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  • Renaud Camus, l’invité mystère de la présidentielle...

    Dans « Les portraits d’Éléments », vous pouvez découvrir ce mois-ci un entretien avec l’écrivain Renaud Camus, auteur d’une œuvre majeure, et qui a forgé l'expression de « Grand Remplacement », Grand Remplacement qui est en train de s’imposer comme l’une des grandes thématiques de l'élection présidentielle.

     

                                          

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  • Guerre d'Algérie : les derniers secrets...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un numéro hors-série intitulé Guerre d'Algérie - Les derniers secrets. Un numéro dans lequel on trouvera des articles de Jérôme Besnard, de Claude Jacquemart et d' Eric Letty.

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    " Voici soixante ans étaient conclus dans l’urgence les accords d’Évian censés mettre fin à l’une des pires guerres civiles que la France ait connues. Huit ans d’une guerre qui, d’ailleurs, ne disait pas son nom: plusieurs classes d’âge appelées ou rappelées pour combattre dans le bled et dans les villes, un mouvement terroriste dont les massacres horrifiaient ceux qui acceptaient de les voir, de nombreux soldats d’active ou du contingent morts, d’innombrables musulmans favorables à la France horriblement torturés et massacrés, un gouvernement prêt à tous les reniements pour se débarrasser des trois départements d’outre-Méditerranée. Cette histoire reste profondément polémique mais, étrangement, ceux qu’on appellera les rapatriés ne bénéficient pas, eux et les harkis, de la même faveur dans les discours de la bien-pensance parisienne. Leur histoire est pourtant tragique, elle mérite d’être prise en compte, entendue… Voilà pourquoi les hors-séries de Valeurs actuelles ont voulu les mettre en lumière… et à l’honneur, pour les services qu’ils ont rendus, Européens ou musulmans, à la métropole quand celle-ci souffrait de la guerre, pour l’odieux abandon dont ils furent les victimes. "

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  • Macron, le triomphe de l'impolitique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue cueilli sur le site d'Idiocratie et consacré à Emmanuel Macron comme agent d'une opération de marketing politique destinée à faire perdurer un système à bout de souffle en neutralisant par avance tout jugement critique.

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    Macron, le triomphe de l'impolitique

    Quelques mois après les élections présidentielles de 2017, Harold Bernat se fendait  d'un délicieux petit essai à la tonalité vive et au fond roboratif : Le néant et le politique. Critique de l’avènement Macron. En 2022, rien n'a vraiment changé sinon que le contenu de l'essai apparaît encore plus révélateur au vu de l'entrée en campagne du président. Certes, les circonstances exceptionnelles s'y prêtent mais, tout de même, le néant politique qui s'ouvre devant nous ne doit pas tout à la conjoncture; au contraire, il a été entretenu par la technostructure gouvernementale et par la majesté présidentialiste pour que l'action politique ne soit évaluée qu'à l'aune de sa faisabilité et de son efficacité. Bref, l'on vend du programme d'action publique comme des marchandises consommables, et ceux qui s'écartent de cette raison ratiocinante sont aussitôt taxés de complotistes, extrémistes, incultes, inconscients, etc. Le réel, et rien que le réel mis en narration par les classes dirigeantes politico-médiatiques. Aussi, le président peut-il se présenter devant les Français sans se plier à un quelconque débat d'idées ni même soumettre ne serait-ce que le début d'un programme d'action - on n'ose plus parler de vision du monde ou même de perspective de long terme. Il ne s'agit pas d'un braquage électorale ou d'un déni de démocratie, non, tout simplement d'un évidement de la politique réduite à sa portion congrue : la forme, le contenant, le paquet, le ruban. Circulez il n'y a rien à voir.

