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  • Un biologiste au chevet de la civilisation...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Yves Christen intitulé Konrad Lorenz - Un biologiste au chevet de la civilisation.

    Biologiste et écrivain, Yves Christen est l’auteur de nombreux livres, notamment L´animal est-il un philosophe ? (Odile Jacob, 2013),  L’animal est-il une personne ? (Flammarion, 2009), Le peuple Léopard (Michalon, 2008), L’homme bioculturel (Rocher, 1986), Marx et Darwin (Albin Michel, 1981) et L’heure de la sociobiologie (Albin Michel, 1979).

     

     

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    " Biologiste et fondateur de l’éthologie, Konrad Lorenz a consacré sa vie à l’étude des poissons, des oies, des corneilles et de beaucoup d’autres animaux, sans jamais cesser pour autant de penser à l’homme en arrière-plan. Or, son regard sur la civilisation moderne était celui d’un homme inquiet, ce dont témoigne le titre de deux de ses ouvrages: Les Huit Péchés capitaux de notre civilisation et L’Homme en péril. Lorenz nous a quittés en 1989 mais, à l’évidence, ses préoccupations conservent toute leur actualité. A travers un examen attentif de l’œuvre de Lorenz et de ses apports à la connaissance scientifique, Yves Christen nous montre tout ce que nous avons à retenir d’un homme qui a passé sa vie dans l’amicale proximité des animaux. Il y a là de riches enseignements pour les hommes de notre siècle. "

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  • Alain de Benoist dans l'émission Face à Rioufol...

    Dimanche 9 avril 2023, Ivan Rioufol recevait Alain de Benoist dans son émission sur CNews à l’occasion de la sortie de L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022) et de Nous et les autres (Rocher, 2023). Il a pu répondre à des questions sur l’identité, la crise sociale, les nouveaux clivages, etc.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

                                              

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  • Les discours de Démosthène...

    Les éditions des Belles lettres viennent de publier un recueil des Discours du grand orateur athénien Démosthène. Grand adversaire de Philippe de Macédoine, le père d'Alexandre, Démosthène est resté célèbres notamment pour ses Philippiques.

     

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    " Plutarque nous a peint un jeune Démosthène s’exerçant à déclamer des tirades avec des cailloux dans la bouche ou à réciter des discours en courant sur une pente montante. Ce folklore cache une période de l’histoire et une personnalité exceptionnelles. La période est celle de sombres temps pour la démocratie athénienne, confrontée à la brutalité de la monarchie macédonienne qui va bientôt l’abattre provisoirement.
    La personnalité est celle de l’orateur grec qui a exercé l’influence la plus profonde sur l’art oratoire depuis le ive siècle avant J.-C. jusqu’à Clemenceau et Robert Badinter. Le présent volume innove doublement, en réunissant sous la même couverture la traduction de tous les discours conservés et en les présentant dans l’ordre chronologique. Cet ordre crée des voisinages inédits et renouvelle la perception de l’œuvre et de l’homme.
    La figure de Démosthène apparaît dans sa complexité, celle d’un homme qui s’est partagé entre les grands débats de son temps et une activité plus triviale d’auxiliaire de parties impliquées dans des procès, celle d’un politicien qui a connu beaucoup d’échecs et dont le rôle fut moins décisif que le mythe construit autour de son nom a pu le faire penser, mais aussi celle d’un quasi-philosophe, qui a réfléchi avec profondeur sur le rôle du conseiller en démocratie, à bonne distance entre l’action directe et la définition de principes valables pour un temps plus long et un espace géopolitique plus large.
    Lire tout Démosthène, c’est entendre la voix du plus grand orateur de tous les temps, rendue audible à nouveau grâce à cette talentueuse traduction. "

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  • Les rentiers de l'hospice constitutionnel...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue cueilli sur Idiocratie et consacré au Conseil constitutionnel... Les "larbins dorés" de l’État n'ont pas fait faux bond au président de la république...

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    Les rentiers de l'hospice constitutionnel

    Rarement, le Conseil constitutionnel n’aura été scruté avec une pareille vigilance comme si les bien mal nommés « sages » pouvaient être autre chose que ce qu’ils ont été tout leur vie durant : des larbins dorés de l’Etat. Peut-on s’imaginer un seul instant que des individus qui ont passé toute leur existence sous les ors de la République, avec tout ce que cela suppose d’allégeance pour les hauts fonctionnaires et de manigances pour les acteurs politiques, se dressent face au pouvoir, même d’un point de vue purement juridique, et rejoignent ainsi le peuple à qui ils ne doivent rien, exception faite de quelques mandats électoraux bien mal acquis. Certes, le vent peut tourner un peu mais sûrement pas renverser une institution dont la raison d’être est de maintenir l’ordre constitutionnel.

