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  • Démondialiser la musique...

    L'Institut Iliade en association avec la Nouvelle Librairie vient de publier un essai de Thierry Decruzy intitulé Démondialiser la musique - Une réponse au naufrage musical européen.

    Thierry DeCruzy est notamment un contributeur de Polémia et du mensuel Politique Magazine, il travaille sur le rôle de la musique dans la société. En mars 2021, il a réalisé le hors-série du quotidien Présent, Musique, combat identitaire. Il anime également des émissions de radio dissidentes.

     

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    " «Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique », aurait dit Platon. Rarement évoqué, le pouvoir politique et culturel de la musique est pourtant essentiel et son impact sur le psychisme en fait un outil privilégié de contrôle des masses. Il convient donc de se poser la question de ce que l’on écoute et des motifs qui conduisent à ces choix. De même qu’il a fallu prendre conscience que les produits alimentaires industriels pouvaient contenir des éléments toxiques, il est nécessaire de s’interroger sur le rôle des enregistrements que diffuse l’industrie musicale. Ainsi, il est toujours étonnant de rencontrer des individus conscients de leur identité, de l’importance de leur histoire, défenseurs de leur culture, et qui écoutent pourtant les musiques des « troupes d’occupation culturelle ». En réalité, les choix musicaux de la jeunesse sont moins faits sur des critères esthétiques que communautaires, et qui l’imprègnent ensuite inconsciemment. Le présent ouvrage s’attache à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée par l’industrie musicale afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute. "

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  • Dépasser le vieux nationalisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non dans laquelle il évoque la figure d'Adriano Romualdi au travers de son essai La Droite et la crise du nationalisme (Sentiers perdus, 2022).

    Historien et germaniste, Adriano Romualdi (1940-1974) était considéré en Italie, avant sa mort, comme un des disciples les plus prometteurs de Julius Evola.

     

                                              

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  • Sparta, troisième année...

    Les éditions Aidôs publient le troisième numéro de la revue Sparta, dirigée par Philippe Baillet. Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation de cette publication qui a pris un rythme annuel, disponible sur le site d'Akribeia.

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    " Au sommaire :

    Un copieux dossier, « Mélanges indo-européens », composé de quatre articles de Jean Haudry, avec en ouverture un texte fondamental, « La guerre chez les Indo-Européens », qui retrace l’histoire des interprétations de cette réalité chez nos lointains ancêtres. Dans un autre texte, J. Haudry revient sur l’histoire et l’emploi de désignations impropres comme « indo-européen » et « indogermain » ainsi que sur l’adjectif « aryen », puis, dans un autre article, sur un ouvrage allemand qui étudie les périodes de réchauffement et de refroidissement du climat dans l’histoire de l’Europe. Le dossier se referme avec un texte intitulé « La royauté indo-européenne ».

    Dans un article intitulé « Royauté, sacerdoce et castes dans l’œuvre d’Arthur M. Hocart (1883-1939) », Giovanni Monastra retrace la carrière de cet anthropologue et ethnologue britannique, dont plusieurs ouvrages ont été traduits en français (l’un d’eux par le sulfureux George Montandon), avant de présenter les grandes lignes de sa pensée et de comparer son point de vue sur le régime indien des castes aux considérations, sur le même sujet, d’auteurs comme Coomaraswamy, Guénon ou Evola. Avec « Hélène de Sparte », Jean Bataille revisite le récit homérique de l’expédition contre la ville de Troie à travers la réhabilitation de la figure d’Hélène, fille de Zeus, la seule qu’il ait eue d’une mortelle, et la protégée d’Aphrodite. Il se penche sur le culte d’Hélène à Sparte et sur ses liens avec la fonction secrète ou cryptie.

    Après le « domaine traditionnel » au sens large, Sparta fait une large place à la critique sociale avec la fin de l’étude du sociologue Raimondo Strassoldo sur l’art moderne et contemporain. C’est son fonctionnement social que l’auteur analyse ici, passant en revue les agents centraux et les agents marginaux du « système » de cet art, où la cooptation et le soutien mutuel corporatiste sont de mise.

    Mettant à profit sa connaissance des États-Unis, où il a passé une vingtaine d’années, Tomislav Sunic affirme, dans un bref et roboratif article, que la pensée unique « n’est jamais que le dernier avatar de la pensée biblique », dont l’origine est à rechercher en Amérique. Il insiste sur le comportement névrotique et les contradictions de nombreux conservateurs et traditionalistes nord-américains, volontiers hostiles aux Juifs en privé mais très fortement imprégnés de biblisme messianique et moralisateur.

