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  • A propos de l'identité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une conférence de Rémi, Soulié donnée à l'Academia Christiana au cours de l'été 2021 et consacrée à la question de l'identité.

    Philosophe et écrivain, Rémi Soulié est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Les châteaux de glace de Dominique de Roux (Les Provinciales, 2002),  Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (Seuil, 2014), Racination (Pierre-Guillaume de Roux, 2018) et Les métamorphoses d'Hermès (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

                                              

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  • Syrie : Assad vainqueur du jeu de massacre...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°38, mars - avril 2022), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la Syrie.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Le syndrome de Bretzelburg, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Entretien avec l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine.

    IDÉES

    Henri-Irénée Marrou : l'homme-historien face à la vérité de l'histoire, par Louis du Breil

    PORTRAIT

    La droite espagnole selon Isabel Díaz Ayuso, par Nicolas Klein

    ENJEUX

    GRANDE STRATÉGIE

    L'ordre du monde totalitaire, par Frédéric Le Moal

    HISTOIRE BATAILLE

    L'empire napoléonien. Naissance de l'Europe romantique, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    RIEN QUE LA TERRE

    VUE SUR LA MER

    CHEMINS DE FRANCE

    LIVRES

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Syrie, le tombeau de l'Europe ?

    L’État syrien avant 2011 : une légitimité en perdition, par Fabrice Balanche

    La révolution syrienne, ou le grand gâchis. Entretien avec l'ambassadeur Nilolaos van Dam

    Que reste-t-il du panarabisme ? , par Tigrane Yégavian

    Idleb : un fief djihadiste en sursis, par Fabrice Balanche

    Entre l'enclume islamiste et le marteau autoritaire, l'avenir incertain des minorités de Syrie, par Tigrane Yégavian

    Mektab Saqar, un puissant réseau de corruption et d'influence des Forces démocratiques syriennes bâti à l'ombre de la coalition occidentale, par John Paplart

    La France a disparu de Syrie, par Hadrien Desuin

    Syrie, le grand retour dans la famille arabe ? , par Frédéric Pichon

    Entretien avec Bachar al-Jaafari, ministre des affaires étrangères de la Syrie

     

     

     

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  • Que sont devenus les héros européens ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Desylve cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à l'effacement des héros européens.

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    Que sont les héros d’autrefois devenus ?

    Si vous demandez à un enfant quel est son héros préféré, il y a de très fortes chances pour qu’il vous réponde par le nom d’un « super-héros ». Les jours de Carnaval dans les écoles, vous croiserez Spiderman, Batman ou l’un de leurs acolytes, un Robin des Bois si vous avez de la chance, mais probablement pas d’Hercule ni de Siegfried. Les héros européens sont en voie d’effacement, plus précisément de “super-remplacement” dans l’imaginaire collectif.

    Point n’est besoin de revenir ici en détail sur la figure du héros européen – figure saillante porteuse de vertus cardinales ou célèbre pour ses bienfaits – ni de citer d’autres noms que ceux d’Arthur, Cúchulainn, Siegfried et Achille, ou encore Ulysse et Héraklès, pour que nous sachions de quoi il est question.

    Désormais, au lieu de quelques individus incarnant les vertus cardinales européennes, nous assistons à une multiplication de clones bon marché qui officient comme autant de têtes de gondoles du supermarché de la bien-pensance. D’un petit nombre de héros inspirants, célèbres pour les bienfaits qu’ils ont apportés ou pour les modèles qu’ils nous proposent, nous sommes passés à une horde grouillante et bigarrée de héros en plastique.

    Pourquoi nos héros européens sont peu à peu remplacés ?

    Comprendre les raisons de ce remplacement, c’est déjà avancer vers son remède. Plusieurs phénomènes coexistent.

    Le premier est la rupture des transmissions traditionnelles combinée à la perte de nos racines. Déclin de la lecture et de la transmission orale au sein de la famille, qui conduit à l’ignorance de plus en plus généralisée de l’existence de nos propres héros. Les enfants ne lisent plus, et leurs parents ne leur racontent plus nos histoires. Coupés de leurs racines, ils sont abandonnés devant des écrans par des adultes complices, qui ne contrôlent pas ce que regardent leurs rejetons. Smartphones, télévision, jeux vidéo sont remplis de super-héros. Est-il besoin de préciser que ces écrans sont alimentés par les mêmes qui préfèrent des super-héros rentables à des héros incompatibles avec le monde globalisé ?

