douguine, il s’agit de la seule étude sérieuse publiée à ce jour (toutes langues confondues) sur la « théorie hyperboréenne » d’Herman Wirth.
    Wirth affirme l’origine nordique, et même arctique, de la civilisation humaine, suivant en cela la ligne de Bailly, Tilak, Guénon, Evola et quelques autres. Pour lui, les « Hyperboréens », les habitants d’Arctogaïa (ou Arctida), la terre arctique engloutie par un cataclysme, auraient créé le premier calendrier (composé, de 16 runes primordiales), inspiré de l’observation de la nature, des mouvements des astres, et surtout du moment sacré du solstice d’hiver, le « Grand Yule ».
    Ils auraient eu une spiritualité cosmo-monothéiste, reflétant une parfaite harmonie entre les symboles, la langue (les mots, les sons), les phénomènes naturels et les principes théologiques (incluant l’Éternel retour, la mort et la résurrection). C’est tout ceci que développe ce livre. "

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  • Alain Juillet : « Nous sommes inféodés aux Américains ! »...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à la mi-mars 2023 par Alain Juillet à Livre noir pour évoquer les dessous de la guerre en Ukraine sous l'angle de la diplomatie secrète et des services de renseignement.

     

                                              

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  • Comment redonner le pouvoir au peuple ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, en partenariat avec la Fondation du Pont-Neuf, viennent de publier un nouvel essai de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois intitulé Le référendum ou comment redonner le pouvoir au peuple.

    Christophe Boutin est docteur en sciences politiques et professeur de droit public à l’université de Caen ; Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l’université Paris-Descartes et délégué général de la Fondation du Pont-Neuf. En 2000, ils ont rédigé ensemble un essai prophétique et salué par la presse, Quinquennat ou septennat (Flammarion), sur le raccourcissement du mandat présidentiel. Ils ont récidivé en 2022 avec Les parrainages ou comment les peuples se donnent des maîtres (La Nouvelle Librairie, 2022) et La proportionnelle ou comment rendre la parole au peuple (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

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    " Un pouvoir élu peut-il imposer son choix à une majorité de citoyens hostiles ? Sommes-nous des « souverains captifs » ? Ces questions se posent alors que se creuse le fossé entre le peuple et ses dirigeants. Depuis des années, de la crise des Gilets jaunes à l’opposition à la réforme des retraites, les Français sentent qu’on ne les écoute plus et cherchent dans la rue les moyens de se faire entendre. Pour sortir de ces crises à répétition, le référendum apparaît comme une solution d’arbitrage. Sauf à récuser le principe même de la démocratie, la souveraineté du peuple, il faut rendre la parole à ce dernier. Face à cette urgence, Frédéric Rouvillois et Christophe Boutin en reviennent aux principes même de la Ve République pour rappeler ce qu’a été et dire ce que devrait être le référendum. "

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  • Électricité, décarbonation : pourquoi l’Europe a tout faux

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Brice Lalonde, cueilli sur Geopragma consacré à la question du nucléaire et à la décarbonation de l'électricité.

    Brice Lalonde a été candidat écologiste à l'élection présidentielle de 1981 et ministre de l'environnement dans le gouvernement de Michel Rocard.

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    Électricité, décarbonation : pourquoi l’Europe a tout faux

    Il n’y a que quatre pays européens qui réussissent à décarboner leur électricité, ce sont la Suisse, la Norvège, la Suède et la France. Pourquoi ? Parce qu’ils ont des moyens de production pilotables décarbonés qui fournissent cette électricité lorsqu’elle est demandée et quasiment à toute heure au long de l’année. Les autres pays produisent une électricité soit systématiquement très carbonée, comme la Pologne, soit décarbonée par moments, comme l’Allemagne et l’Espagne, quand le soleil et le vent sont au rendez-vous, mais carbonée le reste du temps par appel au gaz et au charbon.

