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  • Les snipers de la semaine... (237)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir revient sur l'émoi médiatique autour du joueur de football Idrissa Gueye...

    Propagande politique dans le sport. Je soutiens Idrissa Gueye !

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    - sur son blog personnel, Maxime Tandonnet dézingue la « droite républicaine » et ses trahisons...

    Politique : entre la trahison et le déshonneur

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  • Feu sur la désinformation... (377)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Portrait du nouveau premier ministre français. Ou devrions-nous dire "première" ministre ?
    • 2 - Le suprémaciste blanc cache la forêt
      La tuerie de Buffalo ayant fait dix morts dans une communauté afro-américaine est le fait d'un suprémaciste blanc auto-revendiqué. Les médias ont sur-médiatisé le drame dans le but de l'instrumentaliser politiquement. Dans ce cas particulier, un train peut en cacher un autre, ou disons qu'un arbre peut cacher une forêt ... Jean-Yves Le Gallou vous explique ce qui se trame vraiment dans les rédactions lorsque le sang jaillit.
    • 3 - Revue de presse
      Un chauve obtient gain de cause, Marioupol tombe aux mains des russes, une épidémie de transgenrisme se répand par les médias et les publicités, le burkini est autorisé à Grenoble, la rock-star pardonne au terroriste et la justice française déraille.
    • 4 - OTAN en emporte l'Eurovision
      Une victoire méritée, politique, symbolique ou truquée? Quoiqu'il en soit, l'Ukraine sort vainqueur de l'Eurovision. Jean-Yves Le Gallou revient avec Jules Blaiseau sur les dix dernières années de propagande progressiste et atlantiste du concours de chant.

                             

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  • La tyrannie du bien...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Guy Mettan intitulé La tyrannie du bien - Dictionnaire de la pensée (in)correcte. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015) et Le continent perdu (Syrtes, 2019).

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    " Le Bien est partout. Il nous poursuit de ses assiduités. Il nous traque sans pitié. Il projette ses métastases jusque dans les plus intimes replis de nos vies. Il gère, manage, planifie, assiste. Il légifère, confine, vaccine, condamne, bombarde, tue. D'empire, le Bien est devenu tyrannie.
    Car la quête frénétique de la vertu est devenue une obsession universelle. Elle ne se limite pas aux cercles woke et aux ONG bienpensantes.
    Elle est aussi pratiquée dans les salons feutrés des conseils d'administration, les bureaux open space des managers, les antichambres inclusives des ministères, les amphithéâtres aseptisés des universités et sur les réseaux sociaux qui se sont mis en tête de censurer les manifestations supposées du mal.
    Cette tyrannie, il est urgent de la dénoncer. C'est ce que se propose ce guide, qui piétine avec jubilation les plates-bandes du prêt-à-penser économiquement, culturellement et politiquement correct.
    Dans la veine caustique d'un Philippe Muray, il désarme les ressorts de la softlangue, ce nouveau langage qui s'emploie à emmieller le vocabulaire et à le noyer de néologismes à consonance anglaise pour mieux répandre ses méfaits.
    Il en ressort un inventaire des idées reçues qui réjouira ceux qui n'en peuvent plus des postures et des impostures, des hypocrisies et des faux-semblants engendrés par cette recherche éperdue d'un Bien qui finit par faire beaucoup de mal. "

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  • Faut-il désespérer face à la décadence ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné le 18 mai 2022 par Laurent Obertone à Livre noir pour évoquer l'actualité.

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013) et des roman de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019). Il vient de publier un nouvel essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

     

                                            

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  • Elizabeth Craig raconte Céline...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un livre d'entretiens recueillis par Jean Monnier et intitulé Elizabeth Craig raconte Céline - Entretien avec la dédicataire de Voyage au bout de la nuit. Ecrivain et professeur, Jean Monnier a enseigné le français à l’université de Berkeley.

     

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    " Nous sommes en 1933. Elizabeth Craig est à bout de souffle. Cette jeune danseuse, qui partage la vie de Louis-Ferdinand Céline depuis huit ans, part à Los Angeles sans idée de retour : « Je ne pouvais supporter plus que ce que j’avais déjà supporté. » Ils sont pourtant à l’apogée d’une liaison amoureuse qui compta tant et tant pour l’auteur du Voyage. Mais « Louis » est un homme complexe. Médecin traumatisé par la Grande Guerre, il traîne de profondes angoisses. « Être seul, c’est s’entraîner à la mort », a-t-il écrit. La joyeuse, l’insouciante, l’énergique Elizabeth a-t-elle brisé l’ultime rempart protégeant l’écrivain des ombres qui l’assaillent ?

    Réédité par La Nouvelle Librairie, voici le récit authentique d’Elizabeth Craig, muse et dédicataire de Voyage au bout de la nuit. Dans cet entretien accordé à Jean Monnier en 1988, elle raconte son histoire avec Louis Destouches – le vrai nom de Céline –, une passion de feu et d’eau, d’abîmes et de sommets. "

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  • Bienvenue au 21e siècle !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Olivier de Maison Rouge cueilli sur le Journal de l'économie et consacré à la vassalisation et à l'impuissance de l'Europe qui ont été mises en lumière à l'occasion du conflit russo-ukrainien.