    Après la perte des racines vient ensuite la permanence de l’aspiration héroïque. Les peuples ont besoin de héros, du sentiment héroïque transcendant. Mais nos héros européens, personnages d’ascendance divine ou non, incarnent des modèles propres à notre civilisation, à la civilisation européenne. Et c’est bien là ce qui les rend incompatibles avec notre monde moderne, mercantile et globalisé. En étant porteurs de valeurs spécifiques à un peuple, à une aire civilisationnelle, ils sont des obstacles au marché qui nous voudrait tous identiques, standardisés et acheteurs des mêmes produits.

    Dès lors, très logiquement, le marché nous propose des héros compatibles avec ses objectifs. Des héros mondialisés et porteurs des valeurs de la morale universaliste. Ces héros de substitution qui nous encerclent, en étant ceux d’aucun peuple, deviennent ceux de tous les peuples et remplacent les héros mythologiques.

    Du modèle d’élite au produit de grande consommation : le super-héros comme modèle confortable

    Dans la plupart des cas, le super-héros n’est qu’un humain lambda qui reçoit des super-pouvoirs par hasard, s’inscrivant dans la plus pure logique égalitariste : il n’est pas différent des autres, et ce qui lui est arrivé pourrait arriver à n’importe qui. Il n’est qu’un citoyen moyen, mais disposant de super-pouvoirs.

    Nous sommes également passés du héros comme élite – appartient à une élite celui qui sait qu’il a plus de devoirs que de droits – au super-héros comme produit de marché. C’est un rapport totalement inversé qui s’est instauré. Au lieu de héros qui personnifient les vertus nécessaires à un peuple donné, valeurs qui fondent son identité et alimentent sa puissance, ce sont les individualismes forcenés et les minorités qui donnent leurs caractéristiques aux super-héros. Noir, musulman, bisexuel, LGBT… la liste est longue et ne cessera de s’allonger à mesure que de nouveaux marchés s’ouvriront.

    Il faut souligner en outre que l’identification à un super-héros est bien plus facile qu’à un héros traditionnel, puisque le catalogue est tellement large que vous finirez bien par trouver celui auquel vous pouvez vous identifier sans aucun effort. Aujourd’hui, un héros n’est plus qu’un personnage de fiction mercantile qui lutte pour le « bien ». Le modèle vertical du héros s’est effacé devant le modèle horizontal de la logique de marché.

    Et c’est le marché, avec toute sa puissance, qui mène la guerre contre nos héros : encerclement par les produits dérivés et ciblage de toutes les tranches d’âge. Les clients de ces « super-héros » ne sont pas seulement les enfants devenus parents, mais directement les parents. Le marché du super-héros est devenu un marché transgénérationnel qui n’épargne personne. Les parents amènent leurs enfants au cinéma voir le dernier film de « super-machin », et lui offrent ensuite un cartable logoté qui transformera ce pauvre gosse en homme-sandwich. Films, dessins animés, jeux-vidéos, jouets, vêtements, fournitures scolaires, boissons, friandises… L’envahissement est total.

    Enfin, et c’est un facteur important, ces « super-héros » sont bien souvent des produits américains. De cette Amérique qui se veut tout sauf européenne. De cette Amérique qui, avec à peine plus de trois siècles d’histoire, demeure elle aussi soumise à ce besoin de culte héroïque, et produit donc des héros antinomiques aux héros européens traditionnels.

    Que faire ? Comme toujours, puiser à nos propres sources

    Tout d’abord, nous devons nous réjouir du regain d’intérêt pour la mythologie en général, et grecque en particulier. Les héros grecs sont l’archétype du héros européen, la source primordiale à laquelle il faut accompagner les enfants pour qu’ils y puisent.

    Ensuite, nous affranchir des écrans et du marché, revenir à nos traditions. Traditions de nos propres héros qui portent et transmettent nos valeurs, et tradition de la transmission au sein de la famille. Raconter des histoires à nos enfants, raconter nos histoires à nos enfants. Redécouvrir, nous adultes, parents, ces histoires, les faire nôtres à nouveau et les raconter à notre tour. Point n’est besoin d’infliger à nos enfants un cours magistral sur le culte héroïque, il suffit de les laisser s’émerveiller devant les exploits de Finn Mac Cumhail, la ruse de Pénélope, et ignorer royalement le lancement de tel ou tel « super-héros » supplémentaire.