    Or, pour garantir la permanence d’une production électrique décarbonée, l’Europe ne voit que le vent et le soleil, car ces sources d’énergie lui apparaissent illimitées, locales et gratuites. Mais les contraintes imposées au système électrique par les renouvelables intermittentes sont loin d’être gratuites et, pour atteindre avec elles la neutralité carbone, il faudrait à la fois affaler la consommation d’énergie et construire un nombre phénoménal de moyens de production renouvelables. Priorité devrait plutôt être redonnée aux sources décarbonées pilotables, hydraulique et nucléaire, suppléées par les renouvelables.

    Une vision de jardin d’enfants

    Les faits sont têtus, les thuriféraires des renouvelables le sont aussi. Leur culte est porté par les prébendiers des aides d’État, par la poussée écologiste des cinquante dernières années, particulièrement forte en Allemagne, mais aussi par la Commission européenne qui applique avec zèle et myopie le seul article du traité de Lisbonne relatif à l’énergie. Alors que le traité reconnaît la souveraineté des États membres pour le choix de leurs sources d’énergie, cet article 194 limite l’action collective de l’Union à la promotion des économies d’énergie et du développement des renouvelables.

    Ainsi les directives du « paquet fit for 55» sont-elles fondées sur cet article 194. Elles n’autorisent que des formes d’énergie – chaleur, électricité, hydrogène – issues de sources renouvelables. Le nucléaire est banni – sauf pour produire de l’hydrogène, grâce à l’action de notre ministre de l’Énergie. Un objectif de plus de 40 % de renouvelables est fixé pour 2030. Au nom du climat et au mépris du traité, l’Europe impose donc le mix de son choix. Il s’agit d’un curieux détournement de procédure, car c’est l’article 191 du traité de Lisbonne qui traite de l’environnement et de la défense du climat. C’est celui-là qui devrait s’appliquer à la politique climatique de l’Union. La Commission veut-elle décarboner ? Pas vraiment, son objectif est la multiplication des renouvelables et la diminution d’un tiers de la consommation d’énergie, une vision de jardin d’enfants.

    Les discours des dirigeants de la Commission sont les mêmes que ceux des ministres allemands : seules les énergies renouvelables sont bonnes. L’avenir doit être tout renouvelable. C’est devenu un credo. Et si l’Europe n’y suffit pas, ils demanderont à l’Afrique de faire l’appoint. Naguère, le Sahara avait déjà été au centre d’un rêve d’énergie solaire illimitée connectée à l’Europe par des câbles sous-marins. C’était le projet Désertec. Cette fois, c’est l’hydrogène fourni par d’hypothétiques électrolyseurs africains ou chiliens qui devrait remplacer le gaz russe. Déjà, les ports de la Baltique s’équipent pour accueillir cette manne chimérique.

    L’imposture contre le nucléaire

    L’Allemagne et la Commission peuvent-elles comprendre, non seulement que l’énergie nucléaire est un allié du climat, au contraire du charbon, mais qu’elle constitue un pilier central de l’économie française et de son développement futur. S’efforcer de l’interdire est ressenti par les Français comme une volonté de leur nuire. Faut-il ajouter que l’incroyable volte-face de l’Allemagne contre l’électrification des véhicules légers aggrave encore l’impression d’imposture. L’extravagante raison avancée est l’arrivée prochaine de carburants de synthèse. Mais ces carburants seront produits au compte-goutte et devront d’abord être dirigés vers l’aviation où ils sont indispensables. Ils nécessiteront des quantités considérables d’électricité qu’il faudra bien produire de façon fiable.