    Avec « La question kurde : une approche ethno-identitaire », de David Rouiller, c’est un article particulièrement fouillé, une véritable synthèse de tous les aspects de la question kurde qui nous est proposée. L’auteur a servi de 2001 à 2012 dans les unités combattantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L’auteur retrace l’histoire tragique du Kurdistan, terre répartie sur quatre États, qui ne s’accordent que sur la répression de l’identité kurde et sur le contrôle, si important, de l’or bleu, le « pays des Kurdes » étant le château d’eau du Moyen-Orient. Peuple d’origine indo-européenne, les Kurdes sont aujourd’hui plus de 40 millions. Ils ont adopté la religion qui leur fut imposée de force, une forme de l’islam sunnite, mais en préservent leurs coutumes et leur littérature orale traditionnelle, qui renvoie souvent à un culte archaïque du soleil et du feu. Après les nombreuses révoltes du passé, notamment contre la domination ottomane, Öcalan et le PKK ont voulu surmonter les divisions tribales et territoriales des Kurdes pour leur donner une véritable conscience nationale. Pour ce faire, le PKK a souvent pris, comme le démontre l’auteur, une allure plus mystique et fortement identitaire que simplement politique.

    Recourant aux figures mythologiques de Mnémosyne, la déesse de la mémoire, et de Léthé, qui représente le fleuve de l’oubli, T. Sunic nous livre pour sa part une méditation sur la culture de la mémoire et la culture de l’oubli.

    L’article de Ferréol Pellerin, « Albert Cossery, le contemplateur épicurien », se penche sur l’œuvre de ce singulier écrivain d’origine égyptienne et d’expression française, né en 1913 et mort en 2008. Sa sagesse qui fait l’éloge de la paresse n’est pas sans rappeler, sous certains aspects, celle d’Épicure : elle aussi célèbre le culte de l’amitié, non moins que l’indifférence au sérieux et à la folie, qui vont toujours de pair.

    Avec le dernier article de ce vol. 3, « Les études raciales en Allemagne de 1933 à 1945 », T. Sunic nous livre une étude érudite qui relève pleinement de la « perspective ethnoraciale ». S’aidant de nombreuses citations de « psychologues raciaux » de l’époque nationale-socialiste, il démontre que la « raciologie » de celle-ci était loin d’être uniforme et reflétait souvent une qualification scientifique élevée. Il affirme par là même occasion, à juste titre, qu’il n’y a jamais eu d’ « idéologie » nationale-socialiste, mais bien une « vision du monde », ce qui est tout à fait différent.

    Suivent encore trois nécrologies : du philosophe et politologue Claude Polin, de l’essayiste brésilien Olavo de Carvalho, enfin du jeune militant  et intellectuel ukrainien Serhiy Zaïkovskyi, tombé les armes à la main dans la défense de Kiev le 24 mars 2022, et dont l’itinéraire politique et culturel est retracé de manière très informée par Pascal Lassalle.

    Une nouvelle rubrique, celle des comptes rendus, poursuit pour partie l’exploration de la « perspective ethnoraciale », avec notamment trois comptes rendus respectivement consacrés à une biographie de Heinrich Himmler, au château du Wewelsburg, à l’histoire et au symbolisme du svastika.

    Un index des noms cités vient clore ce volume, qui est illustré, pour l’essentiel, de gravures d’Albrecht Dürer et de Georg Sluyterman von Langeweyde. "

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  • Corrida : faut-il défendre une tradition en tant que tradition ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Rémi Carlu, cueilli sur le site de L'Incorrect et consacré à la corrida, à l'occasion de la relance du débat sur l'interdiction de cette tradition.

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    Corrida : défendre une tradition en tant que tradition

    « Le malheur de ce siècle est que chaque chose est mise en discussion », se désolait il y a deux siècles Edmund Burke dans ses Réflexions sur la Révolution de France. Et depuis lors, c’est peu dire que le cyclone infernal de la révision tourne à plein régime et renverse tout ce qu’il peut. Dernière cible dans son œil : la corrida, dont les chances de survie sont précaires.