    C'est pourquoi il nous semble utile de revenir à l'ouvrage de Bernat qui, il y a cinq ans, avait déjà tout dit. Placé sous le patronage de Jean Baudrillard, Guy Debord et Michel Clouscard, l'auteur commence par rappeler que la personnalité de Macron – qui a tant fait gloser les commentateurs ! – n’a tout simplement aucun intérêt dans la mesure où elle n’est que la révélatrice d’un processus beaucoup plus profond : l’effacement du politique. En cela, Macron est bien un simulacre qui permet de représenter un réel qui n’existe plus. L’énorme batelage médiatique qui a accompagné son ascension n’avait d’autre but que de donner chair à ce produit préfabriqué : le montrer, le raconter, le soupeser, bref, le rendre réel puis incontournable.

    Rappelons que la simulation est une liquidation par redoublement de la réalité par les signes de la réalité. Une fois installée dans les représentations, la simulation comme copie de la réalité disparaît au profit d’une nouvelle réalité qui ne repose plus sur rien, c’est le simulacre. D’où la fameuse phrase de Baudrillard : « Le simulacre n’est jamais ce qui cache la vérité – c’est la vérité qui cache qu’il n’y en a pas. Le simulacre est vrai ». Avec Macron, la scène du politique s’est déplacée dans un autre espace, celui de la simulation, avec pour fin dernière de liquider le politique en tant qu’espace de conflictualités. Concrètement, cela passe par la réduction du langage au code et du discours à la communication. Ainsi, Macron a pu tout dire et son contraire sans que cela n’apparaisse comme contradictoire ; son message informe, malléable, épouse les standards de la publicité politique : « se retrouver ensemble », « dépasser les clivages du passé », « projet d’avenir », etc. A cela s’ajoute une volonté de lisser toutes les oppositions afin d’apparaître comme un émetteur neutre, pragmatique et toujours positif – un émetteur dépolitisé. Dans ce contexte, tous ceux qui portent une parole contestataire ou simplement critique sont de suite rabattus au rang d’extrémistes irresponsables. Alain Deneault parle à ce propos de « neutralisation par le centre » que l’on peut considérer comme une version sophistiquée du reductio ad hitlerum

    Cette bouillie idéologique a également pour fonction de substituer l’image à la parole et de faire advenir ainsi une société du spectacle politique. Selon ce schéma, Macron ne doit pas être envisagé comme le « candidat des médias » comme feignent de le croire les journalistes qui se veulent insoumis (Aude Lancelin, Edwy Plenel, etc.) mais comme un candidat calibré pour les médias, suscitant les commentaires, les « unes », les fantasmes. « Macron n’est pas vide. Il jouit du vide qui le fait être (…). Il se nourrit de l’idiotie médiatique qu’il flatte et dont il est le candidat par excellence » écrit Harold Bernat. Il est moins une figure charismatique qu’un agent chromatique qui reflète les lumières artificielles de la société virtualisée.

    Dans cette configuration, l’auteur souligne que les citoyens-consommateurs ne sont pas exempts de toute responsabilité. Non seulement ils jouissent du spectacle offert mais se croient volontiers au-dessus du lot en développant une indifférence amusée voire un cynisme de bon aloi. En vérité, la rationalité du jugement critique disparaît derrière l’évidence indiscutable de l’opérationnalité : Macron est devenu un désir fétichisé sur lequel chaque citoyen peut transférer son besoin de positivité, d’optimisme, d’empathie. Ainsi, le progressisme – dont la faillite est quasi-totale – réussit l’incroyable tour de force de se présenter comme la seule vision acceptable de l’avenir. 

    Enfin, il faut ajouter au dispositif pour qu’il soit complet les recettes de la gestion managériale appliquée à la manipulation des affects. Quand la parole se réduit au slogan, les images à la mise en scène du spectacle et la politique à la neutralité bienveillante, la fabrication du consentement peut s’appuyer sur « une foule d’hommes semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme » (Tocqueville). Dès lors, les structures du pouvoir se confondent avec les structures de la subjectivité moyenne pour donner naissance à une sorte de despotisme mou qui gère davantage les émotions de la multitude qu’il ne met en discussion les opinions individuelles.