     À défaut, il y a fort à parier que l’hydrogène nécessaire provienne surtout du reformage du gaz qatarien, que les carburants des véhicules thermiques épargnés soient fossiles avant d’être synthétiques, bref que l’Allemagne nous roule dans la farine avec la complicité irréfléchie de la Commission. Peut-on toujours croire à la bienveillance de l’Union ? Depuis la loi « Nome », nous avons assisté à la descente aux enfers d’EDF, démantelée, écartelée, sommée tout à la fois de faire des cadeaux à une concurrence parasite, d’atténuer sur ses propres deniers le prix européen de l’électricité pour les Français et, privée des ressources nécessaires, de consentir néanmoins un immense effort d’investissement.

    Le consommateur en fait les frais : difficile de ne pas se souvenir que l’électricité était « abondante et bon marché » avant le marché européen et qu’EDF avait construit cinquante-cinq réacteurs nucléaires en quinze ans sans faire appel à l’aide directe de l’État. Nostalgie ! Si le retour en arrière n’est pas envisageable, limitons au moins les dégâts, arrêtons de désintégrer le système électrique français. La future réforme du marché européen devra permettre de lisser les prix et de financer les investissements.

     
    L’Europe, paradis des consommateurs, vient de se souvenir qu’il faut aussi des producteurs pour faire un monde. Bousculée par le protectionnisme américain, la Commission vient de proposer un programme d’industrialisation zéro carbone. Huit secteurs prioritaires ont été retenus parmi lesquels les inévitables renouvelables électriques, mais aussi les pompes à chaleur et la géothermie, les électrolyseurs et les piles à combustible, les réseaux, le captage du carbone. Pas le nucléaire, hélas, l’ostracisme continue, sauf pour des réacteurs futurs virtuels. À condition d’être mis en œuvre rapidement, le sursaut européen est salutaire. Toutefois si l’objectif est la décarbonation, l’Union doit laisser les États membres libres de leurs choix techniques et non choisir à leur place. Jusqu’où faut-il accepter les partis pris de la Commission et de ses actes délégués ?
     
    Brice Lalonde (Geopragma, 17 avril 2023)
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  • Arnold Gehlen et l'anthropologie philosophique...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°72, année 2023), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré au philosophe allemand Arnold Gehlen.

    La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     

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    Au sommaire

    Dossier
    Arnold Gehlen, de l’anthropologie philosophique à la théorie des institutions. (Fabrice Castel)
    L’homme entre nature et culture. Et si c’était le singe qui descendait de l’homme ? (Olivier Eichenlaub)
    Comprendre la magie. (Arnold Gehlen)
    Arnold Gehlen une théorie anthropologique de l’État ? (Karlheinz Weißmann)
    Arnold Gehlen éducateur. Une enquête. (Benjamin Demeslay)
    Vers la fin de la personnalité ? (Arnold Gehlen)
    L’existentialisme dans l’oeuvre d’Arnold Gehlen. (Erik Lehnert)
    Bibliographie d’Arnold Gehlen. (Alain de Benoist)

    Bibliographie N.E.

    Varia
    L’Irlande héroïque de Liam O’Flaherty. (Bruno Pottier)
    Lettres à Alain de Benoist. (Raymond Abellio)
    Thomas Zins, Céline Schaller et leurs enfants. 24 brindilles pour une modeste couronne. (Olivier Rey)
    Les persécutions des chrétiens dans l’empire romain. Les contours paradoxaux d’une violence inéluctable. (Dominique Vibrac)
    L’État de droit comme utopie. (Fabrizio Tribuzio-Bugatti)
    Nécrologie

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  • Le reste du monde contre l’Occident...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Olivier François et Christophe A. Maxime, évoque l’hiver 1983-1984 et le dossier qu’Éléments avait consacré, sous la plume d’Alain de Benoist, au tiers-mondisme et à la cause des peuples. Loin du gauchisme et de ses billevesées, Éléments défendait, et défend toujours, le principe des nationalités et le droit des peuples à s’autodéterminer. Au menu du jour : comment les pays du tiers-monde sont devenus, cinquante ans après les indépendances, des pays de premier plan, économiquement, politiquement, diplomatiquement ?

     

                                                

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