    Du débat qui a débuté cette semaine, un élément est en droit de nous surprendre : tous les débatteurs répètent à l’envi que l’argument de la tradition ne vaut à peu près rien, opposants comme partisans – ceux-ci étant toujours heureux de prêter le flanc à l’adversaire en pensant que cette première concession leur permettra ensuite d’être admis dans le cercle du débat (scoop : ce n’est pas le cas). « L’argument de la tradition ne suffit pas et ne vaut rien, parce que toutes les traditions ne sont pas bonnes et légitimes, d’ailleurs les Aztèques pratiquaient l’anthropophagie donc c’est bien la preuve ».

    Penchons-nous sur cet argument un peu court, en ce qu’il rate complètement ce que signifie ontologiquement la tradition. Car celle-ci n’est pas la persistance d’un folklore, dont on aurait depuis découvert, grâce à la raison moderne et au progrès, qu’il était plus ou moins irrationnel, mais qu’il faudrait bon an mal an perpétuer par devoir mémoriel ou culturel. La tradition n’a jamais été un légalisme coutumier, ni ne réclame aucun aveuglément moral.

    Bien au contraire, la tradition est un principe actif, résolument actif : elle filtre sans relâche pour ne laisser passer que les pratiques conformes aux principes qui régissent notre civilisation, et qui toujours, quand c’est nécessaire, les polit, les amende, les réoriente, les actualise en fonction même de cette destination principielle. Car la tradition n’est rien d’autre que les volontés sédimentées de cent générations qui, les unes à la suite des autres, ont consenti et retravaillé, chéri et transmis. Ainsi, la tauromachie aurait peut-être des racines romaines, en tout cas des origines attestées dès le VIIIe siècle (les courses de taureaux) et surtout le XIIIe (le combat apparaît), pratique qui ensuite lentement, par le joli polissement de la civilisation, fut codifiée jusqu’à aboutir à sa forme moderne au XIXe siècle. Et à côté du polissement, quel tri ! Pour une seule et unique pratique qui se transmet dans le temps, combien d’autres retenues, purgées, fort heureusement détruites, qu’elles fussent polythéistes ou panthéistes, magiques ou sanguinaires. Pour la tauromachie, combien de sources miraculeuses renversées, de mariages forcés supprimés, de lynchages barbares abolis. En vérité, les traditions sont le chef-d’œuvre d’une civilisation, parce que la tradition est en le principe agissant.

    De là, une tradition ne peut être immorale puisque sa formation sédimentaire est précisément le chemin qui mène à cette moralité (entendu ici de manière relativiste, en fonction des principes qu’une civilisation se donnent) – et pour nous autres Occidentaux, parce que nourris au sein de la Vérité chrétienne, à la moralité même. Voilà pourquoi il n’est plus chez nous une seule tradition qui nous soit, en toute objectivité, moralement infâme et inacceptable – quoique certaines puissent restées questionnables. Voilà pourquoi toutes les questions de la corrida (utilité du combat, souffrance animale, ritualisation de la mort, etc) sont en fait contenues et traitées par la tradition. Depuis mille ans, celle-ci a répondu pour nous – sauf à croire que nous fûmes précédés par cent mille millions de salauds : la corrida n’est pas contraire à nos règles morales parce que si elle l’était, il est très probable qu’elle n’aurait pas survécu.

    Certes donc, cette dimension volontaire (mais diffuse !) de la tradition induit que rien n’est jamais acquis et qu’il nous faut toujours, en artisans de la civilisation, polir ; gardons à l’esprit toutefois que nombre de besogneux nous ont précédés à la tâche, de sorte que la prescription doit être notre régime principal, et la réforme notre exception, et l’abolition notre exception de l’exception. La réforme, s’il doit y en avoir une, doit se faire la main tremblante, et plus tremblante encore à mesure que la tradition en question est ancienne. En clair, l’argument de la tradition est presque suffisant – sauf à revendiquer un délai d’application ou une découverte morale du point de vue laïc, ou un « désenveloppement du dogme » du point de vue spirituel.

    Du crépuscule civilisationnel

    La remise en cause d’une tradition comme la corrida implique dès lors au moins trois choses. Primo, la rupture entre les générations. Ce qui agit derrière cette volonté d’interdire, c’est bien l’orgueil moderne d’un homme qui ne se considère plus comme un nain juché sur des épaules de géants, d’un homme qui a non seulement perdu confiance dans la sagesse de TOUS ses ancêtres mais qui par ailleurs les met en accusation pour immoralisme, ou barbarie, ou scélératesse. En clair, c’est bien l’ubris d’une génération qui ne se pense plus comme un minuscule chaînon d’une longue lignée, mais qui s’en fait le procureur. Cette génération ne croit plus en rien si ce n’est en elle-même, et en sa raison plus éclairée, et en sa dignité plus grande, et en sa moralité supérieure (ce qui est pour le moins cocasse puisque ladite génération n’a cessé de nier, ou de relativiser, ou de parcelliser la morale).