    Au final, le but de cette gigantesque opération de marketing politique est naturellement de faire perdurer un système à bout de souffle en neutralisant par avance, comme on l’a vu précédemment, tout jugement critique. Il en résulte un effacement progressif du politique compris comme le lieu de la discussion et donc de l’opposition au profit d’un « esthétisme global, cool et instantané ». De la même façon, le sens de la communauté voire la simple espérance d’une destinée collective sont relégués au rang des vieilles antiquités quand ils ne sont pas vus comme le substrat d’idéologies nauséabondes. Désormais, dans cette société impolitique, il appartient à chacun de faire de son existence une petite entreprise prospère avec l’espoir un jour d’intégrer le camp des vainqueurs, celui de la start-up nation. 

    Des Idiots (Idiocratie, 13 mars 2022)

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  • Vers la sécession...

    Le rédacteur en chef de Breizh-Info, Yann Vallerie vent de publier un court essai intitulé Sécession, avec une préface de Piero San Giorgio. Le livre est disponible en ligne via le site d'information breton.

    On trouvera une recension de cet ouvrage par l'universitaire Philippe-Joseph Salazar sur le site de la revue Causeur.

     

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    " La sécession est l'action par laquelle une partie de la population d'un État se sépare de l'ensemble de la collectivité en vue de former un État distinct ou de se réunir à un autre.

    Il semblerait qu'en France, en 2022, tous les ingrédients soient réunis pour que cette sécession prenne vie prochainement

    Sous quelle forme ? Difficile à prédire, mais la tyrannie sanitaire, la répression politique, la terreur médiatique, le naufrage scolaire, le Grand Remplacement, finiront par séparer des individus qui n'ont plus rien en commun.

    Ce livre propose quelques pistes de réflexion pour anticiper et agir plutôt que de subir alors que tout aujourd'hui nous pousse à ne plus « vivre ensemble». "

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  • La barbarie de l’homme moderne pseudo-cultivé...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque la première des Considérations inactuelles de Nietzsche, consacrée à la barbarie de la civilisation moderne.

     

                                             

     

     

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  • La guerre des puissants...

    Les éditions VA viennent de publier un ouvrage collectif, préfacé par Nicolas Moinet et intitulé La guerre des puissants - Stratagèmes de domination de la Chine et des États-Unis, . Nicolas Moinet est un universitaire français spécialisé dans l'intelligence économique et les sciences de l'information.

     

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    " La Chine et les États-Unis se livrent à une guerre économique ouverte depuis les années 2010. Les présidents Obama, puis Trump et désormais Biden cherchent à restaurer la suprématie américaine émoussée dans tous les domaines tout en tenant une position protectionniste. En parallèle, le président chinois Xi Jinping érige en priorité d’État tous les facteurs de puissance possibles avec pour objectif de rendre la Chine prépondérante à l’horizon 2050. Ces confrontations économiques et industrielles ont bien évidemment des répercussions sur tous les champs d’affrontement que sont la politique et la diplomatie, la R&D, la finance, les territoires et le militaire, champs qui ne sont que peu visibles ou partiellement traités dans les médias occidentaux, mais qui sont inextricablement liés. Cet ouvrage vous propose de dépasser une lecture classique partielle par une vision systémique du prisme d’accroissement de puissance. Il est ainsi le seul à décrypter de manière globale l’affrontement actuel entre la Chine et les États-Unis sur l’ensemble des échiquiers économique, politique et militaire. Ces deux puissances sont souvent analysées en parallèle, mais jamais dans le cadre d’une confrontation forte et directe. Au travers d’exemples pragmatiques et récents, notamment dans le secteur des télécoms, les auteurs relatent et détaillent l’enchaînement des nombreux mécanismes et leviers mis en place et utilisés par les deux protagonistes afin d’obtenir l’ascendant sur le monde matériel et immatériel. Cet ouvrage permet de mesurer l’étendue de la confrontation qui oppose les États-Unis et la Chine, et que chaque événement n’est pas le fruit du hasard, mais bien celui d’une stratégie pensée et réfléchie avec des enjeux longtemps restés cachés. C’est une plongée éclairée qui permet de découvrir la partie immergée de l’iceberg ! "

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