    La composition d’abord. Sans revenir sur l’extravagance que constitue la présence des anciens présidents de la République imaginé au départ par le général de Gaulle et Michel Debré afin de récompenser René Coty pour service rendu, la nomination des neuf membres dépend exclusivement de personnalités politiques de premier plan : le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Si l’on avait pu croire un moment que la sagesse de ces derniers allait supplanter les jeux d’appareil en privilégiant, par exemple, des profils doués pour les arcanes juridiques, toutes les dernières recrues manifestent un très haut degré de partialité pour ne pas dire de connivence avec le pouvoir. Ainsi, les soupçons de renvoi d’ascenseur qui pèsent sur la dernière nommée, Véronique Malbec : celle-ci aurait en tant que procureure générale accéléré le classement sans suite du dossier de l’affaire des « Mutuelles de Bretagne » pour laquelle le président de l’Assemblée nationale avait été mis en cause – et qui l’a nommé ! Que dire de Jacqueline Gourault, licenciée en histoire/géographie, qui a fait une belle carrière politique à l’UDF avant de rejoindre le parti au pouvoir et de devenir ministre sous la présidence d’Emmanuel Macron – et qui l’a nommé ! D’Alain Juppé qui avait multiplié les courbettes à l’endroit du Président, en trahissant au passage son camp politique, pour faire savoir qu’il était prêt à consentir à une retraite dorée au Conseil, rejoignant ainsi un autre ex-premier ministre en la personne de Laurent Fabius. Le bon Gérard Larcher ne déroge pas à la règle : il a systématiquement nommé des proches, jusqu’à son propre chef de cabinet, qui ont fait carrière dans le prolongement des Républicains. Le résultat est sans appel : qu’ils soient étiquetés à gauche ou à droite, les membres restent des grands serviteurs de l’Etat dont la servilité est inscrite dans leurs gènes. Et pour cause, qui ne rêve pas de voir sa retraite, déjà grassouillettes pour ceux-là, d’augmenter d’une indemnité de 13 500 euros par mois. A l’hospice constitutionnel, la moyenne d’âge des membres du Conseil est de 72,6 ans. 

    La jurisprudence ensuite. Sans entrer dans l’argumentation filandreuse des décisions, le Conseil s’est arrogé un droit d’interprétation exorbitant en faisant jongler les textes et les principes en fonction des situations et au fil de ses besoins ; il est devenu la matrone des représentants de la nation qui ne savent jamais quels principes vont l’emporter, et pour cause, ils se contredisent entre eux : le droit de propriété contre le droit au logement, la liberté d’entreprendre contre le principe de précaution et même le principe de fraternité contre les lois de la République ! Il n’empêche qu’une étude minutieuse de la jurisprudence ne trompe personne : les décisions penchent très souvent du côté de la liberté d’entreprendre quitte à faire prévaloir les intérêts privés contre le bien commun [1]. Le néolibéralisme qui ne dit pas son nom est également à l’œuvre au Conseil, d’autant que celui-ci n’est pas imperméable au lobbying des sociétés privées qui déploient, notamment à l’occasion des questions prioritaires de constitutionnalité, leur armada de professionnels du droit. Quant aux libertés publiques, dont le Conseil se gargarisait d’être le protecteur, elles se sont effondrées à l’occasion de la décision – honteuse – relative à l’état d’urgence sanitaire. Toutes les mesures qui en découlaient, dont la suspension de la liberté d’aller et venir, ont été validées au nom du sacrosaint principe du droit à la protection de la santé.

             Il n’est donc pas étonnant de voir, aujourd’hui, le Conseil placé sous la protection d’une garde prétorienne face à des citoyens dessillés : le droit dit l’ordonnancement du monde mais il arrive que la réalité surgisse des sous-sols et piétinent le droit. Cette nouvelle décision, même pas en trompe-l’œil, nous rappelle que les sages seraient mieux dans un véritable hospice.

    Des idiots (Idiocratie, 14 avril 2023)

     

    Note :

    [1] Voir Lauréline Fontaine, La constitution maltraitée, anatomie du Conseil constitutionnel, éditions Amsterdam, 2023.

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  • Tour d'horizon... (242)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de l’École de Guerre Économique, une étude sur les jeux vidéos de guerre comme vecteurs de l'influence américaine

    L’influence américaine à travers les jeux vidéo de guerre

    call of duty.jpg

    - sur Theatrum Belli, une note d'analyse de la Fondation sur la recherche stratégique sur la guerre en Ukraine

    Guerre en Ukraine : analyse militaire et perspectives

    Char russe détruit.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (416)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

              

                                             

    Sommaire :

    L’image de la semaine : Macron et le fiasco chinois

    Le dossier : à Callac, "Dévoyé spécial" en quête de mensonges

    Les pastilles de l’info

    La grande occultation - Médine

    Le super bobard(eur) - Maître Gims

    Intox / Désintox - Nord Stream

    La pub de la semaine - Barilla et les carbo inclusives

    Ça décoiffe - Twitter et l’IA qui ne mentira pas

    L’idiot du village global - Bruce Toussaint

    Carton rouge - Plenel

    Le coup de gueule - La BBC vue par twitter

    Le Portrait piquant d'Edwy Plenel

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