    Avocat, Olivier de Maison Rouge est spécialiste des questions juridiques liées à l'intelligence économique et au secret des affaires. Il a publié deux ouvrages sur le sujet, Penser la guerre économique (VA éditions, 2018) et, récemment, Survivre à la guerre économique (VA éditions, 2020).

     

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    Bienvenue au 21e siècle !

    On la croyait bannie, renvoyée dans les limbes de l’Histoire ; nous ne devions connaître que la paix. Et pourtant la guerre s’est à nouveau installée sur notre vieux continent.
     
    Précisément, jamais auparavant l’Europe n’avait connu, sur un temps aussi long, une période de paix. On croyait d’ailleurs vivre un temps de paix universelle, de calme éternel, de repos immémorial, sans combat ni ennemi.
     
    Pour ce faire, on avait mis la guerre hors la loi. « Plus jamais ça », était-il écrit. C’était peut-être oublier une peu vite la croisade engagée par les Américains avec le concours de l’OTAN déjà, sans mandat de l’ONU, contre les populations serbes qui ont plié sous un tapis de bombes.
     
    En réalité, cette « pax americana », comme on pourrait la nommer [1], fut achetée au prix d’une guerre économique. Comme l’avait précédemment théorisé Montesquieu, le commerce devait adoucir les mœurs et éloigner toute pensée belliqueuse. Cette paix désarmée fut un autre désastre, d’ordre industriel et commercial.
     
    Jamais l’Europe n’avait connu une puissance aussi réduite, un rayonnement aussi atténué.
    Elle traverse manifestement une mutation conduisant à son effacement progressif ou davantage encore une forme de « Dormition ».
     
    Des « trente glorieuses », l’Europe a basculé dans les « trente piteuses », s’ouvrant à une concurrence globale effrénée, anéantissant ses savoir-faire, ses innovations et plus généralement sa substance même. Elle connaît depuis lors une lutte sans ennemi identifié ou tout bonnement nommé, créant cependant son cortège de morts économiques, de chômeurs, de laissés pour compte, de ruines et jachères industrielles et commerciales.
     
    Ayant rejoint le « camp de l’Occident » depuis la guerre froide, l’Europe s’est rendue coupable d’une cécité volontairement à sciemment ignoré ce nouvel affrontement qu’elle n’a pas envisagé. Elle avait pourtant acheté la paix au prix fort, inféodée à un empire, auprès duquel elle pensait avoir trouvé la protection nécessaire. En s’attachant à une superpuissance suzeraine, laquelle constitue un bloc géopolitique cardinal, l’Europe s’est économiquement et politiquement soumise par un lien de vassalisation ; or, l’absence de conflit sur son territoire s’est révélée être une anomalie historique.
     
    Ce d’autant que l’Europe n’a pas tant été exempte de luttes armées, conduites en son nom ou pour le compte de son grand allié hors de son territoire. Car si la paix intérieure a un coût, elle conduit à la guerre extérieure à laquelle elle n’a cependant pas échappé. C’est toujours ainsi que les empires se défendent : en semant le chaos au-delà de leurs frontières, par l’utilisation de forces d’appoint pour ne pas s’exposer inutilement.
     
    Ainsi donc, après l’effondrement du bloc de l’Est, loin de conduire les grandes destinées de ce monde, l’Europe n’a jamais été autant au cœur des affrontements, des rivalités, des compétitions toutes hybrides et intégrales : la guerre économique totale.
     
    Ce faisant, pour l’Europe, la guerre a changé de nature, prenant le masque trompeur d’une paix armée. Sans être un substitut à la guerre conventionnelle ou armée, la guerre économique est une autre forme de lutte. L’une n’exclut pas forcément l’autre.
     
    Aussi malheureux soit-il, la guerre reste et demeure la grande histoire des hommes.
     
    Ce sont malheureusement ces grandes batailles, le fracas des armes et les douloureux affrontements qui créent les dates charnières de l’Histoire. 2022 nous fait rentrer de plain-pied dans le 21e siècle, à l’instar de 1914 qui fut le préambule du 20e siècle et qui tardait à s’achever.
     
    Ce 20e siècle fut celui du suicide européen (1914-1918 et 1939-1945) et l’apogée de deux puissances rivales : États-Unis d’Amérique et Russie.
     
    Cette dernière agresse désormais l’Europe à ses frontières et reçoit le soutien de nombreux pays, Asiatiques en particulier. Les 30 dernières années qui se sont écoulées depuis la chute du mur de Berlin ont montré que le vieux système occidental avait fait du surplace durant tout ce temps, freinant artificiellement l’émergence du bloc asiatique.
     
    Cette grande fracture désormais inscrite dans les plaines fertiles de l’Ukraine est un acte fondateur de ce nouveau siècle, où l’Europe se trouve instrumentalisée par son suzerain qui tente vainement de préserver sa sphère d’influence, tandis que s’affirme un nouvel épicentre. Depuis 500 ans, l’Europe est pour la première fois au ban d’un monde, jadis très eurocentré.
     
    L’Europe sera-t-elle absente de l’histoire du futur ?
     
    Olivier de Maison Rouge (Le Journal de l'économie, 11 mai 2022)
     
    Note :
    [1] Comme il a existé une « Pax romana » après la conquête de la Gaule 
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