    Frédéric Desylve (Institut Iliade, février 2022)

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  • Tour d'horizon... (222)

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    La guerre russo-ukrainienne au sommaire cette semaine : 

    - sur La voie de l'épée, Michel Goya livre ses analyses militaires de la situation...

    Invasion (23 février 2022)

    Erreurs (4 mars 2022)

    - sur Theatrum Belli, Stéphane Audrand donne son analyse initiale...

    Réflexions initiales sur l’invasion de l’Ukraine (26 février 2022)

    - sur le site de la revue Éléments, Rodolphe Cart évoque l'impuissance de l'Europe et ses raisons...

    L’Europe entre l’enclume atlantiste et le marteau russe (4 mars 2022)

    - sur le site de Rébellion, Yannick Sauveur en appelle à une sortie de l'OTAN...

    Sortir de l'OTAN ! (1er mars 2022)

    - sur le site de Terre et Peuple, André Campana resitue le conflit russo-ukrainien dans le cadre de l'affrontement entre les Etats-Unis et la Russie...

    La Russie contre l'axe des gentils (4 mars 2022)

    - sur le site de la revue Conflits, le professeur Jean-Robert Raviot estime que l'attaque russe relégitime l'OTAN...

    L’invasion de l’Ukraine concrétise la menace russe en Europe (2 mars 2022)

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  • Feu sur la désinformation... (367)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Changement d’ère médiatique avec la fin du Covid-19, totalement éclipsé par la guerre en Ukraine.
    • 2 - Bobards de guerre : armes de désinformation massive
      Petite recension de quelques manipulations commises par des journalistes durant les premiers jours de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
    • 3 - Hystérie générale contre la Russie
      Entre les concerts d’orchestres russes annulés et les propos délirants de Bruno Le Maire, on semble assister à une hystérie générale.
    • 4 - Censure et chasse aux sorcières
      La censure incroyable de Russia Today en Europe a de quoi laisser pantois ! Plus largement, on voit se mettre en place une censure de toutes les opinions contraires à la doxa.
    • 5 - Impact sur la présidentielle
      Cette guerre entre l’Ukraine et la Russie n’est pas qu’une affaire internationale. Ses conséquences sur la vie politique française sont déjà bien visibles.

     

                           

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  • Des maquis blancs...

    Les éditions Konfident viennent de publier une étude historique d'Olivier Pigoreau intitulée Maquis blancs - La « résistance » des collabos 1944-1945.

    L'auteur a publié plusieurs ouvrages documentés sur des épisodes oubliés de la deuxième guerre mondiale comme Bad Reichenhall : un épisode tragique (Jacques Grancher, 2010), consacré à l'affaire de l'exécution sommaire d'une dizaine de Waffen SS français par des membres de la 2e DB, Sanglante randonnée (Histoire & Collections, 2013), qui retrace la parcours d'une unité allemande composée de volontaires français chargée de traquer les groupes de la résistance, ou encore Son âme au diable (Konfident, 2020), consacré aux années de guerre de Jean-Marie Balestre, ancien président de la Fédération internationale de sport automobile.

     

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    " De l'été de la Libération jusqu'au printemps 1945, les services spéciaux allemands ont mené sur le sol français une guerre secrète comparable à celle conduite entre 1940 et 1944 par les Alliés. Des centaines d'hommes et de femmes, militants du Parti populaire français de Doriot, miliciens et autres partisans de la cause du Reich réfugiés sur l'autre rive du Rhin ont été infiltrés dans notre pays, notamment par parachutages, afin de créer un mouvement de résistance qui mènerait la lutte contre les armées occidentales et saperait l'autorité du nouveau gouvernement. Dans les zones montagneuses, les ultras de la collaboration rêvaient de créer des «maquis blancs» et, partout ailleurs, de mettre sur pied des réseaux de renseignement et d'action. La formation des agents, leurs matériels et leurs missions : ce livre lève le voile sur une guerre restée inconnue. "

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