    Deuxio, la mise à mort des communautés particulières. S’il est de bon ton de parler régionalisme, de louer la France d’en bas, de faire l’éloge de la diversité, il n’est plus grand monde quand il s’agit de descendre des nuées pour les défendre in concreto. Or, ce à quoi l’on assiste avec la mise à morts des traditions, c’est bien à l’uniformisation insupportable de la France par l’arasement de ses coutumes, par l’effacement de ses couleurs, par la disparition de ces mille particularismes qui faisaient jadis notre richesse culturelle. Et avec elles, des communautés de vie, de pensée et de représentation qui se continuaient à travers le temps en s’enracinant dans un espace bien déterminé.

    Tercio, le basculement civilisationnel. Car ne nous trompons pas de débat : ce que l’on juge illégitime en pointant du doigt des traditions comme la corrida, ce ne sont pas tant ces traditions elles-mêmes que les principes civilisationnels qui les ont filtrées et polies. En questionnant la production finale, c’est bien le filet et la lime qu’on accuse, c’est l’artisan et l’atelier dont on espère changer. Qui ne voit derrière les arguments anti-corrida, qui tracent un signe d’égalité scandaleux entre l’homme et l’animal, la Créature et la Création, un nouveau paradigme antispéciste et panthéiste qui signerait, s’il l’emportait, le crépuscule de notre civilisation ? Et c’est pourquoi cette question n’est pas aussi apartisane qu’on veut bien le dire : quelques progressistes peuvent bien défendre la corrida par plaisir personnel ou libertarisme philosophique, le conservateur a le devoir de la défendre, quand bien même il ne l’aimerait pas.

    « Dans notre monde européen, les mœurs et la civilisation, et toutes les bonnes choses qui tiennent à elles dépendent depuis des siècles de deux principes et résultent de leur combinaison : je veux dire l’esprit de noblesse et l’esprit de religion », continuait Burke. Sous prétexte de sauver les taureaux, c’est bien ce monde-là que les anti veulent mettre à mort.

    Rémi Carlu (L'Incorrect, 17 novembre 2022)

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  • Pages russes...

    Les éditions du Lore viennent de publier un recueil d'articles de Robert Steuckers intitulé Pages russes.

    Figure de la Nouvelle Droite européenne, spécialiste des penseurs non-conformistes européens, Robert Steuckers est l'auteur de plusieurs recueils d'articles comme La Révolution conservatrice allemande (tomes 1 et 2) (Lore, 2014 et 2018), Généalogie du fascisme français (Lore, 2017), Pages celtiques (Lore, 2017), les trois tomes d'Europa (Bios, 2018), Sur et autour de Carl Schmitt (Lore, 2018) et Pages nordiques - Fidèles à Thulé (Lore, 2020).

     

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    " Par un foisonnement hétéroclite, ce nouveau recueil de Robert Steuckers fera sans nul doute autorité en ce qui concerne la question russe au sens large.

    Fondements du nationalisme russe, germanophobie et anglophobie dans le débat russe du début du siècle, origines de l’Europe soviétique, généalogie des droites russes, enjeux géopolitiques passés et présents, fronts du Donbass et de Syrie sont, entre autres, les thématiques abordées.

    Robert Steuckers met également à l’honneur de grandes figures telles Soljénitsyne, Rozanov, Tioutchev, Kopelev ou encore Douguine et Parvulesco.

    Cette lecture voulue didactique par l’auteur permettra à chacun de mieux comprendre la trame du monde actuel où la Russie se trouve sur le devant de la scène. "

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  • Entre tiers-mondisme et combat identitaire : comprendre le nationalisme corse...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à Valeurs Actuelles Plus par Nicolas Battini, ancien dirigeant du pôle idées du parti "Femu a Corsica" au pouvoir sur l'île, qui évoque son parcours de militant et d'activiste nationaliste.

    Il dénonce notamment la ligne  ambiguë et politiquement correcte des élus corses nationalistes sur la question identitaire et le risque de submersion de la population corse de souche par l'immigration.

     

